NONNOS DIONYSIAQUES Oeuvre numérisée et mise en page en collaboration avec Marc Szwajcer
INTRODUCTION DU COMTE DE MARCELLUS SUR NONNOS Le premier livre fait voir Jupiter sous la forme d'un taureau, ravisseur d'une nymphe, et la sphère ébranlée par les mains de Typhon. Le second livre renferme la bataille aérienne de Typhée, l'éclair, le triomphe de Jupiter, et les réjouissances de l'Olympe. Cherche dans ce troisième chant le vaisseau errant de Cadmus, le palais d'Électre, et sa table hospitalière. En parcourant le quatrième livre, vous verrez la navigation d'Harmonie, en compagnie de son époux. Regardez encore ce cinquième chant : vous y verrez Actéon déchiré par ses chiens et le cerf vagabond qu'aucune biche n'a enfanté. Lisez le sixième chant, chant divin, où Jupiter, pour honorer et venger Zagrée, inonde la terre de tous les réservoirs de ses pluies. Le septième livre chante les supplications du Temps à la blanche chevelure, Sémélé, l'amour de Jupiter, et leur union furtive. Le huitième livre contient la cruelle jalousie de Junon aux discours trompeurs, les noces brûlantes de Sémélé, et Jupiter son bourreau. Regardez le neuvième livre, et vous verrez le fils de Maïa, les filles de Lamos, Mystis, et le palais d'lno. Vous verrez dans le dixième livre les fureurs d'Athamas et la fuite d'Ino, qui se précipite dans la mer avec le jeune Mélicerte. Voyez le onzième livre, et vous y remarquerez le charmant Ampélos emporté par un taureau ravisseur et homicide. Le douzième livre vous charmera quand vous verrez Ampélos, nouvelle fleur des amours, prendre la forme de vigne et de son fruit. Je dirai dans le treizième livre le dénombrement de l'armée, et les héros guerriers rassemblés autour de Bacchus. Prêtez votre attention au quatorzième livre : c'est là que Rhéa arme toutes les phalanges des divinités pour la guerre des Indiens. Dans le quinzième livre, je chanterai l’inhumaine Nicée, la chasseresse aux bras de rose, qui effraye les Amours. Je chante dans le seizième livre l'union de Nicée, surprise dans· son sommeil par le vigilant Bacchus. Je chante dans le dix-septième livre le sanglant début de la guerre, le fleuve changé en vin, et le suicide d'Oronte. Dans le dix huitième livre, Staphyle et Botrys viennent offrir leur splendide hospitalité au fils de Thyone, à sa sortie des montagnes. Dans la dix-neuvième livre, Bacchus, prêt de la tombe de Staphyle, donne, pour prix d'une agréable lutte, la tonne parfumée. La vingtième livre contient la hache du sanguinaire Lycurgue poursuivant Bacchus jusque dans les poissonneux abîmes des mers. Le vingt-et-unième livre renferme la colère de Neptune, la lutte irrésistible d’Ambrosie, et les embûches des Indiens. Le vingt-deuxième livre chante les exploits de Bacchus dans la mêlée, comme les hauts faits d’Eaque dans la plaine et sur les bords de l’Hydaspe. Dans le vingt-troisième livre, je chante le passage de l'Hydaspe, le tumulte de ses eaux, et son incendie. Le vingt-quatrième chant renferme l'immense deuil des Indiens, ainsi que la navette et la quenouille de la brodeuse Vénus. Le vingt-cinquième chant contient le parallèle de Persée, et la comparaison d'Hercule avec le vaillant Bacchus. Dans le vingt-sixième livre se trouve l'image trompeuse de Minerve, et la nombreuse armée des guerriers indiens rassemblés. Le vingt-septième livre déploie les phalanges des armées, et Jupiter y excite à combattre en faveur de Bacchus les habitants de l'Olympe. Parcourez le vingt-huitième livre, et vous verrez se multiplier la brûlante attaque des Cyclopes. Dans le livre vingt-neuf, Mars s’éloigne du combat pour surveiller Vénus, dont il craint le retour auprès de son époux. Dans le trentième livre, Eurymédon envoie aux enfers Tectaphe, qu’il immole, et qui a déjà subi la fatalité d’une demeure souterraine. Dans le trente et unième livre, Junon excite le Sommeil qu’elle gagne contre Jupiter et Proserpine contre Bacchus. Dans le trente-deuxième livre se trouvent les combats, l'union de Jupiter, son sommeil et la fureur de Bacchus. Dans le trente-troisième livre, l'impétueux Éros dompte Morrhée et l’enflamme pour la beauté de Chalcomède. CHANT TRENTE-QUATRIÈME Au trente quatrième livre les bacchantes, immolées de tous côtés souffrent encore de la rigueur de Dériade dans l’enceinte des tours.
Cherche dans le trente-cinquième
livre l'amour hostile de Morrhée, la fuite des Bassarides, et le combat des
femmes.
Dans le trente-sixième livre, Bacchus dégagé de sa frénésie, lutte contre Dériade à l’aide de ses transformations. C’est ici le trente-septième livre : là sont les jeux funèbres, les guerriers athlètes, et les récompenses de la lutte. Ici le trente-huitième livre fait voir le destin de Phaéton le malheureux cocher, consumé par l’ardente foudre. Dans le trente neuvième livre, après la bataille navale, vous verrez Dériade fuir les vaisseaux indiens incendiés. Le quarantième livre contient la mort du chef des Indiens, et le passage de Bacchus à Tyr, patrie de Cadmus. Le quarante et unième livre est consacré à l'Amour ; Vénus donne au fils de Myrrha une autre Cypris dans Amymone, dont elle est mère. J'ai compilé le quarante-deuxième livre, et j'ai chanté le tendre amour de Bacchus et la passion de Neptune. Recherchez encore le quarante-troisième chant, car c'est là que je célèbre la bataille des flots contre les vignes. J'ai terminé le quarante quatrième livre ; c’est là que verrez la frénésie des femmes et la colère menaçante de Penthée.
CHANT
QUARANTE-CINQUIÈME.
Voyez encore le quarante-sixième livre : vous y lirez les malheurs de Penthiée et de l'infanticide Agavé. Vous voici au quarante-septième livre, où sont la fin d'Icarios, Persée, et Ariadne à la molle tunique. Cherchez dans les quarante-huitième livre les géants exterminés, Pallène réduite, le sommeil et la maternité d'Aura.
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