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table des matières de l'oeuvre d'Aristote
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Platon

 

ARISTOTE

OPUSCULES

en 1 volume
 

PSYCHOLOGIE D'ARISTOTE, OPUSCULES,  OPUSCULES (PARVA NATURALIA), DE LA SENSATION ET DES CHOSES SENSIBLES. — DE LA MÉMOIRE ET DE LA RÉMINISCENCE. — DU SOMMEIL ET DE LA VEILLE. — DES RÊVES. — DE LA DIVINATION DANS LE SOMMEIL. — DU PRINCIPE GÉNÉRAL DU MOUVEMENT DANS LES ANIMAUX. — DE LA LONGÉVITÉ ET DE LA BRIÈVETÉ DE LA VIE. — DE LA JEUNESSE ET DE LA VIEILLESSE, DE LA VIE ET DE LA MORT. — DE LA RESPIRATION. TRADUITS EN FRANÇAIS POUR LA PREMIÈRE FOIS Et accompagnés de Notes perpétuelles PAR Mr
J. BARTHÉLÉMY SAINT-HILAIRE,  MEMBRE DE L'INSTITUT ( Acadéie des Sciences montes et politiques) ET PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE GRECQUE ET LATINE Au Collège royal de France, PARIS, DUMONT, A L'INSTITUT, M DCCC XLVII

 

 


 

TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CE VOLUME.

Préface. i à LXXXV

Plan du Traité de la Sensation et des Choses sensibles. 1

Traité de la Sensation et des Choses sensibles. Περὶ Αἰσθήσεως καὶ αἰσθητῶν (bilingue) 19

Plan du Traité de la Mémoire et de la Réminiscence. 99

Traité de la Mémoire et de la Réminiscence. Περὶ μνήμης καὶ ἀναμνήσεως (bilingue) 109

Plan du Traité du Sommeil et de la Veille. 137

Traité du Sommeil et de la Veille. Περὶ ὕπνου καὶ ἐγρηγόρσεως (bilingue) 145

Plan du Traité des Rêves. 173

Traité des Rêves. Περὶ Ἐνυπνίων (bilingue) 181

Plan du Traité de la Divination dans le sommeil. 205

Traité de la Divination dans le sommeil. Περὶ τῆς καθ΄ ὕπνον μαντικῆς (bilingue) 209

Plan du Traité sur le Principe général du Mouvement dans les animaux. 223

Traité sur le Principe général du Mouvement dans les animaux. Περί ζώων κινήσεως (bilingue) 237

Plan du Traité de la Longévité et de la Brièveté de la vie. 279

Traité de la Longévité et de la Brièveté de la vie. 285 Περὶ Μακροβιότητος καὶ Βραχυβιότητος (bilingue)

Plan du Traité de la Jeunesse et de la Vieillesse , de la Vie et de la Mort. 305

Traité de la Jeunesse et de la Vieillesse, de la Vie et de la Mort. 311 Περὶ Νεότητος καὶ Γήρως καὶ Ζωῆς καὶ Θανάτου. (bilingue)

Plan du Traité de la Respiration 329

Traité de la Respiration. 349 Περὶ ἀναπνοῆς (bilingue)

Table alphabétique des matières. 409

Table générale des matières. 445

FIN DE LA TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.

 

 

PLAN DU TRAITE DE LA SENSATION DES CHOSES SENSIBLES. (bilingue)

CHAPITRE PREMIER.

Retour sur la répartition des facultés, telle qu'elle a été exposée dans le Traité de l'Ame. — Nouveaux détails : la veille et le sommeil, la jeunesse et la vieillesse, l'inspiration et l'expiration , la vie et la mort ; relation générale de la médecine à l'étude de la nature.Importance de la sensibilité ; elle est le caractère essentiel de l'animal. — Rôles des divers sens : comparaison de la vue et de l'ouïe ; les aveugles de naissance sont plus intelligents que les sourds-muets.

CHAPITRE II.

Rapports possibles des sens aux éléments. Explication du phénomène qui se passe dans les yeux et de la lumière qu'on y voit quand on se les frotte : la vue n'est pas de feu comme l'ont dit Empédocle et limée ; elle est d'eau comme l'a fort bien compris Démocrite, qui s'est d'ailleurs trompé sur la théorie des images. Effet de quelques blessures sur les yeux. — L'ouïe Se rapporte à l'air; l'odorat, au feu; le toucher et le goût se rapportent à la terre.

CHAPITRE III.

Complément de la théorie de la couleur exposée dans le Traité de l'Ame ; rapport de la couleur à la lumière et au diaphane ; définition qu'en donnent les Pythagoriciens. — Génération des couleurs, les couleurs primitives étant le blanc et le noir; rapports numériques qu'on peut établir entre les couleurs comme on en établit entre les sons ; effets de la juxtaposition et de la superposition des couleurs; observations des peintres. — La couleur n'est pas l'effet d'une émanation, comme l'ont prétendu quelques anciens philosophes : elle est l'effet d'un mouvement. — Considérations générales sur le mélange des corps.

CHAPITRE IV.

Complément de la théorie du goût. — Les saveurs nous sont mieux connues que les odeurs : elles ne viennent pas toutes de l'eau seulement, comme Empédocle Ta soutenu : réfutation de trois hypothèses : opinion de quelques anciens naturalistes : origine véritable de la diversité des saveurs : action de la terre, du sec et de l'humide. — La saveur est une modification du sec nutritif : nutrition des animaux et des plantes. — Deux saveurs principales : le doux et l'amer, comme il y a deux couleurs principales : le blanc et le noir : rapport des sept saveurs aux sept couleurs : il y a, de part et d'autre, autant d'espèces primitives. — Erreurs diverses de Démocrite : il a eu tort surtout de rapporter les saveurs aux figures : cette assimilation n'est pas soutenable.

CHAPITRE V.

Complément de la théorie de l'odeur. — Rapports des odeurs aux saveurs : odeurs des différents corps. — Réfutation d'une opinion d'Héraclite sur la nature de l'odeur : l'odeur est une modification de l'humidité de l'air et de l'eau, causée par la sécheresse sapide. — Deux espèces principales d'odeurs, comme il y a aussi deux espèces principales de saveurs : les unes sont bonnes ou mauvaises Indirectement, les autres le sont par elles-mêmes : l'homme est le seul animal qui ait la perception de cette seconde espèce d'odeurs : action des odeurs sur le cerveau, — Organisation spéciale des poissons et des insectes pour la perception des odeurs. — L'odorat tient à peu près le milieu entre les cinq sens : le toucher et le goût d'une part, la vue et l'ouïe de l'autre. — Réfutation d'une opinion des Pythagoriciens, qui soutiennent que certains animaux se nourrissent d'odeurs : l'odeur peut contribuer à la santé, mais non à l'alimentation.

CHAPITRE VI.

Complément de la théorie générale de la sensibilité. — Deux questions : 1° Nos sensations peuvent-elles aller à l'infini comme la divisibilité des corps eux-mêmes? Il faut distinguer ici l'acte de la puissance : en puissance, nous sentons les parties infiniment petites des corps : en acte, nous ne les sentons que quand elles ont une certaine masse. 2° Les corps, ou seulement les mouvements qu'ils causent, agissent-ils sur le milieu où ils sont placés? Propagation et mouvement de la lumière suivant Empédocle : propagation de l'odeur et du son : tous ces phénomènes peuvent s'expliquer par des mouvements successifs : exception pour la lumière que nous sentons tout d'un coup.

CHAPITRE VII.

Dernière question sur la sensibilité : Peut-on percevoir plusieurs choses à la fois? — Position de quelques principes sur la combinaison des mouvements et sur la combinaison des choses en général.

Objection : On ne peut pas sentir à la fois, dans un instant indivisible , deux choses qui tombent sons un seul et même sens; à plus forte raison, des choses qui relèvent de sens différents. — Théorie fausse sur les accords des sons : ils arrivent aimul-tanément à l'oreille, et il n'y a pas d'intervalle qui soit imperceptible pour nous.

Réponse : Nous percevons les choses tout entières, et rien n'échappe à nos sens : l'âme, identique et une, perçoit successivement toutes les sensations; mais elle ne perçoit pas l'indivisible.

DU SOMMEIL ET DE LA VEILLE.

PLAN DU TRAITE

CHAPITRE PREMIER.

Questions diverses qu'on peut se poser sur le sommeil et sur la veille, sur les rêves et sur la divination.

Le sommeil et la veille appartiennent à une même faculté ; à la sensibilité, qui est commune au corps et à l'âme.

Le sommeil et la veille doivent se succéder alternativement. — L'activité ne peut être continuelle.

Quelques exemples tirés de la physiologie comparée : volatiles, animaux aquatiques et terrestres, mollusques, insectes, etc.

Tout animal dort, parce qu'il est sensible : les végétaux ne dorment pas, parce qu'ils n'ont que la faculté nutritive, qui s'exerce mieux durant le sommeil.

CHAPITRE II.

Explication de la cause du sommeil et de la veille. — Quel est le sens que ces fonctions modifient?

Le toucher est accordé à tous les animaux, et il est séparable des autres sens, qui sont inséparables de lui : le sens commun, qui concentre les perceptions de tous les autres sens, est surtout celui qu'affecte le sommeil ; et ce sens étant réduit à l'inactivité , tous les autres deviennent impassibles et inactifs comme il le devient lui-même.

La cause du sommeil est le besoin indispensable de repos et de réparation qu'éprouvent tous les animaux régulièrement organisés.

Le sommeil affectant le principe sensible, il se rapporte au lieu même où résident le principe de la sensibilité et celui du mouvement, qui se confond en lui : ce lieu est le cœur : organisation des animaux suivant qu'ils ont ou n'ont pas de sang.

CHAPITRE III.

Conditions physiologiques du sommeil. — Le sommeil se rapporte à la nutrition, et vient de l'évaporation intérieure produite par les aliments : somnolence après les repas : effets des narcotiques , de la fatigue et de certaines maladies : disposition de l'enfance aux longs sommeils : action du vin sur les enfants : constitutions plus ou moins portées au sommeil : les mélancoliques.

Dans le sommeil, la chaleur naturelle se concentre à l'intérieur : disposition du cerveau : ses rapports avec l'action du cœur et le mouvement du sang.

Résumé de ce Traité.

TRAITÉ DES RÊVES

 PLAN DU TRAITÉ DES RÊVES

CHAPITRE PREMIER.

A quelle faculté de l'âme se rapporte le rêve ? Est-ce à l'entendement ou à la sensibilité ? Il y a dans le rêve quelque chose de plus que la sensation : rôle de l'opinion. Le rêve n'appartient exclusivement ni à le sensibilité, ni à l'intelligence, ni à l'opinion : il se rapporte à l'imagination, laquelle n'est elle-même qu'une modification de la sensibilité.

CHAPITRE II.

Pour bien comprendre les rêves, il faut étudier les circonstances qui accompagnent le sommeil. L'impression sensible demeure dans les organes après que l'objet sensible a disparu : loi générale de la transmission du mouvement, soit de translation, soit d'altération. Effets consécutifs de certaines sensations trop prolongées. Dans l'acte de la vision, si la vue est passive, elle est certainement active aussi : singulier effet que produisent les miroirs, les yeux des femmes qui sont dans leurs mois : les vins et les huiles sont affectés à distance par les odeurs. – Hallucinations et erreurs des sens dans diverses circonstances ; effets des passions violentes ; la boulette de pain sous les doigts.

CHAPITRE III.

Un certain repos est nécessaire dans le corps pour que le rêve se produise : l'agitation, qui est continuelle pendant la veille, empêche que le centre sensible ne sente le mouvement qui suit les impressions. – Diverses natures des rêves, suivant les organisations et les dispositions. – Rapport des rêves aux hallucinations qu'on a durant la veille. – Les rêves ne sont que des débris des sensations éprouvées, et la conséquence des mouvements donnés aux organes par les impressions sensibles ; moyen de s'en assurer : perceptions réelles durant le sommeil. – Influence de l'âge sur les rêves.

 

TRAITÉ DE LA DIVINATION DANS LE SOMMEIL.

PLAN DU TRAITÉ DE LA DIVINATION DANS LE SOMMEIL.

CHAPITRE PREMIER.

Préjugés répandus généralement en faveur des rêves. – Il est absurde de croire qu'ils viennent de Dieu. – Les rêves peuvent être les signes des dispositions intérieures de notre corps ; et les médecins feraient très-bien d'y donner une sérieuse attention. – Les rêves peuvent, en outre, être la conséquence de certaines actions faites durant la veille, et, à leur tour aussi, déterminer quelques autres actions. – Pour tout le reste, ils ne sont que des coïncidences purement accidentelles.

CHAPITRE II.

Les rêves dans les animaux et dans les hommes inférieurs prouvent bien que les rêves en général ne viennent pas de la divinité : rêves fréquents des mélancoliques. – Intervention du hasard, même dans les phénomènes célestes. – Réfutation d'une opinion de Démocrite : autre hypothèse proposée pour certains rêves. – Rêves et prévisions de quelques extatiques. – Règles de l'interprétation des rêves : qualité d'esprit que cette explication exige.

DU PRINCIPE GÉNÉRAL DU MOUVEMENT DANS LES ANIMAUX

Plan du traîté

CHAPITRE PREMIER.

But spécial de ce traité, complément du Traité de l'Ame. - Principe général du mouvement donné par la raison et par l'observation : il n'y a de mouvement possible qu'à la condition de quelque chose d'immobile : application de ce principe aux faits particuliers : exemple pris du mécanisme des articulations dans les animaux.

CHAPITRE II.

Théorie générale du moteur immobile : importance de cette théorie, qui s'étend des animaux jusqu'à l'explication du mouvement universel. - Nécessité absolue du repos pour que le mouvement soit possible : exemple et comparaison de la marche d'un bateau.

CHAPITRE III.

Le principe qui met en mouvement le ciel entier doit être en dehors du ciel : opinion erronée qu'on se fait des pôles. - Explication de la fable d'Atlas : ce qu'elle a de vrai et de faux. -Rapports des forces d'inertie et des forces de mouvement.

CHAPITRE IV.

Suite de la théorie sur le principe du mouvement universel. - Objections diverses contre l'opinion qui place le principe moteur à l'extérieur. - Mouvement dans les animaux. - Mouvement dans les choses inanimées.

CHAPITRE V.

Le mouvement d'altération et de développement sur place, exige-t-il un centre de repos, comme le mouvement dans l'espace? - Lois générales de la génération et de la destruction.

CHAPITRE VI.

Indications de diverses théories antérieures sur le mouvement et spécialement de celles qui ont été exposées dans la Philosophie Première. - Du mouvement que l'âme donne au corps et causes principales d'action dans l'animal : facultés de l'intelligence, facultés de l'instinct. - Le bien, soit apparent, soit vétitable, est toujours le but que se propose l'animal. - Le moteur éternel n'a pas de limite : au contraire, l'être animé en a toujours.

CHAPITRE `VII.

Rapports de la pensée à l'action et au mouvement - Une action particulière est comme la conclusion d'un syllogisme soit que d'ailleurs les deux prémisses, ou que l'une des deux seulement, soient présentes à l'esprit. - Les animaux  obéisent souvent à l'instinct et au désir :  comparaison des mouvements des automates ; différences. - Influence de l'imagination :  modifications matérielles dans le corps.

CHAPITRE VIII.

Suite de l'influence des diverses passions de l'âme sur le corps : la peur, l'amour et les autres affections, refroidissent ou échauffent le corps : rapidité de ces modifications, qui le plus souvent nous échappent.

Mécanisme organique du mouvement dans l'animal : jeu des articulations et des diverses pièces qui les composent : le bras et la main ne sont pas le principe du mouvement.

CHAPITRE IX.

Dans les animaux, ce n'est pas le mouvement du côté droit qui détermine celui du côté gauche, ni réciproquement : nécessité d'un centre commun, placé au milieu de l'animal, et qui soit à la fois simple et multiple. Ce centre est le moteur immobile dans l'animal ; c'est l'âme.

CHAPITRE X.

Rôle du souille inné dans les animaux : il est le moteur mobile dont l'âme se fait un instrument. - Position de ce souffle inné : il est dans le cœur : ses propriétés de dilatation et de contraction. - Admirable organisation de l'animal, comparé à un état bien constitué.

CHAPITRE XI.

Distinction des mouvements volontaires et involontaires dans l'animal : le coeur et l'appareil de la génération. - Action de la chaleur et du froid venant, soit du dehors, soit du dedans. - Rapports du principe moteur aux divers mouvements : action et réaction réciproques. - Résumé.

 

DE LA MÉMOIRE ET DE LA RÉMINISCENCE

Plan du traité

CHAPITRE PREMIER.

De la nature de la mémoire, et de la partie de l'âme de laquelle elle dépend : diversité de la mémoire suivant les organisations. - La mémoire ne s'applique jamais qu'au passé : elle relève directement du principe même qui sent en nous; et voilà comment elle se trouve dans beaucoup d'animaux autres que l'homme : rapports de la mémoire à l'imagination.

Théorie spéciale de la mémoire : la notion actuelle dont l'esprit a conscience lui rappelle un objet passé : explication de ce phénomène : comparaison de la mémoire et d'un cachet : causes de la faiblesse de la mémoire chez les enfants et les vieillards. - La mémoire comparée à un tableau, qui est à la fois quelque chose de réel et une simple copie : rapports de la pensée à l'image dans l'esprit. - Hallucinations de la mémoire : exemples d'Antiphéron et de quelques extatiques.

CHAPITRE II.

Théorie de la réminiscence : différences qui séparent la réminiscence de la mémoire et de la perception. - Mécanisme de la réminiscence : association des idées : phases diverses par lesquelles passe souvent l'esprit avant d'arriver au souvenir qu'il cherche : effets de l'habitude. - Importance de la notion du temps dans la réminiscence.

La réminiscence est le privilège de l'homme : rapports de la réminiscence aux organes du corps : fatigue et trouble de l'esprit.

La conformation du corps agit aussi sur la faculté de la réminiscence.

 

PLAN DU TRAITÉ DE LA JEUNESSE ET DE LA VIEILLESSE, DE LA VIE ET DE LA MORT.

DE LA JEUNESSE ET DE LA VIEILLESSE, DE LA VIE ET DE LA MORT.

CHAPITRE PREMIER.

Complément des théories du Traité de l'Ame. — Considération  générales sur l'animalité et la vie. Organisation du corps des animaux ; le devant et le derrière : le haut et le bas : organisation exceptionnelle de l'homme. Rapports et différences des animaux et des plantes : les racines font l'office de la bouche.

CHAPITRE II.

L'animal se compose de trois parties principales : la plus importante est la partie centrale, intermédiaire entre les deux autres. — Divisibilité des végétaux et des insectes : les animaux lu plus élevés ne peuvent être divisés comme eux.

CHAPITRE III.

Tous les êtres vivants, animaux ou plantes, ont un centre d'où part leur développement : preuves tirées des plantes, qu'elles poussent d'ailleurs de semence, ou de greffe, ou de bouture : preuves tirées des animaux ; rôle souverain du cœur, principe de la sensibilité et de la nutrition.

CHAPITRE IV.

Continuation du même sujet : le cœur est le foyer de la chaleur naturelle, sans laquelle la vie et la digestion ne seraient pas possibles. La mort n'est que l'extinction de cette chaleur.

CHAPITRE V.

Le feu peut cesser de deux façons différentes : ou il s'éteint de lui-même, ou quelque action extérieure Pétouffe. — Exemples des charbons qu'on étouffe et du feu qui couve sous la cendre.

CHAPITRE VI.

Causes de la conservation de la chaleur naturelle dans les végétaux : les animaux tirent de l'air et de l'eau le refroidissement périodique dont ils ont besoin. Nécessité d'étudier cette importante fonction avec plus de développements.

DE LA RESPIRATION.

 PLAN DU TRAITÉ DE LA RESPIRATION.

CHAPITRE PREMIER.

Les travaux des naturalistes antérieurs sur la respiration sont très incomplets. -- Tous les animaux ne respirent pas, ainsi qu'on l'a cru faussement. Il n'y a que les animaux pourvus de poumons qui respirent : organisations diverses du poumon : rapports de l'organisation du poumon avec le besoin de respiration.

CHAPITRE II.

Travaux et erreurs de Démocrite. -- Anaxagore et Diogène ont essayé d'expliquer le mécanisme de la respiration chez les poissons et les coquillages. -- Réfutation de leurs explications : ils n'ont pas poussé l'analyse assez loin : ils n'ont vu que la moitié des choses : le phénomène total de la respiration se compose de deux autres, l'inspiration et l'expiration.

CHAPITRE III.

Suite de la réfutation des théories d'Anaxagore. et de Diogène sur la respiration chez les poissons : arguments divers tirés de l'organisation de l'homme, de celle des insectes, et de quelques observations sur les animaux qui respirent.

Causes générales de ces erreurs : 1° on n'observe pas assez les faits et les organes des animaux ; 2° on ne sait pas assez que la nature a toujours un but dans tout ce qu'elle fait.

CHAPITRE IV.

Réfutation de la théorie de Démocrite sur la respiration : exposition développée de cette théorie. -- Explication que Démocrite donne de la mort : elle ne vaut que pour les animaux qui respirent. -- Sa théorie est contredite aussi par le phénomène que nous présente notre propre respiration, quand nous avons très chaud.

CHAPITRE V.

Réfutation de la théorie du Timée sur la respiration : lacunes de cette théorie : elle ne s'applique qu'à l'homme, et ne s'accorde pas avec les faits.

CHAPITRE VI.

On ne peut pas supposer non plus que la respiration ait pour objet l'entretien de la chaleur vitale : cette chaleur s'entretient surtout par les aliments et la nutrition.

CHAPITRE VII.

Réfutation de la théorie d'Empédocle sur la respiration : citation de vingt-cinq vers de ce philosophe. — Empédocle n'a parlé que de la respiration par le nez : il a omis la respiration par la bouche, laquelle est cependant beaucoup plus importante.

CHAPITRE VIII.

Nécessité de la chaleur naturelle pour la vie et la nutrition : le cœur en est l'instrument, et c'est de lui que partent toutes les veines. --- Deux sortes d'extinction du feu naturel : nécessité d'un refroidissement pour l'entretenir.

CHAPITRE IX.

Modes divers selon lesquels se fait le refroidissement nécessaire à la respiration : exemple des insectes : organisation spéciale de ceux qui bourdonnent. -- Animaux munis de poumons qui peuvent vivre longtemps sans respirer; amphibies.

CHAPITRE X.

Modes divers du refroidissement nécessaire à la respiration dans les animaux qui ont des poumons et du sang : vivipares et ovipares. Le poumon et les branchies ne sont jamais réunis dans un seul et même animal.

CHAPITRE XI.

Rapports de la respiration à l'alimentation. La bouche sert aux deux fonctions chez certains animaux : les branchies ne servent qu'à la respiration. -- Moyens qu'a pris la nature chez les divers animaux, pour que la respiration et l'alimentation ne se gênent pas réciproquement : rôle de la luette : contraction du gosier chez les animaux qui n'ont pas cet organe.

CHAPITRE XII.

Organisation spéciale de la respiration chez les cétacés et chez tous les animaux à tuyau; chez les crabes, les cancres, les seiches et les polypes.

CHAPITRE XIII.

Les animaux qui sont les plus élevés sont aussi ceux chez qui la respiration est la plus partite : organisation supérieure de l'homme : ses privilèges. -- Importance générale des fonctions du poumon : ordre des êtres : leurs rapports aux éléments.

CHAPITRE XIV.

Réfutation de l'opinion d'Empédocle soutenant que les animaux dont la température est la plus chaude sont aquatiques ; les animaux aquatiques sont au contraire plus froids.— Influences des lieux et leurs rapports généraux avec l'organisation.

CHAPITRE XV.

Organisation et fonction du poumon dans les animaux les plus élevés.

CHAPITRE XVI.

Rapports du coeur au poumon et aux branchies : observations anatomiques : le coeur est placé de même chez les animaux terrestres et chez les aquatiques : détails de cette organisation : les animaux meurent, quand le jeu du poumon et des branchies vient à cesser.

CHAPITRE XVII.

Théorie générale sur la mort :  elle ne peut être qu'ou violente ou naturelle. La mort naturelle ne tient qu'à l'absence de la chaleur dans le coeur; état particulier du poumon et des branchies à ce moment : causes de la rapidité et de la facilité de la mort dans la vieillesse. Maladies du poumon.

CHAPITRE XVIII.

Définition générale de la naissance, de la jeunesse, de la vieillesse, de la vie et de la mort, rapportées toutes à la chaleur naturelle, selon qu'elle commence, subsiste ou s'éteint.

CHAPITRE XIX.

Résumé sur les fonctions du poumon et des branchies.

CHAPITRE XX.

Théorie de la palpitation du coeur et du pouls : le pouls comparé à l'ébullition des liquides qui chauffent : simultanéité du battement des veines, qui toutes dépendent du coeur.

CHAPITRE XXI.

Mécanisme de la respiration dans le poumon : inspiration et expiration causées par l'action réciproque et contraire de l'air et de la chaleur vitale l'un sur l'autre. - Mécanisme analogue des branchies.

Quelques mots sur la santé et la maladie, dont l'étude appartient au naturaliste presque autant qu'au médecin.

 

 I">CHAPITRE II.