Le temps des généraux : Pompée |
Sédition de Lépidus |
page suivante page précédente retour à l'entrée du site
Sylla Lépidus et
Catulus consuls |
SALLUSTE
: C. Sallustius Crispus se lança dans la politique dès sa jeunesse. Sa
carrière fut brisée par l’assassinat de César. Suspecté d’avoir
pactisé avec le parti populaire, il se retira dans ses célèbres
jardins. Il écrivit de coniuratione Catilinae, Bellum Iugurthinum et
Historiae (cette dernière oeuvre est perdue).
Autres textes de Salluste Retour à la table des matières
|
V. Verum ego seditiosus, uti Sulla ait, qui praemia turbarum queror, et bellum cupiens, qui iura pacis repeto. Scilicet, quia non aliter salvi satisque tuti in imperio eritis, nisi Vettius Picens et scriba Cornelius aliena bene parata prodegerint; nisi approbaritis omnes proscriptionem innoxiorum ob divitias, cruciatus virorum illustrium, vastam urbem fuga et caedibus, bona civium miserorum quasi Cimbricam praedam venum aut dono datam. At obiectat mihi possessiones ex bonis proscriptorum; quod quidem scelerum illius vel maxumum est, non me neque quemquam omnium satis tutum fuisse, si recte faceremus. Atque illa, quae tum formidine mercatus sum, pretio soluto iure dominis tamen restituo, neque pati consilium est ullam ex civibus praedam esse. VI. Satis illa fuerint, quae rabie contracta toleravimus, manus conserentis inter se Romanos exercitus et arma ab externis in nosmet vorsa; scelerum et contumeliarum omnium finis sit; quorum adeo Sullam non paenitet, ut et facta in gloria numeret et, si liceat, avidius fecerit. Neque iam quid existumetis de illo, sed quantum audeatis vereor, ne alius alium principem expectantes ante capiamini, non opibus eius, quae futiles et corruptae sunt, sed vostra socordia, qua raptum ire licet et quam audeat, tam videri Felicem. Nam praeter satellites commaculatos quis eadem volt aut quis non omnia mutata praeter victoriam? Scilicet milites, quorum sanguine Tarulae Scirtoque, pessumis servorum, divitiae partae sunt? An quibus praelatus in magistratibus capiundis Fufidius, ancilla turpis, honorum omnium dehonestamentum? VII. Itaque maxumam mihi fiduciam parit victor exercitus, cui per tot volnera et labores nihil praeter tyrannum quaesitum est. Nisi forte tribuniciam potestatem evorsum profecti sunt per arma, conditam a maioribus suis, utique iura et iudicia sibimet extorquerent, egregia scilicet mercede, cum relegati in paludes et silvas contumeliam atque invidiam suam, praemia penes paucos intellegerent. Quare igitur tanto agmine atque animis incedit? Quia secundae res mire sunt vitiis optentui, quibus labefactis, quam formidatus est, tam contemnetur. Nisi forte specie concordiae et pacis, quae sceleri et parricidio suo nomina indidit. Neque aliter rem publicam et belli finem ait, nisi maneat expulsa agris plebes, praeda civilis acerbissuma, ius iudiciumque omnium rerum penes se, quod populi Romani fuit. VIII. Quae si vobis pax et composita intelleguntur, maxuma turbamenta rei publicae atque exitia probate, annuite legibus impositis, accipite otium cum servitio et tradite exemplum posteris ad rem publicam suimet sanguinis mercede circumveniundam! Mihi quamquam per hoc summum imperium satis quaesitum erat nomini maiorum, dignitati atque etiam praesidio, tamen non fuit consilium privatas opes facere, potiorque visa est periculosa libertas quieto servitio. Quae si probatis, adeste, Quirites, et bene iuvantibus divis M. Aemilium consulem ducem et auctorem sequimini ad recipiundam libertatem!
SALLUSTE, Histoires,
discours de Lépidus |
V. Mais, à entendre Sylla, je suis un
séditieux, parce que je m’élève contre ceux que nos troubles ont
enrichis ; un homme qui veut la guerre, parce que je réclame les droits
de la paix. Ah ! je comprends ! Il n’y aura ni bien-être ni sûreté
dans l'état, si le Picentin Vettius et le greffier Curnelius ne dissipent
en profusions les légitimes propriétés d'autrui ; si l'on n’approuve
les proscriptions de tant d’innocents, sacrifiés pour leurs richesses,
les supplices des personnages les plus illustres, Rome dépeuplée par
l'exil et le meurtre, et les biens des citoyens donnés ou vendus comme le
butin pris sur les Cimbres. Mais je possède aussi des biens de proscrits
! Oui, et c'est là le plus grand de ses crimes, qu’il n'ait eu, ni pour
moi, ni pour personne, de sûreté à rester fidèle à la justice. Mais
ce qu'alors j’ai acheté par crainte, ce dont j'ai versé le prix,
j'offre de le rendre aux légitimes propriétaires : mon intention est de
ne pas souffrir que personne soit riche de la dépouille de ses
concitoyens.
VI. C'en est bien assez d'avoir supporté les effets inévitables de nos fureurs, d'avoir vu les armées romaines en venir entre elles aux mains, d'avoir tourné contre nous-mêmes les armes que nous aurions dû diriger contre l’étranger. Mettons un terme aux crimes, à tous ces honteux égarements. Mais lui, loin de se repentir il les compte au nombre de ses titres de gloire, et, si l'on n’y mettait ordre, il recommencerait avec encore plus d'emportement. Et déjà je ne suis plus en doute de ce que vous pensez de lui, mais bien du parti que vous oserez prendre : je crains qu' en vous attendant les uns les autres pour mettre la main à l'oeuvre vous ne soyez victimes, je ne dis bas de sa puissance (elle n'a plus ni réalité ni consistance), mais de votre inaction ; il vous préviendra, et fera ainsi voir au monde qu'il a autant de bonheur que d'audace. En effet, à l'exception de quelques satellites déshonorés, qui donc est satisfait du présent ? ou bien, qui ne désire voir tout changer, si l'on n’abuse pas de la victoire ? Seraient-ce les soldats doit le sang a coulé pour enrichir un Tarrula, un Scyrrus, les plus détestables des esclaves ? Sont-ce des citoyens auxquels on a préféré, pour les magistratures un Fusidius, l'opprobre de son sexe et des dignités qu’il dégrade ? VII. Je place donc toute ma confiance dans une armée victorieuse, qui, pour pris de tant de blessures et de travaux, n’a obtenu qu’un tyran. A moins peut-être que nos soldats ne se soient levés en masse que pour renverser la puissance tribunitienne fondée par leurs ancêtres, et pour s'arracher à eux-mêmes leurs droits avec la garantie des tribunaux : noblement payés, sans doute, lorsque, relégués dans les marais et dans les bois, voués à la honte et à la haine, ils verront les récompenses réservées à quelques favoris ! Pourquoi donc, entouré d'un nombreux cortège, marche-t-il avec tant d'assurance ? C'est que la prospérité voile merveilleusement le vice ; qu'elle vienne à chanceler, et, à la terreur qu'il inspirait, succédera un égal mépris. Il compte aussi, pour colorer son crime et son parricide, sur ces prétextes de concorde et de paix ; à l'entendre, Rome ne cessera d'être en guerre avec elle-même que quand les patriciens seront à jamais chassés de leur patrimoine, les citoyens dépouillés sans pitié, les lois et la justice, privilèges du peuple romain, dévolues à ses caprices. VIII. Si c'est là ce que vous prenez pour la paix et pour la concorde, approuvez l'entier bouleversement de la république et sa destruction, souscrivez aux lois qui on vous impose, acceptez le repos avec l'esclavage. Montrez à la postérité comment, pour prix du sang qu'il a versé, on peut imposer au peuple romain la servitude. Quant à moi, bien que par la digité suprême où je suis parvenu j'aie satisfait à ce que je devais au nom de mes ancêtres, à ma considération et à ma sûreté personnelles, je n'ai point l'intention de profiter seul de ces avantages. J' ai toujours, à un tranquille esclavage, préféré la liberté avec ses périls. Si tel est aussi votre sentiment, montrez-vous, Romains, et ; avec le secours des dieux, suivez M. Emilius, votre consul, votre chef; allez sur ses pas reconquérir la liberté. SALLUSTE, Histoires, discours de Lépidus, traduction française de la collection Panckouke par Charles DUROSOIR.
|
Extraits des Histoires de Salluste SALLUSTE, Histoires, traduction française de la collection Panckouke par Charles DUROSOIR + explications. On peut supposer que ce discours produisit peu d'effet ; du moins ne fut-il suivi d'aucune tentative contre le dictateur. Bientôt se justifièrent les rumeurs qui avaient encouragé la témérité de Lepidus Sylla résigna entre les mains du peuple romain le pouvoir dont il avait tant abusé, et alla mourir en paix au sein d'une voluptueuse retraite. Ici Salluste avait esquissé quelques traits du caractère de cet homme étonnant : témoin ce passage où notre historien est cité par Plutarque : "Sylla ne fut jamais modéré en ses concupiscences, ny par pauvreté lorsqu'il étoit jeune, ny par l'aage lorsqu'il feut devenu vieil : ainsi en faisant les ordonnances à ses citoyens touchant l'honnesteté des mariages, touchant la continence, luy cependant ne faisoit que vacquer à l'amour et commettre adultéres, ainsy que l'escript Sallustius." Le calme qui avait suivi l'abdication de Sylla, en prouvant combien il lui eût été facile de conserver le pouvoir, avait porté le dernier coup à la liberté. Il était désormais reconnu que la répub}ique pouvait impunément étre opprimée, et cette conviction détruisit le seul préjugé qui faisait encore les bons citoyens. Tont chef habile, à la tête d'une armée dévouée, crut appelé aux brillantes destinées de Sylla. Encore si une pareille ambition n'avait germé que dans les coeurs d'hommes incapables de s'élever au pouvoir par d'indignes manoeuvres, XXIX. Mais tel n'était pas Lepidus, qui, pour se faire des partisans, avait été chercher les débauchés du plus bas étage : XXX. Sans doute, un pareil ennemi avait semblé trop méprisable au dictateur, et voilà ce qui explique l'impunité de Lepidus : XXXI. Après la mort de Sylla, ce fut au bûcher même du dictateur que Lepidus alluma le feu de la guerre civile. Ses propositions incendiaires avaient pour but l'abrogation de toutes les lois Cornéliennes : c'était remettre les factions en présence, c'était vouloir plonger dans de nouveaux désordres : XXXII. Les tribuns, dont il prétendait faire revivre les prérogatives, les fils des proscrits, à qui il promettait la restitution de leurs biens, les alliés, qu'il voulait rappeler à l'exercice du droit de cité romaine, avaient intérét à soutenir Lepidus de tous leurs efforts ; son caractère personnel attirait à lui tous les gens qui à Rome avaient vécu de désordres et de séditions, jusqu'au moment où la main puissante de Sylla les avait forcés à l'inaction. A la téte des adhérents du factieux consul, on distinguait Cethegus, qui, bien qu'issu d'une des premières familles de Rome, XXXIII.
Multos tamen ab adolescentia bonos insultavit. Cependant Lepidus allait trouver un adversaire redoutable dans son collègue Catulus, qui, XXXIV.
Inter arma civilia aequi boni famas petit. Malheureusement, la plupart des sénateurs n'opposaient qu'une timide réprobation aux projets d'un consul qui, oubliant qu'il était le chef du sénat, descendait au rôle de tribun du peuple. Plusieurs même faisaient à Lepidus un mérite de sa conduite, et, tenant la balance égale entre lui et Catulus, prétendaient que : XXXV.idem
fecere Octavius et Q. Caepio, sine gravi cujusquam exspectatione, neque sane
ambiti publice : Octavius, lorsque
malgré son caractère de tribun il avait engagé le peuple à renoncer
aux distributions de vivres que lui avait fait accorder Tib. Gracchus ; et
Cépion, lorsqu'en dépit de sa naissance patricienne il avait empêché
Livius Drusus detransférer
la puissance judiciaire de l'ordre équestre à l'ordre sénatorial. XXXVI.
Uti Lepidus et Catulus, decretis exercitibus, maturrume proficiscerentur. Catulus, à qui le sort avait assigné l'Italie, était disposé à tenir son serment ; mais Lepidus, au lieu de se rendre directement dans la Gaule Cisalpine, sa province, parcourut l'Étrurie, où les restes du parti de Marius étaient encre en force. Là il vit accourir autour de lui tous les proscrits échappés aux sicaires de Sylla, XXXVII.
Qui nullo certo exsilio vagabantur. De tous côtés il levait, empruntait de l'argent, et XXXVIII.
Exercitum argento fecit. La confiance qu'il inspirait aux anciens partisans de Marius était loin d'être générale : plusieurs, pour le succès de leur entreprise, XXXIX.
Tunc vero et posci , quum ceteri ejusdem caussae, ducem [senatus] se
nactos rati , maxumo gaudio bellum irritare. Le sénat ne crut pas encore devoir employer des mesures énergiques contre Lepidus, et le rappela à Rome pour tenir les comices consulaires ; mais Lepidus, XL.
Prudens omnium quae senatus censuerat. XLI.Togam
paladamenta mutavit. Puis, laissant le préteur Brutus campé XLII.
Apud Mutinam, pour contenir la Gaule Cisalpine, il marche vers Rome avec toute son armée. Dans cet appareil, il demande un second consulat. On proposa encore dans le sénat des mesures conciliatrices. Vainement Catulus et quelques autres répétaient que le mal était à son comble ; que, XLIII.
Cui nisi pariter obviam iretur, il ne serait plus temps d'y remédier. On envoya à Lepidus des députations, qu'il reçut avec hauteur : XLIV.
Ergo senati decreto serviundumne sit? Il déclara : XLV.
Non poeniturum. que, d'ailleurs, puisque son consulat allait expirer, XLVI.
Quae pacta in conventioie non praestitissent. Ce fut alors qu'un personnage consulaire, qui avait toujours secondé la fermeté de Catulus, XLVII.
Philippus, qui aetate et consilio ceteros anteibat, XLVIII.
In Nunc modum disseruit :
|
a,
prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par ab, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par accipio, is, ere, cepi, ceptum : recevoir, apprendre (acceptus, a, um : bien accueilli, agréable) acerbissumus, a, um : superlatif de acerbus, a, um : pénible, désagréable ad, prép. : + Acc. : vers, à, près de adeo, adv. : tellement ; adeo... ut + subj : tellement... que adeste, : impératif de adsum, es, esse : être présent Aemilius, i, m. : Aemilius, Emile ager, agri, m. : la terre, le territoire, le champ agmen, inis, n. : l'armée en marche, la colonne de marche aio, is, - : affirmer alienus, a, um : 1. d'autrui, étranger 2. éloigné, déplacé, désavantageux aliter, adv. : autrement alius, a, ud : autre, un autre an, conj. : est-ce que, si (int. ind.), ou (int. double) ancilla, ae, f. : la servante animus, i, m. : le coeur, la sympathie, le courage, l'esprit annuo, is, ere, nui, nutum : faire un signe à, donner son approbation ante, prép. : +acc., devant, avant ; adv. avant approbo, as, are : approuver arma, orum, n. : les armes at, conj. : mais atque, conj. : et, et aussi auctor, oris, m. : 1. le garant 2. la source 3. le modèle 4. l'auteur, l'instigateur audeo, es, ere, ausus sum : oser avidius, adv. : comparatif neutre ou adverbial de avidus, a, um : avide aut, conj. : ou, ou bien bellum, i, n. : la guerre bene, adv. : bien bonus, a, um : bon (bonus, i : l'homme de bien - bona, orum : les biens) caedes, is, f. : le meurtre, le massacre capio, is, ere, cepi, captum : prendre Cimbricus, a, um : des Cimbres circumvenio, is, ire, veni, ventum : encercler civilis, e : civil civis, is, m. : le citoyen commaculo, as, are : souiller, tacher compono, is, ere, posui, positum : mettre ensemble, disposer, enterrer (compositus, a, um : disposé, préparé; en bon ordre) concordia, ae, f. : la concorde, l'entente condo, is, ere, didi, ditum : cacher, enfermer, enterrer (condere urbem : fonder une ville) consero, is, ere, erui, ertum : engager, livrer (manus = en venir aux mains) consilium, ii, n. :1. la délibération, la consultation 2. le conseil, l'assemblée 3. le projet, le plan 4. l'avis 5. la sagesse, la prudence consul, is, m. : le consul contemno, is, ere, tempsi, temptum : mépriser contractus, a, um : replié, fermé, étroit, mince contraho, is, ere, traxi, tractum : tirer ensemble, rassembler, resserrer, engager une affaire contumelia, ae, f. : l'outrage, l'affront, la parole outrageante Cornelius, i, m. : Cornélius corrumpo, is, ere, rupi, ruptum : 1 - détruire, ruiner. - 2 - corrompre; détériorer, altérer, gâter, nuire à, falsifier. - 3 - corrompre, pervertir, dépraver, séduire, suborner, gagner (qqn). cruciatus, us, m. : la torture, le supplice, la souffrance cui, 4 possibilités : 1. datif singulier du pronom relatif : à qui, pour qui 2. datif singulier de l'interrogatif : à qui? à quel? 3. faux relatif = et ei 4. après si, nisi, ne num = alicui cum, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que cupio, is, ere, i(v)i, itum : désirer de, prép. + abl. : au sujet de, du haut de, de dehonestamentum, i, n. : ce qui défigure, rend difforme; la flétrissure, le déshonneur, l'ignominie dignitas, atis, f. : la dignité, la considération, l'estime, le prestige, l'honorabilité divitiae, arum, f. : richesses divus, a, um : divin do, das, dare, dedi, datum : donner dominus, i, m. : le maître donum, i, n. : le présent, le cadeau dux, ducis, m. : le chef, le guide ego, mei : je egregius, a, um : remarquable, distingué eius, génitif singulier de is, ea, id : ce, cette, son, sa, de lui, d'elle eo, is, ire, ivi, itum : aller et, conj. : et. adv. aussi et, conj. : et. adv. aussi etiam, adv. : encore, en plus, aussi, même, bien plus everto, is, ere, verti, versum : 1 - mettre sens dessus dessous, bouleverser, retourner. - 2 - jeter à terre, renverser, abattre, détruire. - 3 - expulser, exproprier, dépouiller, chasser ex, prép. : + Abl. : hors de, de exemplum, i, n. : l'exemple exercitus, us, m. : l'armée existumo, as, are : penser, estimer exitium, ii, n. : la fin, la mort expecto, as, are : attendre expello, is, ere, puli, pulsum : chasser externus, a, um : 1 - extérieur, externe, du dehors; extrinsèque. - 2 - étranger, du dehors; importé, exotique. - 3 - de l'étranger, de l'ennemi. extorqueo, es, ere, torsi, tortum : arracher, retirer, traîner en longueur facio, is, ere, feci, factum : faire factum, i, n. : le fait, l'action, le travail, l'ouvrage felix, icis: heureux fiducia, ae, f. : la confiance finis, is, f. : la limite, la fin ; pl., les frontières, le territoire formido, inis, f. : la crainte, la peur, l'effroi, la terreur formido, as, are : craindre forte, adv. : par hasard Fufidius, i, m. : Fufidius fuga, ae, f. : la fuite futilis, e : vain, léger, frivole, sans autorité gloria, ae, f. : 1. la gloire, la réputation, le renom 2. le désir de gloire hic, haec, hoc : adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci honos, oris, m. : l'honneur, l'hommage, la charge, la magistrature, les honoraires iam, adv. : déjà, à l'instant idem, eadem, idem : le (la) même igitur, conj. : donc ille, illa, illud : adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ... illustris, e : évident, marquant, éclairé imperium, ii, n. : le pouvoir (absolu) impono, is, ere, sui, situm : placer sur, assigner, imposer in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre incedo, is, ere, incessi, incessum : s'avancer, envahir, prendre possession de indo, is, ere, indidi, inditum : mettre sur, mettre dans, donner un nom innoxius, a, um : qui ne fait pas de mal, inoffensif, innocent intellego, is, ere, lexi, lectum : comprendre inter, prép. : + Acc. : parmi, entre invidia, ae, f. : 1. la malveillance, l'hostilité, la haine, l'antipathie, l'impopularité 2. la jalousie, l'envie itaque, conj. : c'est pourquoi, aussi, par conséquent iudicium, ii, n. : le jugement, la décision, le procès (devant un tribunal) iure, inv. : à bon droit ius, iuris, n. : le droit, la justice iuvo, as, are, iuvi, iutum : aider ; quid iuvat : à quoi bon ? labefacio, is, ere, feci, factum : secouer, ébranler, renverser labor, oris, m. : la peine, la souffrance, le travail pénible lex, legis, f. : la loi, la (les) condition(s) d'un traité libertas, atis, f. : la liberté liceo, v. impers. : il est permis ; conj. + subj. : bien que M, inv. : abréviation de Marcus magistratus, us, m. : la charge, la fonction publique, la magistrature maior, oris : comparatif de magnus. plus grand. maiores, um : les ancêtres) maneo, es, ere, mansi, mansum : rester manus, us, f. : la main, la petite troupe maxumus, a, um : très grand = maximus merces, edis, f. : le salaire, la récompense, le prix mercor, aris, ari : négocier, acheter miles, itis, m. : le soldat mire, adv. : étonnamment, prodigieusement miser, a, um : malheureux muto, as, are : 1. déplacer 2. changer, modifier 3. échanger nam, conj. : de fait, voyons, car ne, 1. adv. : ... quidem : pas même, ne (défense) ; 2. conj. + subj. : que (verbes de crainte et d'empêchement), pour que ne pas, de ne pas (verbes de volonté) 3. adv. d'affirmation : assurément 4. interrogatif : est-ce que, si neque, adv. : et ne pas nihil, indéfini : rien nisi, conj. : si... ne... pas ; excepté nomen, inis, n. : 1. le nom, la dénomination 2. le titre 3. le renom, la célébrité (nomine = par égard pour, à cause de, sous prétexte de) non, neg. : ne...pas nosmet, renforcement de nos numero, as, are : compter ob, prép. : + Acc : à cause de obiecto, as, are : opposer; exposer à un danger, interposer, retarder; reprocher omnis, e : tout ops, opis, f. : sing., le pouvoir, l'aide ; pl., les richesses optentus, us, m. : l'action de couvrir; le prétexte; le voile otium, ii, n. : le loisir, le calme, le repos paeniteo, es, ere, ui : se repentir ; me paenitet + gén ou prop. inf. je me repens de... palus, udis, f. : le marais, l'étang pario, is, ere, peperi, partum : accoucher, produire, acquérir paro, as, are : préparer, procurer (paratus, a, um : prêt, préparé à, bien préparé, bien fourni) parricidium, i, n. : le meurtre d'un parent ; la haute trahison patior, eris, i, passus sum : supporter, souffrir, être victime de, être agressé par pauci, ae, a : pl. peu de pax, pacis, f. : la paix penes, prép. acc. : en possession de per, prép. : + Acc. : à travers, par periculosus, a, um : dangereux, périlleux pessumus, a, um : superlatif de malus, a, um : mauvais Picens, entis : du Picénum plebes, ei, f. : la plèbe populus, i, m. : le peuple possessio, onis, f. : la possession posterus, a, um : suivant ; in posterum : à l'avenir potestas, atis, f. : 1. la puissance, le pouvoir 2. le pouvoir d'un magistrat 3. la faculté, l'occasion de faire qqch. potior, oris : meilleur, préférable; de plus de prix, supérieur praeda, ae, f. : le butin, les dépouilles, la proie praefero, fers, ferre, tuli, latum : porter devant, afficher, préférer praemium, ii, n. : 1. le gain, le profit; le butin (fait à la guerre); le capture (faite à la pêche ou à la chasse) 2. l'avantage, le bénéfice, la prérogative, le privilège, la faveur 3. la récompense, le prix, le salaire. praesidium, ii, n. : la garde praeter, adv. : sauf, si ce n'est prép. : devant, le long de, au-delà de, excepté pretium, ii, n. : le prix, la valeur, la récompense, le salaire princeps, ipis, n. m. et adj. : premier, chef, empereur privo, as, are : priver de + abl. (privatus, a, um : particulier) (privatus, i, m. : le simple particulier) probo, as, are : éprouver, approuver, prouver prodigo, is, ere, egi, actum : pousser devant soi; dépenser avec profusion, dissiper proficiscor, eris, i, fectus sum : partir proscribo, ere, o : faire savoir par affiche ; proscrire, mettre sur des listes de proscription proscriptio, ionis, f. : 1 - annonce par écrit, affiche, publication d'une vente, mise en vente, vente à l'encan. - 2 - confiscation. - 3 - proscription. publicus, a, um : public qua, 1. ablatif féminin singulier du relatif. 2. Idem de l'interrogatif. 3. après si, nisi, ne, num = aliqua. 4. faux relatif = et ea 5. adv. = par où?, comment? quae, 4 possibilités : 1. nominatif féminin singulier, nominatif féminin pluriel, nominatif ou accusatif neutres pluriels du relatif = qui, que (ce que, ce qui) 2. idem de l'interrogatif : quel? qui? que? 3. faux relatif = et ea - et eae 4. après si, nisi, ne, num = aliquae quaero, is, ere, si(v)i, situm : chercher, demander quam, 1. accusatif féminin du pronom relatif = que 2. accusatif féminin sing de l'interrogatif = quel? qui? 3. après si, nisi, ne, num = aliquam 4. faux relatif = et eam 5. introduit le second terme de la comparaison = que 6. adv. = combien quamquam, + indicatif : quoique, bien que; + subj. potentiel : quoiqu'ils puissent; + subj. de concession : à quelque degré que quantum, 1. combien 2. (avec tantum) autant que quare, inv. : c'est pourquoi, pourquoi quasi, conj. : comme si; adv. : pour ainsi dire, environ queror, eris, i, questus sum : se plaindre qui, 1. nominatif masculin singulier ou nominatif masculin pluriel du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi quia, conj. : parce que quibus, 1. datif ou ablatif pluriel du relatif 2. Idem de l'interrogatif 3. faux relatif = et eis 4. après si, nisi, ne, num = aliquibus quid, 1. Interrogatif neutre de quis : quelle chose?, que?, quoi?. 2. eh quoi! 3. pourquoi? 4. après si, nisi, ne num = aliquid quidem, adv. : certes (ne-) ne pas même quietus, a, um : paisible, calme, sans ambition Quiris, itis, m. : Quirite = citoyen romain. Rare au sing. quis, 1. pronom interrogatif N. M. S. 2. pronom indéfini = quelqu'un 3. après si, nisi, ne, num = aliquis 4. = quibus quisquam, quaequam, quidquam (quic-) : quelque, quelqu'un, quelque chose quod, 1. pronom relatif nom. ou acc. neutre singulier : qui, que 2. faux relatif = et id 3. conjonction : parce que, le fait que 4. après si, nisi, ne, num = aliquod = quelque chose 5. pronom interrogatif nom. ou acc. neutre sing. = quel? quorum, 1. GEN. MASC. ou N. PL. du relatif. 2. GEN. MASC. ou N. PL. de l'adjectif ou du pronom interrogatif. 3. Après si, nisi, ne, num = aliquorum. 4. Faux relatif = et eorum. rabies, em, e : la rage rapio, is, ere, rapui, raptum : 1. emporter 2. ravir, voler, piller 3. se saisir vivement de recipio, is, ere, cepi, ceptum : 1. retirer, ramener 2. reprendre 3. recevoir, accepter, admettre 4. se charger de recte, adv. : bien, justement relego, as, are : reléguer, exiler repeto, is, ere, iui/ii, titum : 1. chercher de nouveau, chercher à récupérer 2. ramener 3. reprendre par la pensée, évoquer 4. revendiquer, réclamer res, rei, f. : la chose, l'événement, la circonstance, l'affaire judiciaire; les biens restituo, is, ere, tui, tutum : remettre debout, reconstruire, restaurer; restituer, rendre reus, i, m. : l'accusé Romanus, a, um : Romain (Romanus, i, m. : le Romain) salvus, a, um : en bonne santé sanguis, inis, m. : le sang, la vigueur satelles, tellitis, m. ou f. : le garde du corps, le compagnon, le serviteur, le complice satis, adv. : assez, suffisamment scelus, eris, n. : le crime, l'attentat, les intentions criminelles, le malheur, le méfait, le scélérat scilicet, adv. : il va de soi, bien entendu Scirtus, i, m. : Scirtus scriba, ae, m. : le copiste, le scribe, le secrétaire se, pron. réfl. : se, soi secundus, a, um : second, favorable sed, conj. : mais seditiosus, a, um : subversif, séditieux, factieux sequor, eris, i, secutus sum : 1. suivre 2. poursuivre 3. venir après 4. tomber en partage servitium, i, n. : la servitude, la condition d'esclave, l'esclavage servus, i, m. : l'esclave si, conj. : si sibimet, renforcement de sibi silva, ae, f. : la forêt socordia, ae, f. : la stupidité; le défaut de coeur, l'insouciance, l'indolence, la lâcheté solutus, a, um : sans liens, sans entraves, évanoui, dégagé, libre, relâché, négligent species, ei, f : l'apparence, l'aspect suimet, renforcement de sui Sulla, ae, m. : Sylla sum, es, esse, fui : être summus, a, um : superlatif de magnus. très grand, extrême suus, a, um : adj. : son; pronom : le sien, le leur tam, adv. : si, autant tamen, adv. : cependant tantus, a, um : si grand ; -... ut : si grand... que Tarula, ae, m. : Tarula tolero, as, are : 1. porter, supporter 2. soutenir, maintenir 3. résister à tot, adv. : tant, si nombreux trado, is, ere, didi, ditum : 1. transmettre, remettre 2. livrer 3. enseigner tribunicius, a, um : tribunitien tum, adv. : alors turba, ae, f. : la foule, le désordre, le trouble, l'émoi turbamentum, i, n. : l'occasion de trouble, l'état de trouble turpis, e : honteux tutus, a, um : en sécurité, sûr tyrannus, i, m. : le tyran ullus, a, um : un seul ; remplace nullus dans une tournure négative urbs, urbis, f. : la ville ut, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que uti, = ut : comme, ainsi que utique, inv. : en tout cas, surtout vastus, a, um : vide, désert, désolé, vaste vel, adv. : ou, ou bien, même, notamment (vel... vel... : soit... soit...) venum, : en vue de la vente (de venus, i : inusité) vereor, eris, eri, veritus sum : 1. révérer, respecter 2. appréhender, craindre verum, conj. : vraiment, en vérité, mais Vettius, ii, m. : Vettius victor, oris, m. : le vainqueur victoria, ae, f. : la victoire video, es, ere, vidi, visum : voir (videor, eris, eri, visus sum : paraître, sembler) vir, viri, m. : l'homme, le mari vitium, ii, n. : le vice, le défaut volo, vis, velle : vouloir vorto, is, ere : tourner vos, vestrum : vous voster, tra, trum : votre vulnus, eris, n. : la blessure |
texte |
texte | |
texte | |
texte |