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Oeuvre numérisée par Marc Szwajcer

 

PHEDRE

FABLES

livre 5

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autre traduction

 

 

 

 

 

PROLOGUS

POETA

PROLOGUE

LE POETE

Æsopi nomen sicubi interposuero,

Cui reddidi jam pridem quicquid debui,

Auctoritatis esse scito gratia;

Ut quidam artifices nostro faciunt sæculo,

Qui pretium operibus majus inveniunt novis

Si marmori adscripserunt Praxitelen, Scopam

Aeri, Myronem argento, tabulæ Zeuxidem.

Adeo fucatæ plus vetustati fauet

Inuidia mordax quam bonis præsentibus.

Sed jam ad fabellam talis exempli feror.

Si je cite parfois le nom d’Esope, à qui j’ai depuis longtemps rendu tout ce que je dois d’hommages, sachez bien que j’ai invoqué son autorité comme certains artistes de notre siècle, qui, pour être mieux payés de leurs travaux, signent une statue moderne du nom de Praxitèle, l’airain du nom de Scopas, l’argent du nom de Myron, et leurs tableaux Zeuxis; car les dents de l’Envie épargnent davantage des productions, même fausses, de l’antiquité, que les meilleures de notre temps. Ceci me porte à raconter une fable qui en sera la preuve.

FABULA PRIMA

DEMETRIUS ET MENANDER

FABLE PREMIÈRE

DEMETRIUS ET MENANDRE

Demetrius rex, qui Phalereus dictus est,

Athenas occupavit imperio improbo.

Ut mos est vulgi, passim et certatim ruit;

Feliciter! succlamant. Ipsi principes

Illam osculantur qua sunt oppressi manum,

Tacite gementes tristem fortunæ vicem.

Quin etiam resides et sequentes otium,

Ne defuisse noceat, repunt ultimi;

In quis Menander, nobilis comœdiis,

Quas ipsum ignorans legerat Demetrius

Et admiratus fuerat ingenium viri,

Unguento delibutus, vestitu fluens,

Veniebat gressu delicato et languido.

Hunc ubi tyrannus vidit extremo agmine:

Quisnam cinædus ille in conspectu meo

Audet cevere? Responderunt proximi:

Hic est Menander scriptor. Mutatus statim ...

(Desunt reliqua).

Démétrius de Phalère avait usurpé dans Athènes le souverain pouvoir, et le peuple, selon sa coutume, se précipitait à l’envi sur ses pas en applaudissant son nouveau tyran. Les premiers de la ville, en gémissant tout bas d’un si triste coup de la fortune, vinrent déposer un baiser servile sur la main qui les opprimait. On vit même les plus sages et les plus retirés, dans la crainte de l’avenir, ramper à ses pieds.

De ce nombre fut Ménandre, célèbre comique. Démétrius avait lu ses ouvrages, sans connaître l’auteur dont il admirait le génie. Parfumé d’essence et laissant traîner sa tunique, notre poète s’avançait d’un pas lent et rempli de mollesse. Dès que Démétrius l’aperçut parmi les derniers de la foule : « Quel est cet efféminé, demanda-t-il, qui ose paraître ainsi devant moi? — C’est le poète Ménandre, répondit son entourage. » Changeant aussitôt….

(Le reste manque.)

FABULA II

VIATORES ET LATRO

FABLE II

LES VOYAGEURS ET LE VOLEUR

............................................................................

....... et vindicavit sese forti dextera.

Latrone excusso timidus accurrit comes

Stringitque gladium, dein rejecta pænula

Cedo inquit illum; jam curabo sentiat

Quos attemptarit. Tunc qui depugnaverat:

Vellem istis verbis saltem adjuvisses modo;

Constantior fuissem vera existimans.

Nunc conde ferrum et linguam pariter futilem.

Ut possis alios ignorantes fallere,

Ego, qui sum expertus quantis fugias viribus,

Scio quam virtuti non sit credendum tuæ.

Illi adsignari debet hæc narratio,

Qui re secunda fortis est, dubia fugax.

……………………………………………

… Et son courage en eut bientôt fait justice. Le voleur tué, le timide compagnon accourt, tire son glaive, jette son manteau par terre, puis s’écrie: « Laisse-le venir, il apprendra à qui il a affaire. » Celui qui s’était battu lui répondit : « Tu aurais dû m’aider tout à l’heure de ces belles paroles; elles m’eussent donné plus de force et je les aurais crues sincères; mais maintenant, rengaine ton épée et ta langue futile, garde-les pour en imposer à qui ne te connaît pas. Quant à moi, j’ai vu avec quelle rapidité tu fuyais, et sais à quoi m’en tenir sur ton courage. »

Cette fable s’adresse à celui qui fait le brave lorsqu’il n’y a rien à craindre, et qui s’enfuit au premier péril.

FABULA III

CALVUS ET MUSCA

FABLE III

LE CHAUVE ET LA MOUCHE

Calui momordit musca nudatum caput,

Quam opprimere captans alapam sibi duxit gravem.

Tunc illa inridens: Punctum volucris paruulæ

Voluisti morte ulcisci; quid facies tibi,

Iniuriæ qui addideris contumeliam?

Respondit: Mecum facile redeo in gratiam,

Quia non fuisse mentem lædendi scio.

Sed te, contempti generis animal improbum,

Quæ delectaris bibere humanum sanguinem,

Optem carere vel maiore incommodo.

 

Hoc argumento venia donari decet

Qui casu peccat. Nam qui consilio est nocens,

Illum esse quavis dignum pœna judico.

Une Mouche piqua la tête d’un Homme chauve; celui-ci, cherchant à l’écraser, se donna une forte tape. « Tu voulais te venger d’une légère piqûre par la mort d’un petit être ailé, lui dit la Mouche en se moquant; comment te puniras-tu du mal et de l’affront que tu t’es faits? » L’Homme répondit: « Je ferai promptement la paix avec moi-même, parce que je sais que je n’avais pas l’intention de m’offenser. Quant à toi, vil et méchant animal, qui te plais à sucer le sang humain, je voudrais te tuer, dût-il m’en coûter plus encore. »

Cet exemple nous apprend qu’il faut pardonner une faute involontaire; mais celui qui cherche sciemment à nuire, je le juge digne de tout châtiment.

FABULA IV

HOMO ET ASINUS

FABLE IV

L’HOMME ET L’ÂNE

Quidam immolasset verrem cum sancto Herculi,

Cui pro salute votum debebat sua,

Asello jussit reliquias poni hordei.

Quas aspernatus ille sic locutus est:

Libenter istum prorsus adpeterem cibum,

Nisi qui nutritus illo est jugulatus foret.

Huius respectu fabulæ deterritus,

Periculosum semper vitavi lucrum.

Sed dicis: Qui rapuere divitias, habent.

Numeremus agedum qui deprensi perierunt;

Majorem turbam punitorum reperies.

 

Paucis temeritas est bono, multis malo.

Un Homme immola au divin Hercule un porc dont il avait fait vœu pour le recouvrement de sa santé; il fit donner à son Ane le reste de l’orge du porc. Mais l’Ane, sans y toucher, dit: « J’accepterais volontiers cette orge, si l’on n’avait égorgé celui qui s’en est nourri. »

Effrayé par les souvenirs de cette fable, j’ai toujours évité les biens qui cachent quelque péril. Mais on me dira : « Ceux qui ont pris des richesses les possèdent. — Comptons un peu ceux qui ont été pris et condamnés : nous trouverons que la punition frappe le plus grand nombre. »

La témérité sauve peu de gens, elle en perd beaucoup.

FABULA V

SCURRA ET RUSTICUS

FABLE V.

LE BOUFFON ET LE PAYSAN

Pravo favore labi mortales solent

Et, pro judicio dum stant erroris sui,

Ad pænitendum rebus manifestis agi.

 

Facturus ludos dives quidam nobilis

Proposito cunctos invitavit præmio,

Quam quisque posset ut novitatem ostenderet.

Venere artifices laudis ad certamina;

Quos inter scurra, notus urbano sale,

Habere dixit se genus spectaculi

Quod in theatro numquam prolatum foret.

Dispersus rumor ciuitatem concitat.

Paulo ante vacua turbam deficiunt loca.

In scæna vero postquam solus constitit

Sine apparatu, nullis adjutoribus,

Silentium ipsa fecit expectatio.

Ille in sinum repente demisit caput,

Et sic porcelli vocem est imitatus sua,

Verum ut subesse pallio contenderent

Et excuti juberent. Quo facto, simul

Nihil est repertum, multis onerant laudibus

Hominemque plausu prosequuntur maximo.

Hoc vidit fieri rusticus: Non mehercule

Me vincet inquit, et statim professus est

Idem facturum melius se postridie.

Fit turba major. jam favor mentes tenet

Et derisuros, non spectaturos, scias.

Uterque prodit. Scurra degrunnit prior,

Movetque plausus et clamores suscitat.

Tunc simulans sese vestimentis rusticus

Porcellum obtegere quod faciebat scilicet,

Sed, in priore quia nil compererant, latens,

Peruellit aurem vero, quem celaverat,

Et cum dolore vocem naturæ exprimit.

Adclamat populus scurram multo similius

Imitatum, et cogit rusticum trudi foras.

At ille profert ipsum porcellum e sinu,

Turpemque aperto pignore errorem probans:

En hic declarat quales sitis judices

Les hommes ordinairement cèdent à d’injustes préventions, et quand ils sont encore tout plein de leurs faux jugements, l’évidence les force au repentir.

Un citoyen noble et riche voulant célébrer des jeux, proposa une récompense à quiconque présenterait un spectacle nouveau. Il invita tout le monde à. concourir. Des comédiens ambulants vinrent se disputer la victoire. L’un d’eux, un Bouffon, connu par ses saillies, se vanta de donner un genre de spectacle qui n’avait encore paru sur aucun théâtre. Cette nouvelle se répand et voilà la ville en mouvement. Les places, auparavant inoccupées, manquent maintenant à la foule. Notre acteur paraît sur la scène, seul, sans aucun appareil, sans personne pour l’aider dans son rôle. L’attente avait commandé le silence. Il baisse tout à coup la tête, la cache sous son manteau, et se met à si bien imiter avec sa voix le cri du cochon de lait, que tout le monde croyait qu’il en eût un sous sa robe. On lui ordonna de la secouer, il le fait et on ne trouve rien. On l’accabla d’éloges et on le poursuivit d’applaudissements. Un paysan qui était présent s’écria: « Par Hercule! il ne l’emportera pas sur moi. » Aussitôt il promit que le lendemain il ferait mieux. La foule fut encore plus considérable, les esprits étaient prévenus, et l’on vint plutôt pour se moquer que pour juger. Ils s’avancent tous deux sur le théâtre: le Bouffon commence à grogner le premier, et aussitôt partent de la salle des applaudissements et des cris. Le Paysan feint de cacher un cochon de lait sous ses vêtements (ce qu’il faisait réellement; mais, comme on n’avait rien trouvé sur le Bouffon, on était sans défiance), et pince l’oreille du pauvre animal, auquel la douleur arrache des cris bien naturels. Les spectateurs soutinrent que le Bouffon avait bien mieux imité et voulurent faire chasser le Paysan. Mais celui-ci, montrant le cochon de lait, leur prouva d’une manière irrécusable leur erreur: « Voilà, dit-il, comme vous êtes bons juges. »

FABULA VI

DUO CALVI

FABLE VI.

LES DEUX CHAUVES

Invenit calvus forte in trivio pectinem.

Accessit alter æque defectus pilis.

Heia inquit in commune quodcumque est lucri!

Ostendit ille prædam et adjecit simul:

Superum voluntas fauit; sed fato invido

Carbonem, ut aiunt, pro thensauro invenimus.

 

Quem spes delusit, huic querela convenit.

Un homme chauve, en passant dans un carrefour, y trouva un peigne. Survint un autre homme également dépourvu de cheveux. « Ah! çà, dit-il, part à nous deux du profit. » L’autre lui montra sa trouvaille et lui dit: « Les dieux voulaient nous favoriser; mais le destin envieux nous fait, comme on dit, trouver un charbon au lieu d’un trésor. »

L’homme trompé dans son espérance a le droit de se plaindre.

FABULA VII

PRINCEPS TIBICEM

FABLE VII.

LE PRINCE, JOUEUR DE FLUTE

Ubi vanus animus aura captus frivola

Arripuit insolentem sibi fiduciam,

Facile ad derisum stulta levitas ducitur.

 

Princeps tibicen notior paulo fuit,

Operam Bathyllo solitus in scæna dare.

Is forte ludis, non satis memini quibus,

Dum pegma rapitur, concidit casu graui

Necopinus et sinistram fregit tibiam,

Duas cum dextras maluisset perdere.

Inter manus sublatus et multum gemens

Domum refertur. Aliquot menses transeunt,

Ad sanitatem dum venit curatio.

Ut spectatorum molle est et lepidum genus,

Desiderari cœpit, cuius flatibus

Solebat excitari saltantis vigor.

 

Erat facturus ludos quidam nobilis.

Is, ut incipiebat Princeps ad baculum ingredi,

Perducit pretio precibus ut tantummodo

Ipso ludorum ostenderet sese die.

Qui simul aduenit, rumor de tibicine

Fremit in theatro: quidam adfirmant mortuum,

Quidam in conspectum proditurum sine mora.

Aulæo misso, devolutis tonitribus,

Di sunt locuti more translaticio.

Tunc chorus ignotum modo reducto canticum

Insonuit, cuius hæc fuit sententia:

“Lætare incolumis Roma salvo principe!”.

In plausus consurrectum est. Jactat basia

Tibicen; gratulari fautores putat.

Equester ordo stultum errorem intellegit

Magnoque risu canticum repeti jubet.

Iteratur illud. Homo meus se in pulpito

Totum prosternit. Plaudit inludens eques;

Rogare populus hunc choro veniam æstimat.

Ut vero cuneis notuit res omnibus,

Princeps, ligato crure nivea fascia,

Niveisque tunicis, niveis etiam calceis,

Superbiens honore divinæ domus,

Ab universis capite est protrusus foras.

Lorsqu’un esprit plein de vanité, ébloui d’une faveur passagère, se laisse aller à sa folle présomption, son sot orgueil le rend le jouet de tout le monde.

Le prince, joueur de flûte de quelque renommée, accompagnait Bathylle dans ses pantomimes. Un jour qu’on célébrait des jeux (je ne sais plus lesquels), il fit, dans un changement de décors, au moment où il s’y attendait le moins, une chute grave et se cassa le tibia gauche. Il eût mieux aimé casser ses deux flûtes droites. On l’enleva et on l’emporta chez lui, poussant de grands gémissements. Plusieurs mois se passèrent avant qu’il fût entièrement rétabli. Les spectateurs, comme toujours, commencèrent à regretter leur bon musicien qui, par les sons de sa flûte, animait les danses du souple Bathylle.

Un Romain distingué allait donner des jeux et le prince commençait alors à marcher. Il obtient, à force de prières et d’argent, que le musicien se montrera le jour même du spectacle Le moment venu, on ne parla dans le théâtre que du joueur de flûte; les uns soutenaient qu’il était mort, d’autres qu’il allait paraître tout à l’heure. On baisse la toile, le tonnerre gronde et les dieux parlent selon leur coutume. Le chœur alors entonne un hymne inconnu au joueur de flûte récemment revenu et dont le sens était: « Rome, réjouis-toi, tu renais, le prince est sauvé! » On se leva pour applaudir Le prince aussitôt d’envoyer des baisers, croyant que ses admirateurs le félicitaient. Les chevaliers voient sa sotte erreur et ils demandent en riant de tout cœur que l’hymne soit répété. On le recommence, notre homme de se prosterner jusqu’à terre, et les chevaliers d’applaudir encore pour se moquer de lui. Le peuple pensait qu’il voulait une couronne. Mais dès que son histoire fut connue sur tous les gradins, Le prince, qui s’enorgueillissait des honneurs rendus au divin Auguste, fut, malgré sa robe blanche, ses souliers blancs et la bandelette blanche qui lui enveloppait la jambe, jeté dehors, la tête la première, par tous les spectateurs.

FABULA VIII

TEMPUS

FABLE VIII

LE TEMPS

Cursu volucri, pendens in novacula,

Calvus, comosa fronte, nudo corpore,

Quem si occuparis, teneas, elapsum semel

Non ipse possit Jupiter reprehendere,

Occasionem rerum significat brevem.

 

Effectus impediret ne segnis mora,

Finxere antiqui talem effigiem Temporis.

Ce vieillard au corps nu, à la tête chauve par derrière, au front garni de cheveux et qui, prompt comme l’oiseau, se suspend sur 1e tranchant d’un rasoir, si vous le saisissez, prenez-le bien; car, s’il échappe, Jupiter lui-même ne pourrait le reprendre, c’est l’emblème de l’occasion fugitive.

Les anciens ont ainsi figuré le Temps, pour qu’une lenteur funeste n’entrave pas nos projets.

FABULA IX

TAURUS ET VITULUS

FABLE IX

LE TAUREAU ET LE VEAU

Augusto in audito taurus luctans cornibus

Cum vix intrare posset ad præsepia,

Monstrabat Vitulus quo se pacto flecteret.

Tace inquit; ante hoc novi quam tu natus es.

 

Qui doctiorem emendat sibi dici putet.

Un taureau, gêné par ses cornes, ne pouvait qu’avec peine franchir la porte étroite d’une étable. Un Veau voulut lui montrer comment on s’y prenait. « Tais-toi, lui dit le Taureau, je le savais avant que tu fusses né. »

Qui veut en remontrer à son maître doit prendre cela pour lui.

FABULA X

VENATOR ET CANIS

FABLE X

LE CHASSEUR ET LE CHIEN

Adversu omnes fortis et velox feras

Canis cum domino semper fecisset satis,

Languere cœpit annis ingravantibus.

Aliquando objectus hispidi pugnæ suis,

Arripuit aurem; sed cariosis dentibus

Prædam dimisit rictus. Venator dolens

Canem objurgabat. Cui senex contra Lacon:

Non te destituit animus, sed vires meæ.

Quod fuimus lauda, si jam damnas quod sumus.

Hoc cur, Philete, scripserim pulchre vides.

Un chien, la joie de son maître par son ardeur à la chasse des bêles fassies. commençait à s’affaiblir sous le poids des années. Un jour, en faisant tête à un sanglier furieux; il le saisit par l’oreille; mais, ses dents gâtées laissèrent échapper l’animal. Le chasseur mécontent gronda son chien. Son vieux serviteur lui répondit : « Ce n’est point le courage, mais la force qui m’abandonne Vous vantiez ma vigueur et vous blâmez déjà ma faiblesse.

Tu vois bien, Philetus, pourquoi j’ai écrit cette fable