Aristote : Génération des animaux

ARISTOTE

 

TRAITE DE LA GÉNÉRATION DES ANIMAUX

ΑΡΙΣΤΟΤΕΛΟΥΣ ΠΕΡΙ ΖΩΙΩΝ ΓΕΝΕΣΕΩΣ Ε

LIVRE V. CHAPITRE

livre V chapitre Ι - livre V, chapitre III
 

 

 

 

TRAITE DE LA GÉNÉRATION DES ANIMAUX

LIVRE CINQUIÈME

 

 

 

 

précédent

TRAITÉ DE LA GÉNÉRATION DES ANIMAUX

LIVRE CINQUIÈME

CHAPITRE II

De l'ouïe et de l'odorat; finesse et portée de ces deux sens; citation du Traité des Sensations ; influences diverses qui peuvent agir sur le sens de l'ouïe ; l'état des organes ; l'état de l'air ambiant; analogie de l'action de l'ouïe et de l'odorat avec l'action de la vue; conformation des narines des chiens de Laconie; la longueur et les replis des oreilles contribuent à l'audition ; supériorité et infériorité de l'homme eu égard aux perceptions des sens; acuité de ses perceptions quand les objets ne sont pas éloignés ; organisation remarquable de l'appareil auditif chez le phoque ; disposition particulière de ses oreilles. — Résumé partiel.

1. Τὸν αὐτὸν δὲ τρόπον ἔχει καὶ περὶ τὴν ἀκοὴν καὶ [15] τὴν ὄσφρησιν· ἓν μὲν γάρ ἐστι τοῦ ἀκριβῶς ἀκούειν καὶ ὀσφραίνεσθαι τὸ τὰς διαφορὰς τῶν ὑποκειμένων αἰσθητῶν ὅτι μάλιστα αἰσθάνεσθαι πάσας, ἓν δὲ τὸ πόρρωθεν καὶ ἀκούειν καὶ ὀσφραίνεσθαι. Τοῦ μὲν οὖν τὰς διαφορὰς κρίνειν καλῶς τὸ αἰσθητήριον αἴτιον, ὥσπερ ἐπὶ τῆς ὄψεως, ἂν ᾖ καθαρὸν [20] αὐτό τε καὶ ἡ περὶ αὐτὸ μῆνιγξ. 2. Οἱ γὰρ πόροι τῶν αἰσθητηρίων πάντων, ὥσπερ εἴρηται ἐν τοῖς περὶ αἰσθήσεως, τείνουσι πρὸς τὴν καρδίαν, τοῖς δὲ μὴ ἔχουσι καρδίαν πρὸς τὸ ἀνάλογον. Ὁ μὲν οὖν τῆς ἀκοῆς, ἐπεί ἐστι τὸ αἰσθητήριον ἀέρος, ᾗ τὸ πνεῦμα τὸ σύμφυτον ποιεῖται ἐνίοις μὲν τὴν [25] σφύξιν τοῖς δὲ τὴν ἀναπνοὴν καὶ εἰσπνοήν, ταύτῃ περαίνει· διὸ καὶ ἡ μάθησις γίγνεται τῶν λεγομένων ὥστ' ἀντιφθέγγεσθαι τὸ ἀκουσθέν· 3 οἷς γὰρ ἡ κίνησις εἰσῆλθε διὰ τοῦ αἰσθητηρίου τοιαύτη πάλιν, οἷον ἀπὸ χαρακτῆρος τοῦ αὐτοῦ καὶ ἑνός, διὰ τῆς φωνῆς γίγνεται ἡ κίνησις ὥσθ' ὃ ἤκουσε [30] τοῦτ' εἰπεῖν. Καὶ χασμώμενοι καὶ ἐκπνέοντες ἧττον ἀκούουσιν ἢ εἰσπνέοντες διὰ τὸ ἐπὶ τῷ πνευματικῷ μορίῳ τὴν ἀρχὴν τοῦ αἰσθητηρίου εἶναι τοῦ τῆς ἀκοῆς, καὶ σείεσθαι καὶ κινεῖσθαι ἅμα κινοῦντος τοῦ ὀργάνου τὸ πνεῦμα· κινεῖται γὰρ κινοῦν τὸ ὄργανον. Καὶ ἐν ταῖς ὑγραῖς ὥραις καὶ κράσεσι συμβαίνει [35] τὸ αὐτὸ πάθος... καὶ τὰ ὦτα πληροῦσθαι δοκεῖ πνεύματος [782] διὰ τὸ γειτνιᾶν †τῇ ἀρχῇ τοῦ πνευματικοῦ τόπου†.

4. Ἡ μὲν οὖν περὶ τὰς διαφορὰς ἀκρίβεια τῆς κρίσεως καὶ τῶν ψόφων καὶ τῶν ὀσμῶν ἐν τῷ τὸ αἰσθητήριον καθαρὸν εἶναι καὶ τὸν ὑμένα τὸν ἐπιπολῆς ἐστιν· πᾶσαι γὰρ αἱ κινήσεις διάδηλοι [5] καθάπερ ἐπὶ τῆς ὄψεως καὶ ἐπὶ τῶν τοιούτων συμβαίνουσιν. Καὶ τὸ πόρρωθεν δὲ αἰσθάνεσθαι, τὰ δὲ μὴ αἰσθάνεσθαι, ὁμοίως συμβαίνει ὥσπερ ἐπὶ τῆς ὄψεως. Τὰ γὰρ ἔχοντα πρὸ τῶν αἰσθητηρίων ἐπὶ πολὺ οἷον ὀχετοὺς διὰ τῶν μορίων, ταῦτα πόρρωθεν αἰσθητικά ἐστιν. Διὸ ὅσων οἱ μυκτῆρες μακροί [10] , οἷον τῶν Λακωνικῶν κυνιδίων, ὀσφραντικά· ἄνω γὰρ ὄντος τοῦ αἰσθητηρίου αἱ πόρρωθεν κινήσεις οὐ διασπῶνται ἀλλ' εὐθυποροῦσιν, ὥσπερ τοῖς ἐπηλυγαζομένοις πρὸ τῶν ὀμμάτων. 5. Ὁμοίως δὲ καὶ ὅσοις τὰ ὦτα μακρὰ καὶ ἀπογεγεισσωμένα πόρρωθεν, οἷα ἔχουσιν ἔνια τῶν τετραπόδων, [15] καὶ ἔσω τὴν ἑλίκην μακράν· καὶ γὰρ ταῦτα ἐκ πολλοῦ λαμβάνοντα τὴν κίνησιν ἀποδίδωσι πρὸς τὸ αἰσθητήριον. Τὴν μὲν οὖν πόρρωθεν ἀκρίβειαν τῶν αἰσθήσεων ἥκιστα ὡς εἰπεῖν ἄνθρωπος ἔχει ὡς κατὰ μέγεθος τῶν ζῴων, τὴν δὲ περὶ τὰς διαφορὰς μάλιστα πάντων εὐαίσθητον. Αἴτιον δ' [20] ὅτι τὸ αἰσθητήριον καθαρὸν καὶ ἥκιστα γεῶδες καὶ σωματῶδες, καὶ φύσει λεπτοδερμότατον τῶν ζῴων ὡς κατὰ μέγεθος ἄνθρωπός ἐστιν.

6 Εὐλόγως δ' ἀπείργασται ἡ φύσις καὶ τὰ περὶ τὴν φώκην· τετράπουν γὰρ ὂν καὶ ζῳοτόκον οὐκ ἔχει ὦτα ἀλλὰ πόρους μόνον. Αἴτιον δ' ὅτι ἐν ὑγρῷ [25] αὐτῇ ὁ βίος. Τὸ γὰρ τῶν ὤτων μόριον πρόσκειται τοῖς πόροις πρὸς τὸ σώζειν τὴν τοῦ πόρρωθεν ἀέρος κίνησιν· οὐθὲν οὖν χρήσιμόν ἐστιν αὐτῇ, ἀλλὰ καὶ τοὐναντίον ἀπεργάζοιτ' ἂν δεχόμενα εἰς αὑτὰ ὑγροῦ πλῆθος.

7 Καὶ περὶ μὲν ὄψεως καὶ ἀκοῆς καὶ ὀσφρήσεως εἴρηται.

suite
 

1. On peut répéter pour l'ouïe et pour [15] l'odorat à peu près ce qu'on vient de dire de la vue. Une chose est de bien sentir et de bien entendre les objets de ces deux sens et de les percevoir aussi exactement que possible ; mais c'est autre chose encore d'entendre de loin et de sentir les odeurs à distance. C'est l'organe lui-même qui fait que, comme pour la vue, on juge bien les différences, si cet organe [20] est sain, et que la méninge qui l'entoure soit saine ainsi que lui. 2 On a vu dans le Traité des Sensations que les conduits de tous les organes des sens se rendent au coeur, ou à la partie qui lui correspond, quand le coeur vient à manquer. Le conduit de l'ouïe, qui est l'organe qui sent l'air, se termine là où le souffle naturel produit le pouls chez quelques animaux, [25] et, chez d'autres, l'expiration et l'aspiration. C'est par cet organe aussi que la connaissance des paroles qui ont été prononcées nous permet de reproduire ce qu'on a entendu. 3 Autant il est entré de mouvement par l'organe de l'ouïe, autant le mouvement est reproduit au moyen de la voix, comme si c'était une seule et même impression de telle sorte qu'on peut redire [30] ce qu'on vient d'entendre. Quand on bâille ou qu'on pousse son souffle, on entend moins bien que quand on aspire, parce que le principe du sens de l'ouïe se trouve sur la partie respiratoire ; le principe est agité et mis en mouvement, en même temps que l'organe met le souffle en mouvement de son côté, parce que l'organe qui meut est mû à son tour. Dans les saisons et dans les jours humides, [35] la même affection se produit. On dirait que les oreilles sont remplies de vent, [782] parce qu'elles sont alors proches du principe du lieu du souffle.

4. Ainsi, l'exactitude avec laquelle on juge les différences des sons et des odeurs tient à ce que l'organe est sain et pur, de même que la membrane qui en revêt la surface. Car tous les mouvements qui affectent ces deux sens ne sont pas moins manifestes [5] que ceux de la vue. Sentir ou ne pas sentir de loin se retrouvent ici comme dans l'acte de la vision. Les animaux qui, en avant des organes, ont des espèces de canaux qui s'étendent loin dans ces parties, peuvent sentir de très loin. [10] Aussi, les chiens de Laconie, qui ont de longs nez, ont un odorat des plus fins. L'organe étant placé en haut, les mouvements qui viennent de loin ne se dispersent pas; mais ils arrivent tout droit, comme la lumière arrive à l'oeil quand on se fait une ombre avec la main. 5. De même ceux des animaux qui ont de longues oreilles, pourvues d'un large rebord, comme en ont quelques quadrupèdes, entendent de loin, [15] et aussi, quand ils ont à l'intérieur une longue spirale ; car ce genre d'oreilles prennent le mouvement à grande distance et le transmettent jusqu'à l'organe. L'homme, proportionnellement à sa grandeur, est peut-être de tous les animaux le moins bien organisé pour percevoir avec précision les sensations des objets éloignés ; mais c'est celui qui, entre tous, sent le mieux les différences des choses. [20] Ce qui lui donne cette supériorité, c'est que son organe est pur et qu'il est le moins terreux et le moins matériel ; car de tous les animaux, c'est l'homme qui a naturellement la peau la plus fine, relativement à son volume.

6. La Nature n'a pas moins bien fait les choses en ce qui regarde le phoque. Quadrupède et vivipare, cet animal n'a pas d'oreilles, et il n'a que des conduits auditifs. C'est qu'il passe sa vie [25] dans l'eau. Or, la partie protubérante des oreilles est mise en avant des conduits pour recueillir le mouvement de l'air; qui vient de loin . Une organisation de ce genre n'aurait aucune utilité pour le phoque ; mais, au contraire, elle le gênerait, si les oreilles recevaient en elles une grande quantité de liquide.

7 Voilà ce que nous voulions dire ici de la vue, de l'ouïe et de l'odorat.

suite

§ 1. Pour l'ouïe et pour l'odorat. Voir plus haut, § 24, au chapitre précédent.

Aussi exactement que possible... de loin. C'est toujours la même distinction que pour la vue : la netteté et la portée. Ces différences sont très réelles .

C'est l'organe lui-même... comme pour la vue. Voir plus haut ch. I. § 26.

Si cet organe est sain. C'est-à-dire, s'il remplit toutes les conditions nécessaires à la perception complète.

La méninge. Ou la membrane. J'ai préféré conserver le mot grec, qui est le même pour l'oeil et pour l'encéphale. tandis que, dans notre langue, il ne s'applique guère qu'à l'encéphale tout seul.

§ 2. Dans le Traité des Sensations. C'est le petit Traité de la sensation et des choses sensibles, qui ouvre les Opuscules psychologiques, les Parva naturalia; voir ma traduction, ch. 12 et 13 ; mais dans ce passage, la théorie n'est pas la la même que celle qui est exposée ici. C'est surtout le goût et le toucher qu'Aristote rapporte au coeur, les autres sens se rapportent au cerveau; l'auteur y  fit en propres termes que l'oeil est une partie de l'encéphale.

L'organe qui sent l'air. Voir le traité de la Sensation et des choses sensibles, loc. cit., § 11. Dans la théorie d'Aristote, chaque sens semble devoir se rapporter à un des éléments ; mais cette théorie se heurte à cette difficulté qu'il n'y a que quatre éléments, tandis que les sens sont au nombre de cinq.

Le souffle naturel produit le pouls.. C'est seulement quand la physiologie a bien connu les fonctions du coeur qu'on a pu se rendre compte exactement du phénomène du pouls.

C'est par cet organe aussi. Cette petite phrase peut sembler une interpolation, et elle fait presque double emploi avec ce qui suit.

§ 3. Autant il est entré en mouvement... La pensée est fort ingénieuse, et le fait est rigoureusement vrai; cela revient à dire qu'on répète ce qu'on a entendu.

Une seule et même impression. C'est un peu exagéré ; mais le phénomène est bien rendu.

Quand on baille... on entend moins bien. C'est fort exact, et chacun de nous a pu en faire l'épreuve.

Se trouve sur la partie respiratoire. Il ne serait pas possible de justifier anatomiquement cette assertion ; mais il est certain qu'une gêne quelconque dans la circulation agit vivement sur le sens de l'ouïe ; par exemple, quand on éternue, on n'entend plus rien. L'explication que donne Aristote n'est pas admissible; elle atteste uniquement une vive curiosité, qui cherche à se rendre compte des choses.

Dans les saisons... humides. Le fait est incontestable ; mais on peut l'expliquer autrement; c'est la nature de l'atmosphère qui est changée; ce n'est pas l'organe.

§ 4. Est sain et pur. Il n'y a dans le texte que le dernier adjectif; j'ai cru devoir ajouter l'autre pour plus de clarté.

Ne sont pas moins manifestes que ceux de la vue. L'observation est très juste; et, à cet égard, les trois sens se ressemblent absolument; il y a des ouïes fines ou obtuses, et de même pour les odorats.

Sentir ou ne pas sentir de loin. Tel individu sent les odeurs, ou perçoit les sons, de plus ou moins loin que tel autre individu, de même que la vue varie également, et qu'elle est plus ou moins longue.

 — Des espèces de canaux. Qui font alors pour l'odoration ce que les tubes peuvent faire pour la vision.

Qui s'étendent loin dans ces parties. Ainsi, les chiens ont le museau plus ou moins allongé, et l'olfaction varie chez eux avec ces conditions mêmes.

Peuvent sentir de très loin. Au lieu de Sentir, on pourrait traduire : Odorer.

Les chiens de Laconie. On en faisait très grand cas dans toute la Grèce, et les chasseurs y tenaient beaucoup. Aristote en parle plusieurs fois dans l'Histoire des Animaux, liv. VI, ch. XX, §§ 1 et suiv.; liv. VIII, ch. XXVII, § 11; et liv. IX, ch. I § 4, n. Voir aussi ma préface, p. LXXI, à propos de l'étude de Xénophon sur les chiens de chasse.

Qui ont de longs nez. C'est l'organisation ordinaire des chiens de chasse.

Mais ils arrivent tout droit. On ne pourrait pas répondre de l'exactitude parfaite de cette explication.

Quand on se fait une ombre. Voir plus haut, ch. I, §§ 24 et suiv.

§ 5. Qui ont de longues oreilles. L'assimilation des deux sens est fort exacte, et les oreilles jouent, sous ce rapport, à peu près le même rôle que les narines. Dans l'Histoire des Animaux, Aristote a dit quelques mots seulement des oreilles, liv. I, ch. IX ; et il n'a parlé que des oreilles de l'homme. Dans le Traité des Parties des Animaux, liv. II, ch. XI, §§ 1 et suiv., il a dit quelques mots très concis des oreilles des quadrupèdes et de leur position. Les détails qu'il y donne sont exacts ; mais ils ne sont pas aussi développés qu'ici.

Quand ils ont à l'intérieur une longue spirale. Ceci indique évidemment des observations anatomiques et des dissections sur les organes de l'ouïe ; seulement, l'analyse n'a pas été poussée assez loin ; mais on sait qu'aujourd'hui même on a encore beaucoup d'études à faire sur l'organe auditif.

Prennent le mouvement à grande distance. L'image est très juste, et l'on conçoit très bien que de plus longues oreilles doivent recueillir plus de son, quand elles sont droites et larges.

Le moins bien organisé. C'est peut-être exagéré ; mais il est certain que bon nombre d'animaux ont l'ouïe plus fine que nous.

Les différences des choses. Sans doute parce qu'il est le seul à les comprendre.

Le moins terreux. Ceci répond à la théorie des quatre éléments, adoptée par Aristote et par toute l'Antiquité, jusqu'à la Renaissance.

Et le moins matériel. Mot à mot, Corporel.

- La peau la plus fine. Ceci peut être exact, avec la réserve qu'y ajoute l'auteur.

§ 6. La Nature... Ici, comme dans cent autres passages, Aristote admire la sagesse infinie de la Nature.

Le phoque. Tout ce que l'auteur va dire de l'organisation du phoque est exact; mais il peut sembler que c'est là une digression peu nécessaire.

N'a pas d'oreilles. Il faut sous-entendre : « à l'extérieur », puisque l'animal a les conduits auditifs. On peut voir des détails analogues dans l'Histoire des Animaux, liv. I, ch. IX, § 5.

N'aurait aucune utilité. On peut approuver complètement toutes ces explications; et, en ceci, l'intention de l'auteur des choses est de toute évidence.

§ 7. Voilà ce que nous voulions dire ici. Ce résumé partiel est fort exact; mais les études sur la vue, l'ouïe et l'odorat, ne se rapportent plus it la question de la génération; voir la Dissertation préliminaire sur la composition du Traité de la Génération, t. I, à la suite de la Préface.

suite