Fantasmagories |
L'enfer c'est la vie! |
LUCRÈCE : Disciple d'Epicure (342-270 A.C.N.) et, à travers celui-ci, de Démocrite (né vers 460 A.C.N.), il a écrit un poème philosophique et didactique en 6 chants De rerum natura à la gloire d'Epicure et de sa conception du monde. Resté à l'écart de la vie troublée de son époque, il a une ambition : libérer l'humanité par la connaissance. En s'inspirant de la doctrine d'Epicure, il tente d'arracher l'homme à ses passions, à ses craintes, à ses superstitions. La morale épicurienne est fondée sur la sensation, sur le réel; les dieux sont relégués loin de la terre, ils ne sont pas intervenus dans la création de l'univers (ils n'en ont pas besoin et il est mal fait), ils ne s'occupent pas des affaires humaines. |
Lucrèce va nous expliquer que tout ce qui se passe aux Enfers se réalise sur terre |
Sisyphe, aspects du mythe.
Les causes du châtiment.
Les Anciens connaissaient différents scénarii :
* Sisyphe, témoin du rapt d'Egine par Zeus, dévoile le nom du
responsable au père de la jeune fille, le dieu-fleuve Asopos; furieux, Zeus le punit
(Phérécide, frag. 153). Le châtiment. Sisyphe doit pousser aux Enfers une pierre énorme vers le
sommet d'une colline; mais à peine va-t-il atteindre le sommet, que le rocher retombe et
roule jusqu'au bas de la pente. Sisyphe doit recommencer la manoeuvre sans relâche,
montrant ainsi la vanité de l'entreprise et l'éternité du châtiment. Selon Pausanias,
le peintre Polygnote avait représenté la scène dans sa peinture des Enfers. Lucrèce et le mythe. Il se distancie de l'interprétation habituelle : Sisyphe poussant son rocher, c'est le candidat politique en butte aux échecs dans sa lutte pour le pouvoir. Rien à voir donc avec l'au-delà, inexistant pour ce matérialiste ! C'est pendant son existence que l'homme crée son malheur. Le mythe dans la culture. * Sisyphe, le plus rusé des hommes, fut donc puni pour avoir tenté
de faire échec aux dieux (dénoncer Zeus, ruser avec la mort...). Lui aussi est coupable
d'hubris! * E. LE ROY- LADURIE (article paru dans l'Express n° 1643 - janvier 1983; "Le docteur Trompe-la-Mort") se demande si le mythe de Sisyphe a eu un répondant dans le folklore médiéval et moderne de l'Europe. Il passe en revue des versions variées du conte populaire du "Docteur Trompe-la-mort", islandaise, anglaise, allemande, italienne. Le seul dénominateur commun qu'il trouve entre ces attestations serait fourni par le fonds indo-européen.
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a,
prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par adversus, a, um : contraire (prép. + acc. = contre) aequor, oris, n. : la plaine, la mer ante, prép. : +acc., devant, avant ; adv. avant atque, conj. : et, et aussi campus, i, m. : la plaine, le champ do, das, dare, dedi, datum : donner durus, a, um : dur e, prép. : + Abl. : hors de, de eo, 1. ABL. M-N SING de is, ea, is : le, la, les, lui... ce,..; 2. 1ère pers. sing. de l'IND PR. de eo, ire 3. adv. là, à ce point 4. par cela, à cause de cela, d'autant et, conj. : et. adv. aussi fascis, is, m. : le paquet ; pl. : les faisceaux : botte de joncs entourant une hache que portaient les licteurs des magistrats supérieurs ---> insignes du pouvoir hic, haec, hoc : adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci iam, adv. : déjà, à l'instant imbibo, is, ere, bibi, - : boire, s'imprégner, décider de imperium, ii, n. : le pouvoir (absolu) in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre inanest = inane est inanis, e : vain, vide, qui ne possède rien labor, oris, m. : la peine, la souffrance, le travail pénible mons, montis, m. : le mont, la montagne nam, conj. : de fait, voyons, car nec, adv. : et...ne...pas nixor, aris, ari : s'appyuer sur nos, nostrum : nous, je oculus, i, m. : l'oeil peto, is, ere, ivi, itum : 1. chercher à atteindre, attaquer, 2. chercher à obtenir, rechercher, briguer, demander planus, a, um : plat, uni, égal populus, i, m. : le peuple qui, 1. n N.M.S ou N.M.PL. du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. Faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi quod, 1. pronom relatif nom. ou acc. neutre singulier : qui, que 2. faux relatif = et id 3. conjonction : parce que, le fait que 4. après si, nisi, ne, num = aliquod = quelque chose 5. pronom interrogatif nom. ou acc. neutre sing. = quel? quoque, adv. : aussi raptim, adv. : précipitamment, à la hâte recedo, is, ere, cessi, cessum : repartir, s'en aller, se retirer rursum, adv. : en revanche, une seconde fois, de nouveau saevus, a, um : cruel saxum, i, n. : la pierre, le rocher, la roche securis, is, f. : la hache semper, adv. : toujours Sisyphus, i, m. : Sisyphe suffero, fers, ferre, sustuli, - : supporter sum, es, esse, fui : être summus, a, um : superlatif de magnus. très grand, extrême tamen, adv. : cependant tristis, e : 1. triste, affligé 2. sombre, sévère, morose trudo, is, ere, trusi, trusum : pousser, faire sortir umquam, inv. : une seule fois ; avec une négation : jamais vertex, icis, f. : le sommet victus, us, m. : la nourriture vinco, is, ere, vici, victum : vaincre vita, ae, f. : la vie vito, as, are : éviter volvo, is, ere, volui, volutum : faire rouler, rouler, remuer |
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