Fantasmagories

 

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Les quatre âges du monde

OVIDE : Publius Ovidius Naso est né à Sulmone, dans une famille équestre. Il fit de brillantes études de rhétorique, mais se consacra à la poésie, tout en se répandant dans le monde. Il écrivit beaucoup de poésies amoureuses, les Amours, les Héroïdes (des héroïnes de la légende écrivent à ceux qu'elles aiment, l'art d'Aimer. Après ces oeuvres de jeunesse, il écrit Médée, une tragédie, les Métamorphoses et les Fastes, sorte de calendrier des fêtes et du culte. En 8 P.C.N., Ovide est exilé à Tomes, au bord de la Mer Noire pour une raison restée obscure. Il mourut en exil. Ce malheur lui a arraché des plaintes sincères qui s'expriment dans les Tristes et les Pontiques.

autres textes d'ovide

Enfin l'âge du fer

4° L'âge de fer

a - Sacrilège !

De duro est ultima ferro;
Protinus irrupit venae peioris in aevum
Omne nefas; fugere pudor verumque fidesque,
In quorum subiere locum fraudesque dolique
Insidiaeque et vis et amor sceleratus habendi.
Vela dabat ventis neque adhuc bene noverat illos
Navita quaeque diu steterant in montibus altis
Fluctibus ignotis insultaverunt carinae
Communemque prius, ceu lumina solis et auras,
Cautus humum longo signavit limite mensor.
Nec tantum segetes alimentaque debita dives
Poscebatur humus; itum est in viscera terrae
Quasque recondiderat Stygiisque admoverat umbris
Effodiuntur opes, irritamenta malorum.

b - Impie !  

Iamque nocens ferrum ferroque nocentius aurum
Prodierat; prodit bellum, quod pugnat utroque
Sanguineaque manu crepitantia concutit arma.
Vivitur ex rapto; non hospes ab hospite tutus,
Non socer a genero; fratrum quoque gratia rara est.
Imminet exitio vir coniugis, illa mariti;
Lurida terribiles miscent aconita novercae;
Filius ante diem patrios inquirit in annos.
Victa iacet pietas et virgo caede madentes,
Ultima caelestum, terras Astraea reliquit.

Ovide
, Métamorphoses, I, 127 - 150

   vocabulaire

L'âge de fer

Le dernier âge eut la dureté du fer. Aussitôt firent irruption dans cette époque d'une veine plus mauvaise tous les sacrilèges; alors s'enfuirent la pudeur, la vérité, la bonne foi; à leur place apparurent les tromperies, les ruses, les pièges, la violence et la passion coupable de la possession. Le marin livrait ses voiles aux vents sans encore bien les connaître; le bois des coques qui s'était dressé longtemps sur les hauteurs des montagnes, bondissait sur des flots inconnus. La terre, jusque là commune, comme la lumière du soleil et l'air, un arpenteur méfiant la borna d'un long sillon. On ne demandait plus seulement à la riche terre les moissons et les aliments qu'elle doit produire, mais on pénétra jusqu'à ses entrailles, on se mit à extraire les ressources qu'elle avait cachées et transportées près des ombres du Styx, ces trésors qui sont sources de nos maux. Déjà le fer nuisible et l'or, plus néfaste que le fer, étaient apparus : arrive la guerre qui se bat grâce à l'un et l'autre et agite dans sa main ensanglantée des armes retentissantes. On vit de rapines; l'hôte n'est plus en sécurité chez l'hôte, ni le beau-père chez son gendre; entre frères également l'entente est rare. Le mari projette la mort de son épouse, l'épouse, celle de son mari. De redoutables marâtres mélangent les sucs livides de l'aconit. Le fils s'enquiert avant l'heure de l'âge de son père. La piété gît, vaincue, et , dernière des habitants des cieux, la vierge Astrée a abandonné les terres imbibées de sang.

Ovide, Métamorphoses, I, 127 - 150

 

Le mythe des âges dans la littérature gréco-romaine

Hésiode, le premier (Les travaux et les jours, 109 - 201), traite ce thème d'origine mésopotamienne (Dilmun à Sumer). Constatons d'emblée qu'il ne parle pas d'"âges", mais de "races" et qu'il en distingue 5 :

La race d'or : au temps de Cronos, les hommes vivaient comme des dieux, toujours jeunes, en harmonie avec une Nature bienveillante et nourricière.

La race d'argent : après une longue enfance, ils connaissaient une brève existence gâchée par l'hybris.

La race de bronze : sous le règne de Zeus, ce sont les "Cent-bras" (Titans), durs et belliqueux.

La race des héros : demi-dieux qui ont participé aux guerres légendaires (Thèbes, Troie...).

La race de fer : Zeus avant de la détruire, privera les humains de la jeunesse; déchéance morale et sociale, impiété, égoïsme forcené (le seul droit sera la force) font fuir Conscience et Respect de l'Humain.

Ce mythe, lié à la légende d'une dégénérescence progressive de l'Humanité dont Platon se fait aussi l'écho, connaîtra une longue éclipse dans la littérature grecque avant de ressurgir dans la littérature latine du 1er s. AC. Nous noterons que l'idéalisation de temps révolus est un exutoire pour une société dont les valeurs de référence s'effondrent. Plusieurs facteurs ont dû se conjuguer à cet effet : écroulement brutal des royaumes hellénistiques, découverte pleine d'admiration de l'organisation sociale des "barbares" du nord, nostalgie de l'austérité vertueuse de la Rome primitive, déchéance sociale provoquée dans l'Empire par l'exploitation à grande échelle des masses serviles, angoisse des individus se tournant vers les religions à mystère qui prônaient la rédemption d'un état de perfection primitif... Il semble que les Romains aient redécouvert le mythe par le biais d'un ouvrage d'Aratos qui connut un extraordinaire succès de librairie à Rome. Aratos de Soles avait en effet publié en 280 AC des Phaenomena, adaptation en vers du catalogue d'Eudoxe de Cnide. Dans la description de la constellation de la Vierge (cfr. Avienus, Phaenomena aratea, 273 - 351) - qu'il assimile à Astrée, la déesse de la Probité - il dépeint 3 âges d'une manière fort proche de celle que nous avons lue chez Ovide :

L'âge d'or : liberté et innocence; ni vice, ni crime et nul besoin de loi;

pas de propriété, car communisme naturel;
hommes justes dans des villes paisibles;
pas de navigation ni de commerce maritime;
la terre produit spontanément dans un climat universellement doux.

L'âge d'argent : race avilie par les passions et la tromperie.

L'âge d'airain : sanglante passion des armes; rage du gain; goût pour la débauche et le luxe (pourpre).

Cicéron connaissait parfaitement cette oeuvre qu'il a traduite vers 89 - 86 AC (Phaenomena Aratea); il a d'ailleurs porté un jugement très réaliste sur Aratos : "ignorant de l'astronomie, il décrit en vers très brillants les mouvements du ciel et des astres". D'autres traductions furent réalisées par Ovide, Germanicus et Avienus, tandis que Virgile, Vitruve et d'autres puisèrent aussi dans cette oeuvre. Il est manifeste qu'Ovide, inspiré principalement par Aratos, a repris des images d'Hésiode également (lire aussi Métam., XV, 96 à 103). En ces temps troublés, d'autres auteurs ont porté un même regard pessimiste et nostalgique sur la dégénérescence sociale et morale (Salluste, Catilina, 9; Virgile, Géorgiques, I, 125 - 128; Horace, Odes, II,15; Properce, Elegies, III, 13, 25-46). Horace enrichit le thème : il envisage d'aller retrouver ce paradis perdu loin de la civilisation corruptrice ( Epodes, XVI, 41 - 66) : reprenant l'intention de Sertorius vaincu, il exhorte à rejoindre les Insulae Fortunatae; ailleurs (Odes, III, 24, 9 - 44), il loue la vie du "bon sauvage" scythe. C'est une conception identique qui transparaît dans la représentation que se font César des Belges (B.G. I,1,3) et Tacite des Germains (Germanie, 19). Dans la 4ème Bucolique, Virgile annonce un retour imminent de l'âge d'or (magnus ab integro saeclorum nascitur ordo) qui aura les mêmes caractéristiques que celles qu'ont décrites ses contemporains (v. 18 à 45). Son avènement est lié à la naissance d'un enfant (réminiscence néo-pythagoricienne ou habile flatterie adressée à un de ses protecteurs ?). Chez Sénèque (Nat. Quaestiones, III, 30, 8), ce mythe s'intègre dans la vision stoïcienne du cycle de la "grande année": après l'"ekpurosis" qui détruit le monde vieilli et dégénéré, le monde et l'humanité renaissent, purs et destinés à se dégrader sous l'effet du vice. 

Un auteur est cependant aux antipodes de ces thèses : c'est Lucrèce, dont un passage (De natura rerum, V, 925 -1005) doit être mis en parallèle avec le texte d'Ovide. A partir des mêmes éléments (rapports avec la Nature, lois, guerres, navigation), il décrit les progrès de l'Humanité : pour l'Epicurien, l'humain isolé, soumis à un environnement primitif et brutal, connaît un progrès véritable grâce à la socialisation.

La conception du devenir de l'homme dans la culture.

A l'exception de Lucrèce qui affirme le progrès de l'humanité résultant du choix de vivre en société, la littérature classique est fort pessimiste quand elle aborde le devenir de l'homme : avec des accents rousseauistes, elle nous présente l'être humain, jouet de forces impérieuses ou de son destin, condamné à une dégénérescence morale suicidaire, caractérisée par l'absence de respect de l'autre et par l'hybris contre la Nature. Cette décadence inéluctable ne laisse aucun espoir de rédemption, si ce n'est dans la 4ème Bucolique. Nous vivons la pire des époques, semblent dire les poètes, sans préjuger de la dégradation encore possible.

Pour le judaïsme, l'âge d'or est une harmonie non violente de l'être humain avec son semblable, la Nature et Dieu. C'est le Gan-Eden qui se situe aux origines du monde : l'homme n'y a encore connaissance ni du bien et du mal; aucun choix ne s'offre à lui. Mais l'être humain n'acquiert sa plénitude que quand il peut exercer son libre-arbitre et sa volonté. En transgressant l'interdit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, il perd l'âge d'or (l'Eden), mais obtient conscience et moralité. Il tendra dès lors consciemment vers un âge d'or futur, l'époque messianique décrite par les prophètes.

Dans la conception islamique, Allah a conféré à l'homme la liberté de choisir avec indépendance. Il est responsable de son progrès individuel et de celui du monde dans lequel il vit. Le monde évolue vers la perfection de l'ère messianique caractérisée par le règne de la justice et le bonheur universel.

La nostalgie de l'âge d'or s'est maintenue dans la culture européenne : influencé par "le bon sauvage" de Rousseau, le romantisme est pessimiste et juge sévèrement le rôle corrupteur de la société. De la fin du 19ème jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale, on croit avec ferveur que les hommes retrouveront l'âge d'or grâce aux progrès de la science et de la technologie (J. Verne). Hiroshima, la guerre froide, la surpopulation planétaire, la pollution, l'effet de serre... autant de "grandes peurs" qui ont balayé cet optimisme et inversé la tendance : la science sans conscience a détruit l'âge d'or !

 

a, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
ab, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
aconitum, i, n. : l'acolit (poison violent)
adhuc, adv. : jusqu'ici, encore maintenant
admoveo, es, ere, movi, motum : approcher
aevum, i, n. : l'époque, la durée, l'âge
alimentum, i, n., plutôt au pl. : les aliments
altus, a, um : haut, profond, grand (métaph.)
amor, oris, m. : l'amour
annus, i, m. : l'année
ante, prép. : +acc., devant, avant ; adv. avant
arma, orum, n. : les armes
Astraea, ae, f. : Astrée (divinité de la justice)
aura, ae, f. : le souffle, la brise, le vent, l'air
aurum, i, n. : l'or
bellum, i, n. : la guerre
bene, adv. : bien
caedes, is, f. : le meurtre, le massacre
caelestis, e : céleste, du ciel (ici génitif pluriel en -um)
carina, ae, f. : la carène, la coque, le navire
caveo, es, ere, cavi, cautum : faire attention, veiller à ce que (cautus, a, um : sûr, en sécurité, défiant, circonspect)
ceu, conj. : comme, ainsi que
communis, e : 1. commun 2. accessible à tous, affable
concutio, is, ere, cussi, cussum : agiter, secouer
coniux, iugis, m. ou f. : l'épouse, l'époux
crepito, as, are : crépiter, retentir
de, prép. + abl. : au sujet de, du haut de, de
debeo, es, ere, ui, itum : devoir
dies, ei, m. et f. : le jour
diu, adv. : longtemps
dives, divitis : riche
do, das, dare, dedi, datum : donner
dolus, i, m. : l'adresse, la ruse
durus, a, um : dur
effodio, is, ere, fodi, fossum : creuser, extraire, déterrer
eo, is, ire, ivi, itum : aller
et, conj. : et. adv. aussi
ex, prép. : + Abl. : hors de, de
exitium, ii, n. : la fin, la mort
ferrum, i, n. : le fer (outil ou arme de fer)
fides, ei, f. : 1. la foi, la confiance 2. le crédit 3. la loyauté 4. la promesse, la parole donnée 5. la protection
filius, ii, m. : le fils
fluctus, us, m. : le flot
frater, tris, m. : le frère
fraus, fraudis, f. : la mauvaise foi, la tromperie
fugio, is, ere, fugi : s'enfuir, fuir
gener, eri, m. : le gendre, le beau-fils
gratia, ae, f. : la grâce, la reconnaissance (gratias agere = remercier)
habeo, es, ere, bui, bitum : avoir (en sa possession), tenir (se habere : se trouver, être), considérer comme
hospes, itis, m. : l'hôte
humus, i, f. : la terre
iaceo, es, ere, cui, citurus : être étendu, s'étendre
iam, adv. : déjà, à l'instant
ignotus, a, um : inconnu
ille, illa, illud : adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ...
immineo, es, ere : être imminent, menacer
in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
inquiro, is, ere, sivi, situm : rechercher, chercher, découvrir
insidiae, arum : l'embuscade, le guet-apens
insulto, as, are : sauter dans, démener, être insolent, braver
irritamentum, i, n. : l'objet qui irrite, l'excitant
irrumpo, is, ere, rupi, ruptum : faire irruption dans, se précipiter dans
limes, itis, m. : le sentier, le chemin, la route, le sillon, la trace
locus, i, m. : le lieu, l'endroit; la place, le rang; la situation
longus, a, um : long
lumen, inis, n. : 1. la lumière 2. le flambeau, la lampe 3. le jour 4. l'éclat, le rayon 5. les yeux
luridus, a, um : blême, livide, pâle
madeo, es, ere : être mouillé
malus, a, um : mauvais, malheureux, méchant (malum, i, n. : le mal, le malheur, les mauvais traitements)
manus, us, f. : la main, la petite troupe
maritus, i, m. : le mari
mensor, oris, m. : l'arpenteur
misceo, es, ere, ui, mixtum : mélanger
mons, montis, m. : le mont, la montagne
navita, ae, m. : le marin
nec, adv. : et...ne...pas
nefas, inv. : criminel, sacrilège
neque, adv. : et ne pas
nocens, entis : nuisible, coupable
nocentius, comparatif neutre de nocens, entis : nuisible, pernicieux
non, neg. : ne...pas
nosco, is, ere, novi, notum : apprendre ; pf. savoir
noverca, ae, f. : le belle-mère, la marâtre
omnis, e : tout
ops, opis, f. : sing., le pouvoir, l'aide ; pl., les richesses
patrius, a, um : qui concerne le père, transmis de père en fils
peior, oris : comparatif de malus, a, um : mauvais
pietas, atis, f. : le respect, le patriotisme, l'affection
posco, is, ere, poposci : réclamer, demander
prius, inv. : avant, auparavant ; ... quam : avant que
prodeo, is, ire, prodii, proditum : s'avancer, sortir; paraître en public
protinus, inv. : droit devant, aussitôt
pudor, oris, m. : la honte
pugno, as, are : combattre
quae, 4 possibilités : 1. N.F.S. N.F.PL. N.N.PL., ACC. N. PL. du relatif = qui, que (ce que, ce qui) 2. idem de l'interrogatif : quel? qui? que? 3. faux relatif = et ea - et eae 4. après si, nisi, ne, num = aliquae
quas, 1. ACC. FEM. PL. de pronom relatif. 2. ACC. FEM. PL. de l'adjectif ou du pronom interrogatif. 3. Après si, nisi, ne, num = aliquas 4. Faux relatif = et eas.
quod, 1. pronom relatif nom. ou acc. neutre singulier : qui, que 2. faux relatif = et id 3. conjonction : parce que, le fait que 4. après si, nisi, ne, num = aliquod = quelque chose 5. pronom interrogatif nom. ou acc. neutre sing. = quel?
quoque, adv. : aussi
quorum, 1. GEN. MASC. ou N. PL. du relatif. 2. GEN. MASC. ou N. PL. de l'adjectif ou du pronom interrogatif. 3. Après si, nisi, ne, num = aliquorum. 4. Faux relatif = et eorum
rapio, is, ere, rapui, raptum : 1. emporter 2. ravir, voler, piller 3. se saisirvivement de
rarus, a, um : 1. peu serré, peu dense 2. espacé, clairsemé 3. rare 4. peu fréquent
recondo, is, ere, condidi, conditum : 1. replacer, remettre à l'intérieur 2. mettre de côté 3. cacher, dissimuler
relinquo, is, ere, reliqui, relictum : laisser, abandonner
sanguineus, a, um : sanglant
sceleratus, a, um : criminel, impie
seges, etis, f. : le champ, la moisson
signo, as, are : apposer son cachet, signer
socer, eri, m. :le beau-père
sol, solis, m. : le soleil
sto, stas, stare, steti, statum : être debout
stygius, a, um : du Styx
subeo, is, ire, ii, itum : aller sous, se présenter à, entrer dans
sum, es, esse, fui : être
tantum, adv. : tant de, tellement ; seulement
terra, ae, f. : la terre
terribilis, e : effrayant
tutus, a, um : en sécurité, sûr
ultimus, a, um : dernier
umbra, ae, f. : l'ombre
uterque, utraque, utrumque : chacun des deux
velum, i, n. : la voile
vena, ae, f. : la veine
ventus, i, m. : le vent
verus, a, um : vrai
vinco, is, ere, vici, victum : vaincre
vir, viri, m. : l'homme, le mari
virgo, ginis, f. : la vierge, la jeune fille non mariée
vis, -, f. : la force
viscus, eris, n. : la chair, les entrailles
vivo, is, ere, vixi, victum : vivre
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