|
TABLE DES MATIERES
DU ΡREMIER VOLUME
DE LA PHYSIQUE D'ARISTOTE.
Préface I -CLXXII
Paraphrase de la Physique d'Aristote 1
paraphrase du livre I
1-39
Dissertation sur la composition de la Physique. 415
Leçons de Physique, Livre 1 429 + texte grec
Table des matières du premier volume 496
PRÉFACE
À LA PHYSIQUE D'ARISTOTE. Idée générale de la Physique
d'Aristote : c'est une théorie du mouvement. - Antécédents de la
Physique ; théories de Platon sur le mouvement. - Analyse de la
Physique d'Aristote. Méthode exposée trop brièvement ; théorie des
principes de l'être, et définition de la nature, rattachées à la
théorie du mouvement ; réfutation du système du hasard clans la
nature. Définition du mouvement ; théories de l'infini, de l'espace et
du temps, notions que le mouvement suppose. -Théorie du mouvement ;
diverses espèces de mouvement ; unité du mouvement ; opposition et
contrariété des mouvements ; du repos ; du mouvement et du repos
naturels et forcés ; divisibilité indéfinie du mouvement ; mesure du
mouvement ; réfutation des paradoxes de Zénon d'Élée contre le
mouvement ; comparaison et proportionnalité des mouvements ; quelques
lois du mouvement. Éternité du mouvement circulaire ; théorie du
premier moteur Immobile. - Du style de la Physique d'Aristote. -
Histoire des théories sur le mouvement ; les écoles de l'antiquité ;
le moyen-âge, Albert et saint Thomas ; la Renaissance ; analyse des
théories de Descartes, de Newton et de Laplace comparées à celles
d'Aristote. - Appréciation résumée de la Physique d'Aristote.
LIVRE I
CHAPITRE PREMIER.
De la méthode à suivre dans l'étude de la nature : Il faut procéder des
faits particuliers et composés, qui sont pour nous les plus notoires et les
plus clairs, et remonter par l'analyse jusqu'aux principes universels, aux
causes des choses, et à leurs éléments simples, qui sont les plus clairs et
les plus notoires en soi. - Exemple des noms par rapport à la définition ;
exemple des enfants. -
CHAPITRE II. Des principes ; unité et pluralité des principes :
Parménide et Mélissus, les philosophes Ioniens et Démocrite. - L'unité
absolue de l'être implique la négation de tous principes et détruit l'étude
de la nature; thèse d'Héraclite ; erreur grossière de Mélissus, l’être n'est
point immobile ; il y a des êtres soumis au mouvement. - Méthode des
Géomètres ; démonstration d'Antiphon. Méthode à suivre pour critiquer les
théories antérieures. -
CHAPITRE III. Critique des théories qui admettent l'unité de l'être
; ce qu'on entend par l'unité de l'être ; acceptions diverses des mots Être
et Un ; théorie de Mélissus sur l'infinité de l'être, et de Parménide sur la
finitude de l'être. Confusion absolue des êtres dans la théorie d'Héraclite
et de Lycophron. - L'être n'est pas un ; et les êtres sont multiples. -
CHAPITRE IV. Réfutation de Mélissus ; réfutation de Parménide ;
conséquences insoutenables de ces deux systèmes. - L'unité de l'être ne peut
se comprendre. - Systèmes qui ont admis à la fois l'unité et la division de
l'être ; réfutation de ces systèmes. -
CHAPITRE V. Réfutation de quelques autres systèmes sur l'unité de
l'être : les Physiciens, Platon, Anaximandre, Empédocle. Réfutation spéciale
d'Anaxagore. Il n'est pas possible que tout soit dans tout ; démonstration
de l'absurdité de ce principe. Autre erreur d'Anaxagore sur la génération
des choses. Empédocle. -
CHAPITRE VI. Tous les physiciens s'accordent à regarder les
contraires comme des principes ; Parménide, Démocrite. - Les contraires sont
en effet des principes ; démonstration de cette théorie, qui est exacte.
Considérations générales sur les contraires ; conciliation des différents
systèmes. Les principes sont nécessairement contraires entr'eux. -
CHAPITRE VII. Du nombre des principes : les principes sont finis
suivant Empédocle ; et infinis, suivant Anaxagore. - Il n'y a pas un
principe unique ; et les principes ne sont pas infinis. Le système le plus
vrai peut-être, c'est d'admettre trois principes : l'unité, l'excès et le
défaut ; ancienneté de ce système; recherche de l'élément primordial. -
CHAPITRE VIII. Méthode à suivre dans cette recherche. Théorie
générale de la génération des choses : la substance et la forme ; la
substance demeure et ne change point ; la forme, au contraire, change sans
cesse; rapports de la substance et de la forme. - Les principes sont au
nombre de trois : le sujet, la privation et la forme ; ou ils ne sont que
deux, si l'on réunit le sujet et la privation. De la matière première de
l’être ; Idée qu'on doit s'en faire. - Résumé. -
CHAPITRE IX. Explication de l'erreur des anciens philosophes sur
l'immobilité et l'unité de l'être : distinction sur le sens des mots Être et
Non-être. - Autre explication par la distinction de l'acte et de la
puissance. -
CHAPITRE X. Erreur de quelques autres philosophes, qui, comme
Parménide, admettant l'unité de l'être, n'ont pas distingué dans cette unité
l’acte de la puissance. Définition générale de la matière et de la forme. -
Fin de la théorie des principes de l'être, de leur nature et de leur nombre.
Paraphrase
de la Physique d'Aristote
: Livre
II
Leçons
de Physique
: - livre II DE LA NATURE.
(192b - 200b)
CHAPITRE PREMIER. Définition de
la nature : elle est, dans les êtres, le principe du mouvement et du repos. Des
êtres naturels. L'existence de la nature est évidente ; il n'est pas
nécessaire de la démontrer. - La matière des choses n'est pas leur nature ;
étrange opinion d'Antiphon. Définitions diverses de la nature; unité et
pluralité des principes ; la nature est surtout la forme des êtres. De la privation.
- CHAPITRE
II. Rapports et
différences des mathématiques et de la physique. Critique de la théorie des
Idées, qui se perd dans tes abstractions. - Deux aspects de la nature, la
matière et la forme ; les anciens philosophes, Empédocle, Démocrite, etc.,
n'ont étudié que la matière. Le vrai physicien doit étudier la matière et
la forme tout ensemble. Citation du traité Sur la philosophie. -
CHAPITRE III.
Des causes ;
de leur nombre et de leur nature ; quatre espèces de causes : la matière, la
forme, le mouvement et la fin, ou le pourquoi des choses. - Modes divers des
causes ; une même clisse peut avoir plusieurs causes; il y a des choses qui
sont réciproquement causes les unes des autres ; causalité des contraires;
acceptions propres et accidentelles du mot de cause. Causes en acte et en
puissance ; causes individuelles; causes génériques. - Méthode à suivre dans
l'étude des causes. - CHAPITRE
IV. Du hasard et
de la spontanéité. - Théories diverses sur le hasard ; les unes le nient
positivement, et les anciens sages ne l'ont pas admis dans leurs systèmes ; les
autres, et parmi eux Empédocle, admettent le hasard comme cause du ciel et des
phénomènes du monde, tout en ne le reconnaissant point pour cause des animaux
et des plantes. D'autres théories font du hasard quelque chose de divin, qui
est au-dessus de l'homme. - CHAPITRE
V. Suite de la théorie du hasard. -
Le hasard n'est cause ni de ce qui est constant ni de ce qui est
habituel et ordinaire ; le hasard est en dehors de l'un et de l'autre ;
il est cause de ce qui se produit accidentellement, même dans les
choses qui ont une fin. - Le hasard est indéterminé et toujours obscur
pour l'homme ; il n'est pas raisonnable. Bonheur on malheur qu'il cause;
inconstance de la fortune. - CHAPITRE
VI. Suite de la théorie du hasard ; comparaison du hasard et du
fortuit, qui se produit spontanément ; différence du spontané et du
hasard ; l'idée de hasard implique toujours l'idée de liberté ;
opinion ridicule de Protarque sur les pierres des autels ; l'idée du
spontané exclut au contraire l'idée de réflexion et de libre arbitre.
- Des choses faites en vain. - Le hasard et le spontané font tous deux
partie des causes motrices ; mais ce sont des causes postérieure.
L'Intelligence et la nature sont les causes supérieures de tout
l'univers. - CHAPITRE
VII. Le physicien, en étudiant le pourquoi des phénomènes,
doit considérer quatre sortes de causes : l'essence, le mouvement, la
fin et la matière ; il y a dans la physique trois recherches
principales, sur l'immobile, sur le mobile impérissable et sur le
périssable. Le moteur peut être de deux genres, primitif ou
intermédiaire. - CHAPITRE
VIII. La nature agit toujours en vue d'une fin ; intervention de
la nécessité dans la nature ; objection ; hypothèse d'Empédocle sur
les premiers êtres. Analogies de l'art et de la nature ; l'une et
l'autre se proposent toujours une fin. La fin est manifeste dans les
animaux ; elle l'est même dans les plantes. -Anomalie des monstres ; la
nature se trompe comme l'art ; antériorité des germes. - Croire au
hasard, c'est nier la nature ; le moteur n'en est pas moins réel pour
être invisible. - CHAPITRE
IX. De la nécessité dans la nature. Le nécessaire n'a qu'une
existence dérivée et conditionnelle ; il n'est point absolu ;
certaines choses étant données, d'autres choses qui suivent celles-là
sent nécessaires; exemples de la maison et de la scie. Du nécessaire
en mathématiques. Dans la nature le nécessaire est la matière avec
ses mouvements. - Le physicien doit étudier la matière et surtout la
fin des choses. (FIN DU LIVRE II)
Paraphrase
de la Physique d'Aristote
: Livre
III
Leçons
de Physique
: - livre
III DÉFINITION DU MOUVEMENT. - THÉORIE DE L'INFINI.
(200b - 208a)
CHAPITRE PREMIER. De la théorie du mouvement; importance de cette
théorie. - Divisions et catégories de l'être; acte ou entéléchie et
puissance. - Le mouvement n'est point en dehors des choses, il y a
autant de genres du mouvement qu'il y a de genres de l'être.
Définition du mouvement; démonstration de l'exactitude de cette
définition; examen des opinions des autres philosophes. Difficulté de
bien définir le mouvement. - CHAPITRE
II. Suite de la définition du mouvement. Rapports du moteur et du
mobile; nécessité du contact; le mouvement est en acte dans le mobile,
et en puissance dans le moteur. - Objection coutre cette théorie; réponse
à l'objection. - CHAPITRE
III. Résumé de la définition du mouvement. -
CHAPITRE
IV. Théorie de l'infini : cette étude appartient spécialement à
la physique; exemple des philosophes antérieurs; théories des
Pythagoriciens et de Platon sur l'infini; théories d'Anaxagore et de
Démocrite. Tous les philosophes ont fait de l'infini un principe;
Anaximandre l'a même confondu avec la divinité. -
CHAPITRE
V. Cinq arguments pour démontrer l'existence de l'infini; le temps,
la divisibilité des grandeurs, lu génération des choses, la
nécessité d'une limite absolue, et le nombre conçu par la pensée. -
Difficultés inévitables de la théorie de l'infini. -
CHAPITRE
VI. Sens divers du mot Infini. - Discussion des opinions diverses ;
réfutation de la théorie Pythagoricienne; l'infini ne peut être
séparé des choses sensibles; et s'il n'est qu'un accident, on ne peut
plus en faire un principe; contradiction des Pythagoriciens qui font de
l'infini une substance divisible. - CHAPITRE
VII. Suite de la théorie de l'infini. - Il n'y a pas de corps
perceptible à nos sens qui soit infini ; raisons logiques; raisons
physiques. Aucun des éléments ne peut être infini; opinion
d'Héraclite, qui croit que tout a été jadis du feu. - De
l'immobilité et du mouvement de l'infini; opinion d'Anaxagore
réfutée; manière d'entendre l'immobilité de l'infini. -
CHAPITRE
VIII. Suite; on ne peut nier l'existence de l'infini, sans arriver
à des conséquences absurdes. Le temps, les grandeurs et les nombres
sont infinis. - Double existence de l'infini, en puissance et en acte ;
véritable notion de l'infini qui est toujours en puissance et n'est
jamais en soi et en acte; il est également par addition et par division
ou retranchement. - Les deux infinis de Platon. -
CHAPITRE
IX. Suite; réfutation des théories antérieures; véritable
définition de l'infini opposée à la définition vulgaire. Parménide
et Mélissus. - CHAPITRE
X. Suite; complément de la définition de l'infini.
CHAPITRE
XI. Suite; l'infini est plutôt le contenu que le contenant; et
c'est la forme qui contient. Dans les nombres, on peut admettre l'infini
par accroissement perpétuel; dans les grandeurs, l'infini n'est qu'en
division et en petitesse. Différence de l'infini dans les nombres et
dans les grandeurs. Emploi de l'infini dans les mathématiques. -
L'infini est cause en tant que matière; opinion commune des
philosophes. CHAPITRE
XII. Suite et fin : réfutation des arguments qui représentent
l'infini comme déterminé; se défier des arguments purement logiques;
regarder surtout aux réalités. - Résumé de la théorie de l'infini.
(FIN DU LIVRE III)
Paraphrase
de la Physique d'Aristote
: Livre
IV
Leçons
de Physique : livre
IV DE
L'ESPACE, DU VIDE ET DU TEMPS. (208a - 223b)
CHAPITRE PREMIER. Théorie de l'espace ou du lieu; nécessité de cette
théorie; ses difficultés; insuffisance des recherches antérieures.
- CHAPITRE
II. Démonstration de l'existence de l'espace; succession des corps
dans un même lieu; propriété de l'espace; mouvements spontanés des
éléments ; preuves tirées des mathématiques et de l'hypothèse du
vide; Hésiode.
- CHAPITRE
III. Questions qu'il faut se poser pour expliquer la nature de l'espace; des
dimensions de l'espace; de la confusion de l'espace et des corps; des éléments
de l'espace; de sa grandeur; de la causalité de l'espace. Du lieu de l'espace ;
Zénon. Du développement des corps. - CHAPITRE
IV. L'espace est le lieu absolu où sont les choses; Platon dans le Timée,
a tort de confondre la matière et le lieu. L'espace n'est ni la
matière ni la forme des choses. - CHAPITRE
V. L'espace est en soi et non dans autre chose. Quand on dit qu'une chose
est dans une autre, cette expression peut présenter plusieurs acceptions
diverses. Être en soi, être dans une autre chose; exemple de l'amphore et du
vin. - Doute de Zénon sur la nécessité de placer l'espace dans un autre
espace. Si on le fait un être réel; solution de cette objection; nature
véritable de l'espace. - Résumé de ces considérations préliminaires. -
CHAPITRE
VI. De la nature de l'espace; méthode à suivre dans cette étude. On ne
peut comprendre l'espace qu'à la condition du mouvement; considérations
générales sur le mouvement. - L'espace n'est ni la forme, ni la matière, ni
l'intervalle des corps; discussion de ces trois théories; l'espace est la
première limite immobile du contenant; et c'est là sa définition. -
CHAPITRE
VII. Suite de la théorie sur la nature de l'espace; le haut et le bas
absolus; les corps légers et les corps graves; le mouvement circulaire; le
ciel; les choses sont dans l'espace soit en puissance soit en acte, selon
qu'elles sont considérées isolément ou dans les parties homogènes qui les
composent. - Fin de la théorie de l'espace. - CHAPITRE
VIII. Théorie du vide; il faut appliquer à cette étude lamine méthode
qu'à l'étude de l'espace. - Examen sommaire des théories antérieures qui
admettent ou qui repoussent l'existence du vide. Opinion d'Anaxagore; son
expérience sur l'air pour démontrer le vide; Démocrite et Leucippe; Mélissus
nie le vide et affirme l'immobilité de l'univers; les pythagoriciens
admettaient le vide, qu'ils plaçaient primitivement dans les nombres. -
CHAPITRE
IX. Définition du mot de vide; double sens qu'on donne à ce mot; erreur de
quelques philosophes qui ont confondu le vide et la matière. -
CHAPITRE
X. Essai de démonstration de l'existence du vide; l'idée du mouvement
n'implique pas la nécessité du vide; les corps peuvent se mouvoir, et
s'accroître sans qu'il y ait du vide, comme ils peuvent se condenser. -
CHAPITRE
XI. Le vide n'existe pas séparément des choses; il n'est pas la cause du
mouvement; le vide empêcherait plutôt le mouvement; exemple de la terre. Deux
espèces du mouvement, naturel ou forcé; le vide n'explique ni l'un ni l'autre;
théorie de la marche des projectiles; théorie de la chute des corps plus ou
moins rapide, selon le poids du corps ou selon la résistance du milieu; dans le
vide le mouvement serait infini ou indéterminé; le vide ne peut avoir aucun
rapport proportionnel avec le plein. - Démonstrations diverses. -
CHAPITRE
XII. Suite; expérience du cube placé successivement dans l'eau, qu'il
déplace d'une quantité égale à la sienne, et dans l'air, où le même
phénomène se passe, quoique non visible; dans le vide, en phénomène est
impossible ; donc le vide n'existe point séparément des corps. -
CHAPITRE
XIII. Le vide n'est pas plus dans les corps qu'il n'en est séparé; le
dense et le rare ne supposent pas le vide. Observations diverses de phénomènes
naturels; preuves qu'on en peut tirer contre l'existence du vide, tel qu'on le
conçoit ordinairement. - Fin de la théorie du vide. - CHAPITRE
XIV. Théorie du temps. - Raisons générales et extérieures qui peuvent
faire douter de l'existence du temps; défaillance perpétuelle du temps; ses
parties ont été ou seront; elles ne sont jamais- Idée qu'on doit se faire du
présent; difficulté de le comprendre; de la succession des instants ;
conclusion de ces considérations préliminaires. - CHAPITRE
XV. Les systèmes antérieurs n'ont pas éclairci suffisamment la question
du temps; on a confondu bien souvent le mouvement et le temps; profondes
différences du temps et du mouvement; on ne peut les identifier, puisque c'est
le temps qui mesure le mouvement. - CHAPITRE
XVI. De la nature du temps; nous ne percevons réellement la durée que par
les modifications successives de notre âme; il n'y a de temps pour nous qu'à
la condition du mouvement; le temps ne se confond pas avec le mouvement; mais il
est un des éléments du mouvement; antériorité et postériorité dans le
mouvement et dans le temps. - Définition du temps; le temps est une sorte de
nombre. - CHAPITRE
XVII. De l'instant; identité et diversité constantes de l'instant; idée
qu'il faut s'en faire; rapport de l'instant et du temps; on ne peut les
concevoir l'un sans l'autre; c'est l'instant qui fait que le temps est continu
et divisible, sans être d'ailleurs une partie du temps; il est au temps comme
un point est à la ligne. - CHAPITRE
XVIII. Le temps est long ou court; il n'est pas lent ou rapide, parce que le
nombre ne l'est pas non plus; il n'est que petit ou grand. Le temps et le
mouvement se servent réciproquement de mesure, comme la grandeur et le
mouvement peuvent se servir aussi de mesuré, réciproque. -
CHAPITRE
XIX. Explication de cette expression: Être dans le temps; les choses
éternelles ne sont pas dans le temps. - Le temps est la mesure du repos aussi
bien que du mouvement; le non-être n'est pas dans le temps. - Le présent ou
l'instant est la continuité et la limite du temps; analogie de l'instant et de
la ligne; de l'instant et du cercle. - Explications d'expressions diverses qui
marquent le temps : A l'instant, Un jour ou Alors, Tout-à-l'heure, Récemment,
Jadis, Tout-à-coup. - CHAPITRE
XX. Dernières considérations sur le temps; tout changement a lieu dans le
temps. - Sens différents des mots antérieur et postérieur, selon qu'il s'agit
du passé ou de l'avenir. - Rapport de la pensée au temps; le temps existe-t-il
sans l'âme qui le perçoit? - Identité du temps; ses rapports avec le
mouvement et avec le nombre. - Fin de la théorie du temps.
(FIN DU LIVRE IV)
Paraphrase
de la Physique d'Aristote :
Livre
V
Leçons
de Physique
: LIVRE
V. DU MOUVEMENT. (224a - 231a)
CHAPITRE PREMIER. Théorie générale du mouvement; espèces
diverses du changement confondu avec le mouvement; mouvement indirect et
accidentel; mouvement partiel, et mouvement en soi et total. Ces
distinctions s'appliquent au moteur comme au mobile. - Le changement ne
peut être séparé du mouvement; changement par accident; changement
partiel; changement en soi. Mouvement à partir du centre vers les
extrêmes, qui sont contraires entr'eux, comme le milieu est contraire
à l'un et à l'autre tout ensemble. - CHAPITRE
II. Idée générale du changement, d'après le sens étymologique
du mot qui le désigne. Quatre espèces du changement; réduction à
trois; la génération et la destruction des choses ne sont pas des
mouvements. - Rapport du non-être au changement et au mouvement. - Il
n'y a qu'une seule espèce de changement qui soit du mouvement. -
CHAPITRE
III. Division des mouvements; il na peut y avoir mouvement que dans
trois catégories: la quantité, la qualité et le lieu. Élimination
des autres catégories ; arguments divers. - Il ne peut y avoir
mouvement de mouvement; il faut un premier terme et un point de départ.
- Il n'y a que trois espèces de mouvements, et trois catégories où le
mouvement soit possible : accidentel, total ou partiel; désignations spéciales
des mouvements, selon les catégories où ils s'accomplissent. -
CHAPITRE
IV. De l'immobile; sens divers de ce mot : de l'inertie. - Résumé
partiel des théories précédentes. - CHAPITRE
V. Explications de divers termes : Être ensemble; être séparé;
toucher; être intermédiaire; suivre; être cohérent; être continu.
Définitions et exemples. - CHAPITRE
VI. De l'unité et de la diversité de mouvement; mouvement
génétiquement un et spécifiquement un. - De l'unité absolue de
mouvement; différence de l'identité et de l'unité; digression.- De la
continuité de mouvement; de l'égalité et de l'inégalité du
mouvement; conditions générales de l'égalité et de l'inégalité du
mouvement. - CHAPITRE
VII. De la contrariété du mouvement; sens divers dans lesquels on
peut entendre qu'un mouvement est contraire à un mouvement;
élimination de plusieurs nuances; différence du changement et du
mouvement; mouvement vers les intermédiaires. - Pour que deux
mouvements soient contraires, il faut qu'ils aillent tous deux du
contraire vers le contraire. - CHAPITRE
VIII. De l'opposition du repos et du mouvement; le repos est une
privation; nuances diverses de cette opposition. Le repos peut aussi
être opposé au repos comme au mouvement- Distinction de l'immuabilité
et du repos. - CHAPITRE
IX. De l'opposition du mouvement et du repos naturels et contre
nature; opposition générale de ce qui se fait par force et de ce qui
se fait selon la nature, dans les différentes espèces de mouvement. Le
mouvement contre nature est contraire au mouvement selon la nature, plus
que le repos est contraire au mouvement. - Questions diverses. -
Résumé de la comparaison du mouvement et du repos.
(FIN DU LIVRE V)
Paraphrase
de la Physique d'Aristote :
Livre
VI
Leçons
de Physique
: LIVRE VI.
DE LA DIVISIBILITÉ DU MOUVEMENT. (231a -241b)
CHAPITRE PREMIER.
De la continuité; le continu ne peut pas se composer d'Indivisibles
; la ligne et le point. — Objections et théories contraires: la
grandeur, le temps et le mouvement doivent se composer
d'indivisibles; démonstrations particulières de ces trois
propositions — Démonstrations en sens contraire; rapports de la
grandeur et du temps; les conditions qui les régissent sont
identiques. Tout continu a nécessairement des parties divisibles à
l'infini. - CHAPITRE II.
L'Instant, limite du passé et de l'avenir, est indivisible et identique;
conséquences absurdes si l'on soutient que l'instant est divisible. — Il
n'y a ni mouvement ni repos dans la durée d'un instant; démonstration de
ces deux propositions. - CHAPITRE III.
Tout ce qui change est divisible, puisque tout changement suppose
nécessairement au moins deux états : l'un d'où part le corps. et l'autre
où il arrive. - CHAPITRE IV.
Des deux manières dont le mouvement est divisible, selon le temps, et
selon les parties du mobile. Examen du ces deux divisions du mouvement;
démonstration de la division du mouvement selon les parties;
démonstration selon le temps. - CHAPITRE V.
Les divisions du temps et du mouvement sont réciproquement
identiques; elles le sont également pour le résultat du mouvement,
pour le mobile et pour le lieu où le mouvement se réalise :
démonstration de cette proposition pour le temps, pour le résultat
du mouvement, pour le mobile et pour la longueur. - Rapports de la
divisibilité et de l'infinitude. - CHAPITRE VI.
Loi générale du changement : Ce qui a changé passe immédiatement
dans l'état nouveau qu'il prend. Application de ce principe au
changement par contradiction, passant d'un contraire à l'autre,
c'est-à-dire du non-être à l'être. Analyse des diverses espèces de
changement; confirmation du principe. - CHAPITRE VII.
L'instant où le changement a primitivement lieu, est indivisible;
démonstration que cet instant ne peut pas être divisible. -
CHAPITRE VIII.
Du primitif du changement; double sens de cette expression. Le
primitif du changement est dans le changement achevé et non dans le
changement initial; démonstration de cette proposition. Le primitif
n'est ni dans l'objet ni dans le temps. -
CHAPITRE IX.
Le changement a lieu dans toute partie quelconque du temps primitif, durant
lequel ce changement s'opère; double démonstration de ce principe. -
CHAPITRE X.
Tout mouvement ou changement actuel suppose toujours un mouvement ou changement
antérieur. Démonstrations diverses de ce principe; application spéciale à la
grandeur; mélange nécessaire de l'antérieur dans tous les cas; impossibilité
absolue d'arriver jamais au primitif dans les choses divisibles et continues.
- CHAPITRE XI.
Rapports du fini et de l'infini dans le temps, le mouvement et l'espace. — Tout
corps fini se meut dans un temps fini; démonstration de ce principe. - Il ne
peut pas y avoir de mouvement infini dans un temps fini; le mouvement fini ne
peut pas davantage parcourir un temps infini; l'infini ne peut pas parcourir
l'infini dans un temps fini; démonstration de ces divers principes, relativement
à la grandeur, au temps et au mobile. - CHAPITRE XII.
Tout ralentissement du mouvement suppose un mouvement antérieur; et la tendance
au repos, ainsi que le mouvement, est toujours dans le temps. Rapport du temps
au mouvement et au ralentissement. Définition précise du repos. Le mouvement
s'arrête toujours dans une partie du temps. - CHAPITRE XIII.
Le mobile, durant le temps primitif où il se meut, ne peut être dans un lieu
primitif. Application de la définition du repos; il n'y a pas plus de primitif
pour le lieu que pour le temps et pour le mouvement. - CHAPITRE XIV.
Réfutation de la théorie de Zénon, niant la possibilité du mouvement ; les
quatre arguments de Zénon ; examen de ces quatre arguments; démonstration de
l'erreur de Zénon. Théorie nouvelle substituée à la sienne; preuves de la vérité
de la théorie qui admet le mouvement. - CHAPlTRE XV.
L'indivisible ne peut avoir de mouvement, dans le sens absolu de ce mot,
bien que l'indivisible puisse indirectement se mouvoir avec la chose
dans laquelle il est. Démonstration de ce principe. Le temps ne se
compose pas d'instants, non plus que la ligne ne se compose pas de
points. L'indivisible ne se meut pas, parce qu'il n'y a pas de mouvement
proprement dit dans la durée d'un instant. - CHAPITRE
XVI.
De l'infinitude du changement; tout changement a nécessairement des
limites; exemples divers. Le changement dans l'espace ne peut pas être
infini ; mais le mouvement peut l'être sous le rapport du temps. Du
mouvement circulaire; indication d'une théorie sur ce sujet.
|
|
Commentaire
de Thomas d'Aquin sur le livre I
Commentaire
de Thomas d'Aquin sur le livre II
Paraphrase
de la Physique d'Aristote :
Livre
VII
Leçons
de Physique : LIVRE
VII. SUITE DE LA THÉORIE DU MOUVEMENT.
TEXTE GREC
CHAPITRE PREMIER.
Tout mobile suppose nécessairement un moteur; démonstration de ce
principe. - Tout mobile est nécessairement divisible; démonstration
de ce second principe.
CHAPITRE II.
Nécessité d'une première cause du mouvement; la série de transmissions du
mouvement ne peut être infinie. Démonstration fondée sur ce principe, qu'il n'y
a pas de mouvement infini dans un temps fini; exception à ce principe. Autre
démonstration.
CHAPITRE III.
Le moteur et le mobile se touchent en un certain point et sont
toujours dans le même lieu. - Application de ce principe aux trois
espèces de mouvements, dans l'espace, en qualité et en quantité;
démonstration pour les diverses variétés du mouvement dans l'espace
ou déplacement; démonstration pour le mouvement dans la qualité ou
altération; démonstration pour le mouvement dans la quantité,
accroissement ou décroissement.
CHAPITRE IV.
Toute altération ou modification suppose nécessairement la
sensibilité; l'altération ne s'applique pas, comme on le croit, aux
formes et aux figures des choses; les formes et les figures ne
changent qu'après l'altération de certains autres éléments. - Les
vertus et les vices, soit du corps, soit de l'âme, ne sont pas des
altérations réelles de l'être; elles ne viennent qu'à la suite de
l'altération de certaines autres choses : application au corps;
application à l'âme.
CHAPITRE V.
De la comparaison des divers mouvements. Les différentes espèces de
mouvements ne sont pas comparables entre elles. Conditions générales
qui rendent la comparaison possible. Il ne faut pas que les choses
comparées soient homonymes; mais il faut que le genre premier des
choses comparées soit identique. - Application de ces principes aux
mouvements; égalité de vitesse; comparaison de l'altération et de la
translation dans l'espace.
CHAPITRE VI.
De la proportionnalité des mouvements selon les forces qui agissent, selon les
mobiles qui résistent, selon le temps écoulé et selon l'espace parcouru;
démonstrations diverses. - Réfutation du sophisme de Zénon sur l'action de
chacun des grains composant un tas de blé. - Combinaison des forces; application
de ces principes aux mouvements d'altération et d'accroissement.
Leçons
de Physique : LIVRE
VIII. DE L'ÉTERNITÉ DU MOUVEMENT.
Paraphrase
de la Physique d'Aristote
:
Livre
VIII
TEXTE GREC
CHAPITRE PREMIER.
Questions diverses sur la durée du mouvement, éternel ou créé. Si l'on
nie l'éternité du mouvement, deux systèmes possibles : celui d'Anaxagore
et celui d'Empédocle. - Hypothèse de l'éternité du mouvement ;
difficultés résultant de cette hypothèse; arguments en faveur de cette
opinion. - Démocrite. Tous les philosophes ont admis que le temps est
éternel. Platon seul a cru que le temps a été créé ; réfutation de cette
opinion. Le mouvement est éternel comme le temps. Insuffisance du
système d'Empédocle et même de celui d'Anaxagore. Ordre immuable de la
nature; Démocrite a tort de se borner à la simple observation des faits;
dans certains cas, on peut remonter jusqu'à la cause.
CHAPITRE II.
Objections qu'on peut opposer à l'éternité du mouvement; elles sont au
nombre de trois : Tout changement a pour limites les contraires dans
lesquels il se passe; les êtres inanimés reçoivent le mouvement du
dehors; les êtres animés se le donnent. - Réponses à ces objections;
théorie du mouvement dans les êtres inanimés, où il est peut-être moins
spontané qu'il ne le paraît.
CHAPITRE III.
Dans le monde, Il y a des choses en mouvement et des choses en repos;
démonstration de ce principe. Importance générale de la théorie du
mouvement; égale impossibilité de soutenir et que tout soit en mouvement
et quo tout soit en repos; en recourant à l'observation des faits, on
voit qu'il y a certaines choses qui sont en repos, et d'autres qui sont
en mouvement.
CHAPITRE IV.
Distinctions diverses entre les moteurs et les mobiles : moteurs et
mobiles en soi; moteurs et mobiles accidentels. Faculté du mouvement
spontané dans les animaux; mouvement naturel; mouvement contre nature;
corps légers et corps pesants; leur mouvement naturel ne peut cesser que
par suite de quelque obstacle; ils le reprennent dès que l'obstacle est
écarté. La légèreté et la pesanteur des corps sont des lois de la
nature. - Tout ce qui est mu est mu par quelque cause.
CHAPITRE V.
Préliminaires de la théorie générale du moteur immobile. Nouvelles
distinctions dans les moteurs; moteurs directs, moteurs indirects;
mouvement du bâton remontant jusqu'à l'homme qui le fait mouvoir ;
double démonstration de ces principes; il faut toujours arriver en
remontant de proche en proche à un moteur qui soit lui-même immobile.
Nature du moteur immobile ; opinion d'Anaxagore. - Des espèces
différentes de mouvement que le moteur mobile peut recevoir et
transmettre ; démonstrations diverses.
CHAPITRE VI.
Du moteur qui se donne a lui-même le mouvement, avant de le communiquer
à d'autres; nature du mouvement qu'il se donne; Il y a nécessairement
une partie du moteur qui se meut et une autre partie qui est mue;
démonstration de ce principe; examen de diverses hypothèses.
CHAPITRE VII.
La perpétuité nécessaire du mouvement implique l'existence d'un moteur
éternel et Immobile; le moteur immobile est sans parties, et il est
immuable. Il est unique en même temps qu'il est éternel. Démonstrations
préliminaires de ces principes.
CHAPITRE VIII.
Autre démonstration de l'existence nécessaire d'un moteur immobile. Du
mouvement dans les êtres animés ; il y a en eux des mouvements qu'ils ne
peuvent pas se donner; nature du mouvement qu'ils se donnent. Le moteur
immobile ne peut être mu accidentellement, comme le sont parfois les
animaux.
CHAPITRE IX.
Le premier mobile que meut le moteur immobile et éternel, doit être
éternel comme lui ; c'est ce mobile seul qui peut être cause du
changement; l'éternel est immuable, et ne peut produire qu'un seul et
Identique mouvement.
CHAPITRE X.
Le premier mouvement est la translation ou déplacement dans l'espace;
démonstration de ce principe. - Le mouvement, étant nécessaire et
éternel, doit être continu. Des trois espèces de mouvement, en quantité,
en qualité et dans l'espace, c'est le mouvement dans l'espace ou de
translation, qui est le premier des mouvements. Examen du mouvement
d'altération ; condensation et raréfaction ; le mouvement continu est
au-dessus du mouvement successif; examen du mouvement de génération. De
la locomotion dans les animaux et dans les êtres vivants. - Résumé sur
la translation.
CHAPITRE XI.
La translation seule peut être continue; les autres mouvements ne
peuvent pas l'être; la génération et la destruction, l'altération,
l'accroissement et la décroissance, supposent toujours un certain temps
dans l'intervalle.
CHAPITRE XII.
Le mouvement circulaire est le seul qui puisse être infini, simple et
continu ; le mouvement en ligne droite ne peut être continu.
Démonstration de ce principe; la ligne droite étant toujours finie, le
mobile doit revenir sur lui-même ; et comme il y a nécessairement un
temps d'arrêt au point mi le mouvement recommence, le mouvement ne peut
être continu. - Réfutation du système de Zénon, qui prétend que le
mobile ne pourra jamais atteindre le milieu de sa course pour revenir de
là sur ses pas; réponse à ce sophisme ; comment il est possible de
parcourir l'infini en puissance, si ce n'est en acte. Des mouvements
contraires; nature particulière du mouvement circulaire, partant de soi
et revenant à sol; il n'y a pas de répétition nécessaire comme dans les
autres espèces de mouvement ; c'est le seul mouvement parfait. - Erreur
des Naturalistes sur le flux perpétuel des choses.
CHAPITRE XIII.
La translation circulaire est la première des translations; trois
espèces de translation ; élimination de la translation en ligne droite
et de la translation mixte; la translation circulaire est, de tous les
mouvements, le seul qui puisse être éternel.
CHAPITRE XIV.
Le mouvement circulaire est le seul qui puisse être un et continu;
comparaison du mouvement circulaire et du mouvement en ligne droite ;
les propriétés du cercle dérivent de celles du centre; rapports du
centre à la circonférence. - Mouvement et repos continus de l'univers. -
Unanimité des philosophes à faire du mouvement de translation le premier
de tous les mouvements ; Anaxagore et les autres. - Le mouvement dans
l'espace est à proprement parler le seul véritable mouvement - Résumé
partiel des théories antérieures.
CHAPITRE XV.
Le moteur immobile n'a ni parties ni grandeur quelconque; démonstration
de ce principe. - Le fini ne peut mouvoir pendant un temps infini; il ne
peut avoir une puissance infinie, de même que l'infini ne peut avoir une
puissance finie; démonstration de ces principes divers. - Question du
mouvement des projectiles; comment il se continue et comment il cesse;
explication de ces phénomènes. - Des conditions générales du mouvement
continu; de l'action du premier moteur; sa puissance indéfectible; son
immobilité; mouvement de l'univers; le mouvement produit par l'immobile
est seul continu. - Résumé de la théorie du premier moteur. - Fin de la
Physique. |