Le temps des Généraux : Marius

91 - 88 : Guerre sociale

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La guerre

89

déroute italienne

PERIOCHAE : Tite-Live écrivit une Histoire Romaine en 142 livres. Nous ne possédons plus que les livres I-X et XXI-XLV. Pour les autres, nous avons des résumés ou Periochae ou Epitome. Ces résumés sont très inégaux de développement et de précision.

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89 : Les Marses vaincus : L.Porcius Cato prend le commandement de l'armée et continue l'attaque du territoire des Marses.Il est tué lors d'un combat au Lac Fucine.  Pompeius Strabo prend le commandement de l'armée.  Strabo met fin au siège d'Asculum et prend la ville.  Pompedius Silo avec des rebelles abandonne la capitale Italica et fuit vers la ville de Samnium dans le sud de l'Italie. 25 Décembre : Strabo rentre à Rome en triomphateur. Printemps : Sylla, commandant des armées romaines de Campanie reprend un nombre important de villes dont Bovianum. LEX PLAUTIA PAPIRIA: cette loi donne la citoyenneté aux Italiens qui déposent les armes et jurent fidélité à Rome.  CONSULS : Pompeius Strabo et Lucius Porcius Cato

A. Postumius Albinus legatus cum classi praeesset, infamis crimine perduellionis, ab exercitu suo interfectus est.
L. Cornelius Sylla legatus Samnites proelio uicit et bina castra eorum expugnauit.
Cn. Pompeius Vestinos in deditionem accepit.
L. Porcius cos. rebus prospere gestis fusisque aliquotiens Marsis, dum castra eorum expugnat, cecidit. Ea res hostibus uictoriam eius proelii dedit.
Cosconius et Lucanus Samnites acie uicerunt, Marium Egnatium, nobilissimum hostium ducem, occiderunt, compluraque oppida in deditionem acceperunt.
L. Sylla Hirpinos domuit, Samnites pluribus proeliis fudit, aliquot populos recepit, quantisque raro quisquam alius ante consulatum rebus gestis ad petitionem consulatus Romam est profectus.

PERIOCHAE, LXXV.

 vocabulaire            

Le légat A. Postumius Albinus qui commandait la flotte, accusé du crime infâme de haute trahison, fut tué par son armée.
Le légat Lucius Cornelius Sylla battit les Samnites et s'empara de deux de leurs camps.
Cneius Pompeius reçut la reddition des Vestins.
Le consul Lucius Porcius accomplit des exploits et battit quelquefois les Marses. En assiégeant leur camp, il mourut. Cela donna la victoire aux ennemis.
Cosconius et Lucanus l'emportèrent sur les Samnites, ils tuèrent Marius Egnatius, le plus remarquable des chefs ennemis. Ils firent capituler plusieurs villes. Lucius Sylla dompta les Hirpins, il battit les Samnites dans plusieurs combats, il reçut la soumission de quelques peuples. Rarement quelqu'un d'autre avant lui ne partit à Rome pour briguer le consulat ayant accompli de tels exploits.

PERIOCHAE, LXXV.

PLUTARQUE, vie de Marius

33

34. Il n'était pas fort affecté de voir sa réputation éclipsée par celle de beaucoup d'autres ; mais il ne pouvait supporter que l'envie des nobles contre lui fût la cause de l'élévation de Sylla, et que son rival ne dût son pouvoir dans le gouvernement qu'aux dissensions qu'ils avaient eues ensemble. Mais quand Bocchus, roi de Numidie, reconnu pour allié des Romains, eut consacré dans le Capitole des Victoires qui portaient des trophées, et auprès d'elles des images d'or qui représentaient Jugurtha remis par Bocchus entre les mains de Sylla ; Marius fut tellement outré de colère de voir Sylla lui enlever la gloire de ses exploits et se l'attribuer à lui seul, qu'il se disposait à employer la violence pour abattre ces monuments. Sylla, de son côté, s'opiniâtrant à les maintenir, la sédition allait éclater dans Rome, lorsqu'elle fut tout à coup réprimée par la guerre des alliés. Les nations les plus belliqueuses de l'Italie, celles dont la population était la plus nombreuse, s'étant liguées contre les Romains, et réunissait à la force des armes, à la multitude des troupes, l'audace et la capacité de leurs généraux, qui n'étaient en rien inférieurs aux plus grands capitaines de Rome, furent sur le point de renverser l'empire. Cette guerre, si féconde en événements, si variée dans ses succès, accrut autant la gloire et la puissance de Sylla qu'elle diminua celle de Marius. Celui-ci se montra lent et irrésolu dans tout ce qu'il entreprit, cherchant toujours à différer : soit que, parvenu à plus de soixante-cinq ans, la vieillesse eût éteint son activité et sa chaleur ordinaires ; soit, comme il le disait lui-même, que des maux de nerfs dont il était travaillé l'empêchassent d'agir avec liberté, il ne soutint les fatigues de cette guerre, qui étaient au-dessus de ses forces, que par honte de rester oisif. Il ne laissa pas cependant de remporter une grande victoire, où il tua six mille hommes aux ennemis : dans toute cette guerre, il ne leur donna jamais aucune prise sur lui ; on eut beau l'environner de tranchées, l'accabler de railleries, le provoquer au combat, il fut toujours maître de lui-même. On dit à ce sujet que Popédius Silo, le premier des généraux ennemis en considération et en puissance, lui ayant dit un jour : « Marius, si tu es un si grand capitaine, viens combattre contre nous. - Et toi-même, lui répondit Marius, si tu es un si grand capitaine, force-moi de combattre malgré moi. » Une autre fois les ennemis lui ayant donné la plus belle occasion de les attaquer, et les Romains l'ayant manquée par timidité, Marius, après que les deux partis furent rentrés dans leurs camps, fit assembler ses soldats. «Je ne sais, leur dit-il, qui des ennemis ou de vous je dois appeler les plus lâches ; ils n'ont pas osé vous regarder quand vous avez tourné le dos, et vous avez craint de les regarder par derrière. » Enfin, sa faiblesse l'empêchant d'agir de sa personne, il quitta le commandement. suivant

PLUTARQUE, vie de Sylla

Il lui raconte que, lorsqu’il fut envoyé avec l’armée romaine à la guerre sociale, la terre s’entr’ouvrit tout à coup près de Laverne ; que de cette ouverture il sortit un grand feu, d’où il s’éleva dans les airs une flamme brillante ; et que les devins, en expliquant ce prodige, déclarèrent qu’un vaillant homme, d’une beauté admirable, parvenu à l’autorité souveraine, délivrerait Rome des troubles qui l’agitaient. Il ajoute que cet homme c’était lui-même, parce qu’il avait ce trait de beauté remarquable que ses cheveux étaient blonds comme l’or, et qu’il pouvait, sans rougir, s’attribuer la valeur, après les grands exploits qu’il avait faits.

Mais en voilà assez sur sa confiance en la Divinité. Il était d’ailleurs dans toute sa conduite plein d’inégalités et de contradictions. Prendre beaucoup, donner davantage, combler d’honneurs sans raison, insulter sans motif, faire servilement la cour à ceux dont il avait besoin, traiter durement ceux qui avaient besoin de lui : tel était son caractère ; et l’on ne savait s’il était naturellement plus hautain que flatteur. Il portait cette même inégalité dans ses vengeances ; il condamnait aux plus cruels supplices pour les causes les plus légères, et supportait avec douceur les plus grandes injustices ; il pardonnait facilement des offenses qui semblaient irrémédiables, et punissait les moindres fautes par la mort ou la confiscation des biens. On expliquerait peut-être ces contradictions en disant que, cruel et vindicatif par caractère, il étouffait, par raison, son ressentirnent, quand son intérêt l’exigeait. Dans cette guerre sociale, ses soldats assommèrent à coups de bâtons et à coups de pierres un de ses lieutenants, nommé Albinus, qui avait été préteur. II ne fit aucune recherche contre les auteurs d’un si grand crime ; au contraire, il en tirait. avantage, en disant que ses soldats n’en seraient que plus ardents à faire dans cette guerre tout ce qu’il leur commanderait, parce qu’ils voudraient effacer ce forfait par leur courage. Il ne fut pas même.touché des reproches qu’on lui en fit ; comme il avait déjà formé le projet de perdre Marius, et que, voyant la guerre sociale près de finir, il voulait se faire nommer général contre Mithridate, il flattait l’armée qu’il avait sous ses ordres.

PLUTARQUE : Vie de Pompée :

Jamais, en effet, les Romains ne firent paraître pour aucun autre général une haine aussi forte et aussi violente que celle qu'ils eurent pour Strabon, père de Pompée. Sa puissance dans les armes (car c'était un grand homme de guerre) le leur avait rendu redoutable pendant sa vie; mais quand il fut mort d'un coup de foudre et qu'on porta son corps sur le bûcher, ils l'arrachèrent du lit funèbre et lui firent mille outrages

Lex Julia

http://www.ualberta.ca/~csmackay/CLASS_366/Social.War.html

Vers la fin de l’année 90 L. Caesar, le consul survivant, retourne à Rome pour surveiller les élections. Il fait également passer une loi qui accorde aux Italiens ce qu'ils avaient toujours recherché : la citoyenneté. On accorde immédiatement la citoyenneté aux alliés qui n'ont jamais pris les armes, et il semble qu'on la donne également aux rebelles qui ont pris les armes. Alors qu'il y avait certainement du ressentiment contre Rome (une pièce de monnaie de la confédération montre un taureau symbolisant l’Italie symbolisé donnant un coup de corne au loup symbolisant Rome) et qu’il y avait sans aucun doute des gens impliqués dans la guerre qui cherchaient véritablement l'indépendance, la notion entière d’"Italie" était plutôt artificielle et les raisons principales de la guerre n’existaient plus. Quelques lois furent votées pour clarifier le sujet l’année suivante, y compris une proposée par le consul Cn. Pompeius Strabo qui donnait le statut latin à la Gaule Cisalpine (au nord du Pô et au du sud des Alpes).

Dispositions militaires pour 89

Les consuls en 89 étaient Cn. Pompeius Strabo, qui avait assiégé Asculum comme légat de Rutilius Lupus en 90, et L. Porcius Cato. C'est une indication du degré de rejet de Marius par l’oligarchie : malgré le fait que Marius avait sauvé la situation contre les Marses après la défaite de Lupus, son commandement est donné au consul L. Cato. (Plutarque indique que Marius démissionna pour des raisons de santé, mais c'est difficile à croire dans les circonstances et cela a plutôt été une façon de sauver la face.) Cato s'est même vanté après une première victoire qu'il avait accompli plus que Marius (cependant sa mort lors d’une bataille a montré que ce qu’il disait était stupide). Plus humiliant pour Marius était le fait qu'on avait permis à L. Sulla, qui avait assuré la commandement des armées en Campanie après que le retour de L.Caesar à Rome en 90, de continuer son commandement là comme légat propréteur. Sylla, qui avait servi comme questeur de Marius pendant la guerre contre Jugurtha et récemment (à une date contestée dans les années 90) avait opéré avec succès comme préteur en Cilicie, attendait avec impatience d’arriver au consulat. Apparemment on estimait qu'il était temps de rabaisser Marius âgé et de favoriser Sylla qui avait l’avenir devant lui. Ainsi, on s’arrangea pour que les deux consuls de 89 servent dans le nord, qui signifiait le déplacement du commandement du propréteur Marius, alors que le propréteur Sylla maintenait son commandement dans le sud. On peut supposer que ce transfert de commandement était une insulte directe. La réaction de Marius à ce traitement devait bientôt avoir des conséquences désastreuses.

Campagnes de 89

1) Campagne dans le nord

L. Cato repris l'armée de Marius et continua l'attaque dans le territoire des Marses. Après une première victoire il fut battu près du lac Fucin (près de la capitale italienne de Corfinium) et tué. Le degré d’amertume provoqué sa mort est montré par le fait que le fils de Marius fut accusé de l’avoir assassiné subrepticement pendant la bataille. Cn. Pompeius reprit l'armée de Cato et continua l'attaque contre les Marses par ses propres légats.

En attendant Pompeius continua le siège d'Asculum. Les Italiens firent venir une armée énorme pour lever le siège. Lors de cette bataille entre Pompeius et les Italiens, on prétend que le Romans avaient 60.000 hommes et les Italiens 75.000 (nombre très grand). Pompeius bat ces troupes et écrase le reste dans défilé dans la montagne. Le destin d'Asculum est scellé et la ville se rend en novembre. Les officiers sont flagellés et décapités, les citoyens sont expulsés de la ville sans possessions, et leurs propriétés sont vendues (Pompeius garde le montant pour lui). Ceci casse la révolte dans le nord. La capitale Italia est abandonnée et Q. Poppaedius Silo se sauve dans le Samnium. Le 25 décembre 89 Pompeius rentre à Rome en triomphe.

2) Campagne dans le sud.

Sylla continue à commander les armées romaines en Campanie. Après avoir défait les Italiens lors d’une bataille au printemps, il commence à reprendre les diverses villes de Campanie vers la fin du printemps et du début de l'été. Il de tourne alors vers le territoire des Samnites. Il l’envahit par un itinéraire inattendu et prend Bovianum, la capitale méridionale de la révolte. Sylla rentre à Rome, où il a été élu consul pour l'année suivante, alors que ses légats continuaient la reconquête du Samnium.

 

 

A = Aulus
ab
, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
accipio, is, ere, cepi, ceptum
: recevoir, apprendre (acceptus, a, um : bien accueilli, agréable)
acies, ei
, f. : la ligne de bataille; le regard
ad
, prép. : + Acc. : vers, à, près de
Albinus, i
, m. : Albinus
aliquot
, dét. inv. : quelques, plusieurs
aliquotiens
, adv. : quelquefois
alius, a, ud
: autre, un autre
ante
, prép. : +acc., devant, avant ; adv. avant
binus, a, um
: chaque fois deux
cado, is, ere, cecidi, casum
: intr. - 1 - tomber, choir, s'abattre, se détacher, descendre. - 2 - tomber mourant, succomber, mourir, périr; être immolé (comme victime). - 3 - succomber (en justice), être abattu. - 4 - tomber en désuétude, échouer. - 5 - coïncider, tomber juste, s'appliquer, convenir. - 6 - tomber (---> coup de dés), échoir, arriver par hasard. - 7 - se terminer, finir.
castra, orum
, n. pl. : le camp militaire
classis, is
, f. : 1 - la classe (une des cinq divisions du peuple romain), le rang, l'ordre, la division, la catégorie. - 2 - la flotte, l'armée navale; qqf. le vaisseau. - 3 - l'armée, le corps de troupes
Cn
, inv. : abréviation de Cnaeus
complures
: plusieurs
consulatus, us
, m. : le consulat
Cornelius, i
, m. : Cornélius
cos
, = consul
Cosconius, i
, m. : Cosconius (nom d'homme)
crimen, inis
, n. : l'accusation, le chef d'accusation, le grief, la faute, le crime
cum
, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que
deditio, onis
, f. : la reddition, la soumission, la capitulation
do, das, dare, dedi, datum
: donner
domo, as, are, ui, itum
: dompter
dum
, conj. : 1. + ind. = pendant que, jusqu'à ce que 2. + subj. : pourvu que, le temps suffisant pour que
dux, ducis
, m. : le chef, le guide
Egnatius, i
, m. : m. : Egnatius
eius
, génitif singulier de is, ea, id : ce, cette, son, sa, de lui, d'elle
eorum
, génitif masculin ou neutre pluriel de is, ea, id = d'eux, leur, leurs
et
, conj. : et. adv. aussi
exercitus, us
, m. : 1 - l'armée, le corps de troupes. - 2 - l'infanterie. - 3 - la foule, la troupe, la multitude, l'essaim (d'abeilles). - 4 - l'exercice. - 5 - la peine, le chagrin, le tourment, l'inquiétude.
expugno, as, are
: tr. - 1 - attaquer vivement. - 2 - prendre d'assaut, prendre de force (une ville, un fort), forcer, vaincre, soumettre, réduire. - 3 - au fig. dompter, triompher de. - 4 - s'emparer, se rendre maître, se saisir, tirer, arracher, extorquer, obtenir de force. - 5 - venir à bout de, achever.
fundo, is, ere, fusi, fusum : fundo, fundere, fudi, fusum
: - tr. - 1 - verser, répandre, jeter, lancer (au pr. et au fig.). - 2 - fondre des métaux, mettre en fusion, couler. - 3 - jeter à terre, terrasser, renverser, abattre. - 4 - disperser, mettre en déroute. - 5 - déployer, étendre. - 6 - laisser échapper de sa bouche, émettre. - 7 - lâcher; relâcher (t. de méd.). - 8 - mettre au jour, produire. - 9 - arroser, humecter.
gero, is, ere, gessi, gestum
: tr. - 1 - porter, qqf. transporter. - 2 - produire, enfanter. - 3 - au fig. porter, contenir, avoir en soi, entretenir (un sentiment). - 4 - faire (une action); exécuter, administrer, gouverner, gérer, conduire, exercer; au passif : avoir lieu. - 5 - passer (le temps). - 6 - avec ou sans se : se conduire, se comporter; jouer le rôle de, agir en.
Hirpini, orum
, m. : les Hirpins (peuple du Samnium)
hostis, is
, m. : l'ennemi
in
, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
infamis, e
:1 - mal famé, décrié. - 2 - perdu d'honneur, déshonoré, infâme, déshonorant.
interficio, is, ere, feci, fectum
: tuer
is
, nominatif masculin singulier de is, ea, id : ce, cette, celui-ci, il, 2ème personne sing. de eo, is, ire : aller
L
, abrév. : Lucius
legatus, i
, m. : 1 - l'envoyé, le député, l'ambassadeur. - 2 - le délégué, le commissaire, le légat. - 3 - le lieutenant (d'un général en chef); le commandant d'une légion. - 4 - le lieutenant de l'empereur, le légat de l'empereur, le gouverneur d'une province. - 5 - le légat, l'assesseur d'un préteur.
Lucanus, i,
m. : le Lucanien
Marius, i
, m. : Marius
Marsi, orum
: les Marses (peuple du Latium ou peuple germain)
nobilissimus, a, um
: superlatif de nobilis, e : noble
occido, is, ere, occidi, occisum
: I. 1. tomber à terre 2. succomber, périr 3. se coucher II. couper, mettre en morceaux, tuer
oppidum, i
, n. : l'oppidum, la ville fortifiée
perduellio, ionis
, f. : le crime de haute trahison
petitio, ionis
, f. : la candidature, la campagne électorale
plus, pluris
, n. : plus, plus cher
Pompeius, i
, m. : Pompée
populus, i
, m. : 1. le peuple - 2. f. : le peuplier
Porcius, a, um
: (lex) Porcia
Postumius, i,
m. : Postumius
praesum, es, esse, fui
: 1 - être à la tête de, être préposé, présider à, commander, gouverner, diriger, avoir la direction de; exceller (dans un art), pratiquer (un art). - 2 - être le guide, être le promoteur, être l'instigateur. - 3 - protéger, garder. - 4 - l'emporter sur, prévaloir.
proelium, ii,
n. : le combat
proficiscor, eris, i, fectus sum
: 1 - se mettre en route, partir, s’en aller. - 2 - aller vers, passer à. - 3 - provenir, dériver.
prospere
, inv. : avec succès
quantus, a, um
, pr. excl et interr : quel (en parlant de grandeur)
quisquam, quaequam, quidquam (quic-)
: quelque, quelqu'un, quelque chose
raro
, adv. : rarement
recipio, is, ere, cepi, ceptum
: 1. retirer, ramener 2. reprendre 3. recevoir, accepter, admettre 4. se charger de
res, rei,
f. : la chose, l'événement, la circonstance, l'affaire judiciaire; les biens
Roma, ae
, f. : Rome
Samnites, ium
, m. : les Samnites
sum, es, esse, fui
: être
suus, a, um
: adj. : son; pronom : le sien, le leur
Sylla, ae
, m. : Sylla
Vestini, orum
: les Vestins (peuple du Samnium)
victoria, ae, f. : la victoire
vinco, is, ere, vici, victum
: vaincre
texte
texte
texte
texte