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CHAPITRE XXXIX

Changements de mots utiles à l'analyse. - Exemple.

1 Δεῖ δὲ καὶ μεταλαμβάνειν ἃ τὸ αὐτὸ δύναται, ὀνόματα ἀντ´ ὀνομάτων καὶ λόγους ἀντὶ λόγων καὶ ὄνομα καὶ λόγον, καὶ ἀεὶ ἀντὶ τοῦ λόγου τοὔνομα λαμβάνειν· ῥᾴων γὰρ ἡ τῶν ὅρων ἔκθεσις. 2 Οἷον εἰ μηδὲν διαφέρει εἰπεῖν τὸ ὑποληπτὸν τοῦ δοξαστοῦ μὴ εἶναι γένος ἢ μὴ εἶναι ὅπερ ὑποληπτόν τι τὸ δοξαστόν (ταὐτὸν γὰρ τὸ σημαινόμενον), ἀντὶ τοῦ λόγου τοῦ λεχθέντος τὸ ὑποληπτὸν καὶ τὸ δοξαστὸν ὅρους θετέον.
 

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1 Parfois aussi, il faut faire permuter les termes de même valeur, soit les mots avec les mots, les propositions avec les propositions, soit un mot avec une proposition; et prendre toujours un mot à la place d'une proposition entière; car on peut alors plus facilement dégager les termes. 2 Ainsi donc, s'il n'y a aucune différence à dire, ou que le supposable n'est pas le genre du probable, ou bien que le probable n'est pas essentiellement supposable, attendu que le sens est le même; au lieu du jugement entier, d'abord énoncé, il faudra prendre comme termes : supposable et probable.

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§ 1. Pour découvrir plus aisément les termes vrais du syllogisme, il peut être utile de substituer parfois un mot à un autre, une proposition. à une proposition, et plus ordinairement encore un mot unique à une proposition entière.

§ 2. Essentiellement opposable, mot à mot: n'est pas ce qu'est supposable. Au temps d'Alexandre d'Aphrodise, cette règle de logique était contestée; et en effet il est des cas où la réduction, à une proposition plus simple, à une expression plus concise, peut causer de l'obscurité. C'est au discernement du logicien de décider, selon les divers cas, s'il faut préférer la proposition explicite à la proposition réduite. La règle donnée dans ce § n'en est pas moins en général utile et de facile application.

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