chapitre VIII
livre V chapitre VII -livre V chapitre XI
TOPIQUES.
LIVRE CINQUIÈME.
LIEUX COMMUNS DU PROPRE.
CHAPITRE VIII. Sept autres lieux tirés du plus et du moins. |
||
1 Ἔπειτα ἐκ τοῦ μᾶλλον καὶ ἧττον, πρῶτον μὲν ἀνασκευάζοντα εἰ τὸ μᾶλλον τοῦ μᾶλλον μὴ ἔστιν ἴδιον· οὐδὲ γὰρ τὸ ἧττον τοῦ ἧττον ἔσται ἴδιον, οὐδὲ τὸ ἥκιστα τοῦ ἥκιστα, οὐδὲ τὸ μάλιστα τοῦ μάλιστα, οὐδὲ τὸ ἁπλῶς τοῦ ἁπλῶς. Οἷον ἐπεὶ οὐκ ἔστι τὸ μᾶλλον κεχρῶσθαι τοῦ μᾶλλον σώματος ἴδιον, οὐδὲ τὸ ἧττον κεχρῶσθαι τοῦ ἧττον σώματος εἴη ἂν ἴδιον, οὐδὲ τὸ κεχρῶσθαι σώματος ὅλως. 2 Κατασκευάζοντα δὲ εἰ τὸ μᾶλλον τοῦ μᾶλλόν ἐστιν ἴδιον· καὶ γὰρ τὸ ἧττον τοῦ ἧττον ἔσται ἴδιον, καὶ τὸ ἥκιστα τοῦ ἥκιστα, καὶ τὸ μάλιστα τοῦ μάλιστα, καὶ τὸ ἁπλῶς τοῦ ἁπλῶς. Οἷον ἐπεὶ τοῦ μᾶλλον ζῶντος τὸ μᾶλλον αἰσθάνεσθαί ἐστιν ἴδιον, καὶ τοῦ ἧττον ζῶντος τὸ ἧττον αἰσθάνεσθαι εἴη ἂν ἴδιον, καὶ τοῦ μάλιστα δὴ τὸ μάλιστα, καὶ τοῦ ἥκιστα τὸ ἥκιστα, καὶ τοῦ ἁπλῶς τὸ ἁπλῶς. 3 Καὶ ἐκ τοῦ ἁπλῶς δὲ πρὸς ταῦτα σκεπτέον ἐστίν, ἀνασκευάζοντα μὲν εἰ τὸ ἁπλῶς τοῦ ἁπλῶς μὴ ἔστιν ἴδιον· οὐδὲ γὰρ τὸ μᾶλλον τοῦ μᾶλλον, οὐδὲ τὸ ἧττον τοῦ ἧττον, οὐδὲ τὸ μάλιστα τοῦ μάλιστα, οὐδὲ τὸ ἥκιστα τοῦ ἥκιστα ἔσται ἴδιον. Οἷον ἐπεὶ οὐκ ἔστι τοῦ ἀνθρώπου τὸ σπουδαῖον ἴδιον, οὐδ´ ἂν τοῦ μᾶλλον ἀνθρώπου τὸ μᾶλλον σπουδαῖον ἴδιον εἴη. 4 Κατασκευάζοντα δὲ εἰ τὸ ἁπλῶς τοῦ ἁπλῶς ἐστιν ἴδιον· καὶ γὰρ τὸ μᾶλλον τοῦ μᾶλλον καὶ τὸ ἧττον τοῦ ἧττον καὶ τὸ ἥκιστα τοῦ ἥκιστα καὶ τὸ μάλιστα τοῦ μάλιστα ἔσται ἴδιον. Οἷον ἐπεὶ τοῦ πυρός ἐστιν ἴδιον τὸ ἄνω φέρεσθαι κατὰ φύσιν, καὶ τοῦ μᾶλλον [138b] πυρὸς εἴη ἂν ἴδιον τὸ μᾶλλον ἄνω φέρεσθαι κατὰ φύσιν. 5 Τὸν αὐτὸν δὲ τρόπον σκεπτέον ἐστὶ καὶ ἐκ τῶν ἄλλων πρὸς ἅπαντα ταῦτα. 6 Δεύτερον δ´ ἀνασκευάζοντα μὲν εἰ τὸ μᾶλλον οὗ μᾶλλον μὴ ἔστιν ἴδιον· οὐδὲ γὰρ τὸ ἧττον οὗ ἧττον ἔσται ἴδιον. Οἷον ἐπεὶ μᾶλλόν ἐστιν ἴδιον ζῴου τὸ αἰσθάνεσθαι ἢ ἀνθρώπου τὸ ἐπίστασθαι, οὐκ ἔστι δὲ ζῴου ἴδιον τὸ αἰσθάνεσθαι, οὐκ ἂν εἴη ἀνθρώπου ἴδιον τὸ ἐπίστασθαι. 7 Κατασκευάζοντα δ´ εἰ τὸ ἧττον οὗ ἧττόν ἐστιν ἴδιον· καὶ γὰρ τὸ μᾶλλον οὗ μᾶλλον ἔσται ἴδιον. Οἷον ἐπεὶ ἧττόν ἐστιν ἴδιον ἀνθρώπου τὸ ἥμερον φύσει ἢ ζῴου τὸ ζῆν, ἔστι δ´ ἀνθρώπου ἴδιον τὸ ἥμερον φύσει, εἴη ἂν ζῴου ἴδιον τὸ ζῆν. 8 Τρίτον δ´ ἀνασκευάζοντα μὲν εἰ οὗ μᾶλλόν ἐστιν ἴδιον μὴ ἔστιν ἴδιον· οὐδὲ γὰρ οὗ ἧττόν ἐστιν ἴδιον, ἔσται τούτου ἴδιον. Εἰ δ´ ἐκείνου ἐστὶν ἴδιον, οὐκ ἔσται τούτου ἴδιον. Οἷον ἐπεὶ τὸ κεχρῶσθαι μᾶλλον τῆς ἐπιφανείας ἢ τοῦ σώματός ἐστιν ἴδιον, οὐκ ἔστι δὲ τῆς ἐπιφανείας ἴδιον, οὐκ ἂν εἴη τοῦ σώματος ἴδιον τὸ κεχρῶσθαι. Εἰ δ´ ἐστὶ τῆς ἐπιφανείας ἴδιον, οὐκ ἂν εἴη τοῦ σώματος ἴδιον. 9 Κατασκευάζοντι δὲ ὁ τόπος οὗτος οὐκ ἔστι χρήσιμος· ἀδύνατον γάρ ἐστι ταὐτὸ πλειόνων ἴδιον εἶναι. 10 Τέταρτον δ´ ἀνασκευάζοντα μὲν εἰ τὸ μᾶλλον αὐτοῦ ἴδιον μὴ ἔστιν ἴδιον· οὐδὲ γὰρ τὸ ἧττον αὐτοῦ ἴδιον ἔσται ἴδιον. Οἷον ἐπεὶ μᾶλλόν ἐστι τοῦ ζῴου ἴδιον τὸ αἰσθητὸν ἢ τὸ μεριστόν, οὐκ ἔστι δὲ τοῦ ζῴου τὸ αἰσθητὸν ἴδιον, οὐκ ἂν εἴη τοῦ ζῴου τὸ μεριστὸν ἴδιον. 11 Κατασκευάζοντα δὲ εἰ τὸ ἧττον αὐτοῦ ὂν ἴδιόν ἐστιν ἴδιον· καὶ γὰρ τὸ μᾶλλον αὐτοῦ ὂν ἴδιον ἔσται ἴδιον. Οἷον ἐπεὶ ἧττόν ἐστιν ἴδιον ζῴου τὸ αἰσθάνεσθαι ἢ τὸ ζῆν, ἔστι δὲ τοῦ ζῴου τὸ αἰσθάνεσθαι ἴδιον, εἴη ἂν τοῦ ζῴου τὸ ζῆν ἴδιον. 12 Ἔπειτ´ ἐκ τῶν ὁμοίως ὑπαρχόντων, πρῶτον μὲν ἀνασκευάζοντα εἰ τὸ ὁμοίως ὂν ἴδιον μὴ ἔστιν ἴδιον τούτου οὗ ὁμοίως ἐστὶν ἴδιον· οὐδὲ γὰρ τὸ ὁμοίως ὂν ἴδιον ἔσται ἴδιον τούτου οὗ ὁμοίως ἐστὶν ἴδιον. Οἷον ἐπεὶ ὁμοίως ἐστὶν ἴδιον ἐπιθυμητικοῦ τὸ ἐπιθυμεῖν καὶ λογιστικοῦ τὸ λογίζεσθαι, οὐκ ἔστι δ´ ἴδιον ἐπιθυμητικοῦ τὸ ἐπιθυμεῖν, οὐκ ἂν εἴη ἴδιον λογιστικοῦ τὸ λογίζεσθαι. 13 Κατασκευάζοντα δὲ εἰ τὸ ὁμοίως ὂν ἴδιόν ἐστι τούτου ἴδιον οὗ ὁμοίως ἐστὶν ἴδιον· ἔσται γὰρ καὶ τὸ ὁμοίως ὂν [139] ἴδιον τούτου ἴδιον οὗ ὁμοίως ἐστὶν ἴδιον. Οἷον ἐπεὶ ὁμοίως ἐστὶν ἴδιον λογιστικοῦ τὸ πρῶτον φρόνιμον καὶ ἐπιθυμητικοῦ τὸ πρῶτον σῶφρον, ἔστι δὲ [τοῦ] λογιστικοῦ ἴδιον τὸ πρῶτον φρόνιμον, εἴη ἂν ἐπιθυμητικοῦ ἴδιον τὸ πρῶτον σῶφρον. 14 Δεύτερον δ´ ἀνασκευάζοντα μὲν εἰ τὸ ὁμοίως ὂν ἴδιον μὴ ἔστιν ἴδιον αὐτοῦ· οὐδὲ γὰρ τὸ ὁμοίως ὂν ἴδιον ἔσται ἴδιον αὐτοῦ. Οἷον ἐπεὶ ὁμοίως ἐστὶν ἴδιον ἀνθρώπου τὸ ὁρᾶν καὶ τὸ ἀκούειν, οὐκ ἔστι δ´ ἀνθρώπου ἴδιον τὸ ὁρᾶν, οὐκ ἂν εἴη ἀνθρώπου ἴδιον τὸ ἀκούειν. 15 Κατασκευάζοντα δὲ εἰ τὸ ὁμοίως αὐτοῦ ὂν ἴδιόν ἐστιν ἴδιον· καὶ γὰρ τὸ ὁμοίως αὐτοῦ ὂν ἴδιον ἔσται ἴδιον. Οἷον ἐπεὶ ὁμοίως ἐστὶν ἴδιον ψυχῆς τὸ μέρος αὐτῆς ἐπιθυμητικὸν εἶναι πρῶτον καὶ λογιστικὸν πρῶτον, ἔστι δὲ ψυχῆς ἴδιον τὸ μέρος αὐτῆς εἶναι ἐπιθυμητικὸν πρῶτον, εἴη ἂν ἴδιον ψυχῆς τὸ μέρος αὐτῆς εἶναι λογιστικὸν πρῶτον. 16 Τρίτον δ´ ἀνασκευάζοντα μὲν εἰ οὗ ὁμοίως ἐστὶν ἴδιον μὴ ἔστιν ἴδιον· οὐδὲ γὰρ οὗ ὁμοίως ἐστὶν ἴδιον ἔσται ἴδιον. Εἰ δ´ ἐκείνου ἐστὶν ἴδιον, οὐκ ἔσται θατέρου ἴδιον. Οἷον ἐπεὶ ὁμοίως ἐστὶν ἴδιον τὸ καίειν φλογὸς καὶ ἄνθρακος, οὐκ ἔστι δ´ ἴδιον φλογὸς τὸ καίειν, οὐκ ἂν εἴη ἴδιον ἄνθρακος τὸ καίειν. Εἰ δ´ ἐστὶ φλογὸς ἴδιον, οὐκ ἂν εἴη ἄνθρακος ἴδιον. 17 Κατασκευάζοντι δὲ οὐδὲν οὗτος ὁ τόπος ἐστὶ χρήσιμος. 18 Διαφέρει δ´ ὁ ἐκ τῶν ὁμοίως ἐχόντων τοῦ ἐκ τῶν ὁμοίως ὑπαρχόντων, ὅτι τὸ μὲν κατ´ ἀναλογίαν λαμβάνεται, οὐκ ἐπὶ τοῦ ὑπάρχειν τι θεωρούμενον, τὸ δ´ ἐκ τοῦ ὑπάρχειν τι συγκρίνεται. |
1 Il faut aussi regarder au plus et au moins. D'abord on réfute, si plus n'est pas le propre de plus; car alors moins ne sera pas non plus le propre de moins, ni le moins du moins, ni le plus du plus, ni le terme absolu du terme absolu. Par exemple, si être plus coloré n'est pas le propre de ce qui est plus corps, être moins coloré ne sera pas davantage le propre de ce qui est moins corps, ni être coloré simplement ne le fera point de ce qui est simplement corps. 2 On établit la proposition, si plus est le propre de plus; car alors moins sera le propre de moins, et le moins du moins, et le plus du plus, et le terme absolu du terme absolu. Par exemple, si plus sentir est le propre de ce qui est plus vivant, moins sentir sera le propre de ce qui est moins vivant, et le plus du plus, et le moins du moins, et sentir absolument sera le propre de vivre absolument. 3 Il faut comparer aussi les termes pris absolument aux mêmes termes pris en plus et en moins. On réfute si le terme absolu n'est pas le propre du terme absolu ; car alors plus ne le sera pas de plus, ni moins de moins, ni le plus du plus, ni le moins du moins. Par exemple, si vertueux n'est pas le propre de l'homme, plus vertueux ne sera pas davantage le propre de ce qui est plus homme. 4 On établit la proposition, si le terme absolu est le propre du terme absolu ; car alors plus sera le propre de plus, moins de moins, le moins du moins, et le plus du plus. Par exemple, si le propre du feu est d'être naturellement porté en haut, le propre de ce qui est plus feu sera d'être naturellement plus porté en haut. 5 Il faut, du reste, appliquer les mêmes considérations de l'un de ces termes à tous les autres. 6 En second lieu, on réfute si plus n'est pas le propre de plus; car alors moins ne sera pas le propre de moins : et si, par exemple, sentir est plus le propre de l'animal, que savoir n'est le propre de l'homme, et que sentir ne soit pas le propre de l'animal, le propre de l'homme ne sera pas non plus de savoir. 7 On établit la proposition, si moins est le propre de moins; car alors, plus sera le propre de plus. Par exemple, si doux par nature est moins le propre de l'homme que vivre n'est celui de l'animal, et que le propre de l'homme soit d'être doux par nature, le propre de l'animal sera de vivre. 8 Troisièmement, on réfute si le propre ne s'applique pas à la chose dont on dit qu'il est plus le propre ; car alors le propre donné comme étant moins le propre ne le sera pas davantage, et s'il est le propre de l'un des termes, il ne le sera pas de l'autre. En effet, si être coloré est plus le propre de la surface que du corps, et qu'il ne le soit pas de la surface, être coloré ne sera pas le propre du corps; et si c'est le propre de la surface, ce ne sera pas le propre du corps. 9 Ce lieu, du reste, n'est pas utile quand on établit la proposition; car il est impossible qu'une même chose soit le propre de plusieurs. 10 En quatrième lieu, on réfute, si ce qu'on donne pour être plus propre à la chose ne l'est pas ; car alors ce qui est donné pour être moins propre ne sera pas non plus le propre. Par exemple, sensible étant plus le propre de l'animal que divisible, si sensible n'est pas le propre de l'animal, divisible ne sera pas le propre de l'animal. 11 On établit la proposition, si ce qui est dit moins propre à la chose en est le propre; car alors, ce qui est plus propre à la chose sera le propre. Par exemple, si sentir est moins propre à l'animal que vivre, et que sentir soit le propre de l'animal, vivre sera le propre de l'animal. 12 Ensuite, il faut étudier les propres qui sont également aux choses. On réfute si ce qui est dit également propre n'est pas le propre de ce dont on le dit également le propre; car ce qui est également le propre ne sera pas le propre de ce dont il est dit également le propre. Par exemple, si le propre est également pour le désir de désirer et pour la raison de raisonner, et que le propre du désir ne soit pas de désirer, le propre de la raison ne sera pas de raisonner. 13 On établit la proposition, si ce qui est dit également propre est bien le propre de la chose dont on le dit également le propre; car alors, ce qui est également propre sera le propre de ce dont on le dit également le propre. Par exemple, si le principe raisonnant est le propre de la raison tout aussi bien que le principe sage l'est du désir, et que le principe raisonnant soit le propre de la raison, le principe sage sera aussi le propre du désir. 14 En second lieu, on réfute si ce qui est également propre n'est pas le propre de la chose; car ce qui est également propre à l'autre terme n'en sera pas le propre. Par exemple, si voir et entendre sont également le propre de l'homme, et que voir ne soit pas le propre de l'homme, entendre ne sera pas non plus le propre de l'homme. 15 On établit la proposition , si ce qui est également le propre de la chose en est bien le propre; car alors, ce qui est également le propre de l'autre chose en sera aussi le propre. Par exemple, si le propre de l'âme est qu'une de ses parties soit animée de désirs et que l'autre ait essentiellement la raison, et qu'il soit propre à l'âme qu'une de ses parties soit animée de désirs, le propre de l'âme sera qu'une de ses parties soit essentiellement raisonnable. 16 Troisièmement, on réfute, si le propre n'est pas le propre de ce dont on le dit également le propre; car alors il ne sera pas le propre de l'autre terme dont on le dit également le propre. S'il est le propre de l'un, il ne sera pas le propre de l'autre : par exemple, si brûler est également le propre de la flamme et du charbon, et que brûler ne soit pas le propre de la flamme, brûler ne sera pas non plus le propre du charbon; et si c'est le propre de la flamme, ce ne pourra pas être le propre du charbon. 17 Quand on établit la proposition, ce lieu n'a pas d'utilité. 18. Le lieu tiré des propres qui sont dans un rapport égal, diffère de celui qui est tiré des propres qui sont également au sujet, en ce que l'un est pris par analogie sans considération de ce qui est réellement dans le sujet, tandis que l'autre tire sa comparaison de quelque chose de réel dans le sujet.
|
§ 1. Ni le moins du moins, c'est ici le superlatif, tandis que, dans le membre de phrase précédent, c'est le comparatif. — Ni le terme absolu, c'est-à-dire le terme simple, le positif, sans idée d'accroissement ou de diminution. — Ni être coloré simplement, sans l'être plus ou moins. § 2. Les règles de ce paragraphe sont celles du précédent; seulement elles sont affirmatives au lieu d'être négatives. § 3. Partir du terme absolu, au lieu de partir du terme modifié en plus ou en moins, pour le comparer aux quatre termes modifiés, plus, moins, le plus et le moins. § 5. De l'un de ces termes à tous les autres, on pourrait prendre moins, pour le comparer aux autres termes, comme il a d'abord pris plus, puis le terme absolu : on prendrait également le moins ou le plus. — Dans les lieux précédents, il s'agit toujours de comparer un seul objet avec un seul attribut. § 6. En second lieu, la comparaison porte ici sur deux sujets et deux attributs. § 8. Troisièmement, comparaison d'un attribut avec deux sujets. § 10. En quatrième lieu, comparaison d'un sujet avec deux attributs. — Le propre de l'animal, qui est le sujet, sensible et divisible étant les attributs. § 11. Pacius prétend que la règle établie ici est contraire à celle qui a été donnée par l'exemple cité au chapitre précédent, § 8; et c'est, pour lui, une raison de plus de croire à l'interpolation de ce paragraphe. § 12. Par exemple, comparaison de deux sujets et de deux attributs. § 14. En second lieu, deux attributs dans un même sujet § 15. Qu'une de ses parties soit animée de désirs, voir pour tonte cette théorie le Traité de l'Ame, liv. 3, ch. 9 et passim. § 16. Troisièmement, deux sujets pour ou seul attribut. — Ce ne pourra pas être le propre du charbon, cet exemple ne paraît pat très-bien choisi. § 17. Ce lieu n'a pas d'utilité, parce que le propre ne peut Être à plusieurs sujets. § 18. Des propres qui sont également au sujet, voir plus haut, ch. 7 § 6, des considérations tout à fait analogues.
|