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Platon

 

DENYS D'HALICARNASSE


 

 

 

MEM MÉMOIRES DE DENYS D'HALICARNASSE SUR LES ANCIENS ORATEURS. Introduction

LYS MÉMOIRES DE DENYS D'HALICARNASSE SUR LES ANCIENS ORATEURS. LYSIAS

I. Vie de Lysias. - II. Son style est pur. - III. Il se sert des mots propres et usités. - IV-VIII. Il est clair, précis, vif, et peint exactement les mœurs. - IX-XI. Il emploie le style convenable; il est plein de grâce. - XII-XIII. Résumé des qualités de Lysias: ses défauts. - XIV. Sa manière par rapport aux choses. - XV. Lysias dans le genre judiciaire. - XVI-XVIII. Comment il traite les diverses parties du discours oratoire. - XIX-XXVI. Exemples tirés de son Discours contre Diogiton. - XXVII-XXIX. Caractère de Lysias dans le genre démonstratif. - XXX-XXXIII. Idem, dans le genre délibératif.  texte grec

ISO MÉMOIRES DE DENYS D'HALICARNASSE SUR LES ANCIENS ORATEURS. ISOCRATE

I. Vie d'Isocrate. - II-IV. Son style; en quoi il le cède à Lysias et en quoi il lui est supérieur. - V-X. Analyse du panégyrique, du discours à Philippe, du discours sur la paix, du discours intitulé l'Aréopagilique, et du discours à Archidamus; sous le rapport des choses. - XI-XII. Résumé du Parallèle entre Isocrate et Lysias. - XIII-XIV. Figures puériles dans Isocrate : exemples. - XV-XVII. Discours dans le genre délibératif. - XVIII-XX. Discours dans le genre judiciaire. texte grec

ISE MÉMOIRES DE DENYS D'HALICARNASSE SUR LES ANCIENS ORATEURS. ISEE

I. Vie d'Isée. - II-IV. En quoi Isée ressemble à Lysias et en quoi il en diffère, pour le style et par rapport aux choses. - V-XVII. Exemples. - XVIII. Résumé. - XIX-XX. Sur plusieurs autres orateurs.

DIN MÉMOIRES DE DENYS D'HALICARNASSE SUR LES ANCIENS ORATEURS. DINARQUE

I. Dinarque n'a point de caractère propre : quatre écrivains ont porté ce nom. - II-III. Naissance et vie de Dinarque. - IV-VIII. Temps où il a vécu et caractère de son éloquence. - IX. A quel signe on peut reconnaître ses discours. - X. Quels sont les discours sur des affaires publiques qui appartiennent à cet orateur. - XI. Idem, qu'on lui attribue à tort. - XII. Discours sur des causes privées dont il est l'auteur. - XIII. Idem, qu'on lui attribue à tort.

 

LET Ire LETTRE DE DENYS D'HALICARNASSE A AMMAEUS.

POM LETTRE DE DENYS D'HALICARNASSE A CN. POMPÉE.

I. Préambule. — II. Jugement littéraire sur Platon. —  III. Idem, sur Hérodote et Thucydide. — IV. Idem.  sur Xénophon.— V. Idem, sur Philiste. — VI. Idem, sur Théopompe.

THU JUGEMENT  DE DENYS D'HALICARNASSE, FILS D'ALEXANDRE, SUR THUCYDIDE ET SUR SES PRINCIPALES QUALITÉS. + texte grec

LET IIe LETTRE DE DENYS D'HALICARNASSE A AMMAEUS  SUR  LES IDIOTISMES DE THUCYDIDE. + texte grec

TOME DEUXIEME : FRAGMENTS  CCXI à CCCXXX + éclaircissements (à terminer)

 

DEM MÉMOIRES DE DENYS D'HALICARNASSE SUR LES ANCIENS ORATEURS. SUR L'EXCELLENCE DE L'ÉLOCUTION DE DÉMOSTHÈNE. + texte grec

SOMMAIRE.

I. Exemple tiré de Thucydide. - II. Du style simple. - III. Du style moyen ou tempéré. - IV. Style d'Isocrate. - V-VII. Style de Platon. - VIII-IX. Style de Démosthène. - X. En quoi il diffère de celui de Thucydide.— XI-XV. En quoi il se rapproche de celui de Lysias. - XVI. Démosthène comparé avec Isocrate et Platon. - XVII-XX. Parallèle du style d'Isocrate avec celui de Démosthène. -XXI-XXII. Exemple du style de Démosthène. - XXIII-XXX. Examen du style de Platon; exemple. - XXXI-XXXIII. Parallèle du style de Démosthène avec celui de Platon. - XXXIV- XXXVI. En quoi Démosthène leur est supérieur. - XXXVII. Quels sont les trois caractères les plus remarquables de l'élocution. -XXXVIII-XXXIX. Caractère de l'élocution austère. - XL. Caractère de l'élocution douce. - XLI. Caractère de l'élocution moyenne. - XLII-XLIII. Démosthène a choisi l'élocution moyenne. - XLIV-XLVI. Pour quelles raisons il ne suit pas toujours la même marche. - XLVII-XLIX. Comment il est parvenu au meilleur genre d'élocution. - L-LII. A quels signes on peut reconnaître la manière de Démosthène. - LIII-LIV. Comment il donne de l'éclat à son éloquence par l'action oratoire. - LV-LVIII. Sur certains reproches faits à Démosthène.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les deux premiers livres ont été traduits par moi-même (Philippe Remacle)

 

ANTIQUITÉS ROMAINES

 

Livre I bilingue

 

livre I traduction française

 

Livre I texte grec seul

 

AUT Biographie des historiens cités par Denys

 

LIVRE II  (bilingue)

 

CHAPITRES I-X

CHAPITRES XI-XX

CHAPITRES XXI-XXX

CHAPITRE XXXI-XL

CHAPITRES XLI-L

CHAPITRES LI-LX

CHAPITRES LXI-LXX

CHAPITRES LXXI -fin

 

LIVRE TROISIÈME. (bilingue)

 

CHAPITRE PREMIER. I. Tullus Hostilius, troisième roi des Romains. II. Son origine. III. Commencement de son règne. IV. Il distribue des terres aux pauvres citoyens.

CHAPITRE SECOND. I. Cluilius général des Albains. II. Il fait piller les terres du peuple Romain. lll. Les Albains pillent les terres de Rome , et les Romains celles d'Albe. Cluilius envoie des ambassadeurs à Rome. IV. Tullus diffère de leur donner audience. V. Il envoie des ambassadeurs à Albe pour demander réparation du pillage fait sur ses terres ; Cluilius la leur refuse. VI. Tullus donne audience aux envoyés des Albains. VII. Préparatifs. Les Albains se campent à 40 stades de Rome. VIII. Mort de Cluilius. IX. S'il mourut de sa belle mort, ou par le poison etc.

CHAPITRE TROISIÈME. I. Metius Fufétius est élu général des Albains. II. Les Veiens et les Fidénates pensent à secouer le joug des Romains. III. Ils se liguent pour attaquer l'armée Romaine et celle des Albains IV. Leur conjuration est découverte. V. Le roi des Romains et le dictateur d'Albe s'abouchent pour faire la paix. VI. Discours du général des Albains. VII. Ce qui l'a engagé à demander la paix. VIII. Il avertit Tullus Hostilius de la conjuration des Veiens et des Fidénates. IX. Il fait lire les lettres qu'il avait reçues de Fidène. X. Suite du discours de Fufétius. XI. Moyens de conclure la paix entre les Albains et les Romains. XII. Réponse du roi des Romains au discours de Fufétius. XIII. Que les Romains et les Albains doivent prendre des mesures pour faire une alliance fiable. XIV. Tullus exhorte les Albains à venir s'établir à Rome. XV. Fufétius répond aux propositions de Tullus. XVI. Tullus prétend que les Albains doivent se soumettre aux Romains ; Fufétius soutient qu'Albe a droit de commander à sa colonie. Discours de Fufétius. XVII. Que Rome étant composée en partie d'étrangers, il n'est pas juste que les Albains se soumettent à eux. XVIII. Qu'Albe est mieux policée que Rome. XIX. Réponse de Tullus au discours de Fufétius ; que le droit naturel n'ordonne point que la colonie obéisse à sa métropole. XX. Que les Romains ne sont pas blâmables d'avoir reçu chez, eux les étrangers. XXI. Que Rome n'est pas moins bien policée qu'Albe. XXII. Qu'il y avait chez, les Romains une noble émulation. XXIII. Tullus propose aux Albains de faire combattre de part et d'autre un petit nombre de soldats.

CHAPITRE QUATRIÈME. I. Les Albains acceptent la proposition de Tullus. II. Tullus offre de se battre avec Fufétius. III. Fufétius propose de faire combattre trois Albains contre trois Romains ; la proportion est acceptée. IV. Les deux généraux font part à leurs troupes du résultat de leur congrès. Plusieurs braves demandent d'être choisis pour combattre. V. Fufétius choisit pour le combat trois Albains frères jumeaux , avec trois Romains leurs cousins aussi frères jumeaux. VI. Il en donne avis au roi des Romains. VII. Tullus se fait un scrupule de faire combattre ces six cousins les uns contre les autres. VIII. Fufétius lui représente qu'il ne faut point les y obliger ; qu'il faut seulement sonder leurs dispositions. IX. Discours de Tullus aux trois Horaces. X. Réponse des Horaces. XI. Ils demandent conseil à leur père ; il répond qu'il leur laisse une entière liberté. XII. Ils lui rendent compte de leurs dispositions. XIII. Leur père les loue. XIV. Ils vont retrouver Tullus. 

CHAPITRE CINQUIÈME. I. Les deux armées se rangent pour être témoins du combat des Horaces et des Curaces. II. Les Horaces et les Curaces s'embrassent mutuellement. III. Ils commencent le combat. Acclamations des deux armées. IV. Deux des Horaces et un des Curaces tombent morts sur le champ de bataille. V. Les deux Curaces, déjà blessés, fondent sur l'Horace qui restait seul. VI. Celui-ci, n'ayant encore aucune blessure, les combat l'un après l'autre et les tue. VI. Horace va annoncer sa victoire à son père.

CHAPITRE SIXIÈME. l. Horace rencontre sa sœur aux portes de Rome. II. Elle pleure la mort d'un des Curaces son amant. III. Elle reproche à son frère la mort de ses cousins. IV. Sur ces reproches Horace entre en fureur et la tue. V.  Le père d'Horace ne désapprouve point cette action.

CHAPITRE SEPTIÈME. I. Joie des Romains ; tristesse des Albains. II. Tullus retourne à Rome ; on lui dénonce Horace comme criminel. III. Horace le père prend le parti de son fils , et celui-ci est absous par le peuple. IV. Le roi ordonne aux pontifes d'expier l'homicide d'Horace et ils le sont passer sous le joug. V. En quel endroit de la ville ils l'expièrent. VI. Monuments de la valeur d'Horace.

CHAPITRE HUITIÈME. I. Guerre centre les Fidénates : à quel sujet. II. Fufétius vient au secours des Romains dans le dessein de les trahir. III. Tullus se met en campagne.  IV. Fufétius fait part de  son mauvais dessein aux officiers de l'armée Albaine. Discours de Fufétius. V. Que les Albains peuvent recouvrer la souveraine puissance en profitant de l'occasion de la guerre des Fidénates. VI. Que les Albains doivent se joindre aux Fidénates et aux Véiens pour recouvrer leur liberté. VII. Fufétius leur propose les moyens d'exécuter ce dessein. VIII. Il les exhorte à le seconder dans l'exécution. IX. Que la crainte de violer le serment de l'alliance ne doit point les détourner de leur entreprise. X. Les Romains et les Fidénates se rangent en bataille. XI. Les Albains abandonnent leur poste. XII. Les Romains se croyant trahis, commencent à perdre courage. Prudence de Tullus ; il ranime les siens. XIII. Déroute des Fidénates. XIV. Fufétius voyant que la victoire est du côté des Romains , se range de leur parti. XV. Tullus fait des informations ; il découvre la conjuration de Fufétius. Il va à Rome où il assemble le sénat. XVI.  Il revient au camp et envoie Horace à  Albe pour raser cette ville rebelle. XVII. Il assemble les Albains , et leur ordonne de mettre bas les armes ; il les fait investir par des troupes armées. XVIII. Discours de Tullus ; que les Albains sont des traîtres. XIX. Que les Romains n'ont fait aucun mauvais traitement aux Albains. XX. Que les Albains sont des ingrats et des perfides. XXI. Qu'ils méritent une punition rigoureuse. XXII. Les Albains demandent grâce. XXIII. Tullus poursuit  son discours ; qu'il faut réunir les Albains et les Romains dans une même ville. XXIV. Que c'est l'avis du sénat. XXV. Les uns applaudissent à cette proposition, les autres en sont fâchés. XXVI. Tullus ordonne à Fufétius de rendre compte de sa conduite. XXVII. Discours de Tullus ; punition de Fufétius et des autres coupables.

CHAPITRE NEUVIÈME. I. Horace entre dans Albe. II. Il rase cette ville. III. Depuis quand elle subsistait.

CHAPITRE DIXIÈME. I. Guerre contre les Fidénates. II. Guerre contre les Sabins ; sujet de cette guerre, III. Premier combat. IV. Second combat. Vœu de Tullus ; il remporte la victoire. V. Traité de paix entre les Sabins et les Romains. VI. Les Sabins violent ce traité ; on recommence la guerre. VII. Guerre contre les Latins.

CHAPITRE ONZIÈME I. Prudence de Tullus.  Sa mort.  II. Les uns disent qu'il fut brûlé par le feu du ciel.  III.  D'autres prétendent qu'il fut tué par Marcius.  IV.  Que ce dernier sentiment est le moins probable.

CHAPITRE DOUZIÈME. I. Ancus Marcius quatrième roi. II. Il rétablit le culte divin négligé sous son prédécesseur. III. Il affiche dans la place publique les lois de Numa.

CHAPITRE TREIZIÈME. I. Les Latins font le dégât sur les terres de Rome. II. ils répondent insolemment aux ambassadeurs de Marcius. III. Marcius prend la ville de Politorie. IV. Les Latins y envoient une peuplade ; Marcius démolit cette place. V. Il prend Tellène et Fidène. VI. Combats des Romains et des Latins ; fréquentes escarmouches. VII. Les Fidénates se révoltent. VIII. Marcius assiège Fidène. IX. Comment il traita cette ville. Il marche contre les Sabins. X. Il les défait. XI. Campagne contre les Véiens. XII. Autre campagne contre les mêmes. XIII. Guerre contre les Volsques. XIV.  Guerre contre les Sabins.

CHAPITRE QUATORZIÈME. I. Marcus agrandit Rome en y ajoutant le mont Aventin. II. Il fait bâtir la ville d'Ostie. III. Il ferme de murailles le Janicule. IV. Il fait faire sur le Tibre un pont de bois.

CHAPITRE QUINZIÈME. I. Tarquin cinquième roi des Romains. II. Son origine. III. Pourquoi il vint à Rome. IV. Présage de son élévation future. V.  Il se fait ami du roi Marcius, des patriciens et du peuple.

CHAPITRE SEIZIÈME. I. Tarquin prend la ville d'Apiole. II. Crustumérise se rend à lui. III. Nomente se range sous  son obéissance. IV. Il prend Collatie. V. Il assiège et prend Cornicule. VI. Les Latins se liguent contre Tarquin. VI.  Il marche contre eux. VII. Il leur livre bataille. IX. Fidène, Camérie , etc. se rangent sous  son obéissance. X. Ligue des Latins ; ils ravagent les terres Romaines. XI. Tarquin leur livre un combat. XII. Second combat ; Tarquin prend le camp des Latins. XIll. Toutes les villes des Latins, lui demandent la paix ; il la leur accorde.

CHAPITRE DIX-SEPTIÈME. I. Campagne contre les Sabins ; on combat avec un égal avantage. II. Seconde campagne. III. Tarquin prend les deux camps des ennemis par stratagème. IV.  Il distribue le butin à ses troupes.

CHAPITRE DIX-HUITlÈME. I. Les Tyrrhéniens se mettent en campagne ; ils prennent Fidènes. II. Tarquin partage  son armée en deux corps. III. Que l'armée des alliés commandée par Egérius faillit à être défaite à plate couture. IV. Tarquin défait les Véiens et désole leurs terres. V.  Il reprend Fidènes dont les, Tyrrhéniens s'étaient emparés. VI. Combat sanglant ; victoire des Romains. VII. Les Tyrrhéniens demandent la paix. VIII. Tarquin leur en propose les conditions, dont la première est de le reconnaître pour leur souverain. IX. Ils acceptent ces conditions, et lui font présent d'un sceptre, d'un trône, de douze haches etc. X. Que tous les auteurs ne conviennent pas de cela.

CHAPITRE DIX -NEUVIÈME. I. Tarquin déclare la guerre aux Sabins. II. Il leur livre bataille et les met en fuite. III. Les Sabins se remettent en campagne. IV. Tarquin leur coupe les vivres ; ils sont contraints d'abandonner leur camp. V. Combat sanglant. VI. Les Sabins demandent la paix ; Tarquin la leur accorde.

CHAPITRE VINGTIÈME. I. Tarquin crée cent nouveaux sénateurs. II. Il ajoute deux vestales aux quatre anciennes. III. Il fait faire des boutiques autour de la place publique ; il bâtit les murailles de Rome de pierres de taille ; il fait faire des égouts, des aqueducs etc. IV. Il fait faire des sièges couverts autour du grand cirque. V. Description et dimensions du grand cirque.

CHAPITRE VINGT-UNIEME. I. Tarquin entreprend de bâtir un temple à Jupiter. II. On choisit pour cela le mont Capitolin ; il y avait plusieurs autels des dieux qu'on transporta ailleurs, excepté ceux de la déesse de la Jeunesse et du dieu Terme. III. L'augure Attius Névius. IV. Son habileté dans l'art de deviner. V. Son extraction. VI. Ses premiers essais dans l'art de la divination. VII. Il s'oppose au dessein de Tarquin qui voulait créer trois nouvelles tribus de cavaliers. Tarquin , par un prodige surprenant, coupe une pierre d'un coup de rasoir. VIII. Tarquin conçoit beaucoup d'estime pour Névius ; statue de Névius etc.

CHAPITRE VINGT-DEUXIEME. I. Les fils de Marcius dressent des embûches à Tarquin. II. L'augure Attius Névius disparaît. III. Les fils de Marcius accusent Tarquin d'avoir tué cet augure. IV. Ils soulèvent le peuple contre lui. V. Tarquin se justifie. VI. Les fils de Marcius se réconcilient avec Tarquin, Trois ans après ils recommencent à lui dresser des embûches. VII. Comment ils s'y prirent. Deux jeunes gens déguisés en bergers assassinent Tarquin dans  son palais.

 

LIVRE QUATRIÈME. (bilingue)

 

CHAPITRE PREMIER.  I. Servius Tullius, sixième roi de Rome. II. Son origine. III. Fables touchant sa naissance. IV. Il fait plusieurs campagnes étant encore tout jeune. Ses bonnes qualités. V. Il épouse une des filles du roi Tarquin ; il gagne le cœur du peuple. VI. Tanaquil, femme de Tarquin, aide Tullius à s'emparer de la couronne. VII. Discours de Tanaquil à Tullius ; elle lui recommande ses deux petits fils. VIII. Quelles mesures Tullius doit prendre pour monter sur le trône. IX. Qu'il doit rendre la couronne aux deux petits fils de Tarquin quand ils seront en âge. X. Tanaquil annonce au peuple le choix que Tarquin a fait de Tullius pour gouverner à sa place. XI. Tullius condamne les fils de Marcius à un exil perpétuel.

CHAPITRE SECOND. I. Que les deux enfant, Lucius Tarquinius et Aruns Tarquinius, que Tarquin Priscus laissa après lui, n'étaient pas ses propres fils, mais ses petits-fils. II. Que Tarquin Priscus et sa femme étaient trop âgés pour avoir des enfants si jeunes. III. Absurdités du sentiment contraire. IV. Que Tarquin ne se remaria point sur la fin de ses jours.

CHAPITRE TROISIÈME. I. Tullius fait les funérailles de Tarquin. II. Les patriciens veulent le détrôner. III. Tullius s'applique à gagner l'affection du peuple. Discours de Tullius. Qu'il ne peut pas abandonner les petits-fils de Tarquin. IV. Que Tarquin a rendu de grands services à l'état ; que Tullius en a rendu aussi. V. Tullius promet aux pauvres de les soulager. VI. Que son destin est d'établir l'égalité entre tous les citoyens. VII. Tout le monde applaudit à son discours. VIII. Tullius paie les dettes des pauvres ; il remet les lois en vigueur. IX. Les patriciens changent de batterie centre Tullius. X. Discours de Tullius au peuple ; il se plaint de ce que les patriciens lui tendent des pièges. XI. Qu'ils veulent mettre sur le trône les fils de Marcius. XII. Tulliius offre de se démettre de sa dignité. XIII. Le peuple le proclame roi.

CHAPITRE QUATRIÈME. I. Tullius fait des lois. II. Il ajoute à Rome les monts Viminal et Esquilin. III.  Depuis ce temps-là Rome n'a plus été agrandie. IV. Il partage la ville en quatre quartiers et en quatre tribus. V. Fêtes des dieux des carrefours. VI. Tullius partage le territoire de Rome en plusieurs tribus. VII. II établit des syndics dans les bourgs et villages. VIII. Les fêtes des paysans. IX. Moyens dont se sert Tullius pour connaître le nombre des habitants de Rome. X. Il se fait donner une déclaration des biens.

CHAPITRE CINQUIÈME. I. Tullius divise le peuple en six classes. II. Ce que c'est que classe. III. Chaque classe se divisait en plusieurs centuries. IV. Tullius levait des soldats et mettait des impôts suivant la division des centuries et des classes. V. De cette manière les riches servaient plus souvent et payaient plus que les pauvres. VI. Les pauvres plus puissants dans les assemblées que les riches et comment. VII. Tullius transfère aux riches l'autorité des suffrages. VIII. Avantages de ce règlement. IX. Tullius purifie le peuple dans le champ de Mars.

CHAPITRE SIXIÈME Ι. Tullius donne le droit de bourgeoisie aux esclaves affranchis. II. Discours de Tullius. Que ce n'est pas la condition, mais le mérite, qui fait l'honnête homme etc. III. Qu'il était avantageux à la république d'avoir un grand nombre de citoyens. IV. Comment les Romains acquéraient des esclaves. V. De combien de manières ces esclaves pouvaient recouvrer leur liberté. VI. Que dans les derniers siècles en affranchissant les esclaves sans discernement. VII Tullius retranche la moitié de la puissance royale.

CHAPITRE SEPTIÈME I. Qu'il n'y a que le seuls ouvrages d'esprit, dont l'utilité dure longtemps qui soient dignes de louanges. II. Utilité dis assemblées amphictyoniques, etc. III. Tullius assemble les principaux des villes Latines. IV. Il les exhorte à entretenir l'union. V. Il fait un traité d'union avec les villes latines ; on en grave les articles sur une colonne d'airain. Temple de Diane à Rome où  les Latins s'assemblaient.

CHAPITRE HUITIÈME. I. Tullius fait la guerre aux Tyrrhéniens pendant vingt ans. II. Les Tyrrhéniens lui demandent la paix ; il la leur accorde. III. Temples de la Fortune virile.

CHAPITRE NEUVIÈME. l. Tullius marie ses deux filles à Aruns Tarquin et à Lucius Tarquin petits-fils du roi Tarquin Priscus. II. Ces mariages se trouvent mal assortis ; la femme d'Aruns est fâchée d'avoir un mari si honnête homme. III. Elle fait venir Lucius Tarquin ; elle lui reproche sa lâcheté . et l'exhorte à détrôner Tullius. IV. Discours de Tullia à Lucius Tarquin. V.  Elle l'engage à se défaire de sa femme &c. VI. Mort d'Aruns et de la femme de Lucius. VII Réfutation des sentiments de Fabius VIII. Lucidus Tarquin épouse Tullia femme d''Aruns ; ses intrigues pour détrôner Tullius. IX. Il déclame contre le roi en plein sénat ; il le traite d'usurpateur de la couronne. X. Il proteste qu'il veut prendre le sénat pour juge entre Tullius et lui. XI. Réponse de Tullius aux invectives de Tarquin. XII. Qu'il n'a jamais fait que du bien à cet ingrat. XIII.. Que le peuple Romain, qui pouvait disposer de la couronne, la lui avait donnée. XIV. Qu'il la possédait tranquillement depuis 40 ans. XV. Que Tarquin devait l» demander dès le commencement. XVI. Que Tarquin ne doit pas accuser Tullius devant It sénat, mais devant le peuple. XVII. Que Tullius n'a point mérité que les sénateurs prissent le parti de Tarquin contre lui XVIII. Que quelques sénateurs ne lui veulent du mal que parce qu'il a fait du bien au peuple, XIX. Tullius convoque uni assemblée du peuple. XX. Le peuple s'irrite contre Tarquin. XXI. Tarquin se réconcilie avec Tullius. XXII. Tarquin prend les marques de la royauté et assemble le sénat. XXIII. Tullius court au sénat pour ôter à Tarquin les ornements royaux. Tarquin le précipite le long des degrés. XXIV. Tullia conseille à Taquin de tuer le roi. XXV. Tarquin fait assassiner Tullius. XXVI. Tullia fait passer son char par-dessus le corps de son père XXVII.  Que Tullius s'était fait proclamer roi contre les lois. XXVIII. Tarquinie, femme de Tullius, l'enterre secrètement. XXIX. Elle meurt quelques jours après. XXX. Que la  statue de Tullius ne fut point consumée par l'incendie du temple de la Fortune.

CHAPITRE DIXIÈME. I. Tarquin gouverne en tyran. II. On lui donne le surnom de Superbe. III. Il fait mourir la plupart des sénateurs. IV. Il abolit les lois que Tullius avait faites en faveur du peuple. V. Il défend de faire des assemblées. VI. Il fait travailler le peuple aux ouvrages publics.

CHAPITRE ONZIÈME. I. Tarquin se fait ami des Latins. II.  Il les fait assembler à Férente. III. Turnus Erdonius s'oppose aux desseins de Tarquin. IV. Il l'accuse de tyrannie. V. Tarquin forme le dessein de se défaire de Turnus. VI. Fourberie dont il se sert four l'exécuter. VII. Il l'accuse d'avoir conspiré contre les principaux des Latins. VIII. Turnus condamné à mort. IX. Traité des Latins avec Tarquin ; ils le reconnaissent pour leur général. X. Temple de Jupiter Latiaris.

CHAPITRE DOUZIÈME. I. Guerre contre les Sabins. II. Prise de Suesse. III. Défaite des Sabins. IV. Ils font la paix avec Tarquin. V.  Guerre de sept ans contre les Gabiens. VI. Sujet du cette guerre. VII. Ses divers événements. VIII. Tarquin fortifie la ville de Rome. IX. Famine à Rome et à Gabie. X. Stratagème, ou plutôt fourberie de Sextus fils aîné de Tarquin. XI. Il se réfugie chez, les Gabiens. XII. Ils le font général de leur armée. XIII Tarquin lui conseille de faire mourir les principaux de la ville. XIV. Sextus accuse Antistius Pétron d'avoir conspiré contre lui. XV. Il le fait mourir avec plusieurs des premiers de la ville. XVI. Tumultes à Gabie ; Tarquin prend cette ville. XVII. Il traite les Gabiens avec douceur.

CHAPITRE TREIZIÈME. I Tarquin fait faire les fondements du temple de Jupiter Capitolin. II. En creusant les fondements on trouve une tète d'homme encore toute saignante. III. Tarquin envoie consulter sur ce prodige un devin de Tyrrhénie. IV. Les envoyés rencontrent le fils du devin ; il leur apprend de quelle manière ils doivent l'interroger. V. Le devin tâche de les tromper. VI. Il leur explique enfin le prodige. VII. Tarquin ne put achever le temple de Jupiter Capitolin. VIII. Dimensions de ce temple.

CHAPITRE QUATORZIÈME. I. Une femme présente à Tarquin neuf livres d'oracles ; elle en brûle six. II.  Tarquin achète les trois livres qui restaient. III. Ces livres étaient gardés soigneusement  IV. On les consultait dans les temps difficiles. V. En quel endroit ils étaient en dépôt. VI. Ils sont consumés par le feu ; on en apporte d'autres de différents endroits. VII. Tarquin fait bâtir les villes de Signée et de Circée.

CHAPITRE QUINZIÈME. I. ON conspire pour détrôner Tarquin. II. Prodiges qui l'épouvantent. III. Siège et Ardée. IV. Sextus fils aîné de Tarquin va loger chez Lucrèce à Collatie. V. Il entre dans la chambre de Lucrèce l'épée à la main. VI. Il l'épouvante par ses menaces, et la viole. VII. Lucrèce s'en va à Rome. VIII. Elle conjure son père de la venger. IX. Elle se tue en présence de son père et de plusieurs de ses parents. X. On envoie Publius Valerius au camp devant Ardée pour avertir le mari de Lucrèce de ce qui est arrivé XI. Il le rencontre en chemin avec Lucius Junius surnommé Brutus. XII. Pourquoi ce Lucius Junius fut surnommé Brutus. XIII. Brutus servait de jouet aux fils de Tarquin. XIV. Tarquin l'envoya avec eux consulter l'oracle de Delphes. XV. Brutus comprit mieux qu'eux la réponse de l'oracle. XVI. Brutus s'en va avec Valerius Collatinus chez le père de Lucrèce, il les exhorte à détrôner les tyrans. XVII. Ils s'y engagent tous par serment. XVIII. Discours de Brutus aux conjurés. XIX. Réponse de Valerius. XX. Brutus promet de commencer l'entreprise. XXI. Discours de Brutus ; qu'il faut examiner quels magistrats on établira. XXII. On ouvre différents avis. XXIII. Avis de Brutus. XXIV. Qu'il faut établir deux magistrats souverains. XXV. Qu'il est à propos que leur dignité ne dure qu'un an. XXVI. Comment on peut s'y prendre pour exécuter ces projets. XXVII. On convient d'élire un entreroi pour nommer deux consuls. XXVIII. On expose le corps de Lucrèce dans la place publique. XXIX. Discours de Brutus au peuple. Pourquoi Brutus avait jusqu'alors contrefait le fou. XXX. Il fait part au peuple des résolutions des conjurés. XXXI. Que Tarquin était monté sur le trône par le crime. XXXII. Qu'il ria pas été élu selon les lois. XXXIII. Qu'il a gouverné en tyran. XXXIV. Que ses fils ne sont pas moins cruels que lui. XXXV. Que Lucrèce a fait une action héroïque et que des hommes ne doivent pas avoir moins de cœur qu'une femme. XXXVI. Que les Romains ont une occasion favorable pour se délivrer de la tyrannie. XXXVII. Que les troupes si joindront volontiers au peuple pour secouer le joug des Tarquins. XXXVIII. Le peuple applaudit au discours de Brutus. XXXIX. Brutus lit au peuple le décret du sénat contre les tyrans ; le peuple le confirme. XL. Sp. Lucrétius est élu entreroi. XLI. Il crée consuls Brutus et Collatinus. XLII. Tarquín vient à Rome ; on lui ferme les portes. XLIII. Il retourne aux camp ; on lui en refuse l'entrée. XLV. Il se retire à Gabie. XLV. Trêve avec les Ardéates.

 

 

LIVRE V (bilingue)

 

CHAPITRE PREMIEmandent qu'on rende au moins aux Tarquin: les biens qui leur appartiennent. XI. On ouvre différents avis là-dessus. XII. Le peuple décide à la pluralité dos voix qu'on leur rendra leurs biens.

CHAPITRE II. I. Les ambassadeurs gagnent plusieurs Romains en faveur des tyrans. II. Les fils de Brutus, les Aquilius etc. tiennent des assemblées secrètes. III.  Un de leurs esclaves découvre la conjuration. IV. Il en avertit Publ.. Valérius. Valérius se saisit des conjurés. V. Brutus condamne à mort ses deux fils. VI. Le peuple veut les absoudre. Brutus leur fait couper la tête ; il assiste lui-même à l'exécution.  VII  Il veut traiter de même les Aquilius. VIII. Collatinus demande grâce pour eux. IX. Brutus la lui refuse. X. Collatinus défend les Aquilius. XI.  Brutus assemble le peuple.  XII. Discours de Brutus; que Collatinus son collègue lui est opposé de sentiments. XII. Qu'on doit le regarder comma suspect d'intelligence avec les tyrans. XIII. Brutus veut déposer Collatinus du consulat. XIV. Le peuple s'irrite contre Collatinus. XV.  Sp. Lucrétius, beau-père de Collatinus, lui conseille de se démettre. XVVI. Collatinus se démet et se retire à Lavinion. XVI.. Publ. Valérius est élu consul à la place de Collatinus. XVIII. Les conflits font plusieurs règlements.  Ils remplissent le nombre des sénateurs jusqu'à trois cents. XIX. Ils donnent au peuple les biens des tyrans ; on jette les blés de leur champ dans le Tibre ; il s'en forme une île. XX. Ils accordent une amnistie.

CHAPITRE TROISIÈME. I. Campagne contre les Tyrrhéniens. II. On se range en bataille. III. Combat singulier de Brutus et d'Aruns fis de Tarquin : ils y périssent tous deux. IV. Combat des deux armées, V. Les Tyrrhéniens y perdent un homme plus que les Romains. VI. Valérius prend leur camp. VII. On porte à Rome le corps de Brutus. VIII. Triomphe du consul Valérius. IX. Funérailles de Brutus ; Valerius fait son oraison funèbre. X. Que les Romains sont les premiers auteurs de la coutume de faire des oraisons funèbres. XI. Qu'elle était plus raisonnable chez, eux que chez les Grecs. XII. Que Brutus ne laissa point d'enfant. XIII. Valérius devient suspect au peuple : il prend pour son collègue Sp. Lucrétius et ensuite Marcus Horatius. XIV. Il fait plusieurs lois en faveur du peuple; on le surnomme Poplicola. XV. Second consulat. XVI. On fait le dénombrement des citoyens etc.

CHAPITRE QUATRIÈME. I. Troisième consulat ; Porsenna entreprend de rétablir les tyrans. II. Il déclare la guerre aux Romains. III. Les ennemis fortifient le Janicule et y mettent une garnison. IV. Ils font plusieurs règlements. V. Porsenna s'empare du Janicule. VI. On se range en bataille. VII. Combat sanglant. VIII. Les Romains prennent l'épouvante, IX. Largius, Herminius, et Horatius Cocles s'arrêtent à la tête du pont de bois. X. Horatius tient ferme jusqu'à la fin, il soutient seul tout l'effort des ennemis. XI. Les Romains rompent le pont. Horatius se jette dans le fleuve et le passe à la nage. XII. Honneurs rendus à Horatius. XIII. Les Tyrrrhéniens affament Rome. XIV. Les Romains demandent du secours à leurs alliés. XV. Les Romains pressés par la famine. XVI. Mucius Cordus forme le dessein de tuer Porsenna. XVII. Il le communique au sénat. XVIII. II va au camp des Tyrrhéniens. XIX. Au lieu de tuer le roi il tue un secrétaire. XX. On le mène devant le roi. XXI. Discours de Mucius au roi. XXII. Que 300 jeunes Romains avaient aussi formé le dessein de tuer Porsenna. XXIII. Le roi assemble son conseil. XXIV. On lui conseille de faire la paix. XXV. Il envoie une ambassade à Rome. XXVI. Il demande la paix ; à quelles conditions. XXVII. Les Romains lui envoient vingt otages ; ils le prennent pour juge entr'eux et les Tarquins. XXVIII. Les filles que les Romains avaient données pour otages, passent le fleuve et reviennent à Rome. XXIX. Valérius est ramené au camp. XXX. Tarquin et son gendre tentent de les enlever en chemin. XXXI. Porsenna en est indigné ; il rompt avec les Tarquins et les chasse de son camp. XXXII. Il rend aux Romains leurs otages etc. XXXIII. On conclut la paix ; Porsenna laisse aux Romains toutes les provisions de son camp. XXXIV. Le sénat lui envoie des présents. XXXV. On récompense Mucius et la jeune Délie qui avait conseillée aux autres filles de passer le fleuve à. la nage. XXXVI. Dédicace du temple de Jupiter Capitolin

CHAPITRE CINQUIÈME. I. Quatrième consulat. II. Aruns, fils de Porsenna, est tué au siège d'Aritie.  III. Ses troupes se dispersent. IV. Une partie de son armée s'établit à Rome dans la rue Tyrrhénienne. V. Porsenna fait un présent aux Romains.

CHAPITRE SIXIÈME. I. Cinquième consulat. II. Guerre des Sabins. III. Sujet de cette guerre. Première campagne. IV. Seconde campagne. V. Escarmouches. Combat en forme et victoire des Romains. VI. Prise du camp des Sabins. VII. Triomphe des consuls, etc.

CHAPITRE SEPTIÈME. I. Sixième consulat. Sextus Tarquin suscite une nouvelle guerre aux Romains. II. Appius Claudius Sabin vient s'établir à Rome. III. Pourquoi il sortit de son pays. IV. Campagne contre les Sabins. V. Le général des Sabins se dispose à attaquer le camp des Romains. VI. Les Romains sont avertis de son dessein par un déserteur. VII. Les Sabins attaquent le camp. VIII. Les Romaint en font un grand carnage. IX. Prsfe de Fidène.

CHAPITRE HUITIÈME. I. Septième consulat. Les Sabins viennent jusqu'aux portes de Rome. II. Ils mettent en déroute l'armée du consul Postumius. III. Ils envoient à Rome une ambassade insultante. IV. On recommence une nouvelle campagne. V. Les Romains voient sortir une flamme de la pointe de leurs javelots. VI.  Que ce prodige leur présageait la victoire. VII. On livre combat ; victoire des Romains. VIII. Triomphes des deux consuls. Le grand triomphe ; l'ovation ou petit triomphe. IX . Mort de Valérius Poplicola. X.- Son éloge; son désintéressement. XI. Il ne laisse pas assez de biens pour faire ses funérailles ; la ville en fait les frais ; lieu de sa sépulture.

CHAPITRE NEUVIÈME. I. Huitième consulat. Dernier combat des Sabins. II. Ils demandent la paix, on la leur accorde. III. Prise de Camérie.

 CHAPITRE DIXIÈME. I. Neuvième consulat. Les Latins s'assemblent à Férente. II. Marcus Valérius se plaint de ce qu'on n'en a point averti les Romains. III. Plaintes des Ariciens, des Camériens, de Tarquin et de son gendre contre les Romains. IV. Conjuration des esclaves à Rome ; elle est aussitôt étouffée.

  CHAPITRE ONZIÈME. I. Dixième consulat. Les Fidénates se soulèvent. II. Le consul Munius marche contre eux. III. Ils demandent du secours aux Latins. Assemblée des Latins. IV . Les Latins envoyent une ambassade à Rome. V. Conjurution à Rome par les intrigues des Tarquins. VI. Projet des conjurés. VII. Deux des complices sont tourmentés par des furies. VIII. Ils découvrent la conjuration à un des confuís. IX. Discours des consuls aux ambassadeurs des Latins. X. Prudence du consul. XI. Stratagème dont il se servit pour prendre les conjurés. XII. Il consulte le sénat avant que de les punir. XIII. On purifie toute la ville.

CHAPITRE DOUZIÈME. I. Onzième consulat. II.  Un des consuls assiège Fidènes. III.  Combat contre les Fidénates. IV. Sextus Tarquin assiège Signie; il est obligé de lever le siège.

CHAPITRE TREIZIÈME. I. Douzième consulat. II. Le consul Largius assiège Fidènes III. Les assiégés demandent une trêve de quelques jours ; Largius la leur refuse. IV. Il prend leur ville par capitulation ; sa clémence envers les vaincus. V. Assemblée des Latins à Férente ; ils se liguent pour faire la guerre aux Romains. VI. Liste des trente villes de la ligue. VII. Tarquin et Mamilius,  généraux des Latins, envoient une ambassade à Rome. VIII. Le sénat accepte la guerre. IX. Les Romains demandent en vain des secours aux Herniques, aux Volsques etc. X. Ils font des préparatifs de guerre. XI. Les pauvres citoyens refusent de servir à moins qu'on ne leur accorde l'abolition de leurs dettes. XII. Assemblée du sénat à ce sujet : Marcus Valérius appuie en faveur du peuple. XIII. Remontrances de Valérius. XIV. Qu'il faut accorder au peuple l'abolition des dettes. XV. Que les Athéniens n'ont jamais été blâmés de l'avoir fait. XVI. Qu'il y a à craindre que le peuple ne prenne le parti des tyrans. XVII. Que le peuple mérite récompense pour les services qu'il rend à l'état. XVIII. Avis contraire d'Appius Claudius. XIX. Que le soulèvement des riches serait beaucoup plus dangereux que celui des pauvres. XX. Que l'abolition des dettes était contraire à la foi du commerce de la vie civile. XXI. Qu'il faut réprimer les désirs du peuple dès leurs commencements. XXII. Qu'une république est en quelque façon semblable à un homme. XXIII. Que les pauvres ne rendaient pas de grands services à la république. XXIV. Que le peuple n'était devenu pauvre que par sa mauvaise conduite. XXV. Qu'il n'était pas juste de soulager les méchants. XXVI. Qu'il vaudrait mieux se soumettre aux ennemis qu'aux mauvais citoyens. XXVII. Autres avis mitoyens entre celui de Valérius et celui d'Appius. XXVIII. Décret du sénat pour surseoir toutes les affaires jusqu'à ce que la guerre soit terminée.

CHAPITRE QUATORZIÈME. I. Décret au sénat pour créer un dictateur. ΙΙ. Pourquoi le sénat prit ce parti,  que le peuple en fut la dupe. III. Le sénat jette les yeux sur le consul Titus Largius pour le faire dictateur. IV. Qu'il est à propos de le faire élire par l'autre consul son collègue. V. Aucun des deux consuls ne veut être élu au préjudice de son collègue. VI. Titus Largius premier dictateur. VII. D'où vient le nom de dictateur. VIII. Que les Romains ont emprunté des Grecs la dictature. IX. Que selon d'autres ils l'ont empruntée des Albains. X. Le dictateur Largius élit un commandant de la cavalerie,  il imprime du respect au peuple. XI. Il fait faire un dénombrement des citoyens et de leurs biens. XII. Il lève des troupes. XIII. Il se met en campagne. XIV. Il engage les Latins à faire une trêve. XV. Il se démet de la dictature. Que sa conduite sage et modérée a servi d'exemple à ses successeurs. XVI. Que Sylla a rendu la dictature odieuse.

 

LIVRE SIXIÈME. (bilingue)

 

CHAPITRE PREMIER. I. Troisième consulat. II. On jouit d'une paix profonde. III. Dédicace du temple de Saturne.

 CHAPITRE SECOND. I. Quatorzième consulat. Guerre contre les Latins. II. Postumius second dictateur. III. Les Latins ravagent les terres de la république. IV. Camp des Romains auprès du lac Régille. V. Ils coupent les vivres aux ennemis. VI. On intercepte les lettres que les Volsques envoyaient aux Latins. VII. On se range en bataille. VIII. Discours du dictateur à ses troupes IX. Que les Romains ont plusieurs avantages sur les Latins. X. Qu'ils ne doivent point craindre le grand nombre des ennemis. XI. Que l'exemple des sénateurs qui s'exposent au péril, doit les animer. XII. Qu'il récompensera les bons soldats et punira les lâches. XIII. Vœu du dictateur. XIV. Il livre combat. XV. La victoire est longtemps à se déclarer. XVI. Combat singulier de Titus Aebutius éf d'Octavius Mamilius ; ils se blessent l'un l'autre. XVII. Marcus Valérius et ses deux neveux sont tués dans la mêlée. XVIII. Le dictateur ranime les Romains. XIX. Mamilius et Sextus Tarquin tombent morts sur le champ de bataille. XX. Les Latins prennent la fuite. XXI. Apparition de Castor et Pollux. XXII. Monuments de cette apparition, temple, sacrifices, carrousel. XXIII. Les Volsques viennent au secours des Latins. XXIV. Ils font surpris lorsqu'ils apprennent leur déroute. XXV. Ils tiennent conseil sur ce qu'ils doivent faire, on ouvre différents avis. XXVI. Ils envoient des ambassadeurs au camp des Romains. XXVII. Réponse de Postumius à ces envoyés. XXVIII. Il leur prouve par les lettres qu'il avait interceptées, qu'ils sont des espions. XXIX. Les Volsques décampent. XXX. Le dictateur retourne à Rome; il fait bâtir des temples etc. XXXI. Ambassade des Latins. XXXII. Ils demandent la paix. XXXIII. Le sénat délibère là-dessus. Avis de Largius ; qu'il faut leur accorder leurs demandes, XXXIV. Qu'on ne doit pas les traiter avec trop de rigueur. XXXV. Avis de Servius Sulpicius ; qu'il était bon de leur ôter la moitié de leurs terres. XXXVI. Sp. Cassius opine à raser leurs villes. XXXVII. Qu'ils ne méritent pas d'être traités plus doucement que les Albains. XXXVIII. Le dictateur répond aux ambassadeurs conformément à. l'avis de Largius. XXXIX. On renouvelle l'amitié avec les Latins ; ils chassent de toutes leurs villes le roi Tarquin. XL. Il se réfugie auprès d'Aristodème tyran de Cumes ; il y meurt de vieillesse.

 CHAPITRE TROISIEME. I. Nouveaux troubles à Rome. II. Quinzième consulat. III. Les consuls font des préparatifs de guerre. IV. Les plébéiens refusent de s'enrôler. V. Le consul Servilius veut accorder au peuple l'abolition des dettes. VI. Appius son collègue est d'un avis contraire. VII. Les deux consuls sont toujours opposés de sentiment. Confusion dans les assemblées du sénat. VIII. Servilius engage le peuple à s'enrôler. IX. Les Volsques vont au-devant de lui et lui demandent la paix ; Servilius revient à Rome. X. Les Volsques font des préparatifs de guerre, les Latins offrent des secours aux Romains. XI. Un vieillard se plaint que son créancier l'a réduit en servitude etc. XII. Emotion du peuple à cette occasion. XIII. Servilius l'apaise. XIV.  Elle recommence. XV. Les Volsques ouvrent la campagne ; les patriciens en sont épouvantés, les pauvres s'en réjouissent. XVI. Servilius exhorte le peuple à prendre les armes. XVII. Il fait défense d'inquiéter pour dettes ceux qui s'enrôleraient. XVIII. Il se met en campagne. Les Volsques l'attaquent ; il se défend et prend leur camp. XIX. Il prend Pométie et plusieurs autres villes. XX. Le consul Appius Claudius fait décoller 300 otages des Volsques. XXI. Servilius demande les honneurs du triomphe, le sénat les lui refuse. XXII. Il les reçoit du peuple. XXIII. Les Sabins viennent attaquer Rome. XXIV. Servilius marche contr'eux et les défait. XXV. Les Auronces envoient une ambassade à Rome etc. XXVI. Campagne de Servilius contre les Anronces ; combat sanglant, la cavalerie Romaine s'y distingue. XXVI. Les Romains gagnent la bataille et prennent le camp des ennemis.

CHAPITRE QUATRIEME I. Seizième consulat. Le peuple continue de remuer. II. Les nations voisines se soulèvent. III. Ambassade des Volsques. IV. Le sénat s'assemble, Discours de Largius. V. Qu'avant toutes choses il faut apaiser la sédition. VI. Que Rome est divisée en deux villes qui ont des intérêts contraires. VII. Ce qu'il faut répondre aux ambassadeurs du Volsques. VIII. Autre assemblée du sénat. IX. Avis de Largius. X. Avis d'Appius Claudius, qu'il ne faut rien accorder au peuple. XI. Que l'unique remède pour étouffer les séditions est d'élire un dictateur.

CHAPITRE CINQUIEME I. Manius Valérius troisième dictateur. II. Il assemble le peuple. III. Discours de  Valérius ; il promet au peuple de le protéger. IV. Que ses promesses sont sincères. V. Que le peuple doit tourner ses armes contre les ennemis de Rome. VI. Valérius promet l'abolition des dettes et plusieurs autres récompenses à ceux qui signaleront leur courage dans les combats VII. On lève dix légions ; on se met en campagne. VIII..Lis Volsques sont défaits. Prise de Vélitre. IX. Combat contre les Sabins ; on ravage leurs terres. X. Les Aeques se retirent dans leurs villes, prise de leur camp. XI. Valérius revient à Rome ; il congédie ses troupes malgré le sénat. XII. Le sénat refuse d'exécuter les promesses qu'il avait faites au peuple ; le dictateur en est indigné. XIII. Discours de Valérius au peuple ; que le sénat lui a manqué de parole. XIV. Que les patriciens ont trompé et le dictateur et le peuple. XV. Le peuple reconduit le dictateur à sa maison

CHAPITRE SIXIEME. I. Campagne contre les Aeques et les Sabins. II. Les troupes des consuls les abandonnent et se retirent sur le mont sacré. III. Les consuls s'efforcent en vain de les retenir, réponse de Sicinnius Bellutus chef des mécontent. IV. Une grande foule de peuple sort de Rome et se joint aux révoltés. V. Le sénat appréhende qu'ils ne se joignent aux ennemis du dehors. VI. Assemblée du sénat ; qu'il faut se réconcilier avec le peuple. VII. On envoie une ambassade aux mécontents. VIII. Réponse et plaintes de ceux-ci. IX. Assemblées du sénat. Le peuple continue à sortir de Rome pour se joindre aux mécontents. X. Dix-septième consulat. XI. Assemblée du sénat ; on délibère sur le rappel du peuple. Discours de Ménénius Agrippa. XII. Que ceux qui s'opposent à la réconciliation du peuple n'entendent pas leurs véritables intérêts. XIII. Que Rome ne peut se maintenir sans le secours des plébéiens. XIV. Que les affaires du dehors sont en fort mauvais état. XV. Que celles du dedans ne vont pas mieux. XVI. Que la famine est à craindre ; que Rome n'a plus aucune ressource pour repousser la guerre dont elle est menacée. XVII. Qu'on se flatte en vain de recevoir du secours des alliés quand l'ennemi est déjà aux portes de la ville. XVIII. Que les alliés ne voudront pas quitter leur pays pour partager avec les Romains les malheurs de la guerre. XIX. Qu'on se flatte en vain de repeupler Rome en y recevant les étrangers. XX. Que ces étrangers ne seraient peut-être pas moins remuant que les mécontent qui se font révoltés. XXI. Que Rome a. besoin actuellement de troupes etc. XXII. Qu'il faut apporter remède aux maux présents etc. XXIII. Qu'il faut céder au temps etc. XXIV. Que Rome a souvent traité ses ennemis avec douceur. XXV. Qu'elle ne doit pas moins bien traiter ses propres citoyens. XXVI. Que le peuple n'a mal reçu les envoyés du sénat que parce qu'on lui a souvent fait des promesses sans effet. XXVII. Qu'il faut lui envoyer une seconde ambassade. XXVIII. Le discours de Ménénius Agrippa excite du bruit dans l'assemblée. XXIX. Avis de Manius Valérius. XXX. Qu'il faut apaiser la sédition à quelque prix que ce soit. XXXI. Caractère d'Appius Claudius. XXXII. Discours d'Appius et son avis contraire à celui de Valérius. XXXIII. Invectives contre Valérius XXXIV. Que Valérius ne cesse de flatter le peuple. XXXV. Qu'il ne faut pas accorder au peuple l'abolition des dettes. XXXVI. Qu'il serait  absurde de les lui accorder pendant qu'il a les armes à la main. XXXVIl. Que si on lui accordait cette grâce il deviendrait fier et effronté. XXXVIII. Que la disette fera rentrer le peuple dans son devoir. XXXIX. Que l'anarchie mettra la division chez les mécontents. XL.  Qu'il n'y a point de guerre à craindre de leur part.  XLI.  Que Rome ne manque pas de troupes.  Qu'elle peut dans le besoin armer les esclaves. XLII. Que tant que Rome aura de bons généraux, on ne manquera point de soldats. XLIII.  Qu'il ne faut point envoyer d'ambassade aux mécontent. XLIV. Les jeunes sénateurs se rangent du parti de Claudius. XLV. Discours des consuls, qu'ils prendront des mesures pour arrêter les emportements des jeunes sénateurs. XLVI. Ils assemblent le peuple. XLVII. Délibérations du sénat. XLVIII. Discours d'Appius. XLIX. Nautius parle au nom des jeunes sénateurs. L. Le Sénat élit dix ambassadeurs pour envoyer aux mécontents. LI. Le peuple confirme cette élection.

CHAPITRE SEPTIEME. I. Les ambassadeurs vont au camp des mécontents. II. Lucius Junius le plus remuant de tous les révoltés. III. Discours de Valérius ; que le sénat accorde l'amnistie aux mécontents. IV. Qu'ils doivent accepter cette grâce avec reconnaissance. V. - II ne se trouve personne qui réponde à ce discours. Lucius Junius prend enfin la parole au nom de tous les mécontents. VI. Discours de L. Junius ; qu'l ne craint pas de répondre au nom de tout le peuple. VII. Que trois raisons empêchent let mécontents de mettre bas les armes. VIII. Que les patriciens ne peuvent accorder une amnistie au peuple, puisque le peuple n'a fait aucun mai. IX. Qu'ils ont eux-mêmes besoin qu'on leur accorde le pardon, puisqu'ils ont maltraité le peuple. X. Que les plébéiens ont beaucoup contribué à chasser les tyrans. XI. Qu'ils se sont toujours opposés à leur rétablissement, et qu'ils ont soutenu plusieurs guerres. XII. Qu'ils ont étendu les limites de l'empire en soumettant les Tyrrhéniens, les Sabins etc. XIII.  Qu'ils ont secouru les patriciens dans toutes les guerres. XIV.  Que tous ces  services n'ont été payés que d'ingratitude. XV. Que le sénat a souvent fait de belles promesses au peuple, et qu'il lui a toujours manqué de parole. XVI. Que le peuple ne peut plus se fier aux promesses des patriciens etc. XVII. Qu'il n'y a personne qui puisse être garanti du traité de réconciliation. XVIII. Qu'il n'y a aucun avantage pour le peuple à se réconcilier avec le sénat, que ce serait s'exposer à de nouvelles insultes etc. XIX. Qu'il vaut mieux chercher une nouvelle patrie etc. XX. On applaudit au discours de Junius ; toute l'assemblée fond en larmes. XXI. Titus Largius prend la parole. XXII. Sicinnius, chef des mécontents, l'interrompt,  et irrite le peuple de plus en plus. XXIII. Ménénius Agrippa, demande à parler.

CHAPITRE HUITIEME. I. Discours de Ménénius Agrippa aux mécontents. II. Que les sénateurs accordent au peuple l'abolition des dettes. III. Que leur serment, leurs familles, leurs corps et leurs vies seront garants du traité de réconciliation. IV. Que le peuple ne doit plus écouter les discours de Luc. Junius Brutus. V. Que le sénat ne demande point d'autres sûretés que la simple parole et la bonne foi des mécontents. VI. Bel apologue dont se sert Ménénius pour les faire rentrer dans leur devoir ; que si les membres du corps humain se révoltaient l'un contre l'autre il périrait bientôt. VII. Qu'il en est de même d'une ville. VIII. Quelle ne peut subsister que par l'union de ses membres. IX. Les mécontents se rendent au discours de Ménénius. Luc. Jun. Brutus les exhorte à prendre des sûretés. X. Jun. Brutus demande qu'il soit permis au peuple de créer des tribuns. XI. Les députés envoient consulter le sénat. XII. Le sénat permet au peuple d'établir des tribuns. XIII. Les mécontents envoient des députés à Rome pour conclure le traité de réconciliation.

  CHAPITRE NEUVIEME. I. Le peuple crée cinq tribuns. II. Il déclare par une loi que leur dignité est inviolable. III. Retour des mécontents à Rome. IV. Création des édiles.

CHAPITRE DIXIEME. I. Campagne centre les Volsques ; prise de Longula et de Polusca. II.  Siège de Coriole. III. Les Antiates viennent au secours de cette ville. IV. Caius Marcius ; son éloge. V. Sortie des assiégés; ils repoussent les Romains. VI. Marcius ranime les fuyards. VII. Prise de Coriole ; Marcius s'y distingue. VIII. Combat contre les Antiates. IX. Valeur extraordinaire de Marcius. X. Le consul le récompense. XI. Que depuis ce tems-là Marcius a été surnommé Coriolan.

 

LIVRE SEPTIÈME. (bilingue)

 

CHAPITRE PREMIERI. Dix-huitième consulat. Cherté à Rome. II. On envoie faire des provisions en Sicile, à Cumes, dans le pays des Pometiens etc. III.  Que Gélon, et non pas Denys l'ancien, était alors le plus fameux tyran de Sicile, qu'il succéda immédiatement à Hippocrate. IV. On apporte des provisions de Sicile. V. Que ceux qu'on avait envoyés dans le pays des Pométiens perdirent leur argent et leur équipage. Vl. Que ceux qui étaient allés à Cumes eurent le même sort. Vll. Aristodème tyran de Cumes ; pourquoi il fut surnommé le Mol.

CHAPITRE SECOND. I. Comment Aristodème parvint à la tyrannie. Les Tyrrhéniens, les Ombriens et les Dauniens assiègent Cumes. II. Prodige surprenant. III. Les assiégés font une sortie. IV. Aristodème se distingue dans le combat. V. Il gagne le peuple par ses intrigues. VI. Les Ariciens, assiégés par Aruns fils de Porsenna, demandent du secours aux Cumains. VII. Les grands de Cumes leur envoient 1000 hommes dans dix mauvais vaisseaux sous la conduite d'Aristodème dont ils veulent se défaire. VIII. Aristodème voit bien qu'on l'envoie à une mort certaine ; il fait lever le siège d'Aricie. IX. Il revient à Cumes chargé de dépouilles. X. Il gagne ses soldats et les exhorte à détruire le gouvernement aristocratique. XI. Il entre dans la ville au milieu des acclamations. XII. Il assemble le sénat et fait égorger tous les magistrats. XIII. Il se fait une compagnie de gardes du corps. XIV. Il distribue des terres au peuple et lui accorde l'abolition des dettes. XV.  Il oblige tous les bourgeois à mettre leurs armes en dépôt dans les temples. XVIIl compose sa garde des plus grands scélérats. Il donne la liberté aux esclaves pour les récompenser de ce qu'ils avaient tué leurs maîtres. XVII. Il envoie à la campagne les enfants de ceux qu'il avait fait égorger ; il les y fait travailler comme des esclaves. XVIII. Il oblige la jeunesse de la ville à mener une vie efféminée. XIX. Il forme la résolution de faire égorger tous les jeunes gens qu'il avait envoyés servir à la campagne. XX. Ils en sont avertis et se retirent dans les montagnes. XXI. Plusieurs Cumains exilés se joignent à eux. XXII. Il ravagent les terres par de fréquentes courses. XXIII. Aristodème envoie contre eux un gros de cavalerie sous la conduite d'un transfuge. XXIV. Les exilés entrent secrètement dam la ville, égorgent les gardes, et tuent le tyran avec toute sa famille. XXV.  Ils rétablissent le gouvernement aristocratique.

CHAPITRE TROISIEMEI. La disette continue à Rome. II. Mortalité dans les villes des Volsques. III. On envoie des colonies à Vélitre et à Norbre.

CHAPITRE QUATRIEME. I. Les tribuns et les édiles soulèvent le peuple. II. Assemblée du sénat. III. Contestations entre les tribuns et les consuls. IV. Emotion du peuple. V. Brutus l'apaise. VI. Les tribuns déclament contre les patriciens. Loi qui défend d'interrompre un tribun quand il parle dans les assemblées du peuple. VII. L'inimitié continue entre le peuple et les patriciens.

CHAPITRE CINQUIEME  I. Plusieurs citoyens sortent de Rome pour s'établir ailleurs. II. L'armée Romaine fait une campagne sous le commandement de Marcius ; elle enlève beaucoup de butin.

CHAPITRE SIXIEMEI. Dix-neuvième consulat. On apporte des provision à Rome. II. On délibère si on doit les distribuer au peuple. Marcius ennemi déclaré des plébéiens, et pourquoi., III. Assemblée du sénat. Discours de Marcius contre le peuple. IV. Qu'il faut réprimer l'insolence des plébéiens. V. Qu'ils ont violé le traité de réconciliation. VI. Qu'il faut leur vendre les vivres très cher. VII. Les uns approuvent le discours de Marcius, les autres le blâment. VIII. Les tribuns citent Marcius au tribunal du peuple. IX. Il refuse de comparaître et use même de violence. X. Assemblée du peuple ; les tribuns déclament contre Marcius et contre le sénat. XI. Discours du consul Minucius au peuple ; que le sénat n'est pas cause des maux qu'il souffre. XII. Que les tribuns accusent faussement les patriciens etc. XIII. Qu'il ne leur appartient pas de juger Marcius. XIV. Qu'en considération du sénat le peuple doit lui pardonner etc., XV. Le tribun Sicinnius Bellutus irrite le peuple etc. XVI. Discours de Bellutus à Marcius. XVII. Marcius lui répond fièrement devant tout le peuple. XVIII. Bellutus le condamne à mort. XIX. Lis patriciens empêchent l'exécution de la sentence. Sicimius renvoie l'assemblée du peuple.

CHAPITRE SEPTIEMEI. Ordonnance des consuls pour régler le taux des denrées. II. Ils font différer let poursuites contre Marcius. III. Les tribuns indiquent le jour qu'on doit le juger. IV. Conférence des tribuns avec les consuls. V. Discours du consul Minucius, que le peuple ne doit rien décider sans un délibéré du sénat. VI. Amnistie du sénat. VII. Discours du tribun Lucius. VIII. Que le peuple a droit de juger Marcius. IX. Que les patriciens doivent garder les articles du traité de réconciliation. X. Plaintes contre Marcius. XI.  Qu'il doit se présenter au tribunal du peuple pour lui demander grâce. XII. Délibérations du sénat.

CHAPITRE HUITΙΕΜΕ. I. Discours d'Appius contre le peuple. II. Qui le peuple ne tend qu'à détruire l'aristocratie. III. Que si l'on souffre qu'il juge Marcius, il voudra traiter de même les autres patriciens. IV. Qu'il n'a aucun droit de juger un patricien. V. Que les menaces des tribuns ne doivent pas épouvanter le sénat. VI. Valérius prend la défense des plébéiens etc. Qu'on doit leur permettre de juger Marcius. VII. Qu'il est bon que les plébéiens aient part à l'administration de la république. VIII.  Que si le peuple abuse de ses pouvoirs on pourra créer un dictateur etc. IX. Marcius demande aux tribuns de quel crime ils prétendent l'accuser au tribunal dit peuple. X. Les tribuns répondent qu'ils l'accuseront d'avoir aspiré à la tyrannie. XI. Décret du sénat permettant au peuple de juger Marcius etc. 

CHAPITRE NEUVIEME  I. Assemblée dit peuple, tant de la ville que de la campagne ; les suffrages s'y donnent, non par centuries, mais sur tribus. II. Le consul Minucius exhorte le peuple à absoudre Marcius etc. III. Marcius gagne une partie des plébéiens par ses discours. IV. Le tribun Lucius l'accuse d'avoir aspiré à la tyrannie. V. Cette accusation, quoique mal fondée, fait pencher la balance. VI. Marcius est condamné à un exil perpétuel.

CHAPITRE DIXIEMEI. Réflexions de Denys d'Halicarnasse sur la condamnation de Marcius. II. Si la coutume de citer les patriciens au tribunal du peuple est louable ou blâmable. III. Pourquoi il s'est étendu si au long sur la première sédition du peuple Romain.

CHAPITRE ONZIEMEI. Générosité et grandeur d'âme de Marcius. II. Il part pour son exil.

CHAPITRE DOUZIEME.  I. Vingtième consulat. Prodiges ; maladies. II. On en recherche les causes ; le vieillard Titus Latinus annonce au sénat que la dernière pompe des jeux n'avait pas été agréable au dieu à l'honneur duquel on l'avait célébrée parce qu'elle avait été conduite par un mauvais danseur. III. Qui était ce mauvais danseur ?

CHAPITRE TREIZIEME. I. Qu'on prouve par les cérémonies de ces jeux, que les Romains tiraient leur origine des Grecs. II. Qu'ils les avaient empruntées des anciens peuples de Grèce. III. Pourquoi le sénat institua cet jeux. IV. Description des jeux Romains. V. Que la coutume défaire combattre des athlètes nus venait des Grecs. VI. Les danseurs, les joueurs d'instruments etc. VII. Les danses satyriques. VIII. Joueurs de harpe et de flûte etc. IX. Que dans les sacrifices les Romains suivaient les cérémonies des anciens Grecs. X. Courses des chevaux, combats, jeux etc. XI. Le sénat ordonne de recommencer la célébration des jeux Romains.

 

LIVRE HUITIÈME. (bilingue)

 

CHAPITRE PREMIER. I. Vingt-et-unième consulat : les consuls sont exposés aux plus grands périls. II. Coriolan herche à se venger ; il prend la résolution de soulever les Volsques contre les Romains. III. Il se réfugie à Antium auprès d'Attius Tullus ; il lui demande sa protection. IV. Tullus le reçoit bien, et  l'engage de lui concilier la  bienveillance de toute la nation des Volsques. V Ils délibèrent sur les moyens de susciter une guerre au peuple Romain. VI. Discours de Marcius ; qu'il faut faire en sorte que les Romains rompent le traité les premiers. VII. Fourberie dont Coriolan prétend qu'on peut user pour en venir à bout.

CHAPITRE SECOND. I. Tullus va à Rome avec un grand nombre de Volsques pour la solennité des jeux. Il fait avertir sous-main les consuls par un faux dénonciateur, que les Volsques trament quelque mauvais dessein. II. Le sénat prend l'alarme et  ordonne à tous les Volsques de sortir de Rome incessamment . III. Tullius en prend occasion de les soulever contre les Romains. IV. Toutes les villes de la nation entrent dans la querelle. V. Elles tiennent les états à Echetre. On fait venir Marcius à l'assemblée. VI. Discours de Coriolan. VII. Qu'on ne l'a exilé que parce qu'il s'opposait aux injustes prétentions du peuple et  de ses magistrats. VIII. Qu'on l'a condamné contre toutes les lois. IX. Qu'il a mieux aimé se réfugier chez, les Volsques qu'autre part. X. Qu'il sera reconnaissant du favorable accueil qu'ils lui ont fait. XI. Qu'ils arrêtèrent sans peine les progrès de la puissance des Romains. XII. Qu'ils doivent commencer par demander aux Romains la restitution de leurs terres dont ils se sont emparés. XIII. Que leur refus sera un juste prétexte pour leur déclarer la guerre pendant que les séditions et  les défiances règnent parmi eux. XIV. Il offre ses services à toute la nation. XV. Les Volsques envoient une ambassade à Rome. Ils font des préparatifs de guerre. XVI. Les ambassadeurs sont admis à l'audience du sénat. XVII. Réponse du sénat : il refuse de rendre aux Volsques les terres qu'ils demandaient. XVIII. Déclaration de la guerre ; les Volsques en donnent le commandement à Tullus et  à Coriolan. XIX. Discours de Marcius : il conseille aux Volsques de commencer dis incursions sur les terres du peuple Romain jusqu'à ce que les préparatifs de guerre soient achevés. XX. Tullus fait le dégât sur les terres des Latins. XXI. Marcius ravage celles des Romains. XXII. Il épargne les métairies des patriciens, et  désole celles des plébéiens . ce qui soulève les pauvres contre le sénat. XXIII. Tullus et  Coriolan reviennent chargés de butin. XXIV. Les Volsques mettent une armée sur pied. XXV. Tullus et Marcius tiennent conseil : discours de Marcius : qu'il faut qu'un des deux commandants reste. dans le pays tandis que l'autre fera la guerre au dehors. XXVI. Marcius commence la campagne, la ville de Circée se rend à lui. XXVII. Le peuple de Rome se plaint des patriciens.  XXVIII. Les plus âgés des patriciens apaisent le peuple par leurs remontrances. XXIX. Assemblée du sénat ; réponse à l'ambassade des Latins qui demandaient du secours: préparatifs de guerre.

CHAPITRE TROISIÈMEI. Vingt-deuxième consulat. II. Les Αeques et  autres alliés des Romains les abandonnent. III. Coriolan se met en campagne ; il enlève un gros butin sans trouver de résistance. IV. Les Volsques en font des réjouissances ; une foule de peuple se range sous ses étendards. V. Autre campagne de Coriolan : prise de Tolérie : il y trouve de grandes richesses. VI. Siège et  prise de Bole. VII. Prise de Labique, de Pede, de Corbion, et  de Coriole. VIII. Siège et  prise de Boville. IX. Il met le siège devant Lavinion ; résistance des assiégés. X. Il convertit le siège en blocus. XI. Les Romains épouvantés par la rapidité des conquêtes de Coriolan, pensent à le rappeler de son exil. XII. Le peuple demande avec empressement son rappel, lei patriciens s'y opposent.

CHAPITRE QUATRIEME. I. Coriolan va se camper à 40 stades de Rome. II. Toute la ville prend l'alarme III. Assemblée du sénat ; il envoie une ambassade à Coriolan. IV. Marcius donne audience aux députés. V. Discours de Minucius à Coriolan : qu'il est surprenant que Marcius fasse ressentir les effets de sa vengeance aux innocents comme aux coupables. VI. Que les patriciens n'ont point contribué à son bannissement : que tout le peuple même n'y a pas donné les mains VII. Que les femmes, les enfants etc. n'y ont aucune part. VIII. Que les choses humaines sont sujettes à la vicissitude. IX. Qu'il doit accepter la grâce de son rappel que le peuple et  le sénat lui accordent. X. Qu'il est difficile qu'il vienne à bout de ses entreprises, que les Romains ont assez de troupes pour lui résister, et que les dieux ne cesseront de protéger Rome etc. XI. Qu'il s'expose à périr misérablement, soit par les mains des Volsques, ou par celles des Romains, s'il ne réussit pas dans son entreprise. XII. Que s'il exécute ses projets, il aura, le chagrin de perdre ses amis, sa mère, sa femme, ses enfants etc. XIII. Que les suites de ses entreprises lui feront funestes, et  qu'il fera regardé de tous les hommes comme un objet d'exécration. XIV. Qu'il doit se réconcilier avec sa patrie. XV. Réponse de Marcius ; qu'il reconnaît qu'il a de grandes obligations à plusieurs patriciens, mais qu'il ne pardonnera point au peuple. XVI. Qu'il ne peut se réconcilier avec ceux qui l'ont exilé. XVII. Qu'il a prodigué son sang dans les combats pour la défense de la patrie, et  qu'il a toujours fait paraître un grand désintéressement. XVIII. Qu'il a été mal récompensé de tous ses services : que le sénat l'a abandonné à la vengeance du peuple. XIX. Qu'il ne peut se résoudre à retourner dans une ville où la plus saine partie des citoyens se laisse conduire par la canaille. XX. Qu'étant incapable de faire sa cour aux plébéiens, il se verrait bientôt exposé à de nouveaux affronts. XXI. Qu'il serait la victime de leur vengeance. XXII. Que son rappel ne lui procurerait aucune sûreté, ni gloire, ni honneur etc. XXIII. Qu'il se rendrait coupable de la plus noire ingratitude s'il trahissait les Volsques à qui il a tant d'obligations. XXIV. Qu'il ne violera jamais les serments dont les dieux ont été témoins. XXV. Qu'il ne regarde plus la ville de Rome comme sa patrie. Que ses entreprises font justes, puisque les dieux les favorisent. XXVI. Qu'il est prêt de terminer la guerre si le peuple Romain veut rendre aux Volsques les terres qu'il leur a enlevées etc. Que les ambassadeurs peuvent lui porter cette réponse etc. XXVII. Que pour 247 cela il leur accorde une trêve de trente jours. XXVIII. Marcius décampe et  va assiéger les villes des Latins ; il en prend sept. XXIX. Il revient camper devant Rome.

CHAPITRE CINQUIEME.  I. Délibérations du sénat sur les demandes impérieuses de Coriolan. II. Que le peuple Romain n'a jamais reçu la loi de qui que ce soit. III. Seconde ambassade de dix consulaires. IV. Réponse fière de Coriolan aux députés du sénat : on se dispose à soutenir un siège.

CHAPITRE SIXIEME I. Troisième ambassade composée des pontifes, des prêtres, des augures etc. II. Réponse menaçante de Coriolan. III. Nouveaux préparatifs à Rome pour soutenir un siège. IV. Les dames Romaines cherchent un asile dans les temples. V. Valérie sœur de Poplica, engage les autres à aller trouver Véturie mère de Coriolan. VI. Discours de Valérie : elle exhorte Véturie à demander grâce à Marcius pour la patrie. VII<à propos de leur permettre d'aller au camp de l'ennemi. X. Décret du sénat, également glorieux et au sénat et à Coriolan. XI. Quatrième ambassade composée des dames Romaines. XII. Coriolan vient à la rencontre de sa mère ; il ordonne à ses licteurs de baisser les faisceaux devant elle. XIII. Entrevue et embrassements de Coriolan, de sa mère, de sa femme et 269 de ses enfants. XIV. Véturie demande son fils une audience publique : Marcius la lui accorde. XV. Discours de Véturie : que pressée par les vives sollicitations des Romaines, elle vient lui demander grâce pour la patrie. XVI.  Réponse de Coriolan : qu'il ne peut se résoudre à trahir les Volsques.  Il exhorte sa mère à demeurer auprès de lui pour participer aux honneurs dont les Volsques l'ont comblé. XVII.  Les Volsques applaudissent à la réponse de Marcius. XVIII. Suite du discours de Véturie. Qu'elle ne prétend point engager Marcius à trahir ses bienfaiteurs. Qu'il doit porter les Volsques à faire la paix. XIX. Qu'il les a assez. récompensés des services qu'ils lui ont rendus. XX. Que plusieurs grands personnages, traités aussi indignement que lui, n'ont pas néanmoins conjuré la perte de leur patrie. XXI Qu'il ne s'est déjà que trop vengé. XXII. Qu'un homme mortel ne doit pas conserver contre ses ennemis une haine immortelle. XXIII. Qu'il ne peut refuser à sa mère la grâce quelle lui demande pour la patrie. XXIV. Qu'elle lui a donné toutes les marques de tendresse qu'un fils peut attendre de sa mère. XXV. Que pour toute reconnaissance elle lui demande grâce pour sa patrie etc. XXVI. Que s'il la lui refuse, elle se donnera la mort etc. XXVII. Véturie prie les dieux d'attendrir le cœur de Marcius. XXVIII. Coriolan se laisse gagner aux prières de sa mère. XXIX. Il délibère avec elle sur les moyens de faire la paix. XXXX.  Les dames Romaines reviennent à la ville. Coriolan communique aux Volsques les articles dont il est convenu avec Véturie.

CHAPITRE SEPTIEME. I. Honneurs rendus aux dames Romaines. II. On leur permet de bâtir un temple à la fortune féminine. III. Elles offrent un sacrifice à la déesse. IV. On achève le temple et  on en fait la dédicace. V. Miracle arrivé le jour de la dédicace. VI. On règle les cérémonies du culte de la fortune féminine.

CHAPITRE HUITIEME I. Marcius décampe; il congédie ses troupes. II. Une partie des Volsques murmure contre lui. III. Tullus Attius lui dresse des embûches, et  suscite contre lui un grand nombre de mécontents. IV. Il l'oblige à comparaître au tribunal du peuple et le fait assassiner. V. Un grand nombre de Volsques en murmurent hautement ; on lui fait de superbes funérailles. VI. Eloge de Coriolan ; son caractère, ses perfections, ses défauts. VII. Réflexions de l'auteur sur l'immortalité de l'âme etc. Que Coriolan s'immortalisa par ses grands exploits etc

CHAPITRE NEUVIEMEI. Campagne dit consuls contre les Aeques et  lis Volsques. II. Il s'élève une sédition dans l'armée ennemie. III. Les consuls  au lieu de profiter de l'occasion pour gagner la victoire, reviennent à Rome couverts de honte.

CHAPITRE DIXIEME. ! Vingt-troisième Consulat. On envoie une ambassade aux Herniques.. II. Réponse insolente des Herniques. III. Les Romains mettent une armée sur pied. IV. Bataille contres les Herniques ; description du combat. V. Les Herniques lèvent le camp pendant la nuit.  VI. Le consul s'empare de leurs lignes, et  ravage leurs campagnes. VII. L'autre consul livre bataille à l'armée des Volsques : la cavalerie Romaine y fait des merveilles. VIII. Prise du camp des Volsques. IX. On décerne des honneurs aux deux consuls: à l'un le petit et  à l'autre le grand triomphe.

CHAPITRE ONZIEME. I. Vingt-quatrième Consulat. Campagne centre les Aeques, les Herniques et les Volsques. II. Le Consul Cassius accorde la paix aux Volsques et  aux Herniques. III. Il demande les honneurs du triomphe et  les obtient par faveur. IV. On soupçonne Cassius d'aspirer à la monarchie. V. Il veut distribuer au peuple Romain, aux Herniques et  aux Latins les terres publiques. Discours de Cassius au peuple. VI. Il assemble le sénat ; il lui propose la loi Agraire. VII. On se récrie contre cette proposition. Vlll. Cassius continue d'assembler le peuple. Les tribuns mêmes s'opposent à ses desseins. IX. Le peuple se range tantôt du côté des tribuns, tantôt de celui de Cassius. X. Le tribun Rabuleius fait entendre raison au peuple. XI. Les contestations s'augmentent entre Cassius et  l'autre consul. XII. Assemblée du Sénat. Appius Claudius opine à nommer des commissaires pour arpenter les terres publiques etc. XIII. Discours d'Appius sur ce sujet. XIV. Discours d'Aulus Sempronius Atratinus ; qu'il embrasse l'avis d'Appius. XV.  Qu'il a néanmoins quelque chose a ajouter à cet avis etc. XVI. On ordonne par un sénatus-consulte que les consuls de l'année suivante nommeront des commissaires pour l'arpentage et  la répartition des terres publiques.

CHAPITRE DOUZIEME. 1. Vingt-cinquième Consulat. Les questeurs Caeson Fabius et  L. Valerius accusent Cassius d'aspirer à la tyrannie. II. Ils assemblent le peuple : chefs sur lesquels roule leur accusation : preuves. III. Le peuple condamne Cassius à. mort. IV. On le précipite du haut de la roche Tarpéienne. V. Que quelques auteurs prétendent que Cassius fut accusé et puni de mort par son père. VI. Que ce second sentiment n'est pas hors de vraisemblance. VII.  Que le premier est néanmoins plus probable. VIII. Qu'on voulut aussi envelopper les enfants de Cassius dans la punition de leur père, mais que le sénat ne le permit pas etc. IX. Les plébéiens se repentent d'avoir condamné Cassius. X. Ils recommencent à s'attrouper, et  à demander le partage des terres. XI. Les consuls entreprennent une guerre. Les tribuns s'opposent à l'enrôlement des troupes. XII. Menaces des consuls ; le peuple s'enrôle. XIII. On se met en campagne. L'armée des Volsques prend la fuite. XIV. Une poignée de leurs troupes se retranche sur une montagne ; le consul les y assiège, et la réduit. XV. Les patriciens engagent deux hommes de leur faction à briguer le consulat : le peuple ne peut empêcher leur élection.

CHAPITRE TREIZIEME. I. Vingt-sixième Consulat. Qu'il s'élève des séditions au dedans, quand le peuple n'est pas occupé par les guerres du dehors. II. Campagne contre les Volsques. III. On livre combat. IV. Les Volsques prennent la. fuite, ils font volte-face et  mettent l'armée Romaine. en déroute. V. Les Romains décampent et vont se poster près de Longula ; l'ennemi pille leur camp, et  fait des feux de joie. VI. Les Volsques viennent attaquer l'armée Romaine dans son nouveau poste; ils sont repoussés. VII. II vient un renfort Romains. Les Volsques leur livrent une seconde attaque etc.

CHAPITRE QUATORZIEMEI. Vingt-septième Consulat : ce qui se passa dans les comices. II. Les consuls veulent lever des troupes ; un des tribuns s'y oppose. III. Les consuls font l'enrôlement hors de la ville où les tribuns n'ont aucune juridiction etc. IV. On se met en campagne. V. Fréquentes escarmouches. VI. Combat sanglant. Les Romains et les Volsques se retirent dans leurs lignes. VII. Divers prodiges, à  Rome. VIIII. La vestale Opimia est enterrée toute vive.

CHAPITRE QUINZIEME.  I. Contestations entre le peuple et  les patriciens pour l'élection des consuls. II. Assemblée su Sénat à ce sujet. On nomme des interrois. III. XXVllle Consulat. IV. Courses de Eques et des Volsques sur les terres des  Romains et  de leurs alliés.  On se met en campagne.

 

LIVRE NEUVIEME. (bilingue)

 

 CHAPITRE PREMIER. I. Vingt-neuvième Consulat. II. Nouveaux préparatifs pour la guerre.  Un des tribuns s'oppose à l'enrôlement des troupes. III. Les sénateurs soulèvent ses collègues centre lui. IV. On se met en campagne : un des consuls enlève un gros butin. V. Caeson Fabius, l'autre consul, réussit mal : son armée se révolte : elle décampe sans son ordre et vient à Rome. VI. Les Tyrrhéniens pillent le camp des Romains.

CHAPITRE SECOND. I. Trentième Consulat ; on lève des troupes. II. Campagne contre les Veiens. Les consuls se tiennent à couvert dans leurs retranchements. III. L'ennemi les insulte. IV. Le tonnerre tombe sur la tente d'un des consuls. V. Les devins consultés, répondent que c'est un présage de la victoire des Tyrrhéniens. VI. L'ennemi en devient plus fier ; il recommence à insulter les Romains. Les Consuls n'osent sortir de leurs lignes, et pourquoi. VII. Les Romains pressent les consuls de les mener contre les ennemis. VIII. Discours d'un des consuls à son armée &c. IX. Qu'il appréhende que tous les soldats ne se portent pas au combat avec la même ardeur. X. Que l'année précédente ils ont honteusement, pris la fuite. XI. Que si néanmoins ils veulent se comporter bravement, il les mènera au combat &c. XII. Toute l'armée applaudît son discours &c. XIII. Le tribun Flavoleius renouvelle son ferment militaire ; toutes les troupes suivent son exemple. XIV. On se dispose au combat. XV. On en vient aux mains : description du combat. XVI. Prise du camp des Romains : le consul Manlius est tué dans le combat. XVII. L'autre consul chasse les ennemis du camp dont ils se font emparés. XVIII. Que cette bataille fut des plus sanglantes et des plus fameuses etc. XIX. Les ennemis décampent. On pille leur camp, l'on récompense ceux qui se font distingués dans le combat. XX. Le consul Fabius refuse les honneurs du triomphe. Il abdique le consulat. 

CHAPITRE TROISIEME. I. Trente-unième consulat. II. Campagne contre les Aeques et les Véiens. III. L'armée Romaine court risque d'être taillée en pièces . IV. Les Véiens l'assiègent sur une colline où elle s'était retirée. V. Fabius, l'autre consul, vient au secours de son collègue; il oblige les ennemis à décamper. VI. Les Véiens ravagent les terres de la république. VII. Le sénat délibère sur les moyens de tenir en échec les peuples de Véies. VIII. Trois cent six Fabius entreprennent la guerre contre les Véiens : ils se mettent en campagne. IX. Ils bâtissent le château de Créméra, : ils enlèvent un gros butin. X. Les Véiens harcelés par la garnison du château, se tiennent à couvert sous leurs murailles.

CHAPITRE QUATRIEME. I. Trente-deuxième consulat. Ligue des Aeques et des Volsques. II. Toute la Tyrrhénie se souleva en faveur des Véiens. III. Les Romains se mettent en campagne. IV. Le proconsul Servilius Furius ravage impunément le faits des Aeques. V. Le consul Servilius réussit mal centre les Volsques. VI. Le consul Aemilius livre bataille aux Véiens : il prend leur camp d'où il enlevé de riches dépouilles. VII. Les Véiens lui demandent la paix ; il la leur accorde avec trop de facilité. VII. Le sénat en est indigné et lui refuse le triomphe. Le consul soulève le peuple contre le sénat etc.

CHAPITRE CINQUIEME. I. Trente-troisième consulat. Nouveaux troubles à Rome. II. Assemblée des états de la Tyrrhénie. III. Les Véiens somment Fabius d'évacuer le château de Créméra. Ceux-ci refusent d'obéir, ils sont défaits à plate couture. IV. Qu'on raconte la défaite des Fabius en deux manières. La moins probable. V. Les Tyrrhéniens attirent les Fabius dans une embuscade par l'appas du butin, et en égorgent une partie. VI. Les autres, réunis en un même corps, se défendent longtemps. Ils se retirent sur une colline. VII. Ceux qui étaient restés dans le château, en sortent pour secourir leurs camarades : les Tyrrhéniens les enveloppent et les défont. VIII. Les Fabius pressés par la faim, délogent de la colline : ils livrent combat aux Tyrrhéniens : ils sont taillés en pièces jusqu'au dernier. IX. Les Tyrrhéniens s'emparent du château de Créméra. X. Qu'il n'est pas probable qu'il ne soit resté qu'un seul petit enfant de la famille des Fabius. XI. Que dans le temps de la dérouta des Fabius, le consul Ménénius était peu éloigné du champ de bataille. Que la ville de Rome fut très-sensible à cette perte. XII. Les Tyrrhéniens s'emparent d'une éminence qui commande sur le camp de Ménénius. XIII. Il leur livre imprudemment le combat : les Romains plient et se retirent en désordre. XIV. Les Tyrrhéniens assiègent leur camp et s'en rendent maîtres. XV. Cette nouvelle portée a Rome, y répand l'alarme. XVI. Les Tyrrhéniens s'avancent vers cette ville et s'emparent du Janicule. XVII. Les Romains leur livrent deux combats et remportent la victoire.

CHAPITRE SIXIEME. I. Trente-quatrième Consulat. Famine et nouveaux troubles à Rome. II. Les tribuns soulèvent les pauvres contre les riches. III. Les consuls arrêtent l'insolence du peuple. IV. Ils prennent des mesures peur faire la guerre. V. Ils se mettent en campagne. VI. Ils livrent bataille aux Tyrrhéniens. VII. Un des consuls poursuit imprudemment les fuyards : il y perd beaucoup de monde. VIII. Son collègue va à sonn secours. IX. Les Tyrrhéniens délogent pendant la nuit. X. Les Romains s'emparent de leur camp etc. XI. Ils reviennent à Rome après avoir remporté une victoire qui leur coûtait cher. XII. On apporte des provisions à Rome. XIII. La sédition se rallume. Ménénius, le consul de l'année précédente, est accusé par les tribuns et condamné à une amende pécuniaire, qui parut exorbitante. XIV. Ménénius meurt de chagrin ; le peuple se repent de l'avoir condamné.

CHAPITRE SEPTIEME. I. Trente-cinquième consulat. Les tribuns accusent Servilius le consul de l'année précédente. II. Les patriciens intercèdent pour lui. III. Chefs d'accusation contre Servilious. IV . Réponse de Servilius. Qu'il se soumet au jugement du peuple. V. Qu'il ne sera pas difficile de prouver son innocence : qu'il a vaincu les ennemis, apaisé la famine, étouffé les séditions. VI. Qu'un général d'armée ne peut espérer une victoire sans qu'il en coûte la vie à quelques soldats : qu'il n'est pat responsable des caprices de la fortune &c. VII. Qu'après tout, il a remporté l'avantage sur les ennemis. VIII. Qu'on ne peut lui reprocher ni lâcheté, ni incapacité dans le métier de la guerre. Qu'il n'a fait que suivre l'exemple de plusieurs grands capitaines qui l'ont précédé, et qu'on n'a point punis de leurs entreprises hardies. IX. Qu'il s'est exposé au danger comme le simple soldat. X. Que le peuple a tort de haïr le sénat; que le sénat ne lui refuse que ce qui est contraire au bien commun. XI. Que si le sénat gouverne sagement, il faut lui obéir sinon, qu'il faut le détruire entièrement. XII. Que ce sont les tribuns qui trompent et soulèvent le peuple. XIII. Qu'il n'a pu se dijpenser de parler avec franchise. XIV. Servilius n'emploie ni les prières, ni les supplications. XV. Virginius, qui avait été son collègue, prend sa défense. Servilius est renvoyé absous. XVI. On se met en campagne contre les Tyrrhéniens renforcés par le secours des Sabins. XVII. Le consul Valérius sort de Rome à petit bruit. XVIII. Il s'approche du camp des Sabins et le prend sans résistance. XIX. Il attaque les lignes des Tyrrhéniens. Ceux-ci se défendent : Valérius les repousse et les déloge. XX. Il distribue les dépouilles à ses soldats, et leur donne des récompenses. Servilius est jugé digne du premier prix de valeur. XXI. Le consul s'avance jusqu'aux murailles de Véies. Il ravage les terres des Véiens et des Sabins. Il revient à Rome. XXII. Il reçoit les honneurs du triomphe. XXIII. L'autre consul fait le dégât sur les terres des Volsques.

CHAPITRE HUITIEME I. Trente-sixième consulat. Un des consuls assiège Véies. II. Les Véiens lui demandent la paix. III. Il les renvoie au sénat qui leur accorde une trêve de quarante ans. IV. On accorde au consul le triomphe à pied. V. Dénombrement des citoyens.

CHAPITRE NEUVIEME. I. Trente-septième consulat. II. Nouveaux troubles à Rome. III. Le tribun Génucius soulève le peuple et demande le partage des terres. IV. Il assigne les deux consuls de l'année précédente à comparaître au tribunal du peuple. V. Les patriciens en sont alarmés. Génucius est trouvé mort dans son lit : cet accident fait cesser toutes les poursuites contre les accusés. VI. Les consuls lèvent des troupes : ils sévissent contre les désobéissants. VII. Publius Voleron refuse de s'enrôler en qualité de simple soldat. Les consuls ordonnent à leurs licteurs de le maltraiter. VIII. Cette rigueur à contretemps rallume le feu de la sédition &c. IX. L'année se passe sans qu'on fasse rien de mémorable.

CHAPITRE DIXIEME. I. Trente-huitième consulat. Prodiges. II. Maladie pestilentielle sur les femmes enceintes. III. Inceste de la vestale Urbinia : on la punit : la maladie cesse. IV. Le tribun Publius Voleron soulève le peuple. V. Pourquoi on l'avait élevé au tribunat. VI. Il ordonne par une loi qu'on élira désormais les tribuns dans une assemblée par tribus. VII. Différence des assemblées par tribus et des assemblées par curies. VIII. Les consuls et les sénateurs s'opposent à la promulgation de cette loi : le tribun Voleron met tout en usage pour la faire recevoir. IX. Autre maladie contagieuse dont toute l'Italie : elle fait de grands ravages, mais elle se dissipe promptement.

CHAPITRE ONZIEME. I. Le tribun Voleron se fait continuer dans sa charge. II Trente-neuvième consulat. III, Le consul Appius veut occuper le peuple dans les guerres du dehors. IV. Quintius; son collègue est d'avis contraire. V. Les tribuns profitent de l'occasion pour faire passer leur loi, à laquelle ils avaient ajouté un nouvel article. VI. Les consuls cherchent les moyens de s'y opposer : Appius veut employer la force et Quintius la douceur. VII. Ils se rendent à l'assemblée du peuple pour blâmer la loi. VIII. Quintitus gagne le peuple par son discours plein de douceur. IX. Appius irrite les esprits par un autre discours plein d'invectives. X. Il se sert des termes les plus insultants &c. XI. Il déclame contre le tribunat. XII. Qu'il ne souffrira jamais que la loi soit reçue. XIII. Le tribun Lectarius parle en faveur du peuple et répond aux invectives d'Appius. XIV. Il adresse la parole à Appius ; qu'il lui fera sentir jusqu'où va la puissance et l'autorité du tribunat. XV. Il jure qu'il fera passer la loi. Il ordonne à Appius de sortir de l'assemblée : celui-ci refuse d'obéir, les esprits s'échauffent, on en vient aux coups. XVI. Quiontius l'autre consul apaise le tumulte et l'assemblée se sépare. XVII. Plaintes réciproques du consul Appius et des tribuns. ; la sédition s'augmente. XVIII. Le consul Quintius engage les tribuns à prendre le sénat pour arbitre. Assemblée du sénat. XIX. Avis de Valérius : il est approuvé de tout le monde. XX. Quintius propose la loi au sénat : on opine à la publier ; le peuple la confirme. XXI. On lève des troupes. XXII. Quintius désole les pays des Æques. XXIII.L'armée d'Appius refuse de combattre. XXIV. Il se retire du pays ennemi. Il fait décimer ses soldats et les punit de mort. XXV. Il revient à Rome.

CHAPITRE DOUZIEME. I. Quarantième consulat. Les tribuns mettent les deux consuls dans leurs intérêts. II. Ils proposent au sénat l'affaire du partage des terres. III. Avis de Lucius Æmilius. Qu'il faut faire la répartition dis terres publiques &c. IV. Avis contraire d'Appius Claudius. V. Que les consuls ne sont pas en droit de partager lesdites terres. VI. Que ce serait introduire dans Rome une pernicieuse coutume Que les passions du peuple et ses mœurs corrompues sont la seule cause de son indigence. VII. Que par sa lâcheté il s'est rendu indigne de toute grâce. VIII. Que les patriciens même ont en partie dégénéré de la vertu de leurs ancêtres &c. IX. Les tribuns font assigner Appuis à comparaître au tribunal du peuple. X. Appius se donne la mort. XI. Le fils d'Appius obtient la permission de faire l'oraison funèbre de son père. XII. Campagne des consuls contre les Æques et les Sabins ; ils ravagent le pays ennemi.

CHAPITRE TREIZIEME. I. Quarante-unième consulat. II. Les Volsques viennent brûler un des châteaux des environs de Rome. III. Campagne et bataille contre les Æques. IV. Le consul Numicius désole le pays des Volsques, prend et rase une de leurs villes.

CHAPITRE QUATORZIEME. I. Quarante-deuxième consulat. Campagne des consuls. II. Servilius ravage le pays des Sabins. III. Quintius marche contre les Æques et les Volsques. IV. Combat sanglant. V. Second combat. Les Romains remportent la victoire, et se rendent maîtres du camp des ennemis. VI. Quintius prend la ville d'Antium par capitulation. Il revient à Rome, et reçoit les honneurs du triomphe.

CHAPITRE QUINZIEME. I. Quarante-troisième consulat. II. Let tribuns recommencent à soulever le peuple. On distribue aux pauvret citoyens une partie des terres des Antiates. III. Campagne contre les Sabins et les Æques. IV. Les Æques demandent la paix. V. On la leur accorde. Conditions du traité.

CHAPITRE SEIZIEME. I. Quarante-quatrième consulat. Les Æques violent le traité d'alliance conclue l'année précédente ; à quelle occasion. II. Le sénat leur envoie une ambassade; réponse ambiguë des Æques etc. III. Les Romains leur déclarent la guerre. IV. On fait à Rome la dédicace du temple de Dius Fidius.

CHAPITRE DIX-SEPTIEME. I. Quarante-cinquième consulat. Campagne centre les Æques. II. Combat sanglant. III. Fréquentes escarmouches. IV. Un détachement de l'armée des Æques fait le dégât sur les terres du peuple Romain. V. Le consul Fabius surprend ce détachement et lui livre bataille. VI. Les Æques décampent, et se retirent dans leur ville.

CHAPITRE DIX-HUITIEME I. Quarante-sixième consulat Les Antiates, es Æques et les Volsques remuent. II. Le sénat ordonne qu'on envoie un renfort de garnison à Antium &c. III. Les Æques vont à la rencontre de l'armée Romaine et se mettent en devoir d'attaquer le camp. IV. Le consul dépêche à Rome pour demander du secours : on lui en envoie. V. Les Æques et les Volsques donnent l'assaut au camp des Romains. VI. Le consul fait une sortie et repousse les assiégeants. VII. Publius Furius poursuit les ennemis imprudemment : il est taillé en pièce avec toute sa troupe. VIII Les Æques recommencent le siège du camp des Romains et le poussent avec chaleur. IX. Les Romains reçoivent un renfort de troupes : ils repoussent les assiégeants jusqu'à dans leurs lignes. X. Une autre armée d'Æques et de Volsques ravage les campagnes des Romains. XI. Le consul Postumius les attaque et les met en fuite. XII. Les Æques décampent et se retirent sous leurs murailles. XIII. Les Romains en défont un grand nombre dans cette retraite. XIV. Que les Romains firent une grande perte dans la guerre contre les Æques.

CHAPITRE DIX-NEUVIEME. I. Quarante-septième consulat. Maladie pestilente, qui emporte beaucoup de monde. II Les Æques et les Volsques entrent sur les terres des Herniques et des Latins. III. Ceux-ci envoient à Rome peur demander du secours. Le sénat leur permet de mettre des troupes sur pied. IV. Les ennemis viennent assiéger Rome. Les Romains se défendent quoique accablés de maladies. V. Quelles étaient alors les fortifications de la ville de Rome. VI. L'ennemi lève le siège.

CHAPITRE VINGTIEME. I. Quarante-huitième consulat. II. On lève des troupes. III. Les consuls ouvrent la campagne pour ravager les terres des Æques et des Volsques. IV. Les Volsques sortent de leurs murailles : ils prennent l'alarme et sont mis en déroute. V. Les chefs des Æques et des Volsques réunis, se mettent en marche pour assiéger Rome. VI. Le consul Lucrétius va à leur rencontre. Ils lui livrent bataille et sont mis en déroute. VII. Les consuls reviennent à Rome, Lucrétius reçoit les honneurs du grand triomphe, et Véturius ceux du petit.

 

LIVRE DIXIEME. (bilingue)

 

CHAPITRE PREMIER. I. Quarante-neuvième consulat. II. Les tribuns recommencent à soulever le peuple, En quoi avait consulté jusqu'alors le droit Romain. III. Les tribuns entreprennent d'introduire à Rome un nouveau droit : les patriciens s'y opposent. IV. Prodiges surprenants et sans exemple. V. On consulte les devins et les oracles des Sibylles.

CHAPITRE SECOND. I. Le sénat s'assemble avec les tribuns : on délibère sur les moyens d'apaiser les troubles. II. On n'en peut venir a bout. Les tribuns font une nouvelle loi, portant qu'on élira dix députés pour faire le code des lois. III. Les patriciens la blâment.  IV. Les tribuns indiquent le jour auquel ils doivent la confirmer. V. Les patriciens se plaignent hautement de leur procédé. VI. Ils gagnent une partit des citoyens et intimident les autres. VII. Caeson Quintius le plus ardent de tous les jeunes patriciens. VIII. Les tribuns sont assigner ce jeune homme ; il les refuse pour juges. IX. Son père plaide sa cause, et tâche de fléchir la colère du peuple. X. Le peuple est porté à lui rendre son fils : Virginius s'y oppose ; discours de Virginius. XI. Fausse accusation de Volscius contre le jeune Caeson Quintius. XII. On veut sur le champ mettre à mort l'accusé, les consuls et les tribuns s'y opposent. XIII. On le met en liberté sous caution. XIV. Le lendemain on le condamne par défaut etc. Il se retire en Tyrrhénie. XV. Son père rend aux cautions de son fils ce qu'ils ont déboursé pour lui : accablé de douleur il se retire à la campagne. XVI. La jeunesse patricienne continue s'opposer à la loi.

CHAPITRE TROISIEME. I. Cinquantième consulat. Rome est menacée des plus terribles malheurs. II. Les tribuns recommencent à faire de nouvelles intrigues. Ils contrefont des lettres qu'ils se font rendre par un inconnu. III. Le peuple court en foule à la place publique : toute la ville est en émotion. IV. Le sénat s'assemble ; les tribuns lui font le rapport de ce qui est contenu dans les prétendues lettres qu'ils viennent de recevoir. Discours du tribun Virginius. V. Que quelques-uns des patriciens et la plupart des chevaliers ont conspiré contre le peuple. VI. Que le sénat doit permettre aux tribuns d'informer contre les coupables ; que l'affaire presse et ne souffre aucun délai. VII. Délibérations du sénat. Discours du consul Caius Claudius : qu'il va parler avec liberté. VIII. Que les tribuns pour exécuter leurs pernicieux desseins, ont feint qu'on tramait une conspiration contre le peuple. IX. Qu'ils ne peuvent pas produire les preuves de cette conspiration. X. Qu'il faut se défier d'eux et éclairer leur conduite. XI. Le tribun Virginius déclame contre le sénat. XII. Appius Erdonius Sabin s'empare du capitole dans l'espérance que les esclaves et les mécontents se joindront à lui. XIII. Il est trompé dans ses espérances, il ne reçoit aucun secours. XIV. L'alarme se répand dans Rome; les consuls exhortent les citoyens à prendre les armes. XV. Les tribuns persuadent au peuple de ne pas s'enrôler qu'à certaines conditions. XVI. Le consul Appius prétend qu'on peut de passer du secours du peuple. Avis contraire de Valérius son collègue. XVII. On lève des troupes. XVIII. On tire au sort leur destination. XIX. Les Tusculans viennent au secours des Romains. Le consul Valerius assiège Erdonius dans la citadelle du capitole : il est tué dans le combat. XX. Erdonius et la plupart de ses soldats perdent aussi la vie. XXI. Les tribuns recommencent leurs poursuites. A la place de Valerius on élit consul Lucius Quintius, qui s'était retiré à la campagne après la condamnation de Caeson son fis. XXII. Le sénat envoie des députés à Quintius : ceux-ci le trouvent labourant son champ etc. XXIII. Mœurs des anciens Romains bien différentes de celles du siècle de Denys d'Halicarnasse. XXIV. Quictius réprime les tribuns et pacifie les troubles. XXV. Il s'applique a rendre la justice. Le sénat veut le continuer dans la dignité de consul ; Quinctius la refuse constamment : il fait élire de nouveaux consuls et se retire à la campagne.

CHAPITRE QUATRIEME. I. Cinquante-unième consulat. Les Aeques prennent la ville de Tusculum. II. Les tribuns par leur opposition retardent l'enrôlement des troupes. III. Les consuls lèvent des soldats et se mettent en campagne pour secourir leurs alliés, IV. Le consul Fabius rétablit les Tusculans dans leur ville. V. Il force le camp des Aeques et des Volques réunis ensemble. VI. Il ravage le pays des Volsques et distribue le butin à ses soldats. VII Cornélius son collègue remporte deux batailles sur les Antiates. Il prend d'assaut la ville d'Antium et fait punir les auteurs de la révolte. VIII. Traité de faix avec les Aeques. Honneurs du triomphe accordés aux deux consuls.

CHAPITRE CINQUIEME. I. Cinquante-deuxième consulat. II. Les consuls font des levées : ils de mettent en campagne contre les Aeques et les Sabins. III. Cloelius Gracchus général des Sabins défait le territoire de Tusculum. IV. Le sénat lut envoie une ambassade. V. Réponse fière de Gracchus. VI. Seconde ambassade. VI Le consul Minucius se met en campagne : les ennemis l'attirent dans un lieu désavantageux où ils assiègent de toutes parts. VIII. Nautius l'autre consul revient à Rome où il nomme pour dictateur Lucius Cincinnatus qui était retiré pour lors à la campagne. IX. Fabius gouverneur de Rome, députe vers le dictateur ; ce magistrat vient à Rome. X. Le dictateur de met en campagne : il livre bataille aux ennemis, il les repousse dans leur camp et les investit. XI. Les Aeques manquant de vivres, demandent la paix. Le dictateur la leur accorde, à condition qu'ils passeront sous le joug, qu'ils lui livreront la ville de Corbion etc. XII. Il distribue aux troupes une partie du butin, et oblige le consul Minucius à se démettre. XIII. Le dictateur revient à Rome, et reçoit les honneurs du triomphe. XIV. Il refuse les présents que lui offraient le sénat et ses amis, il abdique la dictature et se retire à fa campagne. XV. Retour du consul Nautius.

CHAPITRE SIXIEME. I. Cinquante-troisième consulat. II. Les Sabins ravagent les terres du peuple Romain. Les Aeques prennent Corbion et Orsone. III. Le sénat ordonne aux deux consuls de se mettre en campagne. Les tribuns s'opposent à l'enrôlement des troupes. IV. Ils font jouer de nouveaux renforts. V. Assemblée du sénat. Avis de Lucius Quintius Cincinnatus; qu'il faut remettre toutes les contestations à un autre temps pour marcher aux ennemis. VI. Les consuls assemblent le peuple. Discours du consul Horatius : que les tribuns ayant soulevé le peuple contre le sénat, les patriciens ne laisseront pas de repousser les ennemis avec le secours des citoyens les mieux intentionnés pour le salut de la république etc. VII. Les patriciens fondent en larmes et les plébéiens en sont attendris. Le consul poursuit son discours. VIII. Discours du tribun Virginius que les tribuns et le peuple n'abandonnent point les patriciens ; qu'ils demandent seulement une grâce au sénat. IX. On assemble le sénat. Le tribun demande qu'il soit permis au peuple de créer dix tribuns an lieu de cinq. X. Gaius Claudius est le seul qui s'y oppose. XI. Tous les autres sénateurs opinent à accorder au peuple la grâce qu'il demandait ; on fait le sénatus-consulte, et on désigne dix tribuns pour l'année suivante. XII. Les deux consuls mettent des troupes à la campagne .

CHAPITRE SEPTIEME. I.  Cinquante-quatrième consulat. Nouvelles accusations entre les consuls et les tribuns : ceux-ci usurpent le droit de convoquer le sénat, et demandent qu'on accorde au peuple le mont Aventin pour y bâtir. II. Ils font sommer les consuls. Un licteur repousse l'huissier des tribuns : Iiclius veut punir de mort le licteur. III. Les consuls en appellent aux autres tribuns : ceux-ci soutiennent leur collègue, suivant les conventions faites entre eux. Ils relâchent enfin le licteur.  IV. Le sénat s'assemble. Icilius accusé par les consuls, se justifie. V.  Il propose aussi d'accorder le mont Aventin aux pauvres citoyens. VI. Que ce règlement apaisera les troubles etc. VII. Le sénat reçoit favorablement la requête du tribun. VIII. On distribue des places sur le mont Aventin : le peuple y bâtit des maisons.

CHAPITRE HUITIEME. I. Cinquante-cinquième consulat. Nouveaux troubles à Rome. Que sitôt qu'on avait la paix au dehors, il l'excitait des guerres au dedans. II. Les consuls enrôlent des soldats : ils font agir toute la rigueur des lois contre les désobéissance. III. Les tribuns se plaignent hautement du procédé des consuls, ils soulèvent le peuple, et opposent la force à la violence. IV. Soutenus par une foule de plébéiens, ils assignent les consuls à comparaître au tribunal du peuple. V. Ceux-ci refusant d'obéir, les tribuns s'adressent au sénat. Plaintes réciproques des tribuns et des consuls dans l'assemblée du sénat. VI. La. journée se passe en contestations, sans que le sénat ose prononcer. VII. Les tribuns assemblent le peuple et délibèrent sur les mesures qu'ils doivent prendre : différents avis à ce sujet. VIII. Ils annoncent qu'au troisième jour de marché ils imposeront aux consuls une amende pécuniaire, ils changent de résolution ; ils promettent de rappeler le souvenir de la loi agraire et de celle qui doit établir l'égalité entre tous les citoyens. IX. Assemblée du peuple au sujet de la loi agraire. Les plébéiens se plaignent que la noblesse s'est emparée de leurs conquêtes. X. Le plébéien Lacius Siccius Dentatus fait un long discours qui anime le peuple. XI. Qu'il sert dans les troupes depuis quarante ans, que n'étant simple soldat il a fait de grandi exploits par lesquels il s'est élevé jusqu'à 508 la qualité d'Officier. XII. Qu'il s'est trouvé à six-vingt batailles et qu'il l'a remporté un grand nombre du prix, de couronnes etc. XIII. Que cependant il n'a pas eu pour lui, non plus que les autres plébéiens, la moindre portion des terres conquises sur les ennemis. XIV. Que les citoyens les plus effrontés s'en sont mis en possession, sans les avoir méritées par de grands exploits. XV.  Qu'il n'y a personne parmi la noblesse, qui puisse se vanter d'avoir fait autant de belles actions que Siccius. Que les patriciens l'imaginent que tout leur est dû. XVI. Qu'ils fut fermé la bouche aux plébéiens et que contre toute justice ils ont fait mourir le consul Cassius et le tribun Minucius qui parlaient en faveur du peuple. XVII.  Qu'ils ont fait mille outrages aux tribuns. XVIII.  Que le peuple ne doit pas balancer à confirmer la loi agraire, XIX. Que la jeunesse patricienne trouble les comices, les tribuns doivent la réprimer par la rigueur des lois. XX. Le tribun Ictilus approuve le discours de Siccius, excepté un article etc. XXI. Les consuls tiennent conseil en particulier avec les premières têtes du sénat. XXII. Les patriciens postés dans différents endroits de la place publique, excitent un si grand tumulte, que ceux qui veulent parler, ne peuvent se faire entendre. XXIII. Ils troublent les comices, renversent les urnes etc. XXIV. Enfin ils viennent a bout d'empêcher la confirmation de la loi agraire. XXV.  Que les Postumius, les Sempronius et les Clelius furent les plus ardents dans cette occasion. XXVI. Délibérations des tribuns : on convient de punir ces trois familles. XXVII. Le sénat laisse agir les tribuns. Les accusés sont condamnés par défaut. Leurs biens sont confisqués ;  les plus riches des patriciens les rachètent et les leur rendent. XXVIII. Irruption des Aeques sur les terres des Tusculans. XXIX. On lève des troupes ; les tribuns s'opposent à l'enrôlement, décret du sénat à ce sujet. XXX. Plusieurs citoyens s'enrôlent, Siccius même fait la campagne à la tête de sa cohorte. XXXI. Les consuls joignent les ennemis proche la ville d'Antium. Les Aeques coupent les vivres aux Romains etc. XXXII. Le consul Romilius range l'armée en bataille. XXXIII. Il propose à Siccius de donner l'assaut au camp des ennemis avec sa cohorte etc. XXXIV. Réponse de Siccius ; que ce que le consul lui propose n'est pas praticable. XXXV. Le consul l'accuse de lâcheté. XXXVI. Réponse de Siccius : qu'il accepte la commission malgré le danger évident et l'impossibilité de réussir. XXXVII. Il part avec ses 800 hommes, il les encourage. XXXVIIII.  Il prend sa marche par une forêt, et se fait guider par une paysan. il arrive au camp des Aeques, il l'attaque pendant que les deux armées sont aux prises, enfin il s'en rend maître. XXXIX. De là il tombe sur l'armée des Aeques : ceux-ci prennent la fuite ; il en fait un horrible carnage. Siccius se retire dans le camp des ennemis. XL. Il met le feu et se rend à Rome en diligence pour y porter la première nouvelle de sa victoire. Les tribuns assemblent le peuple. Siccius raconte ce qui s'est passé ; que les Romains ne sont redevables de la victoire qu'à lui seul et à sa troupe. XLI. Le peuple est indigné contre les consuls qui ont exposé Siccius à une. mort presque inévitable. Siccius est élu tribun du peuple.

CHAPITRE NEUVIEME. I. Cinquante-sixième consulat. Les consuls de cette année gagnent la bienveillance du peuple. II. Les tribuns Siccius et Lucius Maliénus font assigner les consuls de l'année précédente. III. Les patriciens félicitent en faveur des accusés. IV. Le peuple s'assemble. Chefs d'accusation contre Romilius ; témoignage de Spuius Virginius et des Icilius pères et fils. V. Romilius plaide sa cause : il parle avec fierté; il est condamné à une amende de 10000 As, et son collègue à 15000. VI. Les consuls de cette année font passer une loi favorable aux tribuns et au peuple. Vll. Ils proposent au sénat l'établissement de nouvelles lois que les tribuns sollicitaient : on délibère. VIII. Discours de Romilius. Que les patriciens ne sont pas assez puissants pour soutenir contre le peuple ; qu'ainsi ils doivent céder au temps et lui accorder ce qu'il demande. IX. Qu'il faut envoyer des ambassadeurs dans les villes Grecques et dans celles de  l'Italie poux faire la collection des meilleures lois etc. X. Son sentiment est suivi. Les tribuns veulent lui remettre l'amende à laquelle il a été condamné ; il refuse cette grâce. On écrit le sénatus-consulte. XI. On nomme des ambassadeurs pour aller chercher de nouvelles lois en Grèce etc.

CHAPITRE DIXIEME. I. Cinquante-septième consulat. Maladie contagieuse à Rome. II. Elle emporte beaucoup de monde. III. Les corps sans sépulture augmentent l'infection. Le mal se communique dans les campagnes. IV. En vain on a recours aux sacrifices. V. Les Aeques font des préparatifs de guerre. La contagion se communique dans leurs villes et dans celles des Volsques etc.

CHAPITRE ONZIEME. I. Cinquante-huitième consulat. La peste cesse. Cherté à Rome ; on y apporte des provisions. II. Retour des députés envoyés dans les villes Grecques. Les tribuns demandent qu'on crée des législateurs : les consuls éludent leurs poursuites ; on nomme des consuls pour l'année suivante. III. Les tribuns s'adressent aux nouveaux magistrats : ce que leur répondit Appius désigné consul pour l'année suivante. IV. Assemblée du sénat ; il fait un décret pour ordonner la création des législateurs. V. Création des décemvirs ou des dix législateurs. Suppression de toutes les autres charges.

CHAPITRE DOUZIEME. I. Régence des décemvirs qui tient lieu du cinquante-neuvième consulat. Ils gouvernent l'un après l'autre. II. On est content de leur administration. III. Appius se distingue au-dessus de tous les autres par son affabilité, sa douceur etc. IV. Ils font le code du lois en dix tables et le proposent en public. V. Le sénat et le peuple confirment les nouvelles lois etc. VI. Le sénat s'assemble, on délibère et on convient de continuer le décemvirat. Plusieurs briguent cette dignité. VII. Assemblée pour l'érection des décemvirs. Appius est continué : on lui donne pour collègues six autres patriciens et trois plébéiens qu'il avait demandés lui-même pour faire sa cour au peuple.

CHAPITRE TREIZIEME. I. Seconde année des décemvirs, qui tient lieu du soixantième consulat. Ils font une convention ente 'eux etc. II. Ils joignent les haches aux faisceaux ; le peuple saisi de crainte se repent d'avoir continué le décemvirat. III. Les décemvirs se font escorter par une troupe de jeunes gens les plus déterminés. IV. Leur gouvernement-tyrannique. V. Les plus gens de bien sortent de Rome et se retirent à la campagne. VI. Appius et ses collègues font deux nouvelles tables de lois qu'ils ajoutent aux dix premières etc. VII. Au tout de l'année ils ne de démettent point de leur dignité.

 

 

Rhétorique

 

 

Oeuvre numérisée par Marc Szwajcer

 

   
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