LIVRE III
DÉFINITION DU MOUVEMENT. - THÉORIE DE L'INFINI.
CHAPITRE XI. Suite; l'infini est plutôt le contenu que le contenant; et c'est la forme qui contient. Dans les nombres, on peut admettre l'infini par accroissement perpétuel; dans les grandeurs, l'infini n'est qu'en division et en petitesse. Différence de l'infini dans les nombres et dans les grandeurs. Emploi de l'infini dans les mathématiques. - L'infini est cause en tant que matière; opinion commune des philosophes. |
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1 Κατὰ λόγον δὲ συμβαίνει καὶ τὸ κατὰ πρόσθεσιν μὲν μὴ εἶναι δοκεῖν ἄπειρον οὕτως ὥστε παντὸς ὑπερβάλλειν μεγέθους, ἐπὶ τὴν διαίρεσιν δὲ εἶναι (περιέχεται γὰρ ἡ ὕλη [207b] ἐντὸς καὶ τὸ ἄπειρον, περιέχει δὲ τὸ εἶδος)· 2 εὐλόγως δὲ καὶ τὸ ἐν μὲν τῷ ἀριθμῷ εἶναι ἐπὶ μὲν τὸ ἐλάχιστον πέρας ἐπὶ δὲ τὸ πλεῖον ἀεὶ παντὸς ὑπερβάλλειν πλήθους, ἐπὶ δὲ τῶν μεγεθῶν τοὐναντίον ἐπὶ μὲν τὸ ἔλαττον παντὸς ὑπερβάλλειν μεγέθους ἐπὶ δὲ τὸ μεῖζον μὴ εἶναι μέγεθος ἄπειρον. 3 Αἴτιον δ' ὅτι τὸ ἕν ἐστιν ἀδιαίρετον, ὅ τι περ ἂν ἓν ᾖ (οἷον ἄνθρωπος εἷς ἄνθρωπος καὶ οὐ πολλοί), ὁ δ' ἀριθμός ἐστιν ἕνα πλείω καὶ πόσ' ἄττα, ὥστ' ἀνάγκη στῆναι ἐπὶ τὸ ἀδιαίρετον (τὸ γὰρ τρία καὶ δύο παρώνυμα ὀνόματά ἐστιν, ὁμοίως δὲ καὶ τῶν ἄλλων ἀριθμῶν ἕκαστος), 4 ἐπὶ δὲ τὸ πλεῖον ἀεὶ ἔστι νοῆσαι· ἄπειροι γὰρ αἱ διχοτομίαι τοῦ μεγέθους. Ὥστε δυνάμει μὲν ἔστιν, ἐνεργείᾳ δ' οὔ· ἀλλ' ἀεὶ ὑπερβάλλει τὸ λαμβανόμενον παντὸς ὡρισμένου πλήθους. Ἀλλ' οὐ χωριστὸς ὁ ἀριθμὸς οὗτος [τῆς διχοτομίας], οὐδὲ μένει ἡ ἀπειρία ἀλλὰ γίγνεται, ὥσπερ καὶ ὁ χρόνος καὶ ὁ ἀριθμὸς τοῦ χρόνου. 5 Ἐπὶ δὲ τῶν μεγεθῶν τοὐναντίον ἐστί· διαιρεῖται μὲν γὰρ εἰς ἄπειρα τὸ συνεχές, ἐπὶ δὲ τὸ μεῖζον οὐκ ἔστιν ἄπειρον. Ὅσον γὰρ ἐνδέχεται δυνάμει εἶναι, καὶ ἐνεργείᾳ ἐνδέχεται τοσοῦτον εἶναι. Ὥστε ἐπεὶ ἄπειρον οὐδέν ἐστι μέγεθος αἰσθητόν, οὐκ ἐνδέχεται παντὸς ὑπερβολὴν εἶναι ὡρισμένου μεγέθους· εἴη γὰρ ἄν τι τοῦ οὐρανοῦ μεῖζον. 6 Τὸ δ' ἄπειρον οὐ ταὐτὸν ἐν μεγέθει καὶ κινήσει καὶ χρόνῳ, ὡς μία τις φύσις, ἀλλὰ τὸ ὕστερον λέγεται κατὰ τὸ πρότερον, οἷον κίνησις μὲν ὅτι τὸ μέγεθος ἐφ' οὗ κινεῖται ἢ ἀλλοιοῦται ἢ αὐξάνεται, ὁ χρόνος δὲ διὰ τὴν κίνησιν. 7 Νῦν μὲν οὖν χρώμεθα τούτοις, ὕστερον δὲ ἐροῦμεν καὶ τί ἐστιν ἕκαστον, καὶ διότι πᾶν μέγεθος εἰς μεγέθη διαιρετόν. 8 Οὐκ ἀφαιρεῖται δ' ὁ λόγος οὐδὲ τοὺς μαθηματικοὺς τὴν θεωρίαν, ἀναιρῶν οὕτως εἶναι ἄπειρον ὥστε ἐνεργείᾳ εἶναι ἐπὶ τὴν αὔξησιν ἀδιεξίτητον· οὐδὲ γὰρ νῦν δέονται τοῦ ἀπείρου (οὐ γὰρ χρῶνται), ἀλλὰ μόνον εἶναι ὅσην ἂν βούλωνται πεπερασμένην· τῷ δὲ μεγίστῳ μεγέθει τὸν αὐτὸν ἔστι τετμῆσθαι λόγον ὁπηλικονοῦν μέγεθος ἕτερον. Ὥστε πρὸς μὲν τὸ δεῖξαι ἐκείνοις οὐδὲν διοίσει τὸ [δ'] εἶναι ἐν τοῖς οὖσιν μεγέθεσιν.
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Ἐπεὶ δὲ τὰ αἴτια διῄρηται τετραχῶς, φανερὸν ὅτι ὡς ὕλη τὸ ἄπειρον
αἴτιόν ἐστι, 10 καὶ ὅτι
[208a] τὸ μὲν εἶναι αὐτῷ
στέρησις, τὸ δὲ καθ' αὑτὸ ὑποκείμενον τὸ συνεχὲς καὶ αἰσθητόν.
11 Φαίνονται δὲ πάντες καὶ
οἱ ἄλλοι ὡς ὕλῃ χρώμενοι τῷ ἀπείρῳ· διὸ καὶ ἄτοπον τὸ περιέχον
ποιεῖν αὐτὸ ἀλλὰ μὴ περιεχόμενον. |
§ 1. Il est tout à fait rationnel que l'infini par addition semble ne pas pouvoir exister de manière à surpasser toute la grandeur, tandis qu'au contraire l'infini semble pouvoir exister par division; car l'infini est contenu lui aussi, tout comme la matière, [207b] à l'intérieur de l'être; et c'est la forme qui contient. § 2. Il semble également conforme à la raison d'admettre que pour le nombre il y a une limite dans le sens de l'extrême petitesse, et qu'en allant dans le sens de l'accroissement, on peut toujours dépasser un nombre quelque grand qu'il soit, tandis que pour les grandeurs il semble, tout au contraire, que si l'on va en diminuant, on peut toujours dépasser une grandeur quelque petite qu'elle soit; et qu'en augmentant, il n'est pas possible qu'il y ait de grandeur infinie. § 3. Cette différence tient à ce que l'unité est indivisible, quelle que soit d'ailleurs cette imité; et ainsi, par exemple, l'homme n'est jamais qu'un homme et ne peut être plusieurs hommes, tandis que le nombre est toujours plus que l'unité; et il est un ensemble de quantités d'un certain genre. Il y a donc nécessité de s'arrêter à l'individu. Deux, Trois, etc., ne sont que des dénominations dérivées et paronymes; et l'on en peut dire autant de tous les autres nombres. § 4. Mais, dans le sens de l'augmentation, il est toujours possible de penser un nombre plus grand, parce que les divisions de la grandeur en deux sont toujours indéfiniment possibles. Par conséquent, l'infini est toujours en puissance et jamais en acte; mais la quantité nouvelle qu'on imagine dépasse toujours toute quantité déterminée. D'ailleurs ce nombre n'est pas indépendant et séparé de la division par deux; et l'infinitude, loin de s'arrêter, devient et se forme sans cesse, comme le temps et le nombre du temps. § 5. C'est tout l'opposé pour les grandeurs. Le continu y est bien divisible aussi par parties infinies en nombre ; mais il n'y a pas d'infini dans le sens de l'accroissement; car il ne peut être en acte que tout juste autant qu'il peut être en puissance. Donc, puisqu'aucune grandeur sensible n'est infinie, il n'est pas possible que toute grandeur déterminée soit dépassée; car, dès lors, il y aurait quelque chose qui serait plus grand que le ciel. § 6. L'infini n'est pas identique pour la grandeur, pour le mouvement et pour le temps, comme le serait une seule et unique nature; mais l'infini postérieur n'est dénommé que d'après celui qui le précède. Ainsi le mouvement ne se comprend que s'il existe préalablement une grandeur dans laquelle il y a mouvement, ou altération, ou croissance, etc.; et le temps ne se comprend que par le mouvement. § 7. Pour le moment, bornons-nous à employer ces idées; plus tard, nous essaierons d'expliquer ce que sont chacune de ces choses, et pourquoi toute grandeur est divisible en d'autres grandeurs. § 8. Mais notre définition de l'infini ne porte aucune atteinte aux spéculations des mathématiciens, en niant son existence de telle manière que, sous le rapport de l'accroissement il soit tout à fait irréalisable en acte; car, à leur point de vue, les mathématiciens n'ont pas besoin de l'infini, et ils n'en font aucun usage; ils se contentent de toujours supposer la ligne finie aussi grande qu'ils le veulent. Or, on peut toujours, en conservant la même proportion que pour la grandeur la plus grande possible, diviser indéfiniment une autre grandeur aussi petite que l'on voudra. Ainsi, l'infini n'importe en rien aux mathématiciens en ce qui regarde leurs démonstrations; mais quant à la réalité de l'infini, elle n'est dans les grandeurs réelles qu'au sens où on l'a dit. § 9. D'ailleurs, parmi les quatre espèces de causes admises par nous, il est clair que l'infini n'est cause que comme matière. § 10. [208a] Son être, c'est la privation; ce qui est et subsiste par soi, c'est le continu et le sensible. § 11. Tous les autres philosophes ont ainsi que nous considéré l'infini comme matière; et c'est pour cela qu'ils ont un si grand tort de faire de l'infini le contenant et non pas le contenu. |
Ch. XI, 1. L'infini par addition, pour bien comprendre ce passage, il faut se reporter au ch. 8, § 10, l'on a expliqué ce que signifient l'infini par addition, et l'infini par division. Aristote suppose une grandeur quelconque divisée d'abord en deux parties égales; on divise de nouveau en deux l'une des moitiés ; ce qui donne le quart ; et l'on ajoute ce quart à l'autre moitié qui devient alors trois quarts. Puis on divise le quart restant en deux; ce qui donne un huitième qu'on ajoute aux trois quarts; et l'on procède indéfiniment ainsi. On a donc deux séries, l'une, qui croît sans cesse, mais qui a une limite dans la grandeur initiale qu'elle cherche à égaler et qu'elle ne peut égaler jamais; l'autre, qui décroît à l'infini, sans qu'il y ait jamais de terme possible à la division, puisque la proportion reste indéfiniment identique, et qu'elle est, comme pour cet exemple, dans le rapport de deux à un. - De manière à surpasser toute la grandeur, il serait plus exact de dire, d'après les explications qui précèdent : « De manière à dépasser jamais la grandeur initiale.» - Semble pouvoir exister par division, en effet la division, et c'est ici la dichotomie, n'a pas de ternie assignable, tandis que l'autre infini par addition a un terme, qui est la grandeur primitivement donnée et successivement divisée en deux. - À l'intérieur de l'être, l'expression est métaphorique, et elle veut dire simplement que l'infini par addition reste indéterminé comme la matière, qui est indéterminée en tant que privation et n'est déterminée que par la forme. - Et c'est la forme qui contient, en ce qu'elle détermine et achève la matière. § 2. Dans le sens de l'extrême petitesse, parce qu'Aristote, comme tous les mathématiciens de son temps, à ce qu'il semble, s'arrête à l'unité, qu'il croit indivisible, et ne va pas jusqu'aux fractions, où il aurait retrouvé l'infini eu petitesse tout aussi bien qu'il le trouve dans la série illimitée des nombres qui s'accroissent. Cette théorie du philosophe est d'autant plus étonnante que la distinction qu'il a faite entre l'infini par addition, et l'infini par division, le menait directement à l'idée des fractions. - Dépasser un nombre quelque grand qu'il soit, ceci est vrai; mais ce n'est pas moins applicable dans la série descendante, et l'on peut toujours dépasser un nombre, quelque petit qu'il soit, en en supposant un plus petit encore, sans qu'il y ait plus de limite en bas qu'en haut. - Pour les grandeurs, voir l'exemple cité plus haut, ch. 8 § 10. - Il n'est pas possible qu'il y ait de grandeur infinie, c'est-à-dire que l'une des moitiés du tout initial a beau s'accroître, elle n'arrive jamais à égaler le tout. § 3. Cette différence, le texte n'est pas tout à fait aussi précis. - L'unité est indivisible, l'unité substantielle est en effet indivisible, et le mot même d'Individu le dit assez; mais l'unité numérique ne l'est pas, et la série de ses fractions est infinie tout aussi bien que la série de ses additions successives, c'est-à-dire la série des nombres, qui ne sont que des unités Indéfiniment accumulées. Ceci semble contredire le reproche fait un peu plus haut à Platon; voir plus haut, ch. 8, § 13. - L'homme n'est jamais qu'un homme, c'est exact pour cette unité; ce ne l'est pas autant pour l'unité numérique. - De s'arrêter à l'individu, sans doute; mais l'unité numérique peut encore se diviser non plus en unités, mais en fractions. - Dérivées et paronymes, le premier mot est la traduction de l'autre; il n'y en a qu'un seul dans le texte, et c'est le second, Voir les Catégories, ch. 1, § 3, p. 54 de ma traduction. Les nombres ne sont que des multiplications successives de l'unité, qui les forme, en se joignant continuellement à elle-même. § 4. De penser un nombre plus grand, il semble qu'il est tout aussi possible de toujours penser un nombre plus petit; mais Aristote s'arrête à l'unité. - Les divisions de la grandeur en deux, le mot du texte est Dichotomies, que j'ai évité, parce qu'il n'est pas assez clair dans notre langue. Voir plus haut, ch. 8, § 10. - Indéfiniment, j'ai ajouté ce mot. - Toujours en puissance et jamais en acte, c'est-à-dire qu'on peut pousser la division aussi loin qu'on le voudra, sans jamais atteindre au terme. - La quantité nouvelle qu'on imagine, le texte n'est pas aussi formel. - Dépasse toujours, en petitesse, puisque la division devient toujours de plus en plus petite. - Ce nombre n'est pas indépendant et séparé, c'est-à-dire n'est pas abstrait comme celui des mathématiques, et il ne s'accroît qu'avec les dichotomies successives. C'est qu'ici, comme plus haut, Aristote semble ne pas connaître les fractions. - Devient et se forme, il n'y a que le premier mot dans le texte; mais j'ai craint en le laissant seul qu'il ne fût pas assez clair dans entre langue. § 5. C'est tout l’opposé pour les grandeurs, voir plus haut § 2, où cette idée est déjà exprimée. - Dans le sens de l'accroissement, parce qu'Aristote suppose qu'Il y a une limite dont on peut s'approcher autant que l'on veut, mais que l'on n'atteint jamais. Voir plus haut, ch. 8, § 10. - Aucune grandeur sensible n'est infinie, voir plus haut le ch. 7 consacré tout entier à cette démonstration. - Toute grandeur déterminée, voir plus haut, § 2. - Plus grand que le ciel, ou l'univers. Mais le ciel n'est pas une grandeur déterminée, et il se confond avec l'infini lui-même, du moins sous le rapport de l'espace. § 6. Pour la grandeur, dans laquelle sans doute Aristote comprend le nombre; peut- être eût-il mieux valu dire la Quantité, au lieu de la Grandeur. - Mais l'infini postérieur, cette expression est assez singulière ; mais la suite du contexte l'explique suffisamment. Le temps se comprend par le mouvement, et le mouvement lui-même ne se comprend que par la grandeur. Il y a mouvement, de translation, puisqu'on parle ensuite de mouvement d'altération, de mouvement de croissance ; voir les Catégories, ch. 14, p. 128 de ma traduction. - Etc., j'ai ajouté cet Et caetera. - Le temps ne se comprend que par le mouvement, peut-être la psychologie peut-elle donner une explication plus profonde de la notion du temps; et nous l'acquérons d'abord par la conscience même de notre propre durée substantielle; mais là aussi on peut dire encore qu'il y a mouvement. § 7. Plus tard, dans le Livre IV, il sera traité de l'espace et du temps; dans le Livre V et dans les suivants, il sera traité tout au long du mouvement. - Chacune de ces choses, grandeur, mouvement, temps, espace. - Toute grandeur est divisible, voir Livre VI, ch. 4. § 8. Notre définition de l'infini, l'expression du texte n'est pas aussi développée ni aussi précise. - Sous le rapport de l'accroissement, voir plus haut, ch. 8, § 10, et tout le chapitre 7. - Tout à fait irréalisable en acte, parce qu'il ne peut pas y avoir de corps sensible - N'ont pas besoin de l'infini, cette assertion n'est peut-être pas fort exacte, aujourd'hui qu'une partie considérable des mathématiques est consacrée à la théorie de l'infini; mais, du temps d'Aristote, la chose était plus vraie; et, maintenant même, la plupart du temps les mathématiques n'emploient la notion d'infini que comme il le dit. - Diviser indéfiniment, j'ai ajouté ce dernier mot. - Aussi petite que l'on voudra, le texte n'est pas tout à fait aussi formel. - N'importe en rien, c'est peut-être trop dire. - Au sens où on l'a dit, j'ai ajouté cette idée qui est implicitement comprise dans la tournure du contexte. Voir plus haut, ch. 8, § 10. §§ 9, 10 et 11. Je n'ai pas cru devoir faire un chapitre à part de ces trois §§. Il semble qu'ils font une suite très convenable à tout ce qui précède. - Les quatre causes admises par nous, voir plus haut, Livre II, ch. 3, et la Métaphysique, Livre I, ch. I, p. 983, édit, de Berlin. - N'est cause que comme matière, l'infini fait partir des causes matérielles. - Son être, c'est la privation, voir plus haut, Livre 1, ch. 8. - Ce qui est et subsiste, il n'y a qu'un seul mot dans le texte. - Ainsi que nous, le texte est moins formel. - Le contenant et non pas le contenu, voir plus haut, ch. 9, § 1 ; quoi qu'il en soit, il parait beaucoup plus naturel de considérer l'infini comme contenant plus que comme contenu. Mais la théorie d'Aristote n'en est pas moins conséquente, si elle n'est pas d'ailleurs parfaitement exacte.
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