Vivre ses passions : l'amour

 

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Réconciliation

HORACE : Quintus Horatius Flaccus naquit à Venouse, en Apulie. Fils d'un affranchi aisé, il fit ses études à Rome puis à Athènes où il fut entraîné dans l'armée de Brutus et Cassius. Après la défaite de Philippes, ruiné, il se fit greffier pour vivre. Il publia les Epodes qui firent scandale. Mécène le reçut parmi ses amis, puis lui fit don d'une propriété en Sabine, le poète écrivit alors les Satires, les Odes, puis les Epîtres (contenant l'Art poétique) et enfin le Chant séculaire.

autres textes d'Horace

Cette ode est écrite sous la forme d'un "chant amébée" (dialogue entre deux personnages où les quatrains des chanteurs se répondent deux à deux). La technique du chant amébée veut que le deuxième chanteur reprenne le sujet, le rythme et le tour de phrase du premier.

HORATIUS : Donec gratus eram tibi
nec quisquam potior bracchia candidae
cervici iuvenis dabat.
Persarum vigui rege beatior.

LYDIA : Donec non alia magis
arsisti neque erat Lydia post Chloen,
multi Lydia nominis,
Romana vigui clarior Ilia.

HORATIUS : Me nunc Thressa Chloe regit,
dulces docta modos et citharae sciens,
pro qua non metuam mori,
si parcent animae fata superstiti.

LYDIA : Me torret face mutua
Thurini Calais filius Ornyti,
pro quo bis patiar mori,
si parcent puero fata superstiti.

HORATIUS : Quid si prisca redit Venus
diductosque iugo cogit aeneo,
si flava excutitur Chloe
reiectaeque patet ianua Lydiae.

LYDIA : Quamquam sidere pulchrior
ille est, tu levior cortice et improbo
iracundior Hadria,
tecum vivere amem, tecum obeam libens.

alia : ablatif de cause
Chloen : acusatif grec
nomen,inis : (ici) la réputation
multi nominis : Génitif de qualité
quid ? : qu'arrivera-t-il ?

   vocabulaire

HORACE : Tant que je t'ai plu et qu'aucun autre, plus aimé, n'a entouré de ses bras ton cou blanc, j'ai vécu plus heureux que le roi des Perses.

LYDIE : Tant que tu n'as brûlé pour une autre plus que pour moi et que Lydia ne passait point après Chloé, la renommée de Lydia a été grande, et j'ai vécu plus illustre que la Romaine Ilia.

HORACE : Maintenant Chloé de Thrace règne sur moi; habile aux doux chants et à jouer de la cithare. Je ne craindrais point de mourir pour elle, si, épargnée par les destins, elle devait me survivre.

LYDIE : Il me consume d'un amour qu'il partage, Calaïs, fils d'Ornytus de Thurium. Je consentirais à mourir deux fois pour lui, si, épargné par les destins, le jeune homme devait me survivre.

HORACE : Quoi! Si l'ancienne Vénus revenait et nous réunissait encore sous son joug d'airain? Si la blonde Chloé était rejetée, et si ma porte s'ouvrait à Lydia repoussée?

LYDIE : Bien qu'il soit plus beau qu'un astre, et toi plus léger que le liège et plus irritable que l'orageuse Hadria, c'est avec toi que j'aimerais vivre, avec toi que je voudrais mourir!

HORACE, Odes, III, 9.

 

1. Platon explique l'origine de l'attrait amoureux entre les êtres :

http://mper.chez.tiscali.fr/textes/DesPlat4.html

"Tu sais, Eryximaque", reprit Aristophane, "J'ai l'intention de parler de l'amour tout autrement que toi et que Pausanias : il me semble que les hommes ont tout à fait ignoré la puissance d'Éros; s'ils la connaissaient, ils lui construiraient des temples grandioses et des autels, lui feraient des sacrifices somptueux; pour le moment, rien de tel en son honneur, alors qu'il le faudrait par-dessus tout.

Il est, de tous les dieux, le plus philanthrope, le protecteur des humains, et médecin de maux qui, s'ils étaient guéris, le plus parfait bonheur en résulterait pour la race des hommes. Je tenterai donc de vous exposer sa puissance, et vous l'enseignerez ensuite aux autres. Mais il vous faut d'abord apprendre la nature humaine et ses passions. En effet, notre nature originelle n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui, loin de là. D'abord il y avait trois genres, chez les hommes, et non pas deux comme aujourd'hui, le masculin et le féminin; un troisième était composé des deux autres: le nom en a subsisté, mais la chose a disparu : alors le réel androgyne, espèce et nom, réunissait en un seul être le principe mâle et le principe femelle; il n'en est plus ainsi, et le nom seul est demeuré, comme une injure. Ensuite, chaque homme avait la forme d'une sphère, avec le dos et les côtes en arc, quatre mains, autant de jambes, et deux faces reliées à un cou arrondi, tout à fait identiques; pour ces deux faces opposées, un seul crâne, mais quatre oreilles, les pudenda en double, et tout le reste, que l'on peut imaginer, sur le même modèle. Notre homme pouvait se promener où il voulait, comme aujourd'hui, en station droite; et quand il éprouvait le besoin de courir, il s'y prenait comme nos équilibristes qui font la grande roue en lançant leurs jambes en l'air : grâce aux huit membres sur lesquels ils prenaient appui, ils avançaient très vite en roulant. S'il y avait trois genres, et tels que j'ai dit, c'est que le premier, le mâle, était originellement fils du soleil, le second, femelle, tiré de la terre, et le troisième, participant des deux, de la lune, parce que la lune aussi a cette double participation.

Ils avaient, je l'ai dit, une forme sphérique, et se déplaçaient circulairement, de par leur origine; de là aussi venaient leur force terrible et leur vigueur. Ayant alors conçu de superbes pensées, ils entrecprircnt contre les dieux, et cc que dit Homère d'Éphialte et d'Otos, que ceux-ci entreprirent de monter jusqu'au ciel pour attaquer les divins, on le dit aussi d'eux. Alors Zeus et les autres dieux délibérèrent sur le châtiment à leur infliger, et ils savaient que faire : pas moyen de les tuer, comme pour les géants, de les foudroyer et d'anéantir leur race - ce serait supprimer les honneurs et le culte que leur rendent les hommes - ni de tolérer leur insolence. Après une pénible méditation, Jupiter donc enfin son avis: " Je crois qu'il y a un moyen pour qu'il reste des hommes et que pourtant, devenus moins forts, ceux-ci soient délivrés de leur démesure; je m'en vais couper chacun en deux, ils deviendront plus faibles, et, du même coup, leur nombre étant grossi, ils nous seront plus utiles; deux membres leur suffiront pour marcher; et s'ils nous semblent récidiver dans l'impudence, je les couperai encore en deux, de telle sorte qu'il leur faudra avancer à cloche-pied. " Sitôt dit, sitôt fait : Zeus coupa les hommes en deux, comme on coupe la comme pour la faire sécher, ou l'oeuf dur avec un cheveu. Chacun ainsi divisé, il prescrivit à Apollon de lui tourner le visage, et sa moitié de cou du côté de la coupure, afin qu'à se bien voir ainsi coupé, I'homme prît le sens de la mesure; pour le reste qu'il le guérît ! Apollon donc retourna le visage, et tira de partout sur cc qu'on appelle maintenant le ventre, serra comme sur le cordon d'une bourse autour de l'unique ouverture qui restait, et ce fut ce qui est maintenant appelé le nombril. Quant aux plis que cela faisait, il les effaça pour la plupart, il modela la poitrine, avec un outil assez semblable à celui dont usent les cordonniers pour aplanir les cuirs sur la forme; mais il laissa quelques plis, sur le ventre, autour du nombril, destinés à lui rappeler ce qu'il avait subi à l'origine. Une fois accomplie cette division de la nature primitive, voilà que chaque moitié, désirant l'autre, allait à elle; et les couples, tendant les bras, s'agrippant dans le désir de se réunir, mouraient de faim et aussi de paresse, car ils ne voulaient rien faire dans l'état de séparation. Lorsqu'une moitié périssait, la seconde, abandonnée, en recherchait une autre à qui s'agripper, soit qu'elle fût une moitié de femme complète - ce que nous appelons femme aujourd'hui -, soit la moitié d'un homme, et la race s'éteignait ainsi. Pris de pitié, Zeus imagine alors un moyen : il déplace leurs sexes et les met par devant - jusque-là ils les avaient par derrière, engendrant et se reproduisant non les uns grâce aux autres, mais dans la terre comme font les cigales. Il réalisa donc ce déplacement vers l'avant, qui leur permit de se reproduire centre ceux, par pénétration du mâle dans la femelle, et voici pourquoi : si, dans l'accouplement, un mâle rencontrait une femelle, cette union féconde propagerait la race des hommes; si un mâle rencontrait un mâle, ils en auraient bien vite assez, et pendant les pauses, ils s'orienteraient vers le travail et la recherche des moyens de subsister. De fait, c'est depuis lors, que l'amour mutuel est inné aux hommes, qu'il réassemble leur nature primitive, s'attache à restituer l'un à partir du deux, et à la guérir, cette nature humaine blessée. Chacun de nous est donc comme un signe de reconnaissance, la moitié d'une pièce, puisqu'on nous a découpés comme les soles en deux parts; et chacun va cherchant l'autre moitié de sa pièce : tous ceux, alors, parmi les hommes, qui proviennent de l'espèce totale, de ce que l'on appelait l'androgyne, aimant les femmes; la plupart des hommes adultères ont même origine, ainsi que les femmes qui aimant les hommes et celles qui trompent leurs maris. Pour les femmes qui sont issues de la division d'une femme primitive, elles ne prêtent pas spontanément attention aux hommes, se tournent plu tôt vers les autres femmes, et ce sont nos tribades. Enfin, tous ceux qui proviennent de la division d'un pur mâle, ceux-là chassent le mâle; tant qu'ils sont enfants, en vraies petites tranches de mâle, ils recherchent les adultes, aiment à coucher avec eux et se faire embrasser, et ce sont les meilleurs, entre les garçons et les jeunes gens, parce que les plus proches du courage viril; on a tort de les dire impudiques; ce n'est pas l'impudeur qui les meut mais la hardiesse, le courage, la crânerie virile, dans la recherche de ce qui leur ressemble; et en voici une bonne preuve : au terme de leur développement, ils sont les seuls à s'occuper de politique; à l'âge viril, ils aiment les garçons, et s'ils songent à se marier, à faire des enfants, ce n'est pas spontanément, mais sous la contrainte de l'usage; leurs goûts les portent plutôt à vivre entre eux, et sans mariage, de toute nécessité, un homme de cette cspèce doit aimer les garçons et rechercher l'amour, en s'attachant à cc qui a même origine que lui.

Ainsi lorsque les amants - amoureux des garçons, ou dans tout autre amour - ont rencontré justement la moitié qui est la leur, c'est miracle comme ils sont empoignés par la tendresse, le sentiment de parenté, et l'amour; ils ne consentent plus à se diviser l'un de l'autre, pour ainsi dire, même un instant. Et tels sont bien ceux qui demeurent ensemble jusqu'au terme de leur vie, et qui ils pourraient même pas définir ce qu'ils attendent l'un de l'autre ! Il est invraisemblable que la jouissance physique explique leur si vif désir d'être ensemble : leurs âmes, de toute évidence, désirent autre chose, qu'ils ne peuvent pas dire, mais qu'ils pressentent et insinuent. Si Héphaistos, lorsqu'ils se tiennent ensemble, leur apparaissait, tenant ses outils et leur disait: "hommes ! que cherchez-vous à devenir en vous unissant ainsi? " ... et si, devant leur embarras il leur demandait, de nouveau: " n'est-ce pas là votre désir, de vous assimiler l'un à l'autre autant que possible, et de ne vous quitter ni la nuit ni le jour ? Si c'est bien cc que vous voulez, je veux bien, moi, vous fondre ensemble, vous river l'un à l'autre, et des deux que vous êtes faire un seul : ainsi tant que vous vivrez, ce sera comme un seul être d'une commune vie, et lorsque vous mourrez, même là-bas, chez Hadès, vous ne serez pas deux morts, mais une ombre unique. Réflechissez, si c'est là votre amour et si cet avenir vous comble... " Alors nous savons bien qu'en réponse aucun amant ne dirait non, ni ne manifesterait d'autre désir; il croirait avoir entendu la simple expression de son propre désir d'une réunion et combinaison en un seul, de deux qu'ils étaient, avec ce qu'il aime. La cause s'en trouve dans notre primitive nature, dans la totalité qui faisait notre être; et le désir, la chasse de cette totalité s'appelle l'amour; auparavant, je l'affirme, nous étions un, et maintenant, pour notre injustice, nous avons été divisés par les dieux, comme les Arcadiens par Lacédémone. Il est donc à redouter, si nous manquons de mesure à l'égard des dieux, qu'ils ne nous coupent derechef en deux, et que nous ne restions semblables à ces figures sur les stèles, coupées suivant le profil du nez, ou comme les demi-jetons qui permettent de se reconnaître ! Autant de motifs qui engagent tout homme à la piété envers les dieux, et à y exhorter son prochain, afin d'échapper à cc que l'on redoute et d'atteindre ce que l'on désire, comme fait Éros notre guide et notre chef, que nul n'entre en conflit avec lui - et ce conflit éclate dès que nous concourons la haine divine - mais si nous retrouvons les faveurs du dieu, si nous nous réconcilions avec lui, nous découvrirons et approcherons l'autre partie de nous-mêmes nos amours, aventure qui arrive à bien peu aujourd'hui ! Et je prie Éryximaque de ne pas faire le railleur en prétendant que je veux parler de Pausanias et d'Agathon - peut-être bien qu'ils sont du nombre de ceux dont je parle, et que tous deux possèdent cette nature mâle - mais je parle de tous hommes et femmes, et j'assure que notre race atteindrait au bonheur si seulement nous allions au bout de notre amour, et si chacun, rencontrant les amours qui sont faites pour lui, revenait à sa nature originelle. Si tel est le bien suprême, nécessairement, parmi tous les objectifs aujourd'hui à notre portée, celui qui s'en rapproche le plus est le plus beau : et c'est de rencontrer l'ami naturel de son coeur. Notre hymne à la cause divine de cette rencontre, comment ne monterait-il pas vers Éros qui présentement nous est le plus utile, car il nous guide vers ce qui est fait pour nous et, quant à l'avenir, si nous gardons la piété envers les dieux, il nous apporte l'espérance supérieure d'une restitution de notre nature originelle, d'une guérison qui nous donnera le bonheur et la joie ?

Platon, Banquet, 189d-193d

2. Platon nous parle dans Phèdre et le Banquet d'une fureur qui va du corps à l'âme, pour la troubler d'humeurs malignes. Ce n'est pas l'amour tel qu'il le loue. Mais il est une autre espèce de fureur, ou de délire, qui ne s'engendre pas sans quelque divinité, ni ne se crée dans l'âme au-dedans de nous : c'est une inspiration tout étrangère, un attrait qui agit du dehors, un emportement, un rapt indéfini de la raison et du sens naturel. On l'appellera donc enthousiasme, ce qui signifie "endieusement", car ce délire procède de la divinité et porte notre élan vers Dieu.
Tel est l'amour platonicien : "délire divin", transport de l'âme, folie et suprême raison. Et l'amant est auprès de l'être aimé "comme dans le ciel", car l'amour est la voie qui monte par degrés d'extase vers l'origine unique de tout ce qui existe, loin des corps et de la matière, loin de ce qui divise et distingue, au-delà du malheur d'être soi et d'être deux dans l'amour même.
L'Eros, c'est le Désir total, c'est l'Aspiration lumineuse, l'élan religieux originel porté à sa plus haute puissance, à l'extrême exigence de pureté qui est l'extrême exigence d'Unité. Mais l'unité dernière est négation de l'être actuel, dans sa souffrante multiplicité. Ainsi l'élan suprême du désir aboutit à ce qui est non-désir. La dialectique d'Eros introduit dans la vie quelque chose de tout étranger aux rythmes de l'attrait sexuel : un désir qui ne retombe plus, que plus rien ne peut satisfaire, qui repousse même et fuit la tentation de s'accomplir dans notre monde, parce qu'il ne veut embrasser que le Tout. C'est le dépassement infini, l'ascension de l'homme vers son dieu. Et ce mouvement est sans retour.

D. de ROUGEMONT, L'amour et l'Occident, Paris, Union Générale d'Edition, 1972, p.48.

3. Dans l'inconscient de chaque homme se trouve une composante féminine ; elle est personnifiée dans les rêves par une figure archétypique ou image à laquelle Jung a donné le nom d'anima qui, en latin, veut dire "âme" ou "souffle de vie", ce qui anime. L'homologue de l'anima chez la femme est l'animus, personnifié par un ou plusieurs hommes ... La femme complète l'homme, l'aide à se réaliser. Sur le plan physique, la situation est analogue, car chaque sexe est complémentaire de l'autre ... Le concept d'anima et d'animus évoque sur le plan psychologique et physiologique le mythe platonicien : à l'origine l'être humain avait la forme d'une sphère, symbole de totalité. Ces étranges créatures androgynes étaient munies de quatre membres supérieurs et inférieurs et possédaient deux visages. Tout en eux était double. Doués d'un pouvoir extraordinaire, ces êtres bisexués tentèrent de renverser les dieux. Zeus, pour les punir, les sépara en deux êtres distincts. Depuis lors, ils tentent de retrouver leur état antérieur, et le désir sexuel est l'expression de cet effort pour redevenir l'être unique qu'ils étaient auparavant...
La littérature, par contre, fournit d'innombrables exemples de cette poussée irrésistible de l'homme vers la plénitude. Elle le conduit à aimer la femme sur laquelle il projette son anima.
Le roman de HARDY, The well belowed, publié quand Jung était étudiant en est un exemple.... Un homme y tombe amoureux d'une jeune fille dès leur première rencontre. Il ne devait plus la revoir avant longtemps. Mais il était intimement convaincu que sa vie ne pourrait être complète et heureuse qu'en l'épousant. Dante à neuf ans fit la même expérience avec Béatrice qui avait huit ans.

E.A. BENNET, Ce que Jung a vraiment dit, Paris, Stock, 1968, Marabout-Université, pp. 120 et 124-125.

4. Tu sais bien qu'en te voyant pour la première fois, c'est sans la moindre hésitation que je t'ai reconnue.

André BRETON, Arcane 17, Paris, Union Générale d'Editions, 1965, p. 23.

5. Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas.

PASCAL, Pensées.

aeneus, a, um : d'airain, de bronze
alius, a, ud
: autre, un autre
amo, as, are : aimer, être amoureux
anima, ae
, f. : le coeur, l'âme
ardeo, es, ere, arsi, arsurus : brûler (ardens, entis : brûlant, étincelant, ardent)
beatior, oris : comparatif de beatus, a, um : heureux
bis, inv. : deux fois
bracchium, ii
, n. : le bras
Calais, is, m. : Calaïs (nom de jeune homme)
candidus, a, um : blanc
cervix, icis,
f. (svt au pl.) : la nuque, l'encolure
Chloe, is, f. : Chloé
cithara, ae, f. : la cithare
clarior, oris : comparatif de clarus, a, um : célèbre, illustre
cogo, is, ere, egi, actum : 1. assembler, réunir, rassembler, 2. concentrer, condenser 3. pousser de force, forcer
cortex, icis, f. : la coquille, le liège, l'écorce
diduco, is, ere, duxi, ductum : séparer, partager, écarter, espacer
do, das, dare, dedi, datum : donner
doctus, a, um : savant
donec, conj. : jusqu'à ce que
dulcis, e : doux
ego, mei : je
et, conj. : et. adv. aussi
excutio, is, ere, cussi, cussum : faire sortir violemment en secouant, secouer, arracher, dépouiller; scruter, examiner
fatum, i
, n. : 1 - la prédiction, l'oracle, la prophétie. - 2 - le destin, la destinée, la fatalité, la volonté des dieux. - 3 - le sort, la condition, la fortune. - 4 - la durée de la vie. - 5 - l'accident, le malheur, la calamité, la disgrâce. - 6 - la ruine, la destruction, la perte, le fléau, la peste. - 7 - la mort naturelle, la mort.
fax, facis
, f. : la torche, le flambeau, le brandon
filius, ii
, m. : le fils
flavus, a, um
: jaune, blond
gratus, a, um : agréable, reconnaissant
Hadria, ae, f. : la mer Adriatique
Horatius, ii, m. : Horace
ianua, ae, f. : la porte (d'une maison)
Ilia, ae
, f. : Ilia, autre nom de Rhé Silvia, mère de Romulus et Rémus
ille, illa, illud : adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ...
improbus, a, um : de mauvais aloi, mauvais - méchant, malhonnête - démesuré, extravagant
iracundior, oris : comparatif de iracundus, a, um : irascible
iugum, i, n. : 1. le joug, 2. l'attelage 3. les liens, 4. la cime, la hauteur
iuvenis, is, m. : le jeune homme
levior, oris
: comparatif de levis, e : léger
libens, entis : de bon gré, de non coeur, avec plaisir
Lydia, ae, f. : Lydie
magis, adv. : plus
metuo, is, ere, ui, utum : craindre
modus, i, m. : 1 - la mesure, la dimension, la proportion; l'étendue, l'extension; la quantité; la hauteur, la longueur; le contour, le tour, la circonférence. - 2 - la mesure (objet qui sert à évaluer les quantités). - 3 - la mesure, le rythme, la cadence (musicale, oratoire), la mélodie, le chant, le mode musical, la musique. - 4 - la mesure, la règle, la loi, la prescription; la juste mesure, la modération. - 5 - les bornes, les limites, la fin, le terme. - 6 - la manière, la façon, le procédé, la méthode, le genre, la sorte, le mode. - 7 - le mode, la forme (t. de gram.).
morior, eris, i, mortuus sum : mourir
multus, a, um : en grand nombre (surtout au pl. : nombreux)
mutuus, a, um : réciproque, mutuel
nec, adv. : et...ne...pas
neque, adv. : et ne pas
nomen, inis, n. : 1. le nom, la dénomination 2. le titre 3. le renom, la célébrité (nomine = par égard pour, à cause de, sous prétexte de)
non, neg. : ne...pas
nunc, adv. : maintenant
obeo, is, ire, ii, itum : 1. mourir 2. visiter, se charger de
Ornytus, i, m. : Ornytus (nom d'homme)
parco, is, ere, peperci, parsum : 1.épargner 2. préserver 3. cesser, s'abstenir de
pateo, es, ere, patui : être ouvert (+ dat., à qqn), s'étendre largement (en parlant de l'étendue d'un pays) ; être à la disposition de (+ dat.). - patet + prop inf : il est évident que
patior, eris, i, passus sum : supporter, souffrir, être victime de, être agressé par
Persae, arum, m. : les perses
post, adv. : en arrière, derrière; après, ensuite; prép. : + Acc. : après
potior, oris : meilleur, préférable; de plus de prix, supérieur
priscus, a, um : vieux, ancien
pro, prép. : + Abl. : devant, pour, à la place de, en considération de
puer, pueri, m. l'enfant, le jeune esclave
pulchrior, or, us : comparatif de pulcher, chra, chrum : beau
qua, 1. ablatif féminin singulier du relatif. 2. Idem de l'interrogatif. 3. après si, nisi, ne, num = aliqua. 4. faux relatif = et ea 5. adv. = par où?, comment?
quamquam, + indicatif : quoique, bien que; + subj. potentiel : quoiqu'ils puissent; + subj. de concession : à quelque degré que
quid, 1. Interrogatif neutre de quis : quelle chose?, que?, quoi?. 2. eh quoi! 3. pourquoi? 4. après si, nisi, ne num = aliquid
quisquam, quaequam, quidquam (quic-)
: quelque, quelqu'un, quelque chose
quo, 1. Abl. M. ou N. du pronom relatif. 2. Abl. M. ou N. du pronom ou de l'adjectif interrogatif. 3. Faux relatif = et eo. 4. Après si, nisi, ne, num = aliquo. 5. Adv. =où ? (avec changement de lieu) 6. suivi d'un comparatif = d'autant 7. conj. : pour que par là
redeo, is, ire, ii, itum : revenir
rego, is, ere, rexi, rectum : commander, diriger
reicio, is, ere, ieci, iectum : rejeter, jeter en arrière, délaisser
rex, regis
, m. : le roi
Romanus, a, um : Romain (Romanus, i, m. : le Romain)
scio, is, ire, scivi, scitum : savoir
si, conj. : si
sido, is, ere, sidi, sissum : s'asseoir, se poser; se fixer, s'arrêter; crouler
sidus, eris, n. : l'étoile, l'astre
sum, es, esse, fui : être
superstes, itis
: qui reste, qui survit, survivant
tecum, = cum te
: avec toi
Thressus, a, um : de Thrace
Thurinus, a, um : de Thurium (ville grecque d'Italie)
torreo, es, ere, torrui, tostum
: 1. sécher, dessécher 2. brûler, griller
tu, tui
: tu, te, toi
Venus, neris
, f. : Vénus
vigeo, es, ere, ui, - : être fort, être en vigueur, avoir de la force
vivo, is, ere, vixi, victum
: vivre
texte
texte
texte
texte