Aristote : Physique

ARISTOTE

PHYSIQUE.

TOME DEUX : LIVRE II : DE  LA NATURE : CHAPITRE IX

Traduction française : BARTHÉLÉMY SAINT-HILAIRE.

chapitre VIII - Livre III chapitre I

paraphrase du livre II

 

LIVRE II

DE LA NATURE.

 

 

 

 

 

 

CHAPITRE IX.

De la nécessité dans la nature. Le nécessaire n'a qu'une existence dérivée et conditionnelle ; il n'est point absolu ; certaines choses étant données, d'autres choses qui suivent celles-là sont nécessaires; exemples de la maison et de la scie. Du nécessaire en mathématiques. Dans la nature le nécessaire est la matière avec ses mouvements. - Le physicien doit étudier la matière et surtout la fin des choses.
 

1  Τὸ δ' ἐξ ἀνάγκης πότερον ἐξ ὑποθέσεως ὑπάρχει ἢ καὶ ἁπλῶς;  2 Νῦν μὲν γὰρ οἴονται τὸ ἐξ ἀνάγκης εἶναι [200a] ἐν τῇ γενέσει ὥσπερ ἂν εἴ τις τὸν τοῖχον ἐξ ἀνάγκης γεγενῆσθαι νομίζοι, ὅτι τὰ μὲν βαρέα κάτω πέφυκε φέρεσθαι τὰ δὲ κοῦφα ἐπιπολῆς, διὸ οἱ λίθοι μὲν κάτω καὶ τὰ θεμέλια, ἡ δὲ γῆ ἄνω διὰ κουφότητα, ἐπιπολῆς δὲ μάλιστα τὰ ξύλα· κουφότατα γάρ.  3 Ἀλλ' ὅμως οὐκ ἄνευ μὲν τούτων γέγονεν, οὐ μέντοι διὰ ταῦτα πλὴν ὡς δι' ὕλην, ἀλλ' ἕνεκα τοῦ κρύπτειν ἄττα καὶ σώζειν. Ὁμοίως δὲ καὶ ἐν τοῖς ἄλλοις πᾶσιν, ἐν ὅσοις τὸ ἕνεκά του ἔστιν, οὐκ ἄνευ μὲν τῶν ἀναγκαίαν ἐχόντων τὴν φύσιν, οὐ μέντοι γε διὰ ταῦτα ἀλλ' ἢ ὡς ὕλην, ἀλλ' ἕνεκά του, οἷον διὰ τί ὁ πρίων τοιοσδί; Ὅπως τοδὶ καὶ ἕνεκα τουδί. Τοῦτο μέντοι τὸ οὗ ἕνεκα ἀδύνατον γενέσθαι, ἂν μὴ σιδηροῦς ᾖ· ἀνάγκη ἄρα σιδηροῦν εἶναι, εἰ πρίων ἔσται καὶ τὸ ἔργον αὐτοῦ. Ἐξ ὑποθέσεως δὴ τὸ ἀναγκαῖον, ἀλλ' οὐχ ὡς τέλος· ἐν γὰρ τῇ ὕλῃ τὸ ἀναγκαῖον, τὸ δ' οὗ ἕνεκα ἐν τῷ λόγῳ.

4 Ἔστι δὲ τὸ ἀναγκαῖον ἔν τε τοῖς μαθήμασι καὶ ἐν τοῖς κατὰ φύσιν γιγνομένοις τρόπον τινὰ παραπλησίως· ἐπεὶ γὰρ τὸ εὐθὺ τοδί ἐστιν, ἀνάγκη τὸ τρίγωνον δύο ὀρθαῖς ἴσας ἔχειν· ἀλλ' οὐκ ἐπεὶ τοῦτο, ἐκεῖνο· ἀλλ' εἴ γε τοῦτο μὴ ἔστιν, οὐδὲ τὸ εὐθὺ ἔστιν. Ἐν δὲ τοῖς γιγνομένοις ἕνεκά του ἀνάπαλιν, εἰ τὸ τέλος ἔσται ἢ ἔστι, καὶ τὸ ἔμπροσθεν ἔσται ἢ ἔστιν· εἰ δὲ μή, ὥσπερ ἐκεῖ μὴ ὄντος τοῦ συμπεράσματος ἡ ἀρχὴ οὐκ ἔσται, καὶ ἐνταῦθα τὸ τέλος καὶ τὸ οὗ ἕνεκα. Ἀρχὴ γὰρ καὶ αὕτη, οὐ τῆς πράξεως ἀλλὰ τοῦ λογισμοῦ (ἐκεῖ δὲ τοῦ λογισμοῦ· πράξεις γὰρ οὐκ εἰσίν). Ὥστ' εἰ ἔσται οἰκία, ἀνάγκη ταῦτα γενέσθαι ἢ ὑπάρχειν, ἢ εἶναι [ἢ] ὅλως τὴν ὕλην τὴν ἕνεκά του, οἷον πλίνθους καὶ λίθους, εἰ οἰκία· οὐ μέντοι διὰ ταῦτά ἐστι τὸ τέλος ἀλλ' ἢ ὡς ὕλην, οὐδ' ἔσται διὰ ταῦτα. Ὅλως μέντοι μὴ ὄντων οὐκ ἔσται οὔθ' ἡ οἰκία οὔθ' ὁ πρίων, ἡ μὲν εἰ μὴ οἱ λίθοι, ὁ δ' εἰ μὴ ὁ σίδηρος· οὐδὲ γὰρ ἐκεῖ αἱ ἀρχαί, εἰ μὴ τὸ τρίγωνον δύο ὀρθαί.

5 Φανερὸν δὴ ὅτι τὸ ἀναγκαῖον ἐν τοῖς φυσικοῖς τὸ ὡς ὕλη λεγόμενον καὶ αἱ κινήσεις αἱ ταύτης.

6 Καὶ ἄμφω μὲν τῷ φυσικῷ λεκτέαι αἱ αἰτίαι, μᾶλλον δὲ ἡ τίνος ἕνεκα· αἴτιον γὰρ τοῦτο τῆς ὕλης, ἀλλ' οὐχ αὕτη τοῦ τέλους· καὶ τὸ τέλος τὸ οὗ ἕνεκα, καὶ ἡ ἀρχὴ ἀπὸ τοῦ ὁρισμοῦ καὶ τοῦ λόγου, ὥσπερ ἐν τοῖς κατὰ [200b] τέχνην, ἐπεὶ ἡ οἰκία τοιόνδε, τάδε δεῖ γενέσθαι καὶ ὑπάρχειν ἐξ ἀνάγκης, καὶ ἐπεὶ ἡ ὑγίεια τοδί, τάδε δεῖ γενέσθαι ἐξ ἀνάγκης καὶ ὑπάρχειν – οὕτως καὶ εἰ ἄνθρωπος τοδί, ταδί· εἰ δὲ ταδί, ταδί.  7 Ἴσως δὲ καὶ ἐν τῷ λόγῳ ἔστιν τὸ ἀναγκαῖον. Ὁρισαμένῳ γὰρ τὸ ἔργον τοῦ πρίειν ὅτι διαίρεσις τοιαδί, αὕτη γ' οὐκ ἔσται, εἰ μὴ ἕξει ὀδόντας τοιουσδί· οὗτοι δ' οὔ, εἰ μὴ σιδηροῦς. Ἔστι γὰρ καὶ ἐν τῷ λόγῳ ἔνια μόρια ὡς ὕλη τοῦ λόγου.

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§ 1. Le nécessaire a-t-il dans les choses une existence simplement conditionnelle et consécutive à l'hypothèse que nous venons d'admettre ? Ou bien a-t-il une existence absolue ? § 2. De nos jours, on comprend la nécessité [200a] dans la génération des choses comme quelqu'un qui prétendrait que la muraille a été nécessairement construite, parce que les corps graves étant naturellement portés en bas, et les corps légers à la surface, les pierres du muret les fondements qu'elles forment ont dû être mis en bas, tandis que la terre qui est plus légère a été mise en haut, et que les bois qui sont les parties les plus légères de toutes sont à l'extérieur. § 3. Il est certain qu'il est impossible que le mur existe sans ces matériaux ; mais ce n'est pas pour eux qu'il est fait, si ce n'est en tant qu'ils en sont la matière ; et, le mur n'a été vraiment fait qu'en vue de garantir et de conserver les choses renfermées dans la maison. Cette remarque s'applique à toutes les autres choses qui, étant faites en vue d'une certaine fin, ne pourraient exister sans des éléments nécessaires d'une certaine nature, mais qui ne sont faites pour ces éléments qu'en tant qu'ils en sont la matière, et qui ont une destination spéciale. Ainsi, pourquoi la scie est-elle faite de telle manière ? C'est pour former tel instrument, et en vue de tel usage. Sans doute l'acte en vue duquel la scie est faite, ne pourrait avoir lieu si elle n'était point en fer ; et par conséquent, il est nécessaire qu'une scie soit en fer pour qu'elle soit une scie, et pour que son œuvre s'accomplisse ; mais il est clair que le nécessaire n'est ici que comme condition de l'hypothèse, et non comme fin absolue. Ainsi, le nécessaire n'est que dans la matière ; et le pourquoi, la fin, est dans la raison qui la comprend et la poursuit.

§ 4. Du reste, le nécessaire se retrouve dans les sciences mathématiques, à peu près ce qu'il est dans les choses de la nature. Ainsi, l'angle droit étant défini de telle manière, il y a nécessité que le triangle ait ses trois angles égaux à deux droits. Mais ce n'est pas parce que cette dernière propriété existe que la première a lieu. Seulement si les trois angles ne sont pas égaux à deux droits, l'angle droit n'est pas non plus ce qu'on a dit. Or, c'est précisément l'inverse dans les choses qui se produisent en vue d'un certain but. Si la fin doit être ou si elle est, l'antécédent doit être ou est comme elle. Mais si cet antécédent n'existe pas, de même que dans l'exemple qui vient d'être cité, quand la conclusion n'a pas lien, le principe n'existe pas non plus, de même ici c'est la fin poursuivie et le pourquoi, qui ne pourront plus avoir lieu ; car la fin est le principe, non pas seulement de l'acte, mais aussi du raisonnement, tandis que dans les mathématiques, ce n'est que le principe du raisonnement, puisqu'en elles il n'y a point d'actes à produire. Par conséquent, s'il doit y avoir une maison, il faut de toute nécessité que tels matériaux aient été formés ou qu'ils puissent servir ou qu'ils existent préalablement ; en un mot, il faut qu'il y ait la matière employée en vue d'une certaine fin, et que, dans le cas spécial de la maison, il y ait des pierres de taille et des moellons. Néanmoins, la fin n'a pas ces matériaux eu vue, si ce n'est comme matière ; et ce n'est pas pour eux qu'elle sera accomplie. Seulement, sans ces éléments nécessaires, il n'y aura de possible ni maison, ni scie : l'une, s'il n'y a pas de pierres ; l'autre, s'il n'y a pas de fer ; de même que dans les mathématiques, les principes ne peuvent être vrais que si le triangle a trois angles égaux à deux droits.

§ 5. Ainsi, il est bien évident que le nécessaire dans les choses de la nature, est ce que l'on y regarde comme matière, avec les mouvements que cette matière reçoit.

§ 6. Ces deux espèces de causes, matière et fin, doivent être expliquées par le physicien ; mais il doit s'attacher davantage à la cause finale ; car la fin est cause de la matière, tandis que la matière n'est pas cause de la fin. Or, la fin est le pourquoi qui fait agir, et le principe qu'on peut tirer de la définition et de la conception des choses. De même que pour tout ce que fait l'art, une maison, par exemple, étant telle chose, il faut nécessairement que telles choses aussi se produisent et existent ; ou bien que la santé étant telle chose, telles conditions se produisent et existent également de toute nécessité ; de même, si l'homme est un être de telle espèce, il faut nécessairement qu'il existe aussi telles conditions, et ces conditions existant, que telles autres conditions existent préalablement. § 7. Peut-être même on peut dire que le nécessaire se retrouve aussi jusque dans la définition ; et, par exemple, si l'on veut définir l'opération de scier, il faut expliquer que c'est telle manière spéciale de diviser les choses; puis, ajouter que cette division ne peut avoir lieu, à moins que la scie n'ait des dents faites de telle manière ; et que ces dents ne seront point ainsi faites, à moins que la scie ne soit en fer ; car il y a aussi dans la définition, certaines parties qui sont en quelque sorte la matière de la définition.

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Ch. IX. § 1. Dans les choses, soit de la nature, soit de l'art ; j'ai ajouté ces mots dont l'idée est impliquée dans l'expression du texte.

- Conditionnelle et consécutive, il n'y a qu'un seul mot dans le grec ; mais tout le contexte justifie l'addition que je me suis permise. Aristote dit : « par hypothèse, » c'est-à-dire comme conséquence de la condition antérieurement posée, à savoir que la nature agit en vue d'une fin.

§ 2. On comprend, il est difficile de savoir à qui Aristote veut faire allusion parmi ses contemporains ou ses prédécesseurs.

- Comme quelqu'un qui prétendrait, il y a sans doute quelqu'intention d'ironie dans cette tournure ; et la prétendue explication donnée de la muraille serait en effet assez ridicule ; car les lois nécessaires de la pesanteur n'ont rien à faire avec le but qu'on s'est proposé en construisant la maison.

- Sont à l'extérieur, par exemple, pour former la toiture.

§ 3. Il est impossible que le mur existe sans ces matériaux, et en ce sens ces matériaux sont nécessaires ; mais ils ne le sont qu'autant qu'on veut construire un mur, et par conséquent ils ne sont nécessaires que comme conditions du mur à construire.

- Ce n'est pas pour eux qu'il est fait, le mur a sa destination spéciale, qui est toute différente ; et les matériaux ne sont employés qu'en vue de cette fin.

- Ainsi pourquoi la scie, cet exemple de la scie est encore plus décisif que celui de la maison, parce que sa destination est encore plus apparente. Ce n'est pas une nécessité de la matière qu'une lame de fer ait des dents qui scient ; mais du moment qu'on veut une scie, c'est une nécessité qu'on la fasse en fer. La matière n'est donc employée qu'en vue de la fin, et c'est cette fin qui est la condition préliminaire de la nécessité ; ainsi la nécessité n'a qu'une existence relative, et en quelque sorte hypothétique.

- Est dans la raison, ou dans la définition. - Qui la comprend et la poursuit. le texte est moins explicite.

§ 4. Dans les sciences mathématiques, ou simplement : Dans les Sciences. Le texte n'a que ce dernier sens, et j'ai ajouté l'adjectif de Mathématiques à cause de l'exemple suivant, qui est en effet tout mathématique.

- A peu près, cette restriction est justifiée par ce qui suit. Le nécessaire n'est pas tout à fait dans les sciences ce qu'il est dans la nature : pour les unes, il est dans les conséquences ; pour l'autre, il est au contraire dans le principe, qui est la matière. Ainsi l'angle droit ayant été défini de telle manière, il s'ensuit par une conséquence nécessaire que le triangle doit avoir ses trois angles égaux à deux droits, tandis qu'au contraire dans les choses de la nature et de l'art, c'est le principe qui est nécessaire une fois que la fin à obtenir a été posée.

- C'est précisément l'inverse, ainsi qu'on vient de l'expliquer.

- Qui se produisent en vue d'un certain but, cette expression est plus exacte que celle qui a été employée au début du §.

- Dans les choses de la nature, parce qu'elle comprend aussi les productions de l'art.

- L'antécédent, c'est-à-dire la matière, qui est l'élément préalable sans lequel la fin ne peut être obtenue.

- Quand la conclusion n'a pas lieu, à savoir l'égalité des trois angles d'un triangle à deux droits. - Le principe n'existe pas non plus, à savoir la définition de l'angle droit.

 - De même ici, mais à l'inverse, puisque c'est la fin qui manque, si l'antécédent ou la matière vient à manquer.

 - Ne pourront plus avoir lieu, si les matériaux, par exemple, viennent à manquer pour la maison.

- Non pas seulement de l'acte, il semble qu'il faudrait renverser les choses et dire : « Non pas seulement du raisonnement, mais de l'acte », puisqu'il s'agit d'une production de l'art.

- Il n'y a point d'actes à produire, les mathématiques sont des sciences purement théoriques ou contemplatives, tandis que dans la nature comme dans l'art, il y a une activité qui produit sans cesse.

- Les principes ne peuvent être vrais, en d'autres termes, les prémisses d'où l'on tire la conclusion ; et dans l'exemple cité, la définition de l'angle droit.

§ 5. Dans les choses de la nature, et aussi dans celles de l'art, par opposition aux sciences purement spéculatives. Dans ces dernières, c'est la conclusion qui est nécessaire, les principes étant donnés ; dans les choses de la nature et de l'art, c'est la matière, la fin étant une fois posée.

§ 6. Matière et fin, j'ai ajouté ces mots qui rendent l'expression plus claire et qui sont autorisés par le contexte : la matière d'ailleurs représente aussi le nécessaire, puisqu'elle est la condition sine qua non.

- Par le physicien, c'est-à-dire par celui qui étudie les lois générales de la nature et du mouvement. Voir plus haut, Livre 1, ch. 2, § 1.

 - Est la cause de la matière, au sens où o vient d'expliquer ceci dans le § précédent

 - Qui fait agir, j'ai ajouté ces mots.

- Et le principe, sans doute la matière, qui est impliquée en effet dans la définition.

 - Et de la conception, ou de l'idée. - De même que pour tout ce que fait l'art, les deux exemples qui suivent, la maison et la santé, sont du domaine de l'art ; le troisième exempte est naturel ; c'est celui où l'homme étant la fin donnée, il faut également certaines conditions préalables, qui sont indispensables pour atteindre cette fin. Aristote veut démontrer par là que le physicien doit s'occuper de la cause finale, bien plus encore que de la matière ou du nécessaire.

- Une maison étant telle chose, et fa fin que l'architecte se propose.

- La santé étant telle chose, et la fin que se propose le médecin. La santé et la maison sont les produits de l'art ; la maison suppose nécessairement comme antécédents des pierre, des bois, des fers, etc. ; la santé ou plutôt la guérison, qui est la santé rendue par le médecin, suppose l'observation du médecin, la prescription de certains remèdes, en un mot certains actes qui n'ont eu lieu qu'en vue de la fin à obtenir.

- De même, si l'homme, exemple où c'est la nature seule qui agit et non plus l'art. Les conditions préalables et nécessaires de la production de l'homme sont faciles à imaginer.

§ 7. Le nécessaire se retrouve jusque dans la définition, comme il se retrouve dans les conditions antérieures et indispensables à la fin qu'on se propose, ainsi qu'il a été démontré plus haut, §§ 2 et 3.

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