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Platon

 

 

AULU-GELLE

 

 

 

Livre I (bilingue)

 

Préface

 

CHAPITRE I. De quelles mesures et de quels calculs se servit Pythagore, suivant Plutarque, pour déterminer quelle était la taille d'Hercule, pendant son séjour sur la terre. - Quali proportione quibusque collectionibus Plutarchus ratiocinatum esse Pythagoram philosophum dixerit de comprehendenda corporis proceritate, qua fuit Hercules, cum vitam inter homines viveret.

CHAPITRE II. Comment l'illustre Hérode Atticus cita à propos à un jeune homme orgueilleux et fanfaron, qui se prétendait philosophe, un passage où Épictète distingue en plaisantant, du stoïcien véritable, cette foule de bavards impudents qui se disent stoïciens. -  Ab Herode Attico Cl. V. tempestive deprompta in quendam iactantem et gloriosum adulescentem, specie tantum philosophiæ sectatorem, verba Epicteti stoici, quibus festiviter a vero stoico sejunxit vulgus loquacium nebulonum, qui se stoicos nuncuparent.

CHAPITRE III. A quelle action équivoque le Lacédémonien Chilon eut recours pour sauver un ami. Sur cette question délicate et digne du plus sérieux examen : S'il y a des fautes qu'on peut se permettre dans l'intérêt d'un ami. Opinion de Théophraste et de Cicéron sur ce sujet.  - Quod Chilo Lacedæmonius consilium anceps pro salute amici cepit ; quodque est circumspecte et anxie considerandum, an pro utilitatibus amicorum delinquendum aliquando sit : notataque inibi et relata, quæ et Theophrastus et M. Cicero super ea re scripserunt.

CHAPITRE IV. Avec quelle sagacité et quelle finesse Antonius Julianus commentait un passage d'un discours de Cicéron où un changement de mots produit une ingénieuse équivoque. - Quam tenuiter curioseque exploraverit Antonius Julianus in oratione M. Tullii verbi ab eo mutati argutiam.

CHAPITRE V. Où l'on rapporte que Démosthène se vit en butte aux railleries et aux reprocher les plus outrageants, à cause du soin extrême qu'il prenait de ses vêtements et de son extérieur; et qu'Hortensius, pour la même recherche dans sa mise, et pour les gestes d'acteur qu'il faisait à la tribune, reçut le nom de la danseuse Dionysia. -  Quod Demosthenes rhetor cultu corporis atque vestitu probris obnoxio, infamique munditia fuit : quodque item Hortensius orator ob ejusmodi munditias gestumque in agendo histrionicum Dionysiæ saltatriculæ cognomento compellatus est.

CHAPITRE VI. Passage d'un discours que Métellus Numidicus fit aux Romains pendant sa censure pour les exhorter au mariage. Pourquoi ce discours fui attaqué, et comment il fut défendu. -  Verba ex oratione Metelli Numidici, quam in censura dixit ad populum, cum eum ad uxores ducendas adhortaretur; eaque oratio quam ob causam reprehensa, et quo contra modo defensa sit.

CHAPITRE VII. Qu'il n'y a ni faute de texte, ni faute de langue, dans ces paroles de Cicéron tirées de la cinquième Verrine : Hunc sibi rem prœsidio sperant futurum; et qu'on a tort d'altérer les bons textes pour mettre futuram. Citation d'une autre expression de Cicéron, également corrigée à. tort. Quelques mots sur le soin extrême que Cicéron donnait à l'harmonie et au nombre oratoire. -  In hisce verbis Ciceronis ex oratione quinta in Verrem : Hanc sibi rem præsidio sperant futurum, neque mendum esse neque vitium errareque istos, qui bonos libros violant et futuram scribunt; atque ibi de quodam alio Ciceronis verbo dictum, quod probe scriptum perperam mutatur : et aspersa pauca de modulis numerisque orationis, quos Cicero avide sectatus est.

CHAPITRE VIII. Anecdote sur Démosthène el la courtisane Lais, tirée du livre du philosophe Sotion. -  Historia in libris Sotionis philosophi reperta super Laide meretrice et Demosthene rhetore.

CHAPITRE IX. Sur la méthode et l'ordre de l'enseignement pythagoricien. Quel était le temps où les disciples devaient se taire, et celui où ils pouvaient parler - Quis modus fuerit, quis ordo disciplinæ Pythagoricæ ; quantumque temporis imperatum observatumque sit discendi simul ac tacendi.

 CHAPITRE X. Comment le philosophe Favorinus apostropha un jeun homme qui affectait de se servir de locutions antiques. - Quibus verbis compellaverit Favorinus philosophus adulescentem casce nimis et prisce loquentem.

 CHAPITRE XI. Que les Lacédémoniens, suivant un passage de Thucydide, s'avançaient sur le champ de bataille, non au son de la trompette, mais au son de la flûte. Citation du passage. Que, d'après Hérodote, le roi Halyatte menait avec lui des joueurs d'instruments en allant au combat. Quelques observations, à ce propos, sur la flûte dont Gracchus empruntait le secours à la tribune. - Quod Thucydides, scriptor inclutus, Lacedæmonios in acie non tuba, sed tibiis esse usos dicit ; verbaque ejus super ea re posita: quodque Herodotus Halyattem regem fidicinas in procinctu habuisse tradit; atque inibi quædam notata de Gracchi fistula contionaria.

CHAPITRE XII. D'après quelles conditions d'âge et de naissance, avec quels rites et quelles cérémonies le grand prêtre prenait les vestales. Quels sont les droits d'une vestale aussitôt qu'elle a été prise. Comment, d'après Labéon, une vestale ne peut hériter de quelqu'un ab intestat, pas plus qu'on ne peut hériter ab intestat d'une vestale. - Virgo Vestæ quid ætatis, et ex quali familia, et quo ritu quibusque cærimoniis ac religionibus, ac quo nomine a pontifice maximo capiatur, et quo statim iure esse incipiat, simul, atque capta est : quodque, ut Labeo dicit, nec illa intestato cuiquam nec ejus intestatæ quisquam jure heres est.

 CHAPITRE XIII. Sur celle question examinée par les philosophes : Faut-il, pour s'acquitter d'une commission dont on est chargé, la remplir dans tous les cas à la lettre? ou peut-on s'en écarter, si on espère, en le faisant, mieux servir celui de qui on l'a reçue ? Différentes opinions sur cette question. - Quæsitum esse in philosophia, quidnam foret in recepto mandato rectius, idne omnino facere, quod mandatum est ; an nonnumquam etiam contra, si id speres ei, qui mandavit, utilius fore : superque ea quæstione expositæ diversæ sententiæ.

CHAPITRE XIV. Comment C. Fabricius, qui s'était acquis tant de gloire par ses exploits, mais qui vivait dans la pauvreté, répondit aux Samnites, qui voulaient, pour le tirer de son dénuement, lui faire accepter une somme d'or considérable. - Quid dixerit feceritque C. Fabricius, magna vir gloria magnisque rebus gestis, sed familiæ pecuniæque inops, cum ei Samnites tamquam indigenti grave aurum donarent.

CHAPITRE XV. Combien c'est une chose importune et odieuse qu'un bavardage frivole et vain. Nombreux passages où les premiers écrivains latins et grecs ont justement flétri ce défaut. - Quam importunum vitium plenumque odii sit futilis inanisque loquacitas et quam multis in locis a principibus utriusque linguæ viris detestatione iusta culpata sit.

 CHAPITRE XVI. Que ces paroles de Quadrigarius dans ses Annales, ibi mille hominum occiditur, loin de renfermer une licence on une forme poétique, sont exactement conformes aux règles de la grammaire. - Quod verba istæc Quadrigari ex annali tertio  : ibi mille hominum occiditur non licenter neque de poetarum figura, sed ratione certa et proba grammaticæ disciplinæ dicta sunt.

CHAPITRE XVII. Avec quelle patience Socrate supporta l'humeur intraitable de sa femme. Ce que M. Varron, dans une de ses satires, a dit sur le devoir d'un mari. - Quanta cum animi æquitate toleraverit Socrates uxoris ingenium intractabile : atque inibi, quid M. Varro in quadam satura de officio mariti scripserit.

CHAPITRE XVIII. Comment Varron, dans son quatorzième livre Des choses divines, relève une erreur d'étymologie chez son maitre L. Ælius. Qu'il a donné lui-même dans ce même livre une fausse étymologie du mot fur. - Quod M. Varro in quarto decimo Humanarum L. Ælium magistrum suum περὶ ἐτυμολογίας [dissententem] falsa reprehendit; quodque idem Varro in eodem libro falsum furis ἔτυμον dicit.

CHAPITRE XIX. Trait d'histoire sur les livres sibyllins et sur Tarquin le Superbe. - Historia super libris Sibyllinis ac de Tarquinio Superbo rege.

 CHAPITRE XX. Ce que les géomètres appellent σχήματα figures. Quels sont les noms des figures de géométrie en latin. -  Quæ geometræ dicant schemata; quibusque ista omnia Latinis vocabulis appellentur.

 CHAPITRE XXI. Que Julius Higinus affirme positivement avoir lu dans un texte des Géorgiques, qui avait appartenu à la famille de Virgile, ce vers ainsi écrit : et ora Tristia tetlantum sensu torquebit amaror, et non pas, comme on met ordinairement : sensu torquebit amaro. - Quod Iulius Hyginus affirmatissime contendit, legisse se librum P. Vergilii domesticum, in quo scriptum esset : et ora tristia temptantum sensus torquebit amaror, non quod vulgus legeret : sensu torquebit amaro.

CHAPITRE XXII. Si un avocat s'exprime correctement et en bon latin, lorsqu'il dit, en parlant de l'appui qu'il prête à un accusé, supereste se ei. De la signification propre de superesse. - An, qui causas defendit, recte latineque dicat : superesse se ei quod defendit; et superesse proprie quid sit.

CHAPITRE XXIII. Ce qu'était Papirius Prétextatus, et d'où lui vint ce surnom. Récit de toute cette curieuse et intéressante histoire de Papirius. - Quis fuerit Papirius Prætextatus; quæve istius causa cognomenti sit; historiaque ista omnis super eodem Papirio cognitu iucunda.

CHAPITRE XXIV. Épitaphes des trois anciens poètes Nævius, Plaute et Pacuvius, composées par eux-mêmes et gravées sur leurs tombeaux. -  Tria epigrammata trium veterum poetarum, Nævii, Plauti, Pacuvii, quæ facta ab ipsis, eorum sepulcris incisa sunt.

 CHAPITRE XXV. Comment M. Varron définit le mot trêve. Recherches attentives de l'auteur sur l'étymologie de ce mot. - Quibus verbis M. Varro indutias definierit : quæsitumque inibi curiosius, quænam ratio sit vocabuli induciarum.

 CHAPITRE XXVI. Quelle réponse me fit le philosophe Taurus, un jour que je lui demandais si le sage se mettait en colère. - Quem in modum mihi Taurus philosophus responderit percontanti, an sapiens irasceretur.

 

 

 

Livre II (bilingue)

 

CHAPITRE I.  De quelle manière Socrate exerçait son corps à la patience : force de volonté de ce philosophe. -  Quo genere solitus sit philosophus Socrates exercere patientiam corporis; deque ejusdem viri patientia.

CHAPITRE II. Quels procédés doivent observer entre eux les. pères et Ies fils, soit pour se mettre à table, soit pour prendre des sièges, soit dans d'autres cas semblables, tant chez eux qu'au dehors, lorsque le fils est magistrat et le père simple particulier. Dissertation du philosophe Taurus sur ce sujet : exemple tiré de l'histoire romaine. -  Quae ratio observatioque officiorum esse debeat inter patres filiosque in discumbendo sedendoque, atque id genus rebus domi forisque, si filii magistratus sunt et patres privati; superque ea re Tauri philosophi dissertatio, et exemplum ex historia Romana petitum.

CHAPITRE III. Pour quelle raison les anciens ont introduit dans certains mots la lettre aspirée h. - Qua ratione verbis quibusdam vocabulisque veteres immiserint h litterae spiritum.

CHAPITRE IV. Pour quelle raison, suivant Gabius Bassus, on appelle divination un certain genre de jugement. Comment d'autres expliquent ce mot. - Quam ob causam Gabius Bassus genus quoddam iudicii divinationem appellari scripserit; et quam alii causam esse ejusdem vocabuli dixerint.

CHAPITRE V. Paroles ingénieuses et expressives du philosophe Favorinus, pour marquer la différence du style de Platon avec celui de Lysias. -  Quam lepide signateque dixerit Favorinus philosophus, quid intersit inter Platonis et Lysiae orationem.

CHAPITRE VI. De plusieurs expressions de Virgile condamnées par quelques-uns comme incorrectes et basses. Réfutation de ces critiques.- Quibus verbis ignaviter et abjecte Virgilius usus esse dicatur; et quid iis, qui id improbe dicunt, respondeatur.

CHAPITRE VII. Sur les devoirs des enfante envers leurs pères. Opinions extraites des philosophes qui ont traité cette question, Si l'on doit toujours, et en toute circonstance, obéir aox ordres d'un père. - De officio erga patres liberorum : deque ea re ex philosophiae libris, in quibus scriptum quaesitumque est, an [semper] omnibus[que] patris jussis obsequendum sit.

CHAPITRE VIII. Critique peu juste adressée par Plutarque à Épicure sur une prétendue infraction aux règles du syllogisme. - Quod parum aequa reprehensio Epicuri a Plutarcho peracta [sit] in syllogismi disciplina.

 CHAPITRE IX. Critique évidemment basse de Plutarque sur une expression d'Epicure. - Quod idem Plutarchus evidenti calumnia verbum ab Epicuro dictum insectatus sit.

CHAPITRE X. Quel est le sens du mot favissœ Capitolinœ. Réponse de M. Varron à Servius Sulpicius, qui le consultait sur ce mot. - Quid sint favisae Capitolinae; et quid super eo verbo M. Varro Servio Sulpicio quaerenti rescripserit.

CHAPITRE XI. Nombreux et mémorables exploits du brave Stamina Dentatus. - De Sicinio Dentato egregio bellatore, multa memoratu digna.

 CHAPITRE XII. Examen d'une loi de Solon qui au premier abord parait injuste et impolitique, mais dont le but était réellement très-sage et très-utile. - Considerata perpensaque lex quaedam Solonis speciem habens primorem iniquae iniustaeque legis, sed ad usum et emolumentum salubritatis penitus reperta.

CHAPITRE XIII. Que les anciens employaient le pluriel liberi, même en parlant d'un seul enfant, fils ou fille. - Liberos in multitudinis numero etiam unum filium filiamve veteres dixisse.

CHAPITRE XIV. Que M. Caton, dans l'ouvrage qui a pour titre Contre Tiberius exilé, a écrit stitisses vadimonium, et non stetisses. Pourquoi il a dû écrire ainsi. - Quod M. Cato in libro, qui inscriptus est Contra Tiberium exulem, stitisses vadimonium per i litteram dicit, non stetisses; ejusque verbi ratio reddita.

CHAPITRE XV. Grands honneurs rendus à la vieillesse dans l'antiquité. Pourquoi, dans la suite, on accorda aussi les mêmes honneurs aux époux et aux pères. Détails sur le chapitre septième de la loi Julia. - Quod antiquitus aetati senectae potissimum habiti sint ampli honores : et cur postea ad maritos et ad patres iidem isti honores delati sint : atque ibi quaedam de capite legis Juliae septimo.

CHAPITRE XVI. Critique adressée à Césellius Vindex par Sulpicius Apollinaris sur l'interprétation d'un passage de Virgile. - Quod Caesellius Vindex a Sulpicio Apollinari reprehensus est in sensus Virgiliani enarratione.

CHAPITRE XVII. Quelle propriété Cicéron a observée dans certaines prépositions. Réflexions sur la remarque de Cicéron. - Cujusmodi esse naturam quarundam praepositionum M. Cicero animadverteri : disceptatumque ibi super eo ipso, quod Cicero observaverat.

 CHAPITRE XVIII. Que Phédon, disciple de Socrate, fut esclave. Autres philosophes sortis de la même condition. - Quod Phaedon Socraticus servus fuit; quodque item alii complusculi servitutem servierunt.

CHAPITRE XIX. Sur le mot rescire. Quel est son sens propre et véritable.- Rescire verbum quid sit, et quam habeat veram atque propriam significationem.

CHAPITRE XX. Que, pour désigner ce que nous appelons vivaría, les anciens ne se servaient pas de ce mot : ce qu'on trouve, au lieu de vivaria, dans une harangue de P. Scipion au peuple , et dans le De re rustica de Varron. - Quae vulgo dicuntur vivaria, id vocabulum veteres non dixisse; et quid pro eo P. Scipio in oratione ad populum, quid postea M. Varro in libris De re rustica dixerit.

CHAPITRE XXI. Sur cette constellation que les Grecs nomment ἅμαξα, et que les Latins appellent septentriones. Étymologie de ces deux noms. - Super eo sidere, quod Graeci ἅμαξαν, nos septentriones vocamus; ac de utriusque vocabuli ratione et origine.

CHAPITRE XXII. Notions sur le vent Iapyx, et sur le nom «t la direction des autres vents. Discours du philosophe Favorinus sur ce sujet. - De vento Iapyge, deque aliorum ventorum vocabulis regionibusque accepta ex Favorini sermonibus.

CHAPITRE XXIII. Examen et comparaison de plusieurs morceaux de Ménandre et de Cécilius, tirés de la comédie qu'ils ont composée tous deux sous le titre de Plocius. - Consultatio diiudicatioque locorum facta ex comoedia Menandri et Caecilii, quae Plocium inscripta est.

 CHAPITRE XXIV. De l'ancienne frugalité et des anciennes lots somptuaires - De vetere parsimonia; deque antiquis legibus sumptuariis.

CHAPITRE XXV. Ce que les Grecs entendent par les mots analogie et anomalie. - Quid Graeci ἀναλπγίαν, quid contra ἀνωμαλίαν vocent.

CHAPITRE XXVI. Entretien de M. Fronton et de Favorinus sur différentes espèces de couleurs, et sur leurs noms grecs et latins. Ce que c'est que la couleur appelée spadix. - Sermones M. Frontonis et Favorini philosophi de generibus colorum vocabulisque eorum Graecis et Latinis; atque inibi color spadix cuiusmodi sit.

CHAPITRE XXVII. Opinion de Titus Castricius sur les portraits que Démosthène et Salluste ont fait, l'un de Philippe, l'autre de Sertorius. - Quid T. Castricius existimaverit super Sallustii verbis et Demosthenis, quibus alter Philippum descripsit, alter Sertorium.

CHAPITRE XXVIII. Que l'on ignore à quel dieu il faut faire des sacrifices dans les tremblements de terre. - Non esse compertum, cui deo rem divinam fieri oporteat, cum terra movet.

 CHAPITRE XXIX. Apologue intéressant du Phrygien Esope. -  Apologus Aesopi Phrygis memoratu non inutilis.

CHAPITRE XXX. Quelles observations on a faites sur la diversité des mouvements que l'Auster et l'Aquilon impriment aux flots de la mer. -  Quid observatum sit in undarum motibus, quae in mari alio atque alio modo fiunt austris flantibus aquilonibusque.

 

LIVRE III. (bilingue)

 

CHAPITRE I. Où l'on examine pourquoi Salluste a dit que l'avarice n'énervait pas seulement les forces de l'âme, mais aussi celles du corps. - Quaesitum ac tractatum, quam ob causam Sallustius, avaritiam, dixerit, non animum modo virilem, sed corpus quoque ipsum effeminare.

CHAPITRE II. Quel est, suivant Varron, le jour de naissance de ceux qui sont venus au monde pendant la nuit, avant ou après la sixième heure. Durée de la journée civile chez les différents peuples. Que, d'après Q. Mucius, une femme qui n'aurait point exactement observé la durée de l'année civile, ne pouvait être épousée par usurpation. - Quemnam esse natalem diem M. Varro dicat [eorum], qui ante noctis horam sextam postve eam nati sunt; atque de temporibus terminisque dierum, qui civiles nominantur et usquequaque gentium varie observantur : et praeterea quid Q. Mucius scripserit super ea muliere, quae a marito non jure se usurpavisset, quod rationem civilis anni non habuerit.

CHAPITRE III. Conseils pour reconnaître l'authenticité des pièces de Plaute, puisqu'on a confondu celles qui lui appartiennent véritablement avec celles qui lui sont étrangères. Que Plaute composa plusieurs pièces dans un moulin, et Naevius quelques-unes des siennes en prison. - De noscendis explorandisque Plautii comoediis, quoniam promisce verae atque falsae nomine ejus inscriptae feruntur : atque inibi, quod Plautus in pistrino, et Naevius in carcere fabulas scriptitarint.

CHAPITRE IV. Que Scipion l'Africain, et d'autres personnages illustres de la même époque, avaient coutume de se raser la barbe du menton et des joues, avant d'être parvenus à la vieillesse. - Quod P. Africano et aliis tunc viris nobilibus ante aetatem senectam barbam et genas radere mos patrius fuit.

CHAPITRE V. Par quelles paroles plaisantes et sévères à la fois le philosophe Arcésilas railla quelqu'un sur sa mollesse efféminée, et sur la langueur voluptueuse de ses regards et de sa personne. -  Deliciarum vitium et mollities oculorum et corporis ab Arcesila philosopho cuidam obprobrata acerbe simul et festiviter.

CHAPITRE VI. Propriété particulière du palmier, dont le bois se relève et se redresse sons les fardeaux dont on le charge. - De vi atque natura palmae arboris, quod lignum ex ea ponderibus positis renitatur.

CHAPITRE VII. Histoire du tribun militaire Q. Caedicius, rapportée dans les Annales. Citation d'un passage des Origines de M. Caton, où la valeur de Cœdicius est comparée à celle de Léonidas. - Historia ex annalibus sumpta de Q. Caedicio, tribuno militum; verbaque ex Originibus M. Catonis apposita, quibus Caedici virtutem cum Spartano Leonida aequiperat.

CHAPITRE VIII. Belle lettre des consuls C. Fabricius et Q. Émîlius au roi Pyrrhus, conservée dans l'histoire de Q. Claudius. - Litterae eximiae consulum C. Fabricii et Q. Aemilii ad regem Pyrrum a Q. Claudio scriptore historiarum in memoriam datae.

CHAPITRE IX. Ce qu'était le cheval de Seius, connu par le proverbe. Quelle est la couleur des chevaux appelés spadices. Origine de ce mot. -  Quis et cujusmodi fuerit qui in proverbio fertur equus Seianus; et qualis color equorum sit qui spadices vocantur; deque istius vocabuli ratione.

CHAPITRE X. Vertu du nombre sept, constatée par un grand nombre d'exemples. Faits nombreux recueillis sur ce sujet dans les Semaines de M. Varron. -  Quod est quaedam septenarii numeri vis et facultas in multis naturae rebus animadversa, de qua M. Varro in Hebdomadibus disserit copiose.

CHAPITRE XI. Par quels arguments sans valeur Attius, dans son ouvrage intitulé Didascaliques, cherche à établir qu'Hésiode est d'une époque antérieure à celle d'Homère. -  Quibus et quam frivolis argumentis Attius in didascalicis utatur, quibus docere nititur Hesiodum esse quam Homerum natu antiquiorem.

CHAPITRE XIII. Que Démosthène, pendant sa jeunesse, à l'époque où il était disciple de Platon, ayant entendu par hasard un discours de Callistrate dans l'assemblée du peuple, quitta l'école du philosophe pour suivre les leçons de l'orateur. - Quod Demosthenes etiam tum adulescens, cum Platonis philosophi discipulus foret, audito forte Callistrato rhetore in concione populi destitit a Platone, et sectatus Callistratum est.

CHAPITRE XIV. Que ces locutions : Dimidium librum legi, dimidum fabulam audivi, ne sont pas correctes. Comment Varron démontre l'impropriété de ces termes, qu'on ne peut justtier par aucun exemple tiré des anciens. -  Dimidium librum legi aut dimidiam fabulam audivi aliaque hujuscemodi qui dicat, vitiose dicere : ejusque vitii causas reddere M. Varronem; nec quemquam veterem hisce verbis ita usum esse.

CHAPITRE XV. Que plusieurs personnes, ainsi que l'attestent l'histoire et la tradition, sont mortes de la joie que leur causait un bonheur extrême et imprévu, étouffées par la violence de leur émotion et par la force du saisissement. -  Exstare in litteris perque hominum memorias tradi[tum], quod repente multis mortem attulit gaudium ingens insperatum ; interclusa anima et vim magni novique motus non sustinente.

CHAPITRE XVI. Différentes époques assignées par les médecins et les philosophes à l'accouchement des femmes. Citations des anciens poètes, et autres détails curieux sur le même sujet. Passage d'Hippocrate, tiré de son traité Sur la aliments. - Temporis varietas in puerperis mulierum quaenam sit [et] a medicis et [a] philosophis tradita : atque inibi poetarum quoque veterum super eadem re opiniones, multaque alia auditu atque memoratu digna : verbaque ipsa Hippocratis medici ex libro illius sumpta, qui inscriptus est περὶ τροφῆς.

CHAPITRE XVII. Que, d'après des écrivains très-dignes de foi, Platon acheta trois livres du pythagoricien Philolaüs, et Aristote quelques ouvrages de Speusippe pour des sommes énormes et qui passent toute croyance. - Id quoque esse a gravissimis viris memoriae mandatum, quod tris libros Plato Philolai Pythagorici et Aristoteles pauculos Speusippi philosophi mercati sunt pretiis fidem non capientibus.

CHAPITRE XVIII Ce qu'on entend par sénateurs pédaires : raison de cette dénomination. Origine de ces termes d'un ériit ancien, conservé par les consuls : LES SENATEURS QUI ONT LE DROIT D'EXPRIMER LEUR AVIS DANS LE SENAT. - Quid sint pedari senatores et quam ob causam ita appellati; Quamque habeant verba haec ex edicto tralaticio consulum: senatores quibusque sententiam dicere licet.

CHAPITRE XIX. Comment Gabius Bassus explique le mot parens. Etymologic qu'il en donne. Comment le philosophe Favorinus se moqua de son explication. - Qua ratione Gavius Bassus scripserit parcum hominem appellatum et quam esse eius vocabuli causam putarit; et contra, quem in modum quibusque verbis Favorinus hanc traditionem eius eluserit.

Relu et corrigé

Préface

 

livre I

 

Traduction française: Bibliothèque latine française n°31: M. Charpentier - M. Blanchet, Oeuvres complètes d'Aulu-Gelle,

t. I, Paris, Garnier, 1927 (?)

CHAPITRE I.  De quelle mesure et de quelle proportion, au rapport de Plutarque, se servit le philosophe Pythagore pour avoir la taille d'Hercule, pendant le séjour de ce dieu sur la terre.

CHAPITRE II. Comment l'illustre Hérode Atticus cita fort à propos à un jeune homme présomptueux et plein de vanité, soi-disant philosophe, un passage du stoïcien Épictète, dans lequel ce dernier distingue assez plaisamment le véritable stoïcien des impudents bavards qui prennent ce nom.

CHAPITRE III. Conduite équivoque de Chilon le Lacédémonien pour sauver un ami; examen de cette question délicate et digne d'attention. Est-il permis de commettre une faute dans l'intérêt d'un ami? Opinion de M. Cicéron et de Théophraste sur ce sujet.

CHAPITRE IV. Avec quelle subtilité et quelle finesse Antonius Julianus commentait un passage de M. Cicéron, où un changement de mots donne lieu à une équivoque.

CHAPITRE V. Reproches adressés à l'orateur Démosthène à cause du soin extrême qu'il prenait de sa personne et de ses vêtements; mêmes reproches faits à l'orateur Hortensius, qui, pour la même recherche dans sa mise, et à cause de sa manière théâtrale de débiter; reçut le nom de la danseuse Dionysia.

CHAPITRE VI.  Passage d'un discours que Metellus Numidicus prononça devant le peuple, pendant sa censure, pour exhorter les citoyens au mariage. Pourquoi ce discours fut critiqué, et comment il a été défendu.

CHAPITRE VII. Que, dans ces mots du cinquième discours de Cicéron contre Verrès: Hanc sibi rem praesidio sperant futurum, il n'y a ni faute de texte ni solécisme; que c'est bien à tort qu'on a voulu corriger ce passage et mettre futuram. Autre mot de Cicéron corrigé mal à propos. Quelques réflexions sur le soin extrême que Cicéron donnait à l'harmonie et au nombre de la période.

CHAPITRE VIII. Anecdote rapportée par le philosophe Sotion sur la courtisane Laïs et l'orateur Démosthène.

CHAPITRE IX. Sur la méthode et l'ordre de l'enseignement de la philosophie pythagoncienne; quel était le temps où les disciples devaient se taire, et celui où il leur était permis de parler.

CHAPITRE X. En quels termes le philosophe Favorinus apostropha un jeune homme qui affectait de se servir de locutions anciennes et vieillies. 

CHAPITRE XI. Que les Lacédémoniens, au rapport de Thucydide, allaient au combat au son de la flûte et non au son de la trompette. Paroles de cet historien à ce sujet. Que, d'après Hérodote, le roi Halyatte se faisait accompagner de joueurs de flûte en allant au combat. Quelques observations sur la flûte dont l'orateur Gracchus employait le secours à la tribune.

CHAPITRE XII. Quelles conditions d'âge et de naissance devait remplir la jeune fille que l'on consacrait au culte de Vesta. Rites et cérémonies religieuses de sa prise par le grand prêtre. Nom qui lui était donné par ce dernier, lorsqu'il la prenait; droits de la vestale lorsqu'elle a été prise. Que, d'après Labéon, elle ne peut hériter d'un intestat. Que nul citoyen ne peut, non plus, hériter ab intestat d'une vestale.

CHAPITRE XIII. Sur cette question agitée en philosophie: Faut-il exécuter ponctuellement les ordres qu'on a reçus? Peut-on s'en écarter quelquefois, si l'on a l'espoir d'être plus utile à celui qui nous a donné un ordre? Examen des diverses opinions émises à ce sujet.

CHAPITRE XIV.  Réponse de C. Fabricius, célèbre par ses exploits, mais pauvre, aux Samnites, qui lui offraient une somme d'or considérable pour le tirer de l'indigence.

CHAPITRE XV. Combien est importune et désagréable l'habitude de parler beaucoup et sans sujet. Justes reproches adressés aux bavards, en plusieurs circonstances, par les principaux écrivains de Rome et d'Athènes.

CHAPITRE XVI.  Que cette phrase Ibi mille hominum occiditur, tirée du troisième livre des Annales de Quadrigarius, n'est ni une licence ni une tournure poétique, mais qu'elle est parfaitement conforme aux règles de la grammaire.

CHAPITRE XVII.Avec quel calme Socrate supporta l'humeur intraitable de sa femme. Ce que M. Varron, dans une satire, dit sur les devoirs du mari.

CHAPITRE XVIII. Que M. Varron, dans le quatorzième livre de son traité des Choses humaines, relève quelques erreurs de son maître L. Énnius sur l'étymologie. Que Varron, dans ce même livre, se trompe sur l'étymologie du mot fur, voleur.

CHAPITRE XIX. Anecdote sur les livres Sybillins et sur le roi Tarquin le Superbe.

CHAPITRE XX. Que Julius Hygin affirme positivement avoir lu, dans un manuscrit qui avait appartenu à la famille de P. Virgile, ce vers ainsi écrit : Et ora Tristia tentantum sensu torquebit amaror, au lieu de sensu torquebit amaro, leçon généralement reçue.

CHAPITRE XXI. Ce que les géomètres appellent σχήματα. Noms latins des figures de géométrie.

CHAPITRE XXII. Un avocat s'exprime-t-il d'un manière correcte et latine, lorsqu'il dit, en parlant de celui qu'il défend Superesse se ei? De la signification propre de superesse.

CHAPITRE XXIII. Ce qu'était Papirius Prétextatus. Origine de ce surnom. Récit de toute cette plaisante histoire de Papirius.

CHAPITRE XXIV. Épitaphes de trois poètes anciens, Névius, Plaute et Pacuvius, composées par eux-mêmes, et gravées sur leurs tombeaux.

CHAPITRE XXV. Définition du mot trêve par M. Varron. Recherches attentives sur l'étymologie de ce mot.

CHAPITRE XXVI. Réponse du philosophe Taurus quand je lui demandai si le sage se laissait aller à la colère.

 

livre II

 

Aulu-Gelle -    Les nuits attiques. Tome premier / d'Aulu-Gelle ;

trad. en français avec le texte [latin] en regard, et accompagnées de remarques par Victor Verger -  F. I. Fournier, 1820
 

CHAPITRE I. De quelle manière Socrate avait coutume d'exercer son corps à la patience. Constance admirable de ce philosophe.

CHAPITRE II. Quels procédés doivent observer à l'égard l'un de l'autre un père et un fils, lorsqu'il s'agit de se placer à table ou de s'asseoir, et dans d'autres circonstances semblables, tant chez eux qu'au dehors, si le fils est magistrat et que le père ne soit qu'un particulier. Dissertation du philosophe Taurus à ce sujet, et exemple tiré de l'Histoire Romaine.

CHAPITRE III. Pour quelle raison les anciens ont inséré la lettre h dans différents mots.

CHAPITRE IV. Ce qui a donné lieu à Gabius Bassus d'appeler Divination un certain genre de jugement. Origine que d'autres attribuent à ce mot.

CHAPITRE V. Avec quelle grâce et quelle justesse le philosophe Favorin fait le parallèle de l'éloquence de Platon et de celle de Lysias.

CHAPITRE VI. Critique et apologie de quelques expressions de Virgile.

CHAPITRE VII. Des devoirs des enfants envers leurs pères. Ce que les philosophes ont dit, à ce sujet, dans leurs ouvrages où l'on trouve agitée cette question : Si l'on doit toujours obéir aux ordres d'un père, quels qu'ils puissent être.

CHAPITRE VIII. Que Plutarque blâme avec peu de justesse, dans Épicure, la forme d'un syllogisme. Putarque, dans le second de ses livres sur Homère, prétend qu'Épicure s'est servi d'un syllogisme vicieux, répréhensible, et qui atteste un homme peu versé dans les règles de la dialectique.

CHAPITRE IX. Que Plutarque a condamné évidemment à tort une expression d'Épicure.

CHAPITRE X. Ce que c'est que les caves du Capitole (Favissae capitolinae). Réponse de M. Varron à Servius Sulpicius qui désirait connaître le sens de ce mot. 

CHAPITRE XI. Éloge de la valeur de Siccius Dentatus.

CHAPITRE XII. Examen d'une des lois de Solon, qui, quoiqu'elle paraisse d'abord, peu d'accord avec la justice, ne laisse pas néanmoins de paraître ensuite très sage et très salutaire.

CHAPITRE XIII. Que les anciens se sont servis du pluriel liberi, pour désigner un seul enfant, fils ou fille.

CHAPITRE XIV.

Que M. Caton, dans son livre qui a pour titre, CONTRE TIBÈRE EXILÉ, a bien mis stitisses vadimonium, et non pas stetisses. Explication de ce mot.

CHAPITRE XV. Honneurs que les premiers Romains rendaient à la vieillesse ; pourquoi ils ont accordé ensuite les mêmes honneurs aux maris et aux pères ; ce qu'on lit à ce sujet dans le chapitre septième de la loi Julia.

CHAPITRE XVI.

Reproches faits par Sulpica Apollinaire à Caesellius Vindex, sur l'interprétation d'un passage de Virgile.

CHAPITRE XVII. Sous quel rapport Cicéron a considéré la nature de quelques prépositions. Dissertation sur les observations du même à cet égard.

CHAPITRE XVIII. Que Phédon, disciple de Socrate, était né dans l'esclavage. Que plusieurs autres philosophes ont vécu aussi dans un état de servitude.

CHAPITRE XIX. Ce que c'est que le mot rescire, et quelle en sa signification vraie et propre.

CHAPITRE XX. Que pour exprimer ce que l'on entend par vivaria, les anciens ne se servaient point de ce mot.

CHAPITRE XXI. De quelle expression P. Scipion dans son discours au peuple, et ensuite M. Varron dans son ouvrage qui traite de l'Agriculture, se sont servis à la place de celle-ci.

CHAPITRE XXII. Sur cette constellation que les Grecs nomment ἅμαξαν (le Chariot) et que les Latins appellent septentriones. Explication de l'étymologie de ces deux mots.

CHAPITRE XXIII. Récit d'une dissertation de Favorin, sur le vent d'occident (Iapix), ainsi que sur le nom et les régions de plusieurs autres vents.

CHAPITRE XXIV. Comparaison de quelques endroits d'une comédie de Ménandre et de Caecilius, intitulée Plocius.

CHAPITRE XXV. De l'ancienne frugalité, et des anciennes lois somptuaires.

CHAPITRE XXVI. Ce que les Grecs appellent ἀναλογίαν, ce qu'au contraire ils appellent ἀνωμαλίαν

CHAPITRE XXVII. Dissertation de M. Fronton et du philosophe Favorin sur les différents genres des couleurs et sur les diverses étymologies grecques et latines de leurs noms. Ce que c'est que la couleur appelée Spadix.

CHAPITRE XXVIII. Sentiment de T. Castricius sur les portraits que Salluste et Démosthène ont faits, l'un de Philippe et l'autre de Sertorius. 

CHAPITRE XXIX.

Que l'on ne connaît pas bien quelle divinité l'on doit invoquer pendant les tremblements de terre.

Apologue curieux d'Ésope le Phrygien.

CHAPITRE XXX.

Différence des effets de l'aquilon d'avec ceux du vent du midi sur les flots de la mer.

 

livre III

 

Traduction française: Bibliothèque latine française n°31: M. Charpentier - M. Blanchet, Oeuvres complètes d'Aulu-Gelle,

t. I, Paris, Garnier, 1927 (?)

 

CHAPITRE I. Pourquoi Salluste a dit que l'avarice énerve non seulement une âme virile, mais même le corps.

CHAPITRE II. Quel est, d'après M. Varron, le jour natal de ceux qui sont nés avant ou après la sixième heure de la nuit (minuit) ? Durée de la journée civile chez les différents peuples. Que suivant Q. Mucius, la femme qui n'a pas observé la durée de l'année civile ne peut être épousée par usurpation.

CHAPITRE III. Moyen de reconnaître l'authenticité des comédies de Plaute, puisqu'on a confondu celles qui lui appartiennent véritablement avec celles qui ne sont pas de lui. Que Plaute composa plusieurs de ses ouvrages dans un moulin, et Névius quelques-unes de ses pièces dans une prison.

CHAPITRE IV. Que P. Scipion l'Africain et d'autres personnages distingués de son siècle avaient l'habitude de se raser les joues et le menton avant d'être parvenus à la vieillesse.

CHAPITRE V. Par quelles paroles sévères et plaisantes tout à la fois, le philosophe Arcésilas railla quelqu'un sur sa mollesse, et sur la langueur efféminée de ses yeux et de sa personne.

CHAPITRE VI. Force et propriété du palmier: le bois de cet arbre se relève sous les fardeaux dont on le charge.

CHAPITRE VII. Histoire du tribun militaire Q. Cédicius, tirée des Annales. Citation d'un passage des Origines de M. Caton, qui compare la valeur de Cédicius à celle du Spartiate Léonidas.

CHAPITRE VIII. Lettre remarquable des consuls C. Fabricius et Q. Émilius, au roi Pyrrhus, conservée par l'historien Q. Claudius.

CHAPITRE IX. Ce qu'était le cheval de Séius, connu par un proverbe. Couleur des chevaux appelés spadices, chevaux bais. Origine de ce mot.

CHAPITRE X. Vertu et propriété du nombre sept, constatées par un grand nombre d'exemples. Faits nombreux cités par M. Varron, sur ce sujet, dans son Traité des Semaines.

CHAPITRE XI. De quels pauvres arguments se sert Attius dans ses Didascaliques, pour prouver que le poète Hésiode est plus ancien qu'Homère.

CHAPITRE XII. Que P. Nigidius, savant distingué, en appelant un ivrogne bibosus, se sert d'une expression inusitée et bien peu latine.

CHAPITRE XIII. Que Démosthène, pendant sa jeunesse, lorsqu'il était disciple de Platon, ayant entendu, par hasard, l'orateur Callistrate prononcer un discours dans l'assemblée du peuple, quitta l'école du philosophe pour suivre l'orateur.

CHAPITRE XIV. Que ces locutions, dimidium librum legi, dimidium fabula audiui, et autres semblables, ne sont pas correctes. Comment M. Varron démontre l'impropriété de ces termes, qui ne peuvent être justifiés par aucun exemple tiré des anciens. 

CHAPITRE XV.  Que plusieurs personnes, ainsi que l'attestent l'histoire et la tradition, ont perdu la vie en apprenant la nouvelle d'un bonheur extrême et inattendu, suffoquées par la violence de leur émotion et par l'excès du saisissement.

CHAPITRE XVI.  Différents termes assignés à la naissance des enfants par les médecins et par les philosophes. Opinion des poètes anciens à ce sujet. Plusieurs autres détails curieux sur le même sujet. Passage d'Hippocrate tiré de son Traité sur les Aliments.

CHAPITRE XVII.   Que, d'après le témoignage des écrivains les plus graves, Platon acheta trois livres du pythagoricien Philolaüs, et Aristote quelques ouvrages du philosophe Speusippe pour des sommes qui passent toute croyance.

CHAPITRE XVIII.  Ce qu'on entend par sénateurs pédaires; d'où vient cette dénomination.

CHAPITRE XIX.  Explication du mot parcus par Gabius Bassus; étymologie qu'il en donne. De quelle manière et dans quels termes Favorinus, tout en se moquant, réfuta cette opinion de Gabius.

 

 

 

 

 


 

 

livre IV

 

Traduction française: Bibliothèque latine française n°31: M. Charpentier - M. Blanchet, Oeuvres complètes d'Aulu-Gelle,
t. I, Paris, Garnier, 1927 (?)

 

CHAPITRE I

Récit d'un entretien à la manière de Socrate que le philosophe Favorinus eut avec un grammairien plein de jactance. Citation, amenée dans la conversation, d'un passage de Q. Scaevola, où ce dernier donne du mot penus une définition qui n'a paru ni juste ni complète.

CHAPITRE II.

 En quoi diffèrent les mots morbus et vitium ; leur signification dans les édits des édiles. Si la rédhibition existe pour les eunuques et les femmes stériles. Diverses opinions émises à ce sujet.

CHAPITRE III.

Que Rome ne vit point de procès entre époux, sur la possession de la dot, avant le divorce de Carvillus. Signification du mot pellex ; son origine.

CHAPITRE IV.

Ce que Servius Sulpicius dans son livre sur les dots, a dit sur les conventions légales et les coutumes des fiançailles chez les anciens Romains.

CHAPITRE V.

Trait de perfidie des aruspices étrusques, qui donne lieu à ces vers que les enfants chantaient dans toute la ville de Rome. Un mauvais conseil est surtout mauvais pour celui qui le donne.

CHAPITRE VI.

Termes d'un ancien sénatus-consulte ordonnant l'offrande des grandes victimes parce que dans le sanctuaire du temple de Mars les javelots de ce dieu s'étaient agités d'eux-mêmes. Ce qu'on appelle hostiae succidaneae, porca praecidanea. Capiton Attelus a appelé certaines fêtes praecidanea.

CHAPITRE VII.

Sur une lettre du grammairien Valerius Probus à Marcellus touchant l'accentuation de quelques mots carthaginois.

CHAPITRE VIII.

Mot de C. Fabricius sur Cornelius Rufinus, homme avare, qu'il avait fait désigner pour le consulat, quoiqu'il eût pour lui de l'aversion et de la haine.

CHAPITRE IX.

Ce que signifie proprement religiosus ; différentes significations attribuées à ce mot. Ce que Nigidius Figulus en dit dans ses Commentaires.

CHAPITRE X.

Sur la manière de recueillir les suffrages dans le sénat. Scène qui eut lieu entre le consul C. César et Caton, qui voulait parler pendant tout le jour.

CHAPITRE XI.

Renseignements donnés par le philosophe Aristoxène sur le régime de Pythagore et qui semblent plus vrais que la tradition ordinaire. Témoignage analogue de Plutarque sur le même sujet.

CHAPITRE XII.

Curieux exemples de peines infligées autrefois par les censeurs, d'après les monuments anciens.

CHAPITRE XIII.

Qu'en jouant de la flûte d'une certaine manière, on peut apporter un soulagement aux douleurs de la sciatique.

CHAPITRE XIV.

Anecdote sur l'édile Hostilius Mancinus et la courtisane Monillia. Arrêt des tribuns devant lesquels cette dernière cita l'édile.

CHAPITRE XV.

D'un passage de Salluste attaqué par les ennemis de cet historien avec une sévérité malveillante.

CHAPITRE XVI.

De quelques mots dans la déclinaison desquels Varron et Nigidius s'éloignent de le règle ordinaire. Eclaircissements sur ce sujet ; citations d'anciens auteurs.

CHAPITRE XVII.

De la nature de quelques prépositions jointes à des verbes. Qu'il n'y a rien de choquant dans l'usage de faire ces prépositions longues. Citations et discussion à ce sujet. 

CHAPITRE XVIII.

Traits mémorables de la vie de P. Scipion, le premier Africain, rapportés dans les Annales.

CHAPITRE XIX.

Ce que M. Varron dit, dans un de ses recueils, sur la nécessité de modérer la nourriture des enfants.

CHAPITRE XX.

Condamnations portées par les censeurs contre ceux qui, a leur audience se permettaient quelque plaisanterie indécente. Délibération sur la punition qu'ils, devaient infliger à un homme qui avait baillé devant eux.

livre V

Aulu-Gelle
 Oeuvres complètes d'Aulu-Gelle. II. trad. du latin par MM. de Chaumont, Flambart et Buisson ;

Nouvelle édition, revue avec le plus grand soin, par M. Charpentier,... et M. Blanchet,... 511 p. Garnier frères, [1920]

 

CHAPITRE I

Que le philosophe Musonius désapprouvait les acclamations bruyantes et les applaudissements qui couvrent la voix des philosophes pendant leurs leçons.

CHAPITRE II.

Sur le cheval d'Alexandre, appelé Bucéphale.

CHAPITRE III.

Comment et à quelle occasion Protagoras se livra à l'étude de la philosophie.

CHAPITRE IV.

Sur le mot duoetvicesimus, vingt-deuxième, qui, bien qu'inconnu du vulgaire se trouve très souvent employé par de bons écrivains.

CHAPITRE V.

Réponse plaisante et maligne du Carthaginois Annibal au roi Antiochus. 

CHAPITRE VI.

Des couronnes militaires. Détails sur les couronnes triomphale, obsidionale, civique, murale, vallaire, navale ; sur la couronne de l'ovation et sur celle d'olivier.

CHAPITRE VII.

Ingénieuse interprétation du mot persona par Gabius Bassus. Etymologie que le même écrivain donne de ce mot.

CHAPITRE VIII.

Défense d'un passage de Virgile critiqué par le grammairien Julius Hygin. Ce que c'est que le lituus. Etymologie de ce mot.

CHAPITRE IX.

Anecdote sur le fils de Crésus, tirée des ouvrages d'Hérodote.

CHAPITRE X.

Des arguments que les Grecs appellent ἀντιστρέφοντα  qui peuvent se retourner, mot que nous pouvons traduire en latin par reciproce, réciproques.

CHAPITRE XI.

Que le syllogisme de Bias sur le mariage ne peut point être regardé comme réciproque.

CHAPITRE XII.

Des noms des dieux Dijovis et Vejovis, honorés chez les Romains.

CHAPITRE XIII.

De la gradation que les moeurs romaines établissent entre les devoirs.

CHAPITRE XIV.

Histoire racontée par Apion, surnommé Plistonicès qui affirme avoir vu à Rome un lion et un esclave se reconnaître mutuellement.

CHAPITRE XV.

Que les philosophes ne sont pas d'accord sur la question de savoir si la voix est ou n'est pas un corps. 

CHAPITRE XVI.

De l'organe de la vue et de la manière dont s'opère la vision.

CHAPITRE XVII.

Pour quel motif on a classé parmi les jours funestes le lendemain des calendes, des nones et des ides. Pourquoi beaucoup de personnes regardent comme un jour malheureux, où l'on doit s'interdire toute affaire, le quatrième jour avant les calendes, les nones et les ides. 

CHAPITRE XVIII.

Différence entre histoire et annales ; citation à ce sujet, tirée du premier livre de l'Histoire de Sempronius Asellion.

CHAPITRE XIX.

Ce qu'on appelle adoption, l'adrogation. En quoi l'une diffère de l'autre. Formule de la demande qu'on adresse au peuple pour autoriser l'adrogation.

CHAPITRE XX.

Par quel nom latin Capiton Sinnius a désigné le solécisme ; comment appelé les anciens Latins. Définition du solécisme par le même Sinnius Capiton.

CHAPITRE XXI.

Que ceux qui disent pluria, compluria, compluries, parlent correctement et ne font point de barbarisme.

livre VI

Aulu-Gelle
 Oeuvres complètes d'Aulu-Gelle. I trad. du latin par MM. de Chaumont, Flambart et Buisson ;

Nouvelle édition, revue avec le plus grand soin, par M. Charpentier,... et M. Blanchet,... 511 p. Garnier frères, [1920]

 

CHAPITRE I

De quelle manière Chrysippe réfutait ceux qui niaient l'existence de la Providence.

CHAPITRE II.

De quelle manière, tout en reconnaissant la puissance et la nécessité du destin, Chrysippe prouve la liberté de l'homme dans ses desseins et dans ses jugements.

CHAPITRE III.

Récit tiré des livres de Tubéron, sur un serpent d'une grandeur prodigieuse.

CHAPITRE IV.

Fait curieux de la captivité d'Attilius Régulus à Carthage, raconté par le même Tubéron. Ce que dit Tuditanus du même Régulus.

CHAPITRE V.

Le jurisconsulte Alfénus commit une erreur dans l'interprétation de quelques mots anciens.

CHAPITRE VI.

Que Julius Hygin a commis une erreur grossière en reprochant à Virgile d'avoir appliqué aux ailes de Dédale l'épithète de praepetes. Ce qu'on appelle aves praepetes. Quels sont les oiseaux que Nigidus appelle inferae.

CHAPITRE VII.

 Sur Acca Larentia et Caïa Tarratia. De l'origine du sacerdoce des frères Arvales.

CHAPITRE VIII.

Faits curieux sur le roi Alexandre et sur P. Scipion.

CHAPITRE IX.

Piquante anecdote tirée des Annales de L. Pison.

CHAPITRE X.

Anecdote sur Euclide le Socratique, que Taurus citait à ses élèves pour les exciter à se livrer avec ardeur à l'étude de la philosophie.

CHAPITRE XI.

Passage d'un discours de Q. Metellus Numidicus, que l'on cite à cause de la leçon de modération et de gravité qu'il contient.

CHAPITRE XII.

Que Servius Sulplcius et C. Trebatius se sont trompés en disant : le premier, que testamentum, le second, que sacellum, sont des mots composés. Que testamentum dérive de testatio, que sacellum est un diminutif de sacrum.

CHAPITRE XIII.

Des questions appelées Symposiaques, sur lesquelles on discutait à la table du philosophe Taurus. 

CHAPITRE XIV.

Que les philosophes distinguent trois manières de punir. Pourquoi Platon n'en admet que deux.

CHAPITRE XV.

Si la lettre e est longue ou brève dans quiesco,

CHAPITRE XVI.

Sur un mot fort connu, deprecor, employé par le poète Catulle dans un sens assez rare, mais conforme à la langue. Valeur de ce mot. Exemples tirés des écrivains anciens.

CHAPITRE XVII.

Quel fut celui qui le premier établit une bibliothèque publique. Quel était le nombre de livres des bibliothèques publiques d'Athènes avant l'invasion des Perses.

livre VII

Aulu-Gelle
 Oeuvres complètes d'Aulu-Gelle. I trad. du latin par MM. de Chaumont, Flambart et Buisson ;

Nouvelle édition, revue avec le plus grand soin, par M. Charpentier,... et M. Blanchet,... 511 p. Garnier frères, [1920]

 

CHAPITRE I

Récits merveilleux, extraits des Annales, sur P. Scipion le premier Africain.

CHAPITRE II.

Sur une erreur grossière commise par Césellius Vindex dans ses Lectures antiques.

CHAPITRE III.

Critique du discours de M. Caton, au sénat, en faveur des Rhodiens par Tullius Tiron, affranchi de Cicéron. Réponse à cette critique.

CHAPITRE IV.

Quelle est, selon le jurisconsulte Célius Sabinus, l'espèce d'esclaves que l'on met en vente avec un bonnet sur la tête, et pourquoi. Quels esclaves, d'après un usage de nos ancêtres, étaient vendus sous la couronne, et sens de cette expression.

CHAPITRE V.

Anecdote remarquable sur l'acteur Polus.

CHAPITRE VI.

Opinion d'Aristote sur la privation de certains sens.

CHAPITRE VII.

S'il faut prononcer affatim comme admodum, en mettant l'accent sur la première syllabe. Observations intéressantes sur les accents de quelques autres mots.

CHAPITRE VIII.

Tradition invraisemblable sur l'attachement d'un dauphin pour un enfant.

CHAPITRE IX.

Que la plupart des anciens disaient peposci, j'ai demandé, memordi j'ai mordu, pepugi, j'ai piqué, spepondi, j'ai promis, et occecurri, je me suis présenté, par un e, et non par un o ou par un u à la première syllabe, selon l'usage actuel. Que cette forme était empruntée aux Grecs. Que l'on trouve chez des écrivains savants et renommés, au parfait du verbe descendo, je descends, descendidi, je suis descendu, et non descendi.

CHAPITRE X.

Que l'expression composée usucapio, formant régulièrement un seul mot, on peut aussi dire pignoriscapio, en réunissant deux mots en un seul.

CHAPITRE XI.

Que la véritable signification de levitas et de nequitia n'est pas celle qu'on leur donne vulgairement.

CHAPITRE XII.

Des tuniques dites à manches que P. Scipion l'Africain en reprochait l'usage Sulpicius Gallus.

CHAPITRE XIII.

 Quelle est, suivant M. Caton, la signification de classicus ; quelle est celle de infra classem.

CHAPITRE XIV.

Des trois genres de style et des trois philosophes que les Athéniens envoyèrent en ambassade à Rome.

CHAPITRE XV.

Avec quelle sévérité nos ancêtres punissaient le vol. Ce que Mucius Scaevola a écrit sur la fidélité avec laquelle on doit conserver un dépôt ou un objet prêté.

CHAPITRE XVI.

Passage extrait de la satire de M. Varron intitulée sur les Aliments, relativement à quelques mets étrangers. Citation de quelques vers d'Euripide contre la délicatesse et le luxe voluptueux des gourmands.

CHAPITRE XVII.

Entretien que j'eus avec un grammairien plein de présomption et d'ignorance sur le sens et l'origine du mot obnoxius.

CHAPITRE XVIII.

Sur la fidélité avec laquelle les Romains observaient la sainteté du serment ; et, à ce propos, histoire de dix captifs envoyés à Rome, sur leur parole par Annibal.

CHAPITRE XIX

Anecdote, tirés des Annales, touchant le tribun du peuple Sempronius Gracchus, père des Gracques. Décrets des tribuns du peuple, textuellement rapportés.

CHAPITRE XX

Que Virgile substitua dans un vers le mot ora au mot Nola pour se venger des habitants de Nole, qui lui avaient refusé la jouissance d'un cours d'eau. Suivent quelques autres observations curieuses sur l'harmonie des mots.

CHAPITRE XXI

Pourquoi les expressions quoad vives et quoad morietur expriment-elles le même temps, quoique formées de deux mots opposés.

CHAPITRE XXII

 Que les censeurs avaient coutume d'ôter les chevaux aux chevaliers surchargés d'embonpoint et de graisse. Si cette condamnation était flétrissante pour les chevaliers, ou si elle ne portait aucune atteinte à leur dignité.

livre VIII

Aulu-Gelle
 Oeuvres complètes d'Aulu-Gelle. I trad. du latin par MM. de Chaumont, Flambart et Buisson ;

Nouvelle édition, revue avec le plus grand soin, par M. Charpentier,... et M. Blanchet,... 511 p. Garnier frères, [1920]

CE LIVRE EST PERDU - SOMMAIRE

 

 

SOMMAIRE.  I. Est-il régulier, ou non de dire hesterna noctu  la dernière nuit. Quelle est, au sujet de cette expression, l'opinion des grammairiens ? Que les decemvirs, dans la loi des Douze Tables, ont dit nox et noctu. - II. Dix mots que m'a cités Favorinus et que les Grecs emploient fréquemment, quoique illégitimes et barbares : nombre égal de mots que je lui ai cités à mon tour, consacrés chez nous par un usage de chaque jour, et qui cependant ne sont pas latins et ne pourraient se trouver chez aucun auteur ancien - III. En quels termes et avec quelle sévérité le philosophe Pérégrinus a réprimandé en notre présence, un jeune Romain d'une famille équestre, qui l'écoutait d'un air nonchalant, et bâillait à chaque instant. - IV. Que le célèbre historien Hérodote s'est trompé lorsqu'il a dit que seul, parmi tous les arbres le pin, après avoir été coupé, ne donne aucun rejeton ; et que le même écrivain a avancé comme certain, sur la pluie et sur la neige, des observations peu exactes. - V. Ce que Virgile a voulu dire par ces mots : caelum stare pulvere, le ciel rempli de poussière ; et Lucillus par ceux-ci : pectus sentibus stare, le sein hérissé d'épines. - VI Qu'après une légère querelle suivie d'un raccommodement, il est tout à fait inutile de s'interroger mutuellement sur ses torts. A ce sujet, discours de Taurus, extrait d'un ouvrage de Théophraste. Opinion de Cicéron, textuellement rappotée sur l'amitié. - VII. Ce qu'Aristophane nous apprend dans son traité intitulé Περὶ τῆς Μνήμης , sur la mémoire, sur la nature et les phénomènes de la mémoire. Autres observations, extrait des lectures et de l'expérience, sur le développement prodigieux ou l'anéantissement de cette faculté. - VII. Ce qui m'arriva en voulant interpréter et traduire en latin certains passages de Platon. - IX. Que le philosophe Théophraste, l'homme le plus éloquent de son temps, voulant un jour adresser quelques mots aux Athéniens, se trouva tellement intimidé qu'il garda le silence. Que la même chose arriva à Démosthène devant le roi Philippe. - X. Discussion que j'eus, dans la ville d'Eleusis, avec un grammairien charlatan. qui ignorait même ce que savent les enfants, les temps des verbes et les premiers éléments, et qui cependant faisait étalage de science par des questions obscures et propres à embarrasser des esprits inexpérimentés. - XI. Réponse plaisante de Socrate à sa femme Xanthippe, qui l'invitait à faire meilleure chére pendant les fêtes de Bacchus. - XII. Quel est, dans les écrits des anciens, le sens de cette expression plerique omnes, presque tous. Qu'elle paraît empruntée aux Grecs. - XIII. Que le mot quopsones, usité en Afrique, n'est pas carthaginois, mais Grec d'origine. - XIV. Plaisante dispute du philosophe Favorinus contre certain fâcheux qui dissertait sur l'ambiguïté des mots. Quelques expressions peu usitées empruntées au poète Naevius et à Cn. Gellius. Quelques recherches étymologiques - XV. Avec quelle violence et quelle ignominie la poète Labérius fut traité par César : vers qu'il composa à ce sujet.

livre IX

Aulu-Gelle
 Oeuvres complètes d'Aulu-Gelle. I trad. du latin par MM. de Chaumont, Flambart et Buisson ;

Nouvelle édition, revue avec le plus grand soin, par M. Charpentier,... et M. Blanchet,... 511 p. Garnier frères, [1920]

 

CHAPITRE I

Pourquoi Q. Claudius Quadrigarius dit-il dans le dix-neuvième livre de ses Annales, qu'on lance un objet plus droit et plus sûrement de bas en haut que de haut en bas.

CHAPITRE II.

Paroles sévères d'Hérode Atticus sur certain personnage qui, composant son attitude et enveloppé dans un manteau, imitait les manières et prenait le nom de philosophe.

CHAPITRE III.

Lettre du roi Philippe au philosophe Aristote à propos de la naissance d'Alexandre.

CHAPITRE IV.

Traditions merveilleuses sur quelques nations barbares. Enchantements funestes et déplorables. Femmes changées subitement en hommes.

CHAPITRE V.

Opinions diverses de plusieurs philosophes illustres sur l'essence et la nature de la volupté. Paroles par lesquelles le philosophe Hiéroclès flétrissait les doctrines d'Épicure.

CHAPITRE VI.

Comment doit se prononcer la première syllabe du verbe qui est le fréquentatif d'ago.

CHAPITRE VII.

Que les feuilles des oliviers se retournent aux solstices : que pendant les mêmes époques, si l'on frappe quelques cordes d'un instrument, on entend résonner celles qui n'ont point été touchées.

CHAPITRE VIII.

Que les besoins croissent nécessairement avec les manque, et à ce sujet avis du philosophe Favorinus rendus avec son élégante brièveté.

CHAPITRE IX.

Manière de traduire les Grecs. Passages d'Homère que Virgile a traduits avec plus ou moins de succès. 

CHAPITRE X.

Critique dégoûtante et ridicule d`Annéus Cornutus sur les vers dans lesquels Virgile peint, en termes chastes et voilés, Vénus et Vulcain reposant sur la même couche.

CHAPITRE XI.

Sur Valerius Corvinus. Origine de ce surnom.

CHAPITRE XII.

De certains mots à signification double et réciproque.

CHAPITRE XIII.

 Passage extrait de l'ouvrage de Claudius Quindragigius où se trouve décrit le combat du jeune patricien Manlius contre un Gaulois qui l'avait provoqué.

CHAPITRE XIV.

Que le même Quadrigarius, en mettant facies au génitif a parlé correctement et latin. Quelques autres remarques sur la déclinaison de mots semblables.

CHAPITRE XV.

Du genre de controverse appelé par les Grecs ἄπορον, inexplicable.

CHAPITRE XVI.

 Que Pline Second, homme d'un grand savoir, est tombé dans l'erreur en se laissant séduire par l'argument vicieux appelé par les Grecs ἀντιστρέφον  réciproque.

 

livre X

 

Traduction française: Bibliothèque latine française n°31: M. Charpentier - M. Blanchet,

Oeuvres complètes d'Aulu-Gelle, t. II, Paris, Garnier, 1927 (?)
A partir du chapitre XII - [Petrone, Apulée, Aulu-Gelle dans: Collection des Auteurs latins publiés sous la direction de M. NISARD,

Paris, Dubochet, 1842] (partie reprise sur le site de l'UCL)

 

 

CHAPITRE I

S'il faut dire tertium consul ou tertio ; et comment Cn. Pompée éluda cette difficulté, d'après l'avis de Cicéron, lorsqu'il fit gaver ses titres sur le frontispice du théâtre dont il allait faire la dédicace.

CHAPITRE II.

Opinion d'Aristote sur le nombre d'enfants qui peuvent naître d'une seule couche.

CHAPITRE III.

Comparaison et critique de quelques passages célèbres de C. Gracchus, de M. Cicéron et de M. Caton.

CHAPITRE IV.

Observation ingénieuse par laquelle P. Nigidius prouva que les mots sont des signes naturels et n'ont rien d'arbitraire.

CHAPITRE V.

Le mot avarus est-il simple ou double et composé, comme le pense P. Nigidius.

CHAPITRE VI.

 De l'amende prononcée par les édiles plébéiens contre une dame noble, la fille d'Applus Cécus, pour quelques propos inconsidérés.

CHAPITRE VII.

De tous les fleuves qui coulent au-delà des limites de l'empire romain, le plus grand est le Nil, vient ensuite l'Ister, mais le Rhône, d'après ce que je me souviens d'avoir lu dans M. Varron.

CHAPITRE VIII.

Qu'une des peines infamantes infligées aux soldats consistait à leur tirer du sang. Quelle paraît avoir été la cause de ce châtiment ?

CHAPITRE IX.

Sur les diverses dispositions d'une armée romaine ; termes employés pour les désigner.

CHAPITRE X.

Pourquoi les anciens Grecs et les Romains ont adopte l'usage de porter un anneau à la main gauche, au doigt voisin du plus petit.

CHAPITRE XI.

Signification du mot mature ; son étymologie ; sens que lui donne improprement le vulgaire. Que praecox fait au génitif praecocis et non praecoquis.

CHAPITRE XII.

Prodiges fabuleux attribués fort injustement par Pline l'Ancien au philosophe Démocrite. Colombe de bois qui volait.

CHAPITRE XIII.

Sur l'emploi de l'expression cum partim hominum dans les vieux auteurs

CHAPITRE XIV.

Sur l'expression iniuria mihi factum itur, employée par Caton. 

CHAPITRE XV.

Cérémonies observées par le prêtre et la prêtresse de Jupiter. Édit par lequel le préteur déclare qu'il n'exigera jamais de serment ni des vestales ni d'un flamine de Jupiter. 

CHAPITRE XVI.

Erreurs historiques relevées par J. Hygin dans le sixième livre de l'Énéide. 

CHAPITRE XVII.

Motif pour lequel Démocrite se priva de la vue. Vers élégants de Labérius à ce sujet. 

CHAPITRE XVIII.

Histoire d'Artémise. Combat d'écrivains célèbres auprès du tombeau de Mausole. 

CHAPITRE XIX.

Qu'on ne justifie pas ses fautes en alléguant l'exemple de ceux qui en ont commis de semblables. Paroles de Démosthène à ce sujet. 

CHAPITRE XX.

Qu'est-ce qu'une rogation, qu'une loi, qu'un plébiscite, qu'un privilège? 

CHAPITRE XXI.

 Pourquoi Cicéron a-t-il évité constamment de se servir des mots nouissmus et nouissime

CHAPITRE XXII.

Passage du Gorgias de Platon, où l'on adresse aux philosophes des reproches qui s'appliquent très justement à la fausse philosophie, mais dont les esprits ignorants et prévenus s'arment à tort contre la vraie.

CHAPITRE XXIII.

Passage de Caton sur le régime et les moeurs des femmes dans l'ancienne Rome. Droit du mari sur la femme surprise en adultère. 

CHAPITRE XXIV.

Que des écrivains estimés ont dit, contrairement à l'usage actuel, die pristini, die crastini, die quarti, die quinti

CHAPITRE XXV.

Noms d'armes et de navires qu'on trouve dans les écrits anciens. 

CHAPITRE XXVI.

Que c'est à tort qu'Asinius Pollion reproche à Salluste d'avoir employé transgressus pour transfretatio, et d'avoir dit transgressi en parlant d'hommes qui avaient passé un détroit. 

CHAPITRE XXVII.

Que, dans la rivalité de Rome et de Carthage, les forces des deux peuples étaient presque égales. Anecdote sur ce sujet. 

CHAPITRE XXVIII.

Limites des trois âges, d'après ce qu'on lit dans les Histoires de Tubéron. 

CHAPITRE XXIX.

Rôles divers de la particule atque. Qu'elle n'est pas seulement conjonctive. 

livre XI

Aulu-Gelle
 Oeuvres complètes d'Aulu-Gelle. II trad. du latin par MM. de Chaumont, Flambart et Buisson ;

Nouvelle édition, revue avec le plus grand soin, par M. Charpentier,... et M. Blanchet,... 511 p. Garnier frères, [1920]

 

CHAPITRE I

Sur l'origine du mot Italie. Amende appelée suprema ; origine de ce nom. Loi Aternia. Origine ancienne de l'amende appelée minima.

CHAPITRE II.

Que le mot elegantia, dans l'ancien langage, ne s'appliquait pas aux charmes de l'esprit, mais était pris en mauvaise part pour exprimer une trop grande recherche dans les vêtements et dans la nourriture.

CHAPITRE III.

Nombreuses acceptions de la particule pro ; exemples a ce sujet.

CHAPITRE IV.

Comment Q. Ennius lutta contre Euripide.

CHAPITRE V.

Quelques observations sur les pyrrhoniens et sur les académiciens : différence qui existe entre ces philosophes.

CHAPITRE VI.

Que les femmes ne pouvaient, à Rome, jurer par Hercule ni les hommes par Castor.

CHAPITRE VII.

Qu'il ne faut jamais employer des expressions trop anciennes que l'usage a rejetées ni celles qui n'ont que l'autorité d'un jour.

CHAPITRE VIII.

Opinion de M. Caton sur Albinus, qui, quoique Romain, à écrit l'histoire de Rome en langue grecque, en demandant grâce pour son inexpérience dans cet idiome.

CHAPITRE IX.

Anecdote trouvée dans les oeuvres de Critolaüs, au sujet des députés de Milet et de l'orateur Démosthène.

CHAPITRE X.

C. Gracchus, dans un de ses discours, attribue le mot rapporté dans le chapitre précédent à Démosthène, mais au rhéteur Démade. Extrait du discours de C. Gracchus.

CHAPITRE XI.

Différence entre mentiri et mendacium dicere, d'après P. Nigidius.

CHAPITRE XII.

Que, selon le philosophe Chrysippe, tous les mots sont ambigus et douteux. Opinion contraire de Diodore.

CHAPITRE XIII.

Critique de T. Castricus sur un passage de C. Gracchus; il prouve que ce passage est vide de sens.

CHAPITRE XIV.

Sobriété et bon mot du roi Romulus sur l'usage du vin.

CHAPITRE XV.

Sur les mots ludibundus, errabundus et autres adjectifs de cette espèce. Que Labérius a dit amorabundus, comme on dit ludibundus, errabundus. Que Sisenna à l'aide d'un pareil mot, a formé une nouvelle figure.

CHAPITRE XVI.

Grande difficulté de traduire en latin certains mots grecs, par exemple πολυπραγμοσύνη.

CHAPITRE XVII.

Du sens des mots flumina retanda publice redempta habent dans les deux édits des prêteurs.  

CHAPITRE XVIII.

Peine infligée par l'Athénien Dracon pour le vol. Loi établie ensuite par Solon. Loi gravée par les décemvirs sur les Douze Tables. Le vol permis chez les Égyptiens, encouragé à Sparte comme un exercice utile. Opinion remarquable de M. Caton sur les voleurs.

 

livre XII

 

Traduction française: Bibliothèque latine française n°31: M. Charpentier - M. Blanchet,

Oeuvres complètes d'Aulu-Gelle, t. II, Paris, Garnier, 1927 (?)

 

CHAPITRE I

Dissertation du philosophe Favorinus conseillant à une femme noble de ne pas recourir à des nourrices pour élever ses enfants, mais de leur donner son propre lait.

CHAPITRE II.

Annéus Sénéque, en critiquant Q. Ennius et M. Tullius, a fait preuve de légèreté et de futilité.

CHAPITRE III.

Origine du mot lictor, opinions différentes de Valgius Rufus et de Tullius Cicéron l'affranchi.

CHAPITRE IV.

Vers extraits du septième livre des Annales de Q. Ennius, dans lesquels il dépeint l'esprit et la finesse qu'exige l'amitié des grands.

CHAPITRE V.

Conversation du philosophe Taurus sur le moyen de supporter la douleur d'après les préceptes des stoïciens.

CHAPITRE VI.

De l'énigme.

CHAPITRE VII.

Pourquoi le proconsul Cn. Dolabella renvoya devant l'aréopage une femme accusée d'empoisonnement et confessant son crime.

CHAPITRE VIII.

Réconciliations dignes de mémoire entre des hommes illustres.

CHAPITRE IX.

Mots qui ont eu deux sens opposés. Honor a été de ce nombre.

CHAPITRE X.

Aeditimus est un mot latin.

CHAPITRE XI.

C'est tromper que de commettre une faute dans l'espoir qu'elle restera ignorée ; le voile qui la couvre est tôt ou tard déchiré. Dissertations du philosophe Pérégrinus à ce sujet. Pensée du poète Sophocle.

CHAPITRE XII.

Réponse plaisante de M. Cicéron pour se justifier d'un mensonge évident.

CHAPITRE XIII.

Que signifie intra kalendas? Est-ce avant les calendes, pendant les calendes, ou les deux à la fois ? Que signifient dans M.Tulius intra Oceanum, intra montem Taurum, et, dans une de ses lettres, intra modum ?

CHAPITRE XIV.

Sur la signification et l'origine du mot saltem.

CHAPITRE XV.

Que Sisenna, dans son Histoire, emploie souvent des adverbes tels que celatim, velitatim, saltuatim.

livre XIII

Aulu-Gelle
 Oeuvres complètes d'Aulu-Gelle. II trad. du latin par MM. de Chaumont, Flambart et Buisson ;

Nouvelle édition, revue avec le plus grand soin, par M. Charpentier,... et M. Blanchet,... 511 p. Garnier frères, [1920]

 

CHAPITRE I

Recherches sur ces mots de M. Tullius, dans sa première Philippique : multa autem impendere videntur praeter naturam etiam praeterque fatum. Les mots fatum et natura ont-ils une signification semblable ou différente ?

CHAPITRE II.

Conversation familière des deux poètes Pacuvius et Aulus à Tarente.

CHAPITRE III.

Ces mots, necessitas et necessitudo, ont-ils une signification différente ?

CHAPITRE IV.

Réponse pleine de tact et de prudence d'Olympias à son fils Alexandre. 

CHAPITRE V.

Sur les philosophes Aristote, Théophraste et Mènèdème. Manière délicate dont Aristote désigne son successeur. 

CHAPITRE VI.

Nom employé par les Romains pour rendre l'expression grecque προσωδία. Les anciens Romains et les Grecs ne connaissaient pas le mot barbarismus

CHAPITRE VII.

Homère dans ses poèmes, Hérodote dans son Histoire, ont dit du lion des choses contradictoires.

CHAPITRE VIII.

 La sagesse, selon l'expression juste et spirituelle du poète Afranius, est fille de l'expérience et de la mémoire.

CHAPITRE IX.

Opinion de Tullius Tiron dans ses commentaires sur les étoiles appelées Suculae et Hyades.

CHAPITRE X.

Étymologie de soror, d'après Labéon Antistius, et de frater, d'après Nigidius.

CHAPITRE XI.

Nombre de convives qu'il convient d'admettre, selon M. Varron. Des secondes tables et du dessert.

CHAPITRE XII.

Les tribuns du peuple ont le droit d'appréhender, mais non de citer.

CHAPITRE XIII.

Opinion de M. Varron, dans son ouvrage des Choses humaines, sur cette question :  Les édiles et les questeurs du peuple romain peuvent-ils être cités par un simple particulier devant le tribunal de préteur ?

CHAPITRE XIV.

Ce qu'il faut entendre par pomerium.

CHAPITRE XV.

Passages de Messala où il indique quels sont les magistrats inférieurs. Le consul et le préteur sont collègues. Quelques détails sur les auspices. Différence entre adresser la parole, loqui, au peuple, et traiter, agere, avec le peuple. Quels magistrats ont le droit d'interdire la convocation des comices.

CHAPITRE XVI.

Humanitas n'a pas le sens que lui donne le vulgaire. Ceux qui ont parlé purement ont donné à ce met l'acception qui lui est propre.

CHAPITRE XVII

Explication de ce mot de M. Caton : Entre la bouche et le gâteau.

CHAPITRE XVIII

Que Platon attribue à Euripide un vers de Sophocle que ce même vers se trouve, à quelques mots près, chez plusieurs poètes de diverses époques.

CHAPITRE XIX

Généalogie de la famille Porcia.

CHAPITRE XX

Que les écrivains les plus élégants ont tenu plus de compte de l'harmonie des mots, de cette mélodie appelée par tes Grecs εὐφονία que des règles et des préceptes établis par les grammairiens.

CHAPITRE XXI

Paroles sévères du rhéteur T. Castricius à ses jeunes disciples sur l'indécence du vêtement et de la chaussure.

CHAPITRE XXII

Les prières que l'on adresse aux dieux selon le rite romain se trouvent dans les livres des prêtres. Ces livres donnent Nériène pour épouse à Mars, Qu'est-ce que Nèriène ou Nério ?

CHAPITRE XXIII

Admirable sortie de M. Caton, personnage consulaire et censeur, contre les philosophes de nom seulement.

CHAPITRE XXIV

Que faut-il entendre par manubiae ? Dans quelle circonstance peut-on employer plusieurs mots ayant la même signification ?

CHAPITRE XXV

P. Nigidius pense que dans le nom Valerius, au vocatif, la première syllabe doit être accentuée dans la prononciation. Autres préceptes d'orthographe du même écrivain.

CHAPITRE XXVI

Vers de Virgile qui paraissent imités d'Homère et de Parthénius.

CHAPITRE XXVII

Le philosophe Panétius, dans le second livre de son ouvrage des Devoirs, exhorte les hommes à être partout prêts et disposés à repousser l'injustice.

CHAPITRE XXVIII

XXVIII. Quadrigarius a dit cum multis mortalibus. En quoi le sens aurait-il été s'il eût dit cum multis hominibus.

CHAPITRE XXIX

Que le mot facies a une acception plus étendue que celle qu'on lui donne vulgairement.

CHAPITRE XXX

Que signifie, dans une satire de M. Varron, caninum prandium.

livre XIV

Aulu-Gelle
 Oeuvres complètes d'Aulu-Gelle. II trad. du latin par MM. de Chaumont, Flambart et Buisson ;

Nouvelle édition, revue avec le plus grand soin, par M. Charpentier,... et M. Blanchet,... 511 p. Garnier frères, [1920]

 

CHAPITRE I

Dissertation du philosophe Favorinus contre ces charlatans appelés Chaldéens qui font profession de lire les destinées humaines dans les rapports et les mouvements des astres.

CHAPITRE II.

Dissertation de Favorinus, consulté par moi, sur les devoirs du juge.

CHAPITRE III.

Si Xénophon et Platon ont été rivaux et ennemis.

CHAPITRE IV.

Admirable portrait de la Justice par Chrysippe. 

CHAPITRE V.

Récit d'une vive dispute de deux célèbres grammairiens de Rome sur le vocatif d'egregrius.

CHAPITRE VI.

De l'érudition spéciale, mais sans utilité ni agrément ; et, par occasion, du changement des noms de quelques villes et pays.

CHAPITRE VII.

Mémoire isogogique remis par M. Varron à Cn. Pompée, désigné consul pour la première fois, et traitant de la manière de présider le sénat.

CHAPITRE VIII.

Le préfet de la ville, chargé des fêtes latines a-t-il le droit de convoquer et de consulter le sénat ? Opinions contraires sur ce sujet.

livre XV

Aulu-Gelle
 Oeuvres complètes d'Aulu-Gelle. II trad. du latin par MM. de Chaumont, Flambart et Buisson ;

Nouvelle édition, revue avec le plus grand soin, par M. Charpentier,... et M. Blanchet,... 511 p. Garnier frères, [1920]
 

 

CHAPITRE I

Q. Claudius dit, dans ses Annales, que le bois enduit d'alun ne brûle point.

CHAPITRE II.

 Platon, dans son traité des Lois estime qu'il est bon d'égayer les repas par de fréquentes provocations à boire.

CHAPITRE III.

Ce que M. Cicéron a pensé s'écrit sur la particule qui commence les verbes aufugio et aufero, et si l'on doit croire que la même préposition se retrouve dans le verbe autumo. 

CHAPITRE IV.

Vie de Ventidius Bassus, homme de basse extraction, qui le premier triompha des Perses.

CHAPITRE V.

Le verbe profligo généralement employé d'une manière impropre.

CHAPITRE VI.

Dans le second livre de son ouvrage de la Gloire, M. Cicéron a commis une erreur manifeste au sujet d'Hector et d'Ajax.

CHAPITRE VII.

On a remarqué que presque toujours la soixante-troisième année de l'homme est marquée par des maladies, la mort ou quelque catastrophe. Citation, à ce sujet, d'une lettre d'Auguste à son fils Caius.

CHAPITRE VIII.

Passage d'un discours que prononça l'ancien orateur Favorinus, pour fustiger le luxe de la table, lorsqu'il voulut faire passer la loi somptuaire dite Licinia.

CHAPITRE IX.

Le poète Cécilius a fait frons masculin, non par licence poétique, mais par analogie.

CHAPITRE X.

 Suicide étonnant des jeunes Milésiennes.

CHAPITRE XI

Texte d'un sénatus-consulte qui chassait les philosophes de Rome. Autre texte d'un édit des censeurs contre les écoles de rhétorique qui commençaient à s'établir à Rome.

CHAPITRE XII

 Passage très remarquable d'un discours de Gracchus sur sa modération et la pureté de ses moeurs.

CHAPITRE XIII

Verbes déponents, qui sont tout à la fois actifs et passifs, et que les grammairiens appellent communs.

CHAPITRE XIV

Tournure de phrase empruntée à la langue grecque par Métellus le Numidique.

CHAPITRE XV

Les anciens auteurs ont dit passis velis, les voiles déployées, et passis manibus les mains étendues, non du verbe patior, je souffre, auquel ce participe appartient, mais du verbe pandor, je suis délié, auquel il est étranger.

CHAPITRE XVI

Singulier genre de mort de Milon de Crotone.

CHAPITRE XVII.

Motif qui fit renoncer les jeunes gens nobles d'Athènes au jeu de la flûte, depuis longtemps en honneur dans leur patrie.

CHAPITRE XVIII

La bataille que les deux parties se livrèrent dans les plaines de Pharsale et la victoire de C. César, prédites le jour même à Padoue, ville d'Italie, par un prêtre inspiré.

CHAPITRE XIX

Fragment remarquable de la satire de M. Varron intitulée des Festins.

CHAPITRE XX

Particularités sur la naissance, la vie, les moeurs et la mort d'Euripide.

CHAPITRE XXI

 Les fils de Jupiter sont représentés par les poètes pleins de sagesse et d'humanité, ceux de Neptune, inhumains et féroces.

CHAPITRE XXII

 Trait de la vie de Sertorius ; son habileté, ses ruses et ses artifices pour s'attacher les soldats barbares.

CHAPITRE XXIII

Époque où ont fleuri les célèbres historiens Hellanicus, Hérodote et Thucydide.

CHAPITRE XXIV.

Jugement que Vulcatius Sédigitus, dans son ouvrage sur les Poètes, porte sur les comiques latins.

CHAPITRE XXV

Mots nouveaux que j'ai rencontrés dans les mimiambes de Cn. Matius.

CHAPITRE XXVI.

Définition du syllogisme par Aristote. Traduction de cette définition.

CHAPITRE XXVII.

Ce que l'on doit entendre par comita calata, curiata, centuriata, tributa, conclium et autres mots semblables.

CHAPITRE XXVIII

Erreur de Cornelius Nepos, qui prétend que Cicéron n'avait que vingt-trois ans lorsqu'il plaida pour Sextus Roscius.

CHAPITRE XXIX

Tournure de phrase inusitée, employée par l'historien L. Pison.

CHAPITRE XXX.

Petorritum, nom de char, vient-il de la langue grecque ou de la langue gauloise ?

CHAPITRE XXXI

Paroles des députés rhodiens à Démétrius, général ennemi qui assiégeait leur ville, au sujet du célèbre portait de l'Ialysus.

livre XVI

 

Traduction française: Bibliothèque latine française n°31: M. Charpentier - M. Blanchet,

Oeuvres complètes d'Aulu-Gelle, t. I, Paris, Garnier, 1927 (?)

 

CHAPITRE I

Passage grec du philosophe Musonius, renfermant une maxime non moins utile que digne de remarque. Paroles dans le même sens adressées autrefois par M. Caton aux chevaliers à Numance.

CHAPITRE II.

Loi de la dialectique, sur la manière d'interroger et de répondre. Inconvénients de cette loi.

CHAPITRE III.

Que le médecin Erasistrate a expliqué de quelle manière il se fait que, lorsqu'un cesse de prendre des aliments, on peut supporter quelque temps la faim et résister au besoin de manger. Propres paroles d'Erasistrate à ce sujet. 

CHAPITRE IV.

De quelle manière et en quels termes les héraults d'armes du peuple romain avaient coutume de déclarer la guerre aux nations que la République voulait combattre. Formule de serment par rapport à la répression des délits militaires. Obligation des soldats enrôlés de s'assembler au jour dit en un lieu désigné. Raisons qui pouvaient les dispenser de cette obligation.

CHAPITRE V.

Quelle est ta signification de vestibulum. Dissertation sur l'étymologie de ce mot.

CHAPITRE VI.

Quelles sont les victimes dites bidentes. Ce qui les a fait appeler ainsi. Sentiments de P. Nigidius et de Julius Hyginus à ce sujet.

CHAPITRE VII.

Que Labérius a créé beaucoup de mots d'une manière un peu trop libre et un peu trop hardie, et qu'il s'est servi de beaucoup d'autres que souvent on ne croit point être véritablement latins. 

CHAPITRE VIII.

Ce que signifie et ce que les Latins ont entendu par l'axiome des dialecticiens, et autres choses qui se rencontrent dans les premiers rudiments de la dialectique.

CHAPITRE IX.

Ce que signifie cette expression, susque deque, que l'on rencontre très fréquemment dans les anciens auteurs.

CHAPITRE X.

Des citoyens appelés prolétaires, et capitecenses ; de ceux appelés, dans les douze Tables, les riches (assidui). Explication de ce mot.

CHAPITRE XI.

Histoire de la mort des Psylles, peuples qui habitaient les côtes d'Afrique, tirée des livres d'Hérodote.

CHAPITRE XII.

Des expressions dont Cloatius Verus rapporte l'origine à la langue grecque, quelquefois avec assez de vraisemblance mais quelquefois aussi avec assez peu de justesse et de raison.

CHAPITRE XIII.

Quelles sont les villes municipales, et en quoi elles différent des colonies. Ce qu'on entend par municipaux ; étymologie de ce mot. Paroles que l'empereur Adrien prononça dans le sénat, relativement aux droits et au nom des municipaux.

CHAPITRE XIV.

Que M. Caton a établi une différence entre la signification de festinare. et celle de properare. Combien Verrius Flaccus a interprété maladroitement le sens de ce premier verbe.

CHAPITRE XV.

Chose surprenante qu'on lit dans Théophraste, à l'égard des perdrix. Trait à peu près semblable que Théopompe nous a laissé, concernant les lièvres.

CHAPITRE XVI.

Qu'on a donné le nom d'Agrippa à ceux qui naissent avec peine et avec douleur pour leurs mères. Des deux déesses Prosa et Postverta.

CHAPITRE XVII.

Etymologie du mot Vatican.

CHAPITRE XVIII.

Observations non moins intéressantes qu'utiles sur la perspective, la canonique et la dimension.

CHAPITRE XIX.

Histoire du musicien Arion, tirée des écrits d'Hérodote.

livre XVII

Aulu-Gelle
 Oeuvres complètes d'Aulu-Gelle. II trad. du latin par MM. de Chaumont, Flambart et Buisson ;

Nouvelle édition, revue avec le plus grand soin, par M. Charpentier,... et M. Blanchet,... 511 p. Garnier frères, [1920]

 

CHAPITRE I

Critique par Gallus Asinius et Largius Licinius d'un passage du discours de M. Cicéron pour M. Célius. Absurdité de cette critique et ce qu'il serait facile d'y répondre.

CHAPITRE II.

Expressions du premier livre des Annales de Q. Claudius, notées rapidement à la lecture

CHAPITRE III.

Passage du vingt-cinquième livre de l'ouvrage intitulé des Choses humaines où M. Varron explique un vers d'Homère, autrement qu'on ne le fait communément.

CHAPITRE IV.

Mot de Ménandre à Philémon, qui lui avait plusieurs fois, et injustement, enlevé le prix da la comédie. Euripide souvent vaincu par des poètes sans talent.

CHAPITRE V.

Il n'est pas vrai, en dépit de quelques rhéteurs subtils, que M. Cicéron, dans un traité de l'Amitié, ait fait, par un raisonnement vicieux, une pétition de principe. Discussion sérieuse et approfondie à ce sujet.

CHAPITRE VI.

Erreur de Verrius Flaccus sur le sens du servus receptitius, dans son oeuvre des Obscurités de M. Caton, livre second. 

CHAPITRE VII.

Ces paroles de la loi Atinia : quod subruptum erit, eius rei aeterna auctoritas esto, un objet e été volé, que le droit sur cet objet soit éternel, ont paru à P. Nigidius et à Q. Scaevola regarder le passé aussi bien que l'avenir.

CHAPITRE VIII.

A la table du philosophe Taurus, la conversation roule d'ordinaire sur ces sortes de questions : "Pourquoi l'huile gèle-t-elle souvent et si facilement le vin plus rarement, le vinaigre presque jamais ? Pourquoi les eaux des fleuves et des fontaines gèlent-elles, tandis que la mer ne gèle pas ?"

CHAPITRE IX.

Des abréviations que l'on remarque dans les lettres de C. César, et autres stratagèmes de correspondance dont il est fait mention dans l'histoire ancienne. Ce que c'était que la lettre appelée σκυτάλη à Lacédémone.

CHAPITRE X.

Opinion de Favorinus sur les vers de Virgile, imités de Pindare, où il décrit l'éruption du mont Etna. Rapprochement et appréciation des deux poètes.

CHAPITRE XI.

Plutarque, dans ses Symposiaques, appuie de l'autorité du fameux Hippocrate contre le médecin Eratistrate, l'opinion de Platon sur la nature et les fonctions de l'estomac et du canal appelé trachée-artère.

CHAPITRE XII.

 Sujets infâmes, appelés par les Grecs paradoxes, traités par Favorinus comme exercices.

CHAPITRE XIII.

Significations nombreuses et variées de la particule quin : elle est souvent obscure dans les auteurs anciens.

CHAPITRE XIV.

Choix des meilleures pensées des comédies de Publius. 

CHAPITRE XV.

L'académicien Carnéade se purgeait avec de l'ellébore avant d'écrire contre la doctrine du stoïcien Zénon. Nature et vertu de l'ellébore blanc et de l'ellébore noir.

CHAPITRE XVI.

Les canards du Pont donnent un contre-poison énergique. Habileté du roi Mithridate à composer des antidotes.

CHAPITRE XVII.

Mithridate, roi du Pont, parlait vingt-cinq langues, Quintus Ennius disait avoir trois coeurs, parce qu'il savait les trois langues grecque, osque et latine.

CHAPITRE XVIII.

M. Varron rapporte que l'historien C. Salluste fut surpris en adultère par Annius Milon et ne fut lâché qu'après avoir été flagellé avec des courroies et avoir payé une rançon.

CHAPITRE XIX.

Ce que le philosophe Épictète avait coutume de dire aux hommes pervers et corrompus qui se livrent à l'étude de la philosophie. Deux préceptes où il recommandait l'observation comme essentiellement salutaire.

CHAPITRE XX.

Traduction d'un passage du Banquet de Platon, où j'ai, pour m'exercer, essayé de reproduire le rythme, la grâce et l'harmonie de l'original.

CHAPITRE XXI.

Epoques où florissaient les hommes illustres de la Grèce et de Rome, depuis la fondation de cette ville jusqu'à la seconde guerre punique.

livre XVIII

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 Oeuvres complètes d'Aulu-Gelle. II trad. du latin par MM. de Chaumont, Flambart et Buisson ;

Nouvelle édition, revue avec le plus grand soin, par M. Charpentier,... et M. Blanchet,... 511 p. Garnier frères, [1920]

 

CHAPITRE I

Discussion entre un stoïcien et un péripatéticien, sous l'arbitrage de Favorinus : influence de la vertu et des biens extérieurs sur le bonheur de l'homme.

CHAPITRE II.

Jeux d'esprit par lesquels nous célébrions les Saturnales à Athènes. Enigmes et sophismes récréatifs.

CHAPITRE III.

L'orateur Eschine, dans le discours où il accuse Timarque d'impudicité, fait mention de la résolution prise par les Lacédémoniens sur un avis très plausible découvert par un homme très méprisable.

CHAPITRE IV.

Sulpicius Apollinaris s'est joué d'un individu qui se vantait d'être seul capable de comprendre Salluste, en lui demandant le sens de ces paroles de l'historien, Incertum, stolidior an vanior.

CHAPITRE V.

Q. Ennius, au septième livre des Annales a dit quadrupes eques et non pas quadrupes equus, comme beaucoup de lecteurs le croient. 

CHAPITRE VI.

Elius Mélissus, dans son ouvrage intitulé de la Propriété du langage et qu'il appelait en le publiant, la Corne d'abondance, a établi une différence frivole et fausse entre matrona et materfamilias.

CHAPITRE VII.

Comment Favorinus traita un imposteur qui l'avait interrogé sur le sens oublié de certains mots. Acceptions diverses de concio.

CHAPITRE VIII.

L'homoeoteleuton et l'homoeoptote et autres figures de ce genre, qui passent pour des ornements du discours ne sont que des inepties et des puérilités, dont Lucilius fait justice dans ses satires.

CHAPITRE IX.

Sens du mot: insecendo dans M. Caton. Il vaut mieux dire insecendo qu'insequendo, qui est cependant la leçon communément adoptée.

CHAPITRE X.

C'est une erreur de croire que, pour savoir si quelqu'un a la fièvre, on tâte le pouls sur les veines, et non sur les artères.

CHAPITRE XI.

Expressions du poète Furius Antias, critiquées mal à propos par Césellius Vindex. Citation des vers où elles se trouvent. 

CHAPITRE XII.

Nos vieux auteurs avaient l'habitude de donner la forme active aux verbes passifs.

CHAPITRE XIII.

Peine du talion infligée par le philosophe Diogène à un logicien qui lui adressait un sophisme injurieux.

CHAPITRE XIV.

Ce que représentent les nombres hemiolos et epitritos. On n'a pas osé chez nous les traduire en latin.

CHAPITRE XV.

Loi trop sévère et trop scrupuleuse que M. Varron s'était imposée dans les vers héroïques.

livre XIX

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 Oeuvres complètes d'Aulu-Gelle. II. trad. du latin par MM. de Chaumont, Flambart et Buisson ;

Nouvelle édition, revue avec le plus grand soin, par M. Charpentier,... et M. Blanchet,... 511 p. Garnier frères, [1920]

 

CHAPITRE I

Réponse d'un philosophe à qui l'on demandait pourquoi il avait pâli dans une tempête.

CHAPITRE II.

Sur cinq sens, nous en avons deux qui nous sont communs avec la brute. Le plaisir qui nous vient par l'ouïe, la vue et l'odorat, est méprisable et honteux ; mais le plus honteux est bien celui que donnent le goût et le toucher : car ces deux sens nous sont communs avec les bêtes, tandis que les premiers sont particuliers à l'homme.

CHAPITRE III.

Il est plus triste d'être loué froidement que blâmé avec aigreur.

CHAPITRE IV.

Pourquoi une frayeur subite cause la diarrhée. Pourquoi le feu provoque le besoin d'uriner.

CHAPITRE V.

Suivant Aristote, l'eau de neige est malsaine, et la glace est formée par la neige.

CHAPITRE VI.

La honte répand le sang à la surface du corps, la crainte le retire.

CHAPITRE VII.

 Sens d'obesus, et de quelques autres vieux mots.

CHAPITRE VIII.

Si arena, caelum, triticum, se disent au pluriel ; et si quadrigae, inimicitiae et autres mots encore, se trouvent au singulier.

CHAPITRE IX.

 Belle réponse d'Antonius Julianus à des Grecs, dans un festin.

CHAPITRE X.

L'expression vulgaire praeterpropter se trouve aussi dans Ennius.

CHAPITRE XI.

Vers érotiques par lesquels Platon s'essayait, étant encore jeune, à la poésie tragique.

CHAPITRE XII.

Dissertation d'Hérode Atticus sur la nature et la violence de la douleur. Son opinion confirmée par l'histoire d'un paysan grossier qui abat les arbres fruitiers avec les ronces.

CHAPITRE XIII.

Les nains, dits pumiliones en latin, sont appelés νάνι en grec.

CHAPITRE XIV.

M. Varron et P. Nigidius, les Romains les plus savants de leur siècle, ont été les contemporains da César et de Cicéron ;  les ouvrages des Nigidius, obscurs, subtils, ne sont pas connus du vulgaire.

livre XX

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 Oeuvres complètes d'Aulu-Gelle. II trad. du latin par MM. de Chaumont, Flambart et Buisson ;

Nouvelle édition, revue avec le plus grand soin, par M. Charpentier,... et M. Blanchet,... 511 p. Garnier frères, [1920]

 

CHAPITRE I

Discussion entre le jurisconsulte Sextus Cécilius et le philosophe Favorinus sur les lois des Douze Tables.

CHAPITRE II.

Signification du mot siticines, qu'on trouve dans un discours de M. Caton.

CHAPITRE III.

Pourquoi le poète L. Attius a-t-il dit, dans ses Pragmatiques, que les sicinistae avaient un nom nébuleux ?

CHAPITRE IV.

Il est indigne d'un homme honnête de hanter les comédiens. Paroles du philosophe Aristote à ce sujet.

CHAPITRE V.

Texte et traduction latine d'une lettre d'Alexandre à Aristote, et de la réponse du philosophe.

CHAPITRE VI.

Faut-il dire habeo curam vestri ou vestrum ? Discussion à ce sujet.

CHAPITRE VII.

Diversité d'opinions chez les Grecs sur le nombre des enfants de Niobé. 

CHAPITRE VIII.

Des choses qui paraissent subir l'influence des diverses phases de la lune.

CHAPITRE IX.

Citation de quelques traits recherchés qui charmaient Antonius Julianus, dans les mimiambes de Cn. Matius.

CHAPITRE X.

Ce que signifient ces mots, ex jure manum consertum.

CHAPITRE XI.

Du mot sculna qui se trouve dans M. Varron.