Le temps des Généraux : Marius |
99 - 92 : Marius simple citoyen |
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ASCONIUS : Quintus Asconius Pedianus (1er siècle après J.-C.) Philologue romain. Son oeuvre : commentaire sur les oeuvres de Cicéron |
Cette loi proposée par les consuls Crassus et Scaevola en 95 fut le point de départ de la guerre sociale. |
LES ANNÉES INTERMÉDIAIRES 1. Traversée du désert de Marius II est important de se rappeler que la carrière de Marius ne termine pas en 100: il jouera plus tard un rôle important dans les affaires qui aboutira à un septième consulat en 88 (il accomplit par là la prophétie des sept aigles: Plutarque, Marius, 36 ). Mais à ce moment il est critiqué pour son association avec Saturninus et ses dernières lois sont invalidées par le sénat. Il y a des demandes de rappel de Métellus que Marius essaye de bloquer mais qu’il ne peut finalement empêcher. Ensuite il aprt au loin pour une mission privée en Orient (nous ne savons pas quand ni pour combien de temps, probablement en 98 ou 97: Plutarque, Marius, 36). Il reste en dehors de la politique jusque la guerre sociale. 2. La lex Licinia Mucia de 95 En 95 les consuls sont L. Licinius Crassus et Q. Mucius Scaevola. Ils font voter une loi qui oblige à retourner dans leurs villes les résidants italiens de Rome qui étaient installés illégalement ou qui avaient acquis la citoyenneté romaine. On considère cette loi comme un des causes principales de la guerre sociale qui éclata quatre ans plus tard. Cela démontrait aux Italiens que les Romains ne donneraient jamais volontairement à leurs alliés les avantages de la citoyenneté ni une partie des territoires de l'empire que les alliés avaient aidé à conquérir par leurs efforts dans les armées romaines. Ils ne voyaient plus maintenant d’autre remède pour leurs réclamations que la révolte et la sécession. 3. La condamnation de P. Rutilius Rufus en 92 Rufus, consul en 105 avait servi comme légat à Q. Mucius Scaevola quand ce dernier fut envoyé comme gouverneur de l'Asie après avoir été préteur en 98 ou consul en 95. Comme gouverneur, il entreprit une campagne de "nettoyage" pour supprimer dans la province certaines activités malhonnêtes effectuées par les hommes d'affaires de l’ordre équestre. Scaevola ne resta que huit mois et revint à Rome, laissant son commandant en second Rufus, pour accomplir ses réformes. Quand Rufus revint à Rome, les chevaliers pour se venger l’accusèrent de concussion : ils commandaient le tribunal de concussion en vertu de la loi de C. Gracchus dans 122. Bien que la direction de cette cour ait changé durant la dernière décade du siècle précédent, elle était à ce moment dans les mains des chevaliers. C’est pourquoi le jury déclara pour démontrer que les chevaliers ne permettraient pas à personne d'interférer dans leur "droit" de faire des bénéfices. C'était une décision scandaleuse puisque Rufus était manifestement innocent (indiqué par le fait qu'il partit en exil, la pénalité normale de cette cour, en Asie, au milieu même des personnes qui l’auraient accusé de concussion). Il faisait partie des membres conservateurs du sénat déterminés à agir contre le contrôle des chevaliers sur les jurys.
L’un était Lucius Licinius Crassus (mort en 91) orateur remarquable et avocat (admiré beaucoup par Cicéron). Il était partisan résolu des formes constitutionnelles. En 95 comme consuls ils présentèrent la loi Licinienne, (Lex Licinia ou Lex Licinia Mucia ou Lex Licinia Mucia de civibus in suam civitatem redigundis) pour expulser de Rome les Latins qui étaient devenus citoyens par des moyens illégaux (ou que la loi considérait comme illégaux). Cette loi aggrava considérablement le sentiment anti-romains chez les alliés et fut une des causes de la guerre sociale. L’autre Quintus Mucius Scaevola surnommé Pontifex Maximus pour le distinguer de son cousin surnommé l’Augure Il fut consul en 95 avec L. Licinius Crassus l’orateur. Ils proposèrent la lex Licinia Mucia de civibus regundis, qui expulsait de Rome les citoyens qui étaient soupçonnés d’avoir usurpé la citoyenneté ainsi que les non-citoyens sous peine de lourdes pénalités. Elle avait comme objet d’épurer les élections et d'empêcher l'influence anormale des Italiens dans les comices. L'indignation qu’elle causa fut un des motifs de la guerre sociale. Après que son consulat Scaevola devint gouverneur de la province d’Asie. (voir Rutilius)
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alieno,
as, are : aliéner; éloigner,
rendre étranger (alienatus,a, um :
hostile, ennemi) animus, i, m. : le coeur, la sympathie, le courage, l'esprit bellum, i, n. : la guerre causa, ae, f. : la cause, le motif; l'affaire judiciaire, le procès; + Gén. : pour civis, is, m. : le citoyen civitas, atis, f. : la cité, l'état consto, as, are : 1. se tenir d'aplomb, exister, se maintenir, être d'accord, coûter ; impers. constat+prop. inf. : il est établi consul, is, m. : le consul consulatus, us, m. : le consulat consultum, i, n. : le décret (iuris consultum = jurisconsulte) Crassus, i, m. : Crassus cum, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que cupiditas, atis, f. : le désir de, prép. + abl. : au sujet de, du haut de, de duo, ae, o : deux ea, 1. ABL. FEM. SING - NOM-ACC. N. PL. de is, ea, id (ce, cette, le, la...) 2. adv. : par cet endroit eam, 1. Acc. fem. sig. de IS-EA-ID = la (pronom), ce, cette 2. 1ère pers. sing. du Subj. Présent de IRE : aller enim, conj. : car, en effet eorum, G. M et N. PL. de is,ea,id = d'eux, leur, leurs et, conj. : et. adv. aussi exorior, iris, iri, exortus sum : se lever, sortir, se montrer, commencer fero, fers, ferre, tuli, latum : porter, supporter, rapporter gero, is, ere, gessi, gestum : 1. porter 2. exécuter, faire hic, haec, hoc : adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci id, NOM-ACC N. SING. de is, ea, is : il, elle, le, la, .... idem, eadem, idem : le (la) même in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre inter, prép. : + Acc. : parmi, entre inutilis, e : inutile ita, adv. : ainsi, de cette manière ; ita... ut, ainsi que Italicus, a, um : italien ius, iuris, n. : le droit, la justice L, abrév. : Lucius lex, legis, f. : la loi, la (les) condition(s) d'un traité Licinius, a, um : de Licinius (lex Licinia) loquor, eris, i, locutus sum : parler magnus, a, um : grand max, inv. : = maximus maximus, a, um : superlatif de magnus, a, um : grand modo, adv. : seulement ; naguère, il y a peu (modo... modo... tantôt... tantôt...) Mucius, a, um : de Mucius (lex Mucia) nam, conj. : de fait, voyons, car necessarius, a, um : inévitable, indispensable, intime non, neg. : ne...pas ob, prép. : + Acc : à cause de omnis, e : tout orator, oris, m. : l'orateur pars, partis, f. : la partie, le côté perniciosus, a, um : pernicieux, funeste, dangereux pont. = pontifex populus, i, m. : le peuple post, adv. : en arrière, derrière; après, ensuite; prép. : + Acc. : après princeps, ipis, n. m. et adj. : premier, chef, empereur pro, prép. : + Abl. : devant, pour, à la place de, en considération de publicus, a, um : public Q, abr. pour Quintus qua, 1. ABL. FEM. SING. du relatif. 2. Idem de l'interrogatif. 3. après si, nisi, ne, num = aliqua. 4. faux relatif = et ea 5. adv. = par où?, comment? quamquam, quanquam + ind. : bien que quisque, quaeque, quidque : chaque, chacun, chaque chose quod, 1. pronom relatif nom. ou acc. neutre singulier : qui, que 2. faux relatif = et id 3. conjonction : parce que, le fait que 4. après si, nisi, ne, num = aliquod = quelque chose 5. pronom interrogatif nom. ou acc. neutre sing. = quel? quos, 1. ACC. MASC. PL. du relatif. 2. Idem de l'interrogatif. 3. après si, nisi, ne, num = aliquos. 4. faux relatif = et eos redigo, is, ere, egi, actum : faire rentrer, retirer, réduire à res, rei, f. : la chose, l'événement, la circonstance, l'affaire judiciaire; les biens Romanus, a, um : Romain (Romanus, i, m. : le Romain) sapientissimus, a, um : superlatif de sapiens, entis : sage Scaevola, ae, m. : Scaevola se, pron. réfl. : se, soi sed, conj. : mais significo, as, are : faire entendre, indiquer, montrer socius, a, um : associé, en commun, allié (socius, ii : l'associé, l'allié) sum, es, esse, fui : être summus, a, um : superlatif de magnus. très grand, extrême suus, a, um : adj. : son; pronom : le sien, le leur teneo, es, ere, ui, tentum : 1. tenir, diriger, atteindre 2. tenir, occuper 3. tenir, garder 4. maintenir, soutenir, retenir 5. lier 6. retenir, retarder, empêcher triennium, i, n. : la période de trois ans ut, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que vel, adv. : ou, ou bien, même, notamment (vel... vel... : soit... soit...) verum, conj. : vraiment, en vérité, mais video, es, ere, vidi, visum : voir (videor, eris, eri, visus sum : paraître, sembler) |
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