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Platon

 

 

SALVIEN

 

 

 

 

DE LA PROVIDENCE

 

TABLE DES MATIERES.

TOME PREMIER.

Introduction Page vii

Lettre De Salvien A Salonius 2

LIVRE PREMIER. 10

Opinions des anciens philosophes sur la Providence de Dieu. — Les Épicuriens sont les seuls qui la nient. — Les impies sont indignes des prospérités de cette vie. — Les justes ne sont pas à plaindre dans les afflictions. — Eux seuls possèdent le bonheur. — Preuves tirées de l'exemple des premiers Romains. — Autres preuves fondées sur l'exemple des anciens philosophes. — Faux raisonnements des impies. — Les justes abattent les forces du corps pour augmenter celles de l'âme. — Leurs adversités ne sont que de frivoles objections contre la Providence. — Une providence humaine prouve celle de Dieu. — Preuves de la Providence tirées de l'Écriture. — Création du premier homme, le déluge, divers incidents de la vie d'Abraham, châtiment de Sodome, vocation de Moïse, sa mission, délivrance des Israélites, punition des Egyptiens, les Hébreux dans le désert, Dieu leur donne sa loi. — Les bienfaits de Dieu ne sont pas moins grands aujourd'hui. —       Pourquoi Dieu n'extermine pas tous les pécheurs. — Exemples de sa miséricorde. — Exemples de sa sévérité, punition de Nadab et d'Abiu, punition de Marie sœur de Moïse. —Enumération de plusieurs châtiments qui prouvent la justice comme la clémence de Dieu. — Récapitulation générale.

LIVRE SECOND. 80

Les exemples tirés de l'Écriture établissent la Providence de Dieu. — Les témoignages sacrés attestent sa présence universelle. — Les regards de Dieu sont favorables aux justes et funestes aux méchants. — Ingratitude, injustice, impiété de ceux qui accusent la Providence. — Dieu juge et protège les saints ; exemple de David. — Dieu juge sans acception de personne. — David innocent est protégé ; mais David pécheur est puni. — Sa pénitence, ses infortunes. — Dieu juge en faveur des saints, lorsqu'il les venge de leurs persécuteurs. — Passages de l'Écriture qui confirment cette vérité. — Il y a en Dieu un jugement présent et un jugement futur. — Récapitulation. — Proposition du livre suivant.

LIVRE TROISIÈME. 112

Avant-propos. — Objections des incrédules. — Il n'appartient pas à l'homme de sonder les mystères de Dieu. — Sa parole doit nous suffire. — Définition d'une véritable foi. — Très peu de chrétiens méritent le titre de fidèles. — Les violateurs des préceptes évangéliques sont en grand nombre. — Les Apôtres n'exigent de nous que ce qu'ils ont fait eux-mêmes. — Vie laborieuse de Saint Paul. — Ce que Dieu veut de nous dans la paix de l'Église. — Nous ne devons point choisir entre les commandements de Dieu. — Les lois les moins importantes et les moins faciles sont aussi les plus négligées. — La chasteté est une vertu rare. — C'est à Dieu à se plaindre des hommes ; nos plaintes à son égard sont injustes. — Désordres qui règnent dans le monde. — Irrévérence dans les temples. — Aucune condition n'est exempte de vices. — Récapitulation.

LIVRE QUATRIÈME.  170

Porter le nom de chrétien, sans remplir les devoirs qu'il impose, c'est le déshonorer. — Exemple des Juifs applicable aux chrétiens. — La foi sans les œuvres. — Les tribulations sont à notre égard des preuves de la bonté divine. — Les esclaves infidèles sont moins coupables envers leurs maîtres que les chrétiens envers Dieu. — Conduite injuste et violente des grands et des nobles. — Les riches s'imaginent que les biens leur donnaient le droit de commettre les crimes les plus énormes. — Ils font peser les impôts sur les pauvres. — Ils détournent de la vertu par leurs railleries. Si Dieu nous châtie, nos péchés le forcent à cela. — Les Chrétiens sont, pour ainsi dire, plus coupables que les habitants de Sodome. — Nier la Providence de Dieu, c'est nier son existence. — Preuves que la Providence tirées de la conduite des hommes et de certains animaux. — L'amour de Dieu est tout paternel. — Mystère de l'Incarnation ; nous ne payons ce bienfait que d'ingratitude. — Les adversités des justes ne prouvent rien contre la Providence. — La sainteté de la vocation augmente l'énormité de la faute. — Les Chrétiens plus vicieux que les Païens. — Le parjure est très commun. — Exemple. — Les Chrétiens pèchent contre une loi qu'ils connaissent, les Païens contre une loi qu'ils ignorent — Calomnies contre la religion occasionnées par la vie irrégulière des Chrétiens. — Gravité du scandale. — Dieu a les tièdes en horreur. — Récapitulation.

LIVRE CINQUIÈME 258

Objection des impies. — La loi est utile à ceux qui la pratiquent. — Les hérétiques sont moins coupables que les orthodoxes. — Ils ne possèdent pas les Ecritures dans toute leur pureté. — Ils sont plus charitables et moins égoïstes que les Romains.—Exaction des officiers civils. — Elles forcent les peuples tributaires à se réfugier chez les Barbares. — Les Bagaudes. — Déplorable situation des pauvres qui ne peuvent sortir de l'empire. — Dureté des impôts qui les accablent. — Avarice et ambition des clercs. — Différentes applications. — Récapitulation.

LIVRE SIXIÈME 314

La faute d'un seul a été souvent funeste à la multitude. — Le Christianisme n'est plus ce qu'il était autrefois. — Empressement pour les spectacles; combien il est criminel. —Dans les spectacles, le spectateur et l'acteur pèchent également.— La passion du théâtre fait que Dieu retire de nous ses prospérités. — Les Chrétiens n'entrent pas dans les vues de J.-C. incarné. — Assister aux spectacles , c'est apostasier la foi. — On laisse l'Église et ses solennités pour les représentations théâtrales. — Si les spectacles sont moins fréquents, il ne faut l'attribuer qu'à la misère des peuples. — Rien de ce qui est contraire à la loi de Dieu ne doit être regardé comme léger.— Fréquenter les spectacles, dans la prospérité, c'est méconnaître les faveurs du ciel. — L'empire romain n'a point été corrigé par l'infortune. — Ravages des peuples barbares ; sac de Trêves. — Dans la passion pour les spectacles, il y a de la folie, de l'impureté et de la fureur. — Encore la ville de Trêves. — Dieu est toujours miséricordieux. — Les Chrétiens ne payent ses bienfaits que d'ingratitude. — Récapitulation.

FIN DE LA ΤΑΒLE DU PREMIER VOLUME.

 

LIVRE SEPTIÈME 5

Les calamités sont impuissantes pour corriger les Romains. — Ils se  montrent en toute chose plus vicieux que les Barbares. — Les peuples les plus favorisés du ciel sont aussi les plus coupables.—L'Aquitaine. — L'Espagne. — L'Afrique. — Ces régions, à cause de leurs crimes, ont été livrées aux ennemis les plus faibles. — Débordemens des Africains. — Tableau de Carthage. — Désordres publics. — Indifférence des prêtres et des magistrats à les réprimer. — Modération et chasteté des V vandales. — Maximes abominables de Socrate. — Récapitulation.

 

LIVRE HUITIÈME 97

II ne faut jamais flatter les pécheurs. — Nier la Providence, c'est blasphémer contre Dieu. — Nos adversités sont une preuve de la Providence. — Nos crimes sont la cause de nos maux. — On a fait en Afrique un coupable mélange du Christianisme et du Paganisme. - Mépriser les hommes de bien, c'est outrager Dieu lui-même. — Injures faites aux prêtres et aux religieux.— Les malheurs des Africains sont les chàtimens de leur impiété.

 

CONTRE L’AVARICE

LIVRE PREMIER  123

Maux que l’avarice cause à l'Église de J.-C — Parallèle des premiers chrétiens et des chrétiens dégénérés. — Les richesses rendent l’âme captive. — On est avare sans avoir des richesses, quand on est dominé par le désir d'en avoir. — La tendresse paternelle ne saurait autoriser l’avarice. — En quoi consiste la vraie tendresse paternelle. — Deux sortes de trésors, l'un qui regarde les pères, et l’autre les enfants. — Origine des richesses, but des richesses. — Nous avons tout reçu de Dieu, nous devons tout rapporter à sa gloire. — De tous les pécheurs, les avares sont les plus criminels. — On est coupable de se choisir un héritier vicieux. — Le mauvais usage rend criminelles des richesses innocentes en elles-mêmes. — Les aumônes faites à la mort sont inutiles sans la conversion du cœur. — Causes de la joie du pénitent qui a recouvré la santé de lame, et du malade qui a recouvré celle du corps. — Ce que doit faire un pécheur nouvellement converti. — Les moyens de conversion deviennent presque impossibles à la mort. — L'aumône est alors la seule ressource. — Manière dont il but la faire. — Faut-il tout donner? — La satisfaction doit être proportionnée aux fautes.

LIVRE SECOND. 181

Résumé du livre précédent. — Les justes, sont dans l'obligation de faire l'aumône, eux aussi. — Motifs qui doivent les y porter. — Les bienfaits généraux de Dieu deviennent particuliers pour chacun des hommes. — Parce qu'on est moins criminel que d'autres, il ne faut pas dire qu'on est juste. — L'aumône doit accompagner les autres vertus dans ceux qui veulent être parfaits. — Il en coûte plus sous l'Évangile pour être parfait, qu'il s'en coûtait sous la loi. — Devoirs des Chrétiens sens l'Évangile. — Devoirs d'une véritable veuve. — Devoirs des Vierges. — Devoirs des Prêtres. — Différents motifs qui doivent animer le juste et le pécheur. — Avantages de l'aumône. — La foi semble éteinte en un grand nombre de personnes. — Vains prétextes des gens de bien pour conserver leurs richesses. — Les avares sont à eux-mêmes leurs plus cruels ennemis.

LIVRE TROISIÈME. 247

Dessein de l'auteur dans ce livre. — Objection contre le devoir de l'aumône ; réponse. — Ceux qui, n'ayant point d'enfant, se dispensent de faire l’aumône, sont inexcusables. — L'âme au tribunal de Dieu. — Nous devons préférer le saint à toute autre chose. — C'est être cruel, que d'être avare envers des enfant, parce qu'ils sont dans l'état religieux. Suites funestes de l'inégalité de partage entre les enfuis. — Laisser les revenus à ses enfants et leur ôter le fond, parce qu'ils sont de l'Église, c'est une injustice. — Excuses frivoles et inutiles. — Les exemples des saints doivent nous porter à tout donner, pour le salut — Il faut faire l'aumône pendant que l'on est dans ce monde. — Lazare et le mauvais Riche. — Excès où l'on se porte pour enrichir des héritiers. — Une vanité ridicule devient le motif de beaucoup de testaments. — Ne pas assurer son salut par de bonnes œuvres, c'est manquer de foi. — L'aumône et le détachement des biens de la terre, indispensables pour les riches. — Souvent l'aumône est l'unique ressource qui nous reste à la mort — Dieu, par ses exhortations, prend soin de notre salut, et nous le négligeons. — Il n'y a que mauvaise foi dans les témoignages d'amitié que les riches reçoivent, à l'heure de la mort

LIVRE QUATRIEME. 335

Il faut mépriser l'approbation des impies, et ne chercher que celle des justes. — On doit toujours agir dans la vue de plaire à Dieu. — Les justes et les pécheurs ont un égal besoin de finir leur vie par des bonnes œuvres. — Dans tous les temps nous devons préférer Dieu à toutes choses. — C'est le mépriser que de commettre un péché. — Plus on a reçu de bienfaits de lui, plus on est obligé de faire l'aumône. — Jésus-Christ souffre dans la personne des pauvres. — On, sera traité en Pauvre vie, comme on aura traité le Christ en celle-ci. — Injustice de eux qui ne font pas l’aumône. — Dieu oubliera dans la siècle futur ceux qui l'oublient au siècle présent. — Nous devons obéir à la loi, et ne pas nous plaindre de sa sévérité. — La piété en adoucit le joug.

LETTRES

 

I ................. page 380

II. Ad Eucherium ............ 388

III. Ad Agricium ............ 390

IV. Ad Socerum Et Socrum ..... .... Ib.

V. Ad Catturam ............ 412

VI. Ad Limenium ............ 418

VII. Ad Aprum et Verum  ...... Ib.

VIII. Ad Eucherium ......... 424

IX. Ad Salonium ...........  427

Notes..... 445