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PRÉFACE I-CCXLII DISSERTATION SUR L'AUTHENTICITÉ ET LA COMPOSITION DUTRAITÉ DE LA GÉNÉRATION CCXLIII-CCLIV SOMMAIRES DES CHAPITRES DES CINQ LIVRES DU TRAITÉ DE LA GÉNÉRATION DES ANIMAUX CCLXV-CCLXXXVIII
LIVRE PREMIER (bilingue)
CHAPITRE PREMIER. — Récapitulation des matières antérieurement traitées ; des quatre causes auxquelles on peut rapporter l'organisation animale, trois ont été étudiées ; reste la quatrième et dernière, la cause motrice ou la génération; diversités de la génération; accouplement de la femelle et du mâle dans les animaux qui ont du sang, et parfois aussi dans ceux qui n'en ont pas; accouplement dans les animaux qui se meuvent; les jeunes sont tantôt congénères, et tantôt naissent spontanément ; ces derniers ne s'accouplent pas et ne produisent pas d'êtres semblables à eux ; limitations naturelles de ces reproductions ; comparaison avec les plantes, qui mais sent aussi, ou de congénères, ou spontanément. 1 CHAPITRE II. — Indication d'études sur la génération des plantes ; génération spéciale des animaux ; distinction de la femelle et du mâle ; formation du sperme ; définition du mâle; définition de la femelle; organes nécessaires à la génération et à l'accouplement ; parties du corps qui constituent ces organes et qui font précisément la différence des sexes ; des matrices et des testicules dans les animaux qui ont du sang; parties semblables, ou analogues, dans les animaux exsangues ; conséquences considérables qu'entraîne le moindre changement dans le principe; vérifica- CCLVI tion par la dissection ; le mâle se rapproche de la femelle par le plus léger changement. 8 CHAPITRE III. — Des testicules; diversités de leur organisation; les poissons et les serpents n'ont que des conduits spermatiques ; testicules intérieurs chez les oiseaux et les quadrupèdes ovipares; position diverse des testicules chez les vivipares; citation de l'Histoire des Animaux; des matrices; elles sont toujours divisées en deux; extérieures et intérieures tout ensemble; position des matrices; oiseaux, poissons, crustacés, mollusques, insectes. 13 CHAPITRE IV. — De la fonction des testicules ; ils ne sont pas indispensables à la génération; exemple des serpents et des poissons ; ils sont faits en vue du mieux; rapidité des accouplements, selon la position des testicules ; chez quelques animaux, ils servent à amortir les ardeurs du sexe par l'élaboration plus lente du sperme ; citation de l'Histoire des Animaux; ablation des testicules; les testicules des oiseaux. 17 CHAPITRE V. — De l'organisation des testicules chez les oiseaux; nécessité de leur conformation spéciale; position pareille des deux testicules chez les animaux qui en ont; exception pour les hérissons, qui ne peuvent s'accoupler ainsi que les autres quadrupèdes, à cause de leurs piquants ; résumé sur la position intérieure ou extérieure des testicules. 21 CHAPITRE VI. — De l'organisation des poissons et des serpents, en ce qui se rapporte aux testicules; rapidité de l'accouplement chez les poissons, à cause de la direction toute droite des canaux spermatiques, qui n'ont pas à repasser par des testicules : de l'accouplement particulier des serpents; leur entrelacement est une conséquence nécessaire de leur organisation et de leur longueur. 23 CHAPITRE VII. — Des matrices des animaux ; difficultés de cette étude; variétés de position; œufs des poissons; ils sont imparfaits à leur sortie et complétés au dehors ; . CCLXVII œufs des oiseaux et des quadrupèdes ovipares ; relation de la forme de la matrice à la position des œufs ; matrices des vivipares ; organisation spéciale des sélaciens et des vipères; cette organisation participe des deux autres dans les quadrupèdes et dans les oiseaux; citations des Descriptions Anatomiques, et de l'Histoire des Animaux ; position de la matrice chez les vivipares ordinaires ; causes de cette position ; dangers d'avortements ; distinction entre les animaux qui produisent leurs petits en une fois et ceux qui les produisent en deux fois. 28 CHAPITRE VIII. — Cause de la position des matrices à l'intérieur du corps; position des testicules, tantôt dehors tantôt dedans; rapport de la nature de la peau avec la position intérieure ou extérieure des testicules; les dauphins et les cétacés ; l'éléphant et le hérisson ; disposition différente des matrices, en bas ou en haut, dans les vivipares et les ovipares, et dans les animaux en partie vivipares et en partie ovipares ; canaux pour l'issue des excréments secs et liquides; les matrices des vivipares sont sur le devant du corps à cause du fœtus ; canal unique pour les deux sortes d'excréments ; animaux ainsi organisés ; conditions générales de la position des matrices et des testicules. 35 CHAPITRE IX. — Position des organes qui concourent à la génération dans les exsangues : crustacés, mollusques, insectes et testacés ; accouplement des crustacés ; difficultés de cet accouplement à cause des queues ; accouplement singulier des mollusques ; citation du traité des Parties des Animaux ; organisation des canaux prolifiques dans les crustacés et les mollusques ; erreur des pécheurs sur l'accouplement des polypes, qui ne se fait pas par les tentacules ; incertitudes sur ce mode d'accouplement; accouplement des insectes; génération par des êtres congénères ; génération par corruption ; les femelles des insectes sont en général plus grosses que les mâles, ainsi que chez les poissons et chez les quadrupèdes ovipares ; cause de cette organisation dans les femelles ; matrice des insectes. 42 CCLXVIII CHAPITRE X. — Du sperme et du lait, l'un et l'autre étant des parties similaires; tous les animaux qui ont du sang ont du sperme ; incertitudes pour les insectes et les mollusques; part de la femelle dans l'acte de l'accouplement ; questions diverses à se poser sur le concours des deux sexes dans l'acte générateur ; question de savoir si le sperme vient de toutes les parties du corps; quatre arguments en faveur de l'affirmative. 49 CHAPITRE XI — Réfutation de la théorie qui fait venir le sperme de toutes les parties du corps ; la ressemblance des enfants aux parents n'est pas une preuve ; la femme d'Élis; ressemblance sautant une génération; la ressemblance ne peut pas venir des parties similaires, pas plus que des parties non similaires ; si dans le sperme les parties sont séparées, elles ne peuvent pas vivre; et si elles y sont combinées, l'animal est déjà tout formé ; erreur d'Empédocle; différences de fonctions et de propriétés entre les parties similaires et les non similaires ; génération particulière de certains animaux qui ne viennent pas de congénères; erreur d'Anaxagore; exemples tirés des plantes et de la reproduction par boutures ; exemples tirés des insectes, où l'intromission vient de la femelle et non du mâle; la vivacité du plaisir que donne le rapprochement des sexes ne prouve pas davantage que le sperme vienne de tout le corps; cause de ce plaisir; les parents contrefaits n'ont pas toujours des enfants qui leur ressemblent ; le sperme n'a pas de sexe ; examen de la question de savoir quelle est la part de l'un et l'autre sexe dans l'acte de la génération. 53 CHAPITRE XII. — Étude particulière de la nature du sperme, pour savoir quelle est son action ; sens divers donnés à celte expression qu'Une chose vient d'une autre; citation d'Epicharme; sens dans lequel on peut dire que tous les êtres viennent de semence; définition du sperme dans les espèces où il y a deux sexes ; différence de l'excrétion, qui est naturelle, et de la concrétion, qui est contre nature ; le sperme n'est pas l'ne des deux ; il n'est pas une concrétion contre nature, comme l'ont cru les Anciens; c'est une excrétion de la portion utile des ali- CCLXIX ments; preuves à l'appui de cette théorie; l'acte de l'accouplement est toujours suivi d'un affaiblissement et d'une détente; il n'y a pas de sperme dans le premier âge ni dans la vieillesse ; différences dans la quantité du sperme selon les individus et selon les espèces ; influence de la santé et de la maladie; l'excès de nourriture diminue la sécrétion spermatique; élaboration morbide du sperme; les gens trop gras sont généralement inféconds ; maladies que cause l'écoulement du sperme se confondant avec l'urine ; le canal est le même pour l'expulsion de l'urine et celle du sperme; l'émission régulière est un soulagement. 69 CHAPITRE XIII. — De la nature de la liqueur séminale; du concours de la femelle dans l'acte de la génération ; le sperme est une sécrétion particulière du sang, qui vient lui-même de la nourriture ; émission de sperme sanguinolent, par suite d'excès vénériens; action puissante du sperme; obscurité de cette question ; les menstrues dans les femelles vivipares sont analogues au sperme dans les maies; similitude des phénomènes dans l'homme et dans la femme; phénomènes particuliers aux femmes; elles n'émettent pas de liqueur spermatique dans la cohabitation ; preuves diverses à l'appui de cette observation; circonstances spéciales où les femmes peuvent ou ne peuvent pas concevoir; rapports de l'écoulement des menstrues à la conception ; exceptions remarquables; les cas les plus fréquents sont aussi les plus conformes à l'ordre de la Nature. 86 CHAPITRE XIV. — Erreur de quelques naturalistes sur la part de la femme dans la génération; la femme n'émet pas de liqueur séminale; arguments divers contre cette erreur; le plaisir, les enfants, les hommes impuissants; action spéciale des menstrues; leur répartition dans les différentes classes d'animaux; citation de l'Histoire des Animaux ; abondance des menstrues et du sperme dans l'espèce humaine, plus grande que dans aucune autre espèce ; rapports nombreux du sperme et des mens-trucs ; effets de la séparation des sexes ; détermination plus précise de la part respective du mâle et de la fe- CCLXX melle ; le mâle est le principe moteur et l'agent ; la femelle donne la matière, et elle est passive ; les faits observés sont d'accord avec la théorie générale, qui se tire de la raison. 97 CHAPITRE XV. — Part du mâle dans l'acte de la génération; rapports réciproques de l'agent et du patient ; l'agent ne met pas nécessairement une partie intégrante dans le patient; preuves tirées des animaux où c'est la femelle qui introduit quelque membre dans le mule ; exemples des insectes; exemples plus frappants encore tirés des oiseaux et des poissons ovipares; expériences sur les œufs clairs des oiseaux et sur les accouplements répétés ; exemple de la fécondation des œufs de poissons par la laite des maies. — Résumé général et conclusion sur l'action du sperme. 108 CHAPITRE XVI. — Du rôle particulier de la femelle dans la génération ; c'est dans la femelle qu'est la conception ; comparaison de la femelle à la matière dont se sert l'ouvrier ; rôle particulier du mâle ; il n'apporte comme l'ouvrier que la forme et l'idée; fonction des mains et des instruments qu'elles meuvent sous la direction de l'intelligence; intervention plus évidente de la Nature dans les espèces ou les maies ne sont pas assez forts pour émettre du sperme. 115 CHAPITRE XVII. — De la génération dans les plantes ; le mâle et la femelle n'y sont pas séparés; citation d'un vers d'Empédocle ; génération dans les animaux qui n'ont pas de sang; leur long accouplement et ses causes; quelques points de comparaison et de différence entre les animaux et les plantes ; indication d'ouvrages de Botanique ; c'est la sensibilité et le goût qui distinguent l'animal ; degrés divers dans la sensibilité et dans l'intelligence ; grandeur de la vie ; les zoophytes ; théories ultérieures. 119 FIN DU TOME I.
CCLXXI LIVRE II (bilingue)
CHAPITRE PREMIER. — Du principe supérieur de la génération des animaux; l'idée du mieux et la cause finale; de la séparation des sexes; animaux qui émettent du sperme; animaux qui n'en émettent pas ; fonctions du mâle et de la femelle ; les vivipares et les ovipares ; différence de l'œuf et de la larve ; variétés dans les vivipares et les ovipares; des quadrupèdes et des bipèdes; la différence dans le nombre des pieds n'est pas un caractère suffisant de classification ; diversité de la génération selon les degrés de chaleur dans les animaux ; les poissons, les crustacés, les mollusques ; classification des animaux d'après la perfection plus ou moins grande des jeunes qu'ils produisent ; les insectes et leurs larves; les chrysalides et leurs métamorphoses; résumé partiel. 1 CHAPITRE II. — Question générale de la production des animaux; trois conditions indispensables, la matière, la cause et l'essence; la matière est dans la femelle; la cause est dans le sperme; son action spéciale; citations des vers Orphiques ; de la production des différents organes ; comparaison avec le mouvement des automates, dont l'un fait mouvoir l'autre, et produit une succession de mouvements indépendants; mouvement à peu près semblable communiqué par le sperme; il donne le premier mouvement, et les parties diverses de l'animal se développent à la suite ; comparaison des productions de la Nature et des productions de l'art; le sperme a une âme, principe de la nutrition et de la croissance de tous les êtres, des plantes aussi bien que des animaux ; le cœur est le premier organe qui parait en eux ; et il est le principe de la croissance ultérieure. 16 CHAPITRE III. — De la nature du sperme ; singulières propriétés du sperme ; il est d'abord épais et blanc ; le froid le rend liquide, et la chaleur l'épaissit; le sperme n'est, ni de l'eau, ni de la terre, ni un mélange des deux ; nécessité d'une analyse plus exacte ; le sperme est un mélange d'eau et d'air ; transformation CCLXXII de l'huile et de la céruse mêlées a l'eau et à l'écume ; effets divers de l'agitation donnée au mélange; erreur de Ctésias sur le sperme des éléphants ; erreur d'Hérodote sur celui des Éthiopiens; le sperme est toujours blanc comme de l'écume; du nom d'Aphrodite; le sperme ne gèle pas, parce que l'air non plus ne peut geler. 29 CHAPITRE IV. — De la première apparition de la vie dans l'embryon ; il ne peut pas être privé du principe vital, et il doit avoir les deux principes de la nutrition et de la sensibilité, qui constituent l'animal; citation du Traité de l'Ame; extrême difficulté de savoir à quel moment l'intelligence se montre; les spermes et les embryons ont l'âme en puissance, sans l'avoir en fait; l'entendement vient du dehors et est un principe divin; action de la chaleur animale, partie de la vie universelle; c'est le sperme qui communique le mouvement et l'âme à l'embryon. — Interpolation. 35 CHAPITRE V. — Des différents modes de parturition ; étude spéciale sur les animaux supérieurs; du rapprochement des sexes dans l'espèce humaine; erreur sur faction de la respiration; disposition de la matrice chez les femmes; époques périodiques de la menstruation; abondance des menstrues; la femme fournit la matière; et l'homme donne le mouvement et la vie; des hybrides; mélange de la liqueur spermatique et du fluide mensuel; du plaisir provoqué dans l'homme et dans la femme; conceptions sans la sensation du plaisir ordinaire; action particulière de la matrice retenant le sperme déposé par l'homme; erreur de ceux qui supposent que la femme émet aussi une liqueur spermatique; cette émission est impossible; car, si elle était extérieure, elle aurait pour résultat d'empêcher la génération, contre le vœu de la Nature. 44 CHAPITRE VI. — Action des sécrétions féminines sur la semence du mâle, qui agit à peu près comme la présure sur le lait; des membranes et des chorions qui se forment autour de l'embryon; analogie du développe- CCLXXIII ment du fœtus et de la graine des végétaux; le cœur est l'organe qui apparaît le premier ; erreur de Démocrite; action du sang; citation de l'Histoire des Animaux et des Descriptions Anatomiques ; des veines qui partent du cœur pour se rendre à la matrice; râle du cordon ombilical ; Démocrite se trompe sur la nutrition du fœtus ; impossibilité de sa théorie ; les membres du fœtus ne viennent pas des membres de la mère; la femme fournit la matière, et l'homme fournit le principe du mouvement; action spéciale de l'âme nutritive; procédés de l'art comparés à ceux de la Nature. 59 CHAPITRE VII — De la question de savoir pourquoi la femelle ne peut pas engendrer à elle seule; c'est que l'animal se distingue par la sensibilité, et que c'est le mâle qui apporte l'âme sensible; des œufs clairs des oiseaux; ils n'ont que l'âme nutritive, qui ne suffit pas sans l'âme sensitive; le mâle serait alors inutile, et la Nature ne fait jamais rien en vain ; comparaison avec les automates et leurs mouvements successifs; erreur de quelques naturalistes ; le cœur agit le premier, et cesse d'agir le dernier. 69 CHAPITRE VIII — De la succession des organes paraissant les uns après les autres ; erreur de quelques naturalistes sur l'influence de la respiration de la mère; cécité des jeunes au moment de la naissance ; des sens divers du mot Antérieur ; trois conditions indispensables à l'être : le moteur, le but et le moyen; explication insuffisante de Démocrite, qui n'admet que la nécessité et l'éternité des choses; démonstration possible de certaines vérités éternelles; le cœur est le premier viscère qui entre en action ; effet de la chaleur interne et du froid sur la formation successive des organes; la chaleur constitue le cœur, et le froid constitue le cerveau; c'est surtout la tête qui se développe après le cœur; grosseur excessive des yeux dans le fœtus; constitution de l'œil ; la vue est le seul sens qui ait un organe isolé ; formation de la fontanelle chez les enfants; grosseur démesurée de leur tête ; sagesse de la Nature ; développement général des os; de la croissance des ongles et des cheveux, qui poussent encore sur le cadavre après la mort ; des dents, particulièrement chez l'homme; ce sont des os, mais se distinguant des autres parleur croissance constante; usure des dents avec l'âge; l'homme naît sans dents; indication d'études ultérieures. 75 CHAPITRE IX. — Du cordon ombilical par lequel se nourrissent les embryons des vivipares; fonctions des cotylédons, du chorion et des membranes; disparition des cotylédons ; détails à vérifier sur les Dessins Anatomiques et dans l'Histoire des Animaux; erreur de quelques naturalistes sur la nutrition du fœtus; accouplements hybrides entre les espèces voisines; conditions particulières qui, en Libye, favorisent ces accouplements ; stérilité des hybrides; toute leur race est inféconde; stérilité relative de quelques individus dans l'espèce humaine; signes de stérilité chez les hommes et chez les femmes ; expériences sur le sperme des hommes; observations sur le teint et l'haleine des femmes ; action des plaisirs de l'amour sur la vue et sur le cerveau. 103 CHAPITRE X. — De la stérilité du mulet; elle atteint tous les individus de l'espèce sans exception ; erreurs de Démocrate et d'Empédocle; réfutation de leurs théories; citation des Problèmes ; exemple d'une mule qui a conçu ; essai d'une explication logique de la stérilité du mulet ; l'observation des faits réels est encore préférable aux raisonnements les plus spécieux ; de l'organisation comparée des juments et des ânesses; pourquoi on fustige ces dernières après l'accouplement; tempérament de l'âne et du cheval; température de leur sperme; la mule, n'ayant pas de menstrues, ne peut nourrir le fœtus; le Ginnos; les nains. 114
CCLXXV LIVRE III (bilingue)
CHAPITRE PREMIER. — Nécessité de l'accouplement dans les vivipares ; différences des œufs dans les ovipares ; ils sont toujours de deux couleurs chez les oiseaux ; œufs intérieurs des sélaciens ; la grenouille de mer; diversité des matrices; des œufs clairs chez les oiseaux; quantité plus ou moins grande des œufs selon les espèces; lascivité des petits oiseaux ; fécondité relative des oiseaux de proie; la crécerelle; le coucou; comparaison de la fécondité chez les plantes et chez les animaux; l'excès de production les épuise également; épuisement du lion; l'intervention du mâle est nécessaire, partout où il y a des œufs, chez les poissons et les oiseaux ; exemples de diverses espèces ; citation de l'Histoire des Animaux; les perdrix, et leur fécondation particulière; explication de la double couleur des œufs d'oiseaux et de la couleur simple des œufs de poissons ; séparation du blanc et du jaune selon les espèces ; expérience par laquelle on peut la constater. 127 CHAPITRE II — De la production du jaune et du blanc dans l'œuf; la pointe de l'œuf sort la dernière, parce qu'elle contient le principe vital; de la manière dont l'œuf se nourrit et se développe; mollesse initiale de la coquille, qui ne durcit qu'au contact de l'air ; différence entre la sortie des petits chez les vivipares et la sortie des petits des ovipares ; le jaune, et non pas le blanc, est le lait du poussin ; sollicitude naturelle des parents pour les petits; différence du blanc et du jaune; citation de l'Histoire des Animaux; organisation anatomique des cordons ombilicaux; des chorions; études sur les grands animaux plus faciles à faire que sur les petits. 146 CHAPITRE III. — De l'œuf des poissons, et spécialement de l'œuf des sélaciens; de l'œuf de la grenouille de mer; particularités qu'il présente, à cause de la forme de l'animal, dont la tête est énorme et hérissée de piquants ; comparaison des œufs d'oiseaux et des œufs de pois- CCLXXVI sons; ressemblances et différences dans leur production ; il n'y a qu'une seule couleur dans les œufs de poissons ; ils n'ont ni blanc ni jaune. 160 CHAPITRE IV. — Des œufs des poissons, et des causes de leur petitesse et de leur quantité prodigieuse ; le développement de l'œuf est une sorte de fermentation intérieure; les œufs des poissons, s'ils étaient plus gros, ne pourraient tenir dans la matrice; exemple de poissons crevant à cause de leurs œufs trop gros. 166 CHAPITRE V. — Tous les poissons sont ovipares, même les sélaciens; erreur de quelques naturalistes croyant que tous les poissons sont femelles; nécessité de bien observer les faits; action des poissons maies répandant leur laite sur les œufs pondus par la femelle; erreur des pécheurs et d'Hérodote ; erreur d'Anaxagore sur l'accouplement des corbeaux et de l'ibis, et sur la parturition de la belette; erreur d'Hérodore d'Héraclée sur l'hermaphrodisme de l'hyène. 170 CHAPITRE VI. — De la génération particulière aux sélaciens; comparaison de la génération chez les sélaciens et chez les poissons ordinaires; des œufs clairs des oiseaux et des phénomènes spéciaux qu'ils présentent; ils deviennent féconds par une seconde copulation; la femelle peut à elle seule donner au germe le principe nutritif, comme la plante l'a aussi; mais elle ne peut donner le principe de la sensibilité, qui constitue essentiellement l'animal ; c'est le mâle seul qui le donne ; explication de ces phénomènes. 182 CHAPITRE VII. — De la génération des mollusques et particulièrement de la seiche; elle a lieu par copulation; erreur de ceux qui croient que tous les poissons sont femelles ; observations mal faites ; des œufs des crabides, placés sous la femelle; singulière position de la petite seiche au moment de sa naissance ; citation de l'Histoire des Animaux. 187 CHAPITRE VIII. — De la génération des insectes; variétés de cette génération; ses différences avec la génération CCLXXVII des vivipares et des ovipares; les larves des insectes; métamorphoses successives des larves, au nombre de trois; immobilité de la larve; les chrysalides; les nymphes ; vie et développement de la larve ; génération copulative des insectes; génération spontanée. 191 CHAPITRE IX. — De la génération des abeilles ; difficultés de cette étude; erreurs des naturalistes, qui croient que les abeilles tirent leur couvain du dehors, et que les abeilles sont les femelles et que les bourdons sont les maies ; ce sont les reines qui pondent le couvain des abeilles et des bourdons ; observations diverses sur les fonctions des rois, des bourdons et des abeilles ; dimensions différentes des uns et des autres ; les rois s'engendrent eux-mêmes ; puis, ils engendrent aussi les abeilles, qui engendrent les bourdons ; les bourdons n'engendrent pas ; sagesse de la Nature ; influence du beau temps ou du mauvais temps sur les abeilles et la ruche entière ; les abeilles seules travaillent ; les rois ne fout rien, non plus que les bourdons; règles générales de l'observation des faits; citation de l'Histoire des Animaux. 197 CHAPITRE X. —De la génération des testacés ou coquillages; le limaçon est le seul testacé terrestre ; le reste vient dans la mer; rapports du testacé à la plante; multiplication des testacés ; répartition des êtres selon les milieux ou ils peuvent vivre, la terre, l'eau, l'air; le feu ne peut être un milieu pour les êtres vivants ; action de la lune; bourgeonnement et génération spontanée des testacés ; formation de leur écaille dans l'eau de mer ; explications diverses sur la création des hommes et des quadrupèdes; analogies entre le développement des testacés et le développement des larves ; preuves qui démontrent leur génération spontanée ; observations faites à Rhodes sur des coques de navires ; autres observations faites à Chios sur des huîtres de Pyrrha ; erreur sur les prétendus œufs des testacés; époques de l'année où les huîtres sont les meilleures à manger ; citation de l'Histoire des Animaux. 212
CCLXXVIII LIVRE IV (bilingue)
CHAPITRE PREMIER. — De la formation originelle des sexes femelle et mâle; théories d'Anaxagore, d'Empédocle et de Démocrite d'Abdère ; discussion spéciale sur l'opinion d'Empédocle et sur l'opinion de Démocrite ; réfutation de l'une et de l'autre, et aussi de la théorie d'Anaxagore, qui fait venir les mâles de la droite et les femelles de la gauche, selon que la matrice est plus ou moins chaude; singulière pratique de la ligature de l'un des testicules avant la copulation; la théorie qui attribue la différence des sexes à la chaleur et au froid est plus soutenable; théorie personnelle de l'auteur; différence de température dans le mâle et la femelle; puissance de l'un, impuissance de l'autre à faire la coction complète et définitive de la nourriture; différence des organes chargés de la coction; modifications importantes dans ces organes; exemple des eunuques; action du cœur dans la formation des sexes; fonction essentielle du mâle dans la copulation ; c'est lui qui donne le mouvement; la femelle ne donne que la matière; lutte des deux principes ; prédominance de l'un ; défaite de l'autre ; nécessité d'organes spéciaux ayant une forme différente. 231 CHAPITRE II. — De la génération de mâles ou de femelles selon l'âge des parents; influence de la chaleur, soit dans les individus, soit selon les saisons; influence des phases de la lune sur les menstrues, à la fin des mois : remarques des bergers sur l'influence des vents du nord et du midi, et sur la position des bêtes au moment de l'accouplement ; des rapports proportionnels entre les parents ; influence des climats, de la nourriture et des eaux sur la production en général, et spécialement sur celle des sexes. 252 CHAPITRE III. — De la ressemblance des enfants aux parents ; des divers éléments dont cette ressemblance doit se composer; influence du père et de la mère, de la race, des ascendants de degré en degré; le changement, quel qu'il soit, passe toujours à son opposé, dans la mesure des forces qui le produisent et qui coagissent; ressem- CCLXXIX blances du corps entier ou de quelques parties seulement; ressemblances alternatives ; hypothèses indispensables ; citation du Traité de l'Action et de la Passion ; changements singuliers dans le corps des athlètes et dans la figure de certaines gens; des théories d'Empédocle et de Démocrite; réfutation; théories des monstruosités; exagérations des opinions vulgaires; limites des monstruosités; erreur de Démocrite sur la formation des monstres ; explication de diverses espèces de monstruosités; fréquence des monstruosités chez les oiseaux et les poules ; les monstres ne sont pas absolument en dehors de la Nature. 257 CHAPITRE IV. — Des difformités et des monstruosités de tout ordre; recherche de la cause qui produit ces phénomènes étranges; de la fécondité plus ou moins grande des animaux, en raison inverse de leur grosseur; de l'action du sperme sur le nombre plus ou moins grand des embryons ; citation des Descriptions Anatomiques ; de la quantité et de la division du sperme ; sa chaleur comparée à celle de l'eau; sa coagulation comparée à celle du lait; variété dans le nombre des petits; des conditions spéciales de l'homme, qui ne produit qu'un enfant, mais qui peut en produire plusieurs ; citation des Problèmes; les jumeaux; les membres en surnombre; les hermaphrodites; explication de cette monstruosité ; cas divers de difformités ; occlusion de certains canaux indispensables; tentatives inutiles des médecins pour les rouvrir; exemples des moutons; vache de Périnthe. — Résumé. 283 CHAPITRE V. — De la superfétation ; ses variétés selon les espèces; elle est presque impossible chez les grands animaux unipares ; cause de la superfétation chez les unipares et les multipares ; cas particulier de la femme; cas de la jument; explication de la nature lascive de la jument; les femmes sont moins ardentes après avoir eu plusieurs enfants; nature lascive des oiseaux mâles ; développement des embryons de superfétation selon les espèces; continuation des menstrues durant la grossesse; le lièvre est sujet aux superfétations; singularités de son poil; abondance des poils, signe de lascivité. 302 CCLXXX CHAPITRE VI. — De la formation des petits, qui sont complets ou incomplets, au moment de leur naissance; variations selon les espèces; petits qui naissent aveugles; exemple de la laie, qui fait des petits complets et en grand nombre; exemple des oiseaux; exemple des enfants nés à sept mois; dans l'espèce humaine, il y a plus de mâles déformés que de femelles ; comparaison du développement du fœtus mâle et du fœtus femelle ; le mâle se forme plus vite; après la naissance, c'est le contraire; de la santé des animaux pendant la gestation; cause de la facilité de l'accouchement, ou de sa difficulté, selon la vie que mènent les femmes; effets de la grossesse chez les femmes. 310 CHAPITRE VII. — De la môle; les femmes parfois y sont sujettes ; cas particulier d'une môle qui dura quatre ans; la môle vieillit avec la malade; son extrême dureté; cause de la môle et de sa nature spéciale; c'est le défaut de coction de menstrues abondantes; les animaux autres que l'homme ne sont pas sujets à la môle; les femmes seules sont exposées à cet accident. 321 CHAPITRE VIII. — Du lait et de son usage; c'est la nourriture extérieure du jeune qui vient de naître; époque de la formation du lait propre h nourrir ; le lait est déjà bon à sept mois chez la femme ; éléments dont le lait se compose; il se rapporte à la sécrétion du sperme et des menstrues, et il vient également du sang; influence de la puberté clans les deux sexes; mue de la voix; changements dans les mamelles; abondance des sécrétions chez la femme; erreur d'Empédocle, comparant le lait à du pus; cessation des règles pendant l'allaitement; sagesse de la Nature; époque régulière qu'elle a déterminée pour la sortie du fœtus; le cordon ombilical ne suffisant plus à le nourrir, le lait devient la nourriture extérieure; le fœtus sort le plus habituellement par la tète chez tous les animaux. 325 CHAPITRE IX. — Variétés dans les durées de la gestation; elles sont en rapport avec la durée même de la vie ; exemples de l'homme et de l'éléphant; rapport étroit de la durée de la gestation à la grosseur définitive du CCLXXXI fœtus ; influence du soleil et de la lune, comme foyers de chaleur; périodes solaires et lunaires, semblables dans une certaine mesure ; influence de l'air ambiant sur tous les êtres; tendance générale de la Nature en ce qui regarde la durée des créatures. — Résumé partiel. 335
LIVRE V (bilingue)
CHAPITRE PREMIER. — Des différences que présentent les organes et les facultés dans une même espèce ; principe général de ces différences ; erreur des anciens naturalistes; du sommeil des enfants, soit dans le sein de la mère, soit après la naissance; citations des Descriptions anatomiques; rêves des enfants; somnambules; des yeux bleus chez les enfants; de la diversité des couleurs de l'œil ; fausse théorie d'Empédocle; citations du Traité de la Sensation et du Traité de l'Ame; des yeux noirs et des yeux bleus ; vue plus ou moins bonne dans le jour ou dans la nuit ; quantité plus ou moins grande de liquide dans l'œil ; maladies des yeux, glaucome, nyctalopie ; épiderme de la cornée ; changements que l'âge amène dans la vue ; singularité d'un des yeux qui est seul a être bleu ; de la longueur et de l'acuité de la vue ; de la vue courte ; c'est la position de l'œil qui fait ces différences; théorie générale de la vision expliquée par le mouvement. Résumé partiel. 341 CHAPITRE II. — De l'ouïe et de l'odorat; finesse et portée de ces deux sens; citation du Traité des Sensations ; influences diverses qui peuvent agir sur le sens de l'ouïe ; l'état des organes; l'état de l'air ambiant; analogie de l'action de l'ouïe et de l'odorat avec l'action de la vue ; conformation des narines des chiens de Laconie ; la longueur et les replis des oreilles contribuent à l'audition ; supériorité et infériorité de l'homme eu égard aux perceptions des sens; acuité de ses perceptions quand les objets ne sont pas éloignés ; organisation remarquable de l'appareil auditif chez le phoque ; dis- CCLXXXII position particulière de ses oreilles. — Résumé partiel. 364 CHAPITRE III. — De la variété des poils et des parties correspondantes; blancheur des cheveux et calvitie chez l'homme; citation du Traité des Parties des Animaux; rapports de la peau à la nature diverse des poils ; dimensions des poils plus longs ou plus courts; causes de cette différence; poils doux ou rudes, droits ou frisés; causes de la frisure sous l'action de la chaleur ou du froid; effets des années sur la rudesse des poils; de la calvitie chez l'homme; analogies qu'on peut remarquer dans la chute des feuilles des végétaux; annonce d'autres ouvrages ; effets des climats et des saisons; l'homme a aussi les siennes; influence des plaisirs sexuels sur la calvitie; parties de la tête où se produit surtout la calvitie ; les enfants et les femmes ne sont jamais chauves; feuilles persistantes, feuilles caduques des végétaux; l'eunuque n'est jamais chauve; de la répartition des poils sur le corps; il n'y a pas de périodicité pour l'homme comme pour les végétaux. Résumé partiel. 369 CHAPITRE IV. — Du pelage des animaux; c'est leur peau qui décide de leur couleur; la blancheur des cheveux dans l'homme peut venir de vieillesse ou de maladie; la lèpre blanche; citation du Traité de la Croissance et de la Nutrition; de la décomposition et de la putréfaction des choses action de la chaleur et de l'eau; la moisissure; moqueries des poètes contre les cheveux blancs; les cheveux blanchis par la maladie peuvent redevenir noirs; cosmétiques pour les cheveux; les cheveux des tempes blanchissent les premiers; explications a ce sujet; minceur des os du crâne chez le cheval; citation d'Homère; les cheveux roux et les cheveux noirs; les cheveux que l'on couvre blanchissent plus vite; les cheveux blanchissent d'abord par le bout; la peau n'a chez l'homme aucune influence sur la couleur des cheveux. 386 CHAPITRE V. — De la variété des couleurs dans le pelage des animaux; unité de couleur; multiplicité de cou- CCLXXXIII leurs ; sens divers où ceci peut s'entendre ; variabilité des couleurs selon les espèces et les individus; fréquence ou rareté de ces changements; influence des eaux chaudes ou froides sur la couleur des animaux ; de la couleur blanche sous le ventre de certains animaux; explication de ce fait; variété de couleur dans la langue des animaux; variation de couleur selon les saisons, et selon l'alimentation. — Résumé partiel. 396 CHAPITRE VI. — Des diversités de la voix chez les animaux ; causes de ces diversités ; influence de l'âge et du sexe sur le timbre de la voix; les mâles ont en général la voix plus grave que les femelles ; exception de la vache ; citations du Traité de la Sensation et du Traité de l'Ame; conditions matérielles de la gravité et de l'acuité de la voix; nature du moteur et du mobile; il faut distinguer la gravité et l'acuité de la voix de sa force et de sa faiblesse ; erreur de quelques naturalistes ; influence de l'âge sur la voix des animaux ; jeunes, ils Tout plus grave ; organisation du gosier ; influence de la castration sur la voix; action particulière des testicules, comparés aux pierres que les tisserands suspendent à leurs fils ; influence de la chaleur et du froid sur l'organe de la voix; flexibilité, rudesse, douceur de la voix; exemple de la flûte; citation nouvelle du Traité de la Sensation et du Traité de l'Ame. 404 CHAPITRE VII. — Des dents et des fonctions multiples qu'elles ont à remplir; les incisives poussent plus tôt que les molaires ; erreur de Démocrite ; ce n'est pas le lait, comme il le croit, qui fait tomber les dents; cause de l'erreur de Démocrite, qui n'a pas assez observé les faits, avant d'émettre une théorie générale; sagesse prévoyante de la Nature; cause de la chute des dents; les molaires ne poussent que très tard, et, parfois, dans l'extrême vieillesse; Démocrite n'a vu que la nécessité des choses; il a omis la fin où elles tendent; habileté merveilleuse de la Nature dans l'emploi de ses procédés. Résumé. 417
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