Le temps des Généraux : Marius |
91 : Drusus |
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FLORUS : On ne sait rien de Florus. Il écrit une Histoire romaine (-753 - +9). Son oeuvre est publiée à la fin du règne d’Hadrien |
Nous sommes en 91. Drusus est élu tribun de la plèbe. Il veut reprendre les lois agraires des gracques et donner le droit de cité aux Italien. |
Drusus : http://www.ualberta.ca/~csmackay/CLASS_366/Drusus.html
M. Livius Drusus M. Livius Drusus était le fils du tribun Drusus, l'homme qui avait déjoué les manoeuvres de Caius Gracchus en 123 et qui était devenu consul en 112. Le jeune Drusus était très riche et très influent. Comme tribun en 91 il décida de résoudre tous les problèmes de l'état en une fois. Sa motivation initiale était une réaction contre la condamnation de Rutilius Rufus et la nécessité qu’il fallait faire quelque chose sur la main-mise des chevaliers sur les tribunaux de concussion. Drusus tenta d'inclure la distribution des terres et la citoyenneté pour les Italiens non romains dans ses réformes. Il faisait cela apparemment avec l'intention de préserver la position du sénat dans l'état mais il eut une opposition véhémente de l'oligarchie. Il prétendait être le patron du sénat mais malheureusement pour lui beaucoup de sénateurs n'ont pas voulu être redevables d’autre sénateur. Propositions de Drusus Loi frumentaire La citoyenneté Tandis que Drusus agissait, comme il le disait, dans l'intérêt du sénat, tout le monde n’était pas convaincu. Il dut apparemment employer la violence pour faire passer ses lois et fut vigoureusement combattu par L. Marcius Philippus, un des consuls (qui comme tribun en 104 proposa une loi sur la distribution de terre) et par Q. Servilius Caepio (fils du consul de 106), qui était un ex-ami avec lequel il s’était disputé. (Phillipus avait eu le nez en sang lors d’une bataille et Drusus avait menacé de lancer Caepio de la roche Tarpéienne : c’était l’ancienne forme de punition tribunitienne) Le principal défenseur de Drusus au sénat était L. Crassus (consul en 95), le grand orateur. Après un échange particulièrement violent avec Philipus au sénat le 13 septembre, Crassus est rentré chez lui et mourut six jours plus tard. C'est une indication sur l’importance des personnalité et des fortes influences dans les discussions du sénat. Avec la mort de Crassus, les appuis de Drusus dans le sénat s'effondrèrent. Phillipus fit passer un décret au sénat disant que les lois votées par Drusus avaient été votées contre les auspices (vraisemblablement de mauvais présages avaient été rapportés et ignorés ou ceux qui rapportaient les présages avaient été éliminés par violence) et étaient ainsi nulles. Drusus lui-même s'abstint de voter ce décret parce que vraisemblablement il se rendait compte qu’il ne pourrait plus maintenir longtemps sa position au sénat et il n'était pas disposé à employer la violence pour confirmer ses lois comme l’avaient fait les Gracques et Saturninus. Mort de Drusus Malgré qu’il ne voulait pas être tué, Drusus estimait apparemment
que le vote de la loi de citoyenneté était important et continuait à l‘encourager.
Il devait considérer que s'il obtenait ce vote, la gratitude des nouveaux
citoyens serait supérieure à n'importe quelle perte de prestige due à
l'invalidation de ses lois précédentes. Comme homme important cherchant
à faire passer une loi importante, il recevait beaucoup de visiteurs chez
lui. Un jour, dans la soirée, il fut subrepticement poignardé dans la
cuisse ou l'aine par un de ces visiteurs et mourut peu de temps après.
Philippus et Caepio furent suspectés mais on ne découvrit jamais qui
avait commis le crime et encore moins qui était finalement responsable.
Car en mourant Drusus aurait demandé quand l'état aurait un citoyen
comme lui ( ecquandone, propinqui amicique, similem mei civem habebit
res publica?). Si par cette question il voulait parler d’un autre
membre de l'oligarchie régnante qui essayerait comme tribun de reformer
l'état par la loi, la réponse était : jamais. Sa mort devait mener aux
événements qui introduisirent l'utilisation de militaires romains comme
facteur déterminant dans la politique de la fin de la République. Rappel historique : la loi judiciaire de Caius Gracchus La loi judiciaire de Caius Gracchus est très importante. Elle fait
passer le pouvoir judiciaire des sénateurs aux chevaliers.
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a,
prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par ad, prép. : + Acc. : vers, à, près de adsum, es, esse, adfui : être présent, assister, aider adventus, us, m. : l'arrivée, la venue aeger, gra, grum : malade (aegrum, i, n. : la maladie) aemulatio, ionis, f. : le désir de rivaliser, la rivalité, la jalousie alius, a, ud : autre, un autre ambitus, us, m. : la brigue (recherche des magistratures par des moyens irréguliers), le mouvement circulaire, le tour, le pourtour amitto, is, ere, misi, missum : perdre anima, ae, f. : le coeur, l'âme animus, i, m. : le coeur, la sympathie, le courage, l'esprit ante, prép. : +acc., devant, avant ; adv. avant appareo, es, ere, ui, itum : 1. être visible, clair (apparet = il est clair) 2. être au service de apprehendo, is, ere, prendi, prensum : saisir, arracher aquila, ae, f. : l'aigle arma, orum, n. : les armes assero, is, ere, serui, sertum : soutenir, affirmer auctoritas, atis, f. : l'avis, le prestige, l'autorité audeo, es, ere, ausus sum : oser aufero, fers, ferre, abstuli, ablatum : emporter aut, conj. : ou, ou bien bellum, i, n. : la guerre biceps, ipitis : à deux têtes binus, a, um : chaque fois deux caelum, i, n. : le ciel caenum, i, n. : la boue, la fange, l'ordure Caepio, ionis, m. : Cépion capto, as, are : chercher à prendre castra, orum, n. pl. : le camp militaire ceterum, adv. : du reste civitas, atis, f. : la cité, l'état conflo, as, are : 1. exciter 2. fondre 3. machiner, susciter conor, aris, ari : essayer consensus, us, m. : l'accord, l'assentiment consul, is, m. : le consul corripio, is, ere, ripui, reptum : saisir, s'emparer de cum, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que damnatio, ionis, f. : la condamnation debilito, as, are : affaiblir, éprouver decus, oris, n. : la gloire, l'honneur desino, is, ere, sii, situm : cesser dies, ei, m. et f. : le jour dignitas, atis, f. : la dignité, la considération, l'estime, le prestige, l'honorabilité dimitto, is, ere, misi, missum : 1. envoyer dans tous les sens 2. disperser 3. renvoyer, laisser partir 4. renoncer à, abandonner discrimen, inis, n. : la différence, la distinction, la ligne de démarcation, la position critique dissideo, es, ere, sedi, sessum : ne pas s'entendre, être en opposition divido, is, ere, visi, visum : diviser Drusus, i, m. : Drusus dum, conj. : 1. + ind. = pendant que, jusqu'à ce que 2. + subj. : pourvu que, le temps suffisant pour que eisdem, D.PL ou ABL. PL. de idem, eadem, idem : le même eligo, is, ere, legi, lectum : choisir eques, itis, m. : le chevalier, le cavalier erigo, is, ere, rexi, rectum : dresser, élever (erectus, a, um : élevé, dressé, droit, fier, attentif) et, conj. : et. adv. aussi etiam, adv. : encore, en plus, aussi, même, bien plus evoco, as, are : attirer, provoquer (evocati, orum : les rappelés, les vétérans rappelés en service) ex, prép. : + Abl. : hors de, de exardesco, is, ere, arsi, arsum : s'enflammer, brûler, éprouver un sentiment violent exsilium, ii; n. : l'exil exsto, as, are : dépasser, exister, être visible, rester ; exstat : il est sûr que facio, is, ere, feci, factum : faire fatum, i, n. : la prédiction, le destin, la fatalité, la destinée fauces, ium : la gorge, le défilé fero, fers, ferre, tuli, latum : porter, supporter, rapporter flagito, as, are : demander avec instance, réclamer d'une manière pressante flamma, ae, f. : la flamme fortuna, ae, f. : la fortune, la chance Gracchanus, a, um : des Gracques Gracchus, i, m. : Gracchus habeo, es, ere, bui, bitum : avoir (en sa possession), tenir (se habere : se trouver, être), considérer comme hereditarius, a, um : relatif à un héritage, d'héritage hic, haec, hoc : adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci homo, minis, m. : l'homme, l'humain hostis, is, m. : l'ennemi idem, eadem, idem : le (la) même ideo, inv. : pour cette raison ille, illa, illud : adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ... impar, aris : inégal, impair, incapable (de réaliser ce qu'on avait promis) impetus, us, m. : le mouvement en avant, l'élan, l'assaut in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre incendium, ii, n. : l'incendie intercipio, is, ere, cepi, ceptum : prendre, arrêter, enlever interim, adv. : pendant ce temps, entre-temps ipse, a, um : (moi, toi, lui,...) même Italia, ae, f. : l'Italie iubeo, es, ere, iussi, iussum : 1. inviter à, engager à 2. ordonner iudiciarius, a, um : judiciaire ius, iuris, n. : le droit, la justice largitio, ionis, f. : la distribution généreuse, la largesse, la générosité, la profusion lex, legis, f. : la loi, la (les) condition(s) d'un traité Livius, i, m. : Livius maiestas, atis, f. : la grandeur, la dignité, l'honneur (lex maiestatis : la haute trahison) manus, us, f. : la main, la petite troupe maturus, a, um : 1. mûr, à point 2. prompt, actif 3. qui a atteint tout son développement Metellus, i, m. : Métellus minus, adv. : moins modo, adv. : seulement ; naguère, il y a peu (modo... modo... tantôt... tantôt...) mors, mortis, f. : la mort motus, us, m. : 1.le mouvement 2. le mouvement de l'âme 3. le mouvement de foule moveo, es, ere, movi, motum : déplacer, émouvoir nascor, eris, i, natus sum : 1. naître 2. prendre son origine, provenir nec, adv. : et...ne...pas nihil, indéfini : rien nisi, conj. : si... ne... pas ; excepté nobilitas, atis, f. : la réputation, la noblesse non, neg. : ne...pas obrogo, as, are : présenter une loi qui en détruit une autre, s'opposer à une loi obsideo, es, ere, edi, essum : être assis; occuper un lieu, assiéger, bloquer, investir oculus, i, m. : l'oeil omnis, e : tout ops, opis, f. : sing., le pouvoir, l'aide ; pl., les richesses os, oris, n. : le visage, la bouche, l'entrée, l'ouverture par, aris : semblable, pareil par, paris, m. : le couple, la paire) peculor, aris, ari : dépouiller l'Etat, se rendre coupable de péculat per, prép. : + Acc. : à travers, par Philippus, i, m. : Philippe plebs, plebis, f. : la plèbe populus, i, m. : le peuple possum, potes, posse, potui : pouvoir posterus, a, um : suivant ; in posterum : à l'avenir postremo, adv. : enfin potestas, atis, f. : 1. la puissance, le pouvoir 2. le pouvoir d'un magistrat 3. la faculté, l'occasion de faire qqch. pretium, ii, n. : le prix, la valeur, la récompense, le salaire primus, a, um : premier princeps, ipis, n. m. et adj. : premier, chef, empereur prior, oris : d'avant, précédent promissum, i, n. : la promesse promulgo, as, are : afficher, publier propago, as, are : propager, étendre, faire durer publicus, a, um : public quam, 1. accusatif féminin du pronom relatif = que 2. accusatif féminin sing de l'interrogatif = quel? qui? 3. après si, nisi, ne, num = aliquam 4. faux relatif = et eam 5. introduit le second terme de la comparaison = que 6. adv. = combien quasi, conj. : comme si; adv. : pour ainsi dire, environ qui, 1. n N.M.S ou N.M.PL. du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. Faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi quis, 1. pronom interrogatif N. M. S. 2. pronom indéfini = quelqu'un 3. après si, nisi, ne, num = aliquis 4. = quibus redundo, as, are : déborder, rejaillir relinquo, is, ere, reliqui, relictum : laisser, abandonner reposco, is, ere : réclamer, redemander res, rei, f. : la chose, l'événement, la circonstance, l'affaire judiciaire; les biens resisto, is, ere, stiti : demeurer, résister à, s'arrêter reus, i, m. : l'accusé rogatio, ionis, f. : 1. la demande 2. la proposition de loi 3. la prière Romanus, a, um : Romain (Romanus, i, m. : le Romain) Rutilius, i, m. : Rutilius sanguis, inis, m. : le sang, la vigueur Scaurus, i, m. : Scaurus se, pron. réfl. : se, soi sed, conj. : mais senatus, us, m. : le sénat Servilius, i, m. : Servilius si, conj. : si sic, adv. : ainsi ; sic... ut : ainsi... que signum, i, m : le signe, l'enseigne, l'oeuvre d'art socius, a, um : associé, en commun, allié (socius, ii : l'associé, l'allié) spes, ei, f. : l'espoir statim, adv. : aussitôt status, us, m. : l'attitude, la position, la forme de gouvernement, le bon état subito, inv. : subitement, soudain subitus, a, um : soudain, subit subnixus, a, um : appuyé sur, soutenu par, confiant dans sustineo, es, ere, tinui, tentum : soutenir, supporter suus, a, um : adj. : son; pronom : le sien, le leur talis, e : tel ; ... qualis : tel.. que tamen, adv. : cependant tantus, a, um : si grand ; -... ut : si grand... que temere, adv. : à la légère, au hasard totus, a, um : tout entier tribunatus, us, m. : le tribunat ullus, a, um : un seul ; remplace nullus dans une tournure négative unde, adv. : d'où? undique, adv. : de toutes parts, de tous côtés unus, a, um : un seul, un urbs, urbis, f. : la ville ut, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que vectigalis, e : soumis à l'impôt, tributaire (vectigal, alis, n. : l'impôt) vexillum, i, n. : l'étendard, le drapeau viator, oris, m. : le voyageur, l'appariteur (qui ouvre la voie), le messager officiel, l'huissier video, es, ere, vidi, visum : voir (videor, eris, eri, visus sum : paraître, sembler) vires, ium, f. : les forces vis, -, f. : la force volo, vis, velle : vouloir vox, vocis, f. : 1. la voix 2. le son de la voix 3. l'accent 4. le son 5. , la parole, le mot |
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