Le temps des généraux : Pompée |
Sédition de Lépidus |
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Lépidus et
Catulus consuls |
SALLUSTE
: C. Sallustius Crispus se lança dans la politique dès sa jeunesse. Sa
carrière fut brisée par l’assassinat de César. Suspecté d’avoir
pactisé avec le parti populaire, il se retira dans ses célèbres
jardins. Il écrivit de coniuratione Catilinae, Bellum Iugurthinum et
Historiae (cette dernière oeuvre est perdue).
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Un ennemi moins digne de lui devait s'élever contre Sylla ; c'était M. Emilius Lepidus, qui déshonorait un nom illustre par ses vices et par sa présomptueuse impéritie. On l'avait vu zélé fauteur du parti populaire, au temps du triomphe de Marius, sous le septième consulat duquel il fut édile curule. Il fut des premiers à passer sous les drapeaux de Sylla vainqueur, et s'enrichit des biens des proscrits. Après avoir exercé la préture, il fut envoyé en Sicile, et, par ses concussions, il mérita d'être traduit en justice à son retour ; mais ses accusateurs, cédant aux instances du peuple, se désistèrent ; et Lepidus, enhardi par l'impunité, osa briguer le consulat. Adulateur servile de Sylla, il en avait espéré la protection ; mais le dictateur, qui avait trop bien jugé ce factieux, lui défendit de se mettre sur les rangs, alors Lepidus se tourne vers Pompée, qui, flatté de voir qu'on espérait obtenir par son influence ce que Sylla ne voulait pas accorder, saisit cette occasion de montrer son crédit sur le peuple ; il fit élire Lepidus consul, par préférence à Catulus, qui ne fut nommé que le second, malgré son mérite éminent et la protection déclarée du dictateur. Sylla, déjà résolu d'abdiquer la puissance, ne parut pas très sensible à cette espèce d'affront ; il se contenta de prédire à Pompée, encore tout enorgueilli de ce triomphe, les maux qui allaient résulter de l'élection de Lepidus : "C'est à vous maintenant, dit-il, à veiller aux affaires, et à ne pas vous endormir après avoir armé contre vous-même un dangereux ennemi." Ce pronostic ne tarda pas à se vérifier. Lepidus, à peine désigné consul, conçoit le projet de se rendre maître du gouvernement à la place de Sylla. Il cabale, il murmure sourdement contre l'état présent des choses ; il rallie les familles des proscrits ; puis, exagérant ses ressources pour multiplier ses partisans, il se vante d'avoir des fauteurs en Étrurie, dans la Gaule transalpine ; enfin d'avoir tout pouvoir sur Pompée. Ainsi parlait Lepidus, d'abord dans des entretiens particuliers. Bientôt dans une réunion générale de ses principaux partisans, tenue le plus secrètement possible, il révéla tous ses projets dans le discours qui suit : (collection Panckouke - voir site nimispauci) |
I. Clementia et probitas vostra, Quirites, quibus per ceteras gentis maxumi et clari estis, plurumum timoris mihi faciunt advorsum tyrannidem L. Sullae, ne, quae ipsi nefanda aestumatis, ea parum credundo de aliis circumveniamini -- praesertim cum illi spes omnis in scelere atque perfidia sit neque se aliter tutum putet, quam si peior atque intestabilior metu vostro fuerit, quo captis libertatis curam miseria eximat -- aut, si provideritis, in tutandis periculis magis quam ulciscendo teneamini. Satellites quidem eius, homines maxumi nominis optumis maiorum exemplis, nequeo satis mirari, qui dominationis in vos servitium suum mercedem dant et utrumque per iniuriam malunt quam optumo iure liberi agere. II. Praeclara Brutorum atque Aemiliorum et Lutatiorum proles, geniti ad ea quae maiores virtute peperere subvortunda. Nam quid a Pyrrho, Hannibale, Philippoque et Antiocho defensum est aliud quam libertas et suae cuique sedes, neu cui nisi legibus pareremus? Quae cuncta scaevos iste Romulus quasi ab externis rapta tenet, non tot excercituum clade neque consulum et aliorum principum, quos fortuna belli consumpserat, satiatus, sed tum crudelior, cum plerosque secundae res in miserationem ex ira vortunt.Quin solus omnium post memoriam humani generis supplicia in post futuros composuit, quis prius iniuria quam vita certa esset, pravissumeque per sceleris immanitatem adhuc tutus fuit, dum vos metu gravioris serviti a repetunda libertate terremini. III. Agundum
atque obviam eundum est, Quirites, ne spolia vostra penes illum sint, non
prolatandum neque votis paranda auxilia. Nisi forte speratis taedium iam
aut pudorem tyrannidis Sullae esse et eum per scelus occupata periculosius
dimissurum. At ille eo processit, ut nihil gloriosum nisi tutum et omnia
retinendae dominationis honesta aestumet. Itaque
illa quies et otium cum libertate, quae multi probi potius quam laborem
cum honoribus capessebant, nulla sunt; IV Nam quid ultra? Quaeve humana superant aut divina impolluta sunt? Populus Romanus, paulo ante gentium moderator, exutus imperio, gloria, iure, agitandi inops despectusque, ne servilia quidem alimenta reliqua habet. Sociorum et Lati magna vis civitate pro multis et egregiis factis a vobis data per unum prohibentur et plebis innoxiae patrias sedes occupavere pauci satellites mercedem scelerum. Leges, iudicia, aerarium, provinciae, reges penes unum, denique necis civium et vitae licentia. Simul humanas hostias vidistis et sepulcra infecta sanguine civili. Estne viris reliqui aliud quam solvere iniuriam aut mori per virtutem? Quoniam quidem unum omnibus finem natura vel ferro saeptis statuit neque quisquam extremam necessitatem nihil ausus nisi muliebri ingenio exspectat SALLUSTE, Histoires,
discours de Lépidus |
I . Romains, votre clémence et votre
droiture, qui font, aux yeux des nations étrangères, votre supériorité
et votre gloire, m'inspirent bien des alarmes au sujet de la tyrannie de
L. Sylla. Je crains que, peu portés à supposer dans les autres ce qui
vous auriez horreur de faire vous ne vous laissiez surprendre ; je le
crains d'autant plus, que vous avez affaire à un homme qui n’a d'espoir
que dans le crime et dans la perfide, et qui ne peut se croire en sûreté
qu’en se montrant plus méchant et plus détestable, afin de vous ôter,
par l'excès de vos maux, jusqu'au sentiment de votre liberté : ou, si
votre prudence veille encore, de vous tenir plus occupés à vous
défendre de vos périls , qu'à assurer votre vengeance. Pour satellites,
il a, je l'avoue, des hommes du plus grand nom, illustres par les belles
actions de leurs ancêtres, et je ne puis me lasser d 'admirer comment,
achetant par leur servitude le droit de domination sur vous, ils
préfèrent une double injustice au noble exercice d'une légitime
liberté.
II. Oh ! les glorieux rejetons des Brutus, des Emilius, des Lutatius, nés tout exprès pour détruire ce que leurs ancêtres avaient conduit par leur valeur ! car enfin, contre Pyrrhus et Annibal, contre Philippe et Antiochus, que prétendait-on défendre, sinon la liberté publique. Les propriétés de chaque citoyen, le droit enfin de n'obéir qu'aux lois? Tous ces biens, cette contrefaçon de Romulus nous les a ravis comme à des étrangers, et il les retient encore. Ni le sang de tant d'armées, ni celui d'un consul, ni celui de nos premiers citoyens, victimes des hasards de la guerre, n'ont assouvi sa rage ; et sa cruauté s'accroît même au sein de la prospérité, qui d'ordinaire charge la colère en pitié. Que dis-je? il est le seul entre tous les mortels qui ait prononcé des supplices contre les enfants à naître, voulant ainsi qu'une injuste proscription leur fût assurée avant l'existence ; et maintenant, ô comble de perversité ! il peut, grâce à l’excès même de ses forfaits , en toute sûreté, se livrer à sa fureur, tandis que vous, dans la crainte d'une servitude plus affreuse encore, vous n’osez reconquérir votre liberté . III. Il faut agir, Romains, il faut le prévenir de peur que vos dépouilles ne lui appartiennent à jamais. Il n’est plus temps de différer ni de compter sur l'efficacité de voeux pusillanimes, à moins peut-être que vous n’espériez qu’un jour le dégoût ou la honte de la tyrannie ne lui fasse abandonner un pouvoir usurpé par le crime, mais qu’il est trop périlleux de quitter. Sachez-le : au point où il en est, il n’y a pour lui de glorieux que ce qui est sûr, d'honorable que ce qui peut affermir sa domination. Ainsi ce calme, ce loisir avec la liberté, que nombre de vertueux citoyens préféraient aux sollicitudes inséparables des honneurs, ne sont plus de saison. Il faut aujourd'hui, Romains, servir ou commander, subir ou imposer la crainte. IV. Et qu’attendez-vous de plus? Que vous reste-t-il de droits divins ou humains qui n’aient été violés? Naguère l'arbitre des nations, maintenant dépouillé de sa puissance, de sa gloire, de ses droits, sans ressources pour exister et méprisé, le peuple romain ne reçoit pas même les aliments assurés aux esclaves. Une grande partie des alliés et des habitants du Latium avaient, pour prix de nombreux et honorables services, reçu de nous le droit de cité : un seul homme les leur enlève; et des populations paisibles ont vu les demeures de leurs pères envahies par un petit nombre de satellites, ainsi payés de leurs crimes. Lois, jugements, trésor public, provinces, royaumes étrangers, tout est à la discrétion d' un seul, tout , jusqu’au droit de vie et de mort sur les citoyens. Vous avez vu les hommes immolés comme des victimes, et les tombeaux arrosés du sang des citoyens. Y a-t-il, pour des hommes, d'autre parti que de s’affranchir de l'oppression ou de mourir avec courage? Car enfin la nature a prescrit à tous les hommes, à ceux même qu'environne un rempart de fer un terme inévitable, et, s'il n’a un coeur de femme, nul n’attend le dernier coup sans oser se défendre. SALLUSTE, Histoires, discours de Lépidus
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XIV. Sylla ne le voyait
pas sans peine s'élever à un si haut degré de gloire et de puissance ;
mais il eut honte d'y mettre obstacle et se tint en repos jusqu'à ce que
Pompée eût, par force et malgré le dictateur, fait nommer Lépidus au
consulat, en l'appuyant de son crédit, et lui rendant le peuple
favorable. Sylla, qui le vit, après l'élection, traverser la place
publique, suivi d'une foule nombreuse, lui adressa la parole: « Jeune
homme, lui dit-il, je vous vois tout glorieux de votre victoire. N'est-ce
pas en effet un exploit bien honorable et bien flatteur que d'être
parvenu, par vos intrigues auprès du peuple, à faire que Catulus , le
citoyen le plus vertueux, ne fût nommé au consulat qu'après Lépidus,
le plus méchant des hommes? Je vous préviens, au reste, de ne pas vous
endormir, mais de veiller avec soin à vos propres affaires; car vous vous
êtes donné un adversaire beaucoup plus fort que vous. » Ce fut surtout
dans son testament que Sylla fit paraître son peu d'affection pour Pompée.
Il laissa des legs à tous ses amis et nomma des tuteurs à son fils, sans
faire seulement mention de lui. Pompée supporta cette mortification avec
une douceur digne d'un homme d'état, au point que, Lépidus et quelques
autres voulant empêcher que Sylla fût enterré dans le champ de Mars et
qu'on fît publiquement ses funérailles, Pompée les arrêta et procura
à ses obsèques la décence et la sûreté. |
a,
prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par ab, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par ad, prép. : + Acc. : vers, à, près de adhuc, adv. : jusqu'ici, encore maintenant advorsus, a, um : contraire (+ acc. : contre) Aemilius, i, m. : Aemilius, Emile aerarium, ii, n. : le trésor public aestumo, as, are : penser, estimer agito, as, are :1. pousser vivement 2. mettre en mouvement,3. remuer, agiter, tourmenter, exciter 4. s'acquitter de, s'occuper de ago, is, ere, egi, actum : 1 - chasser devant soi, faire marcher, conduire, pousser, amener (en parlant des êtres animés ou personnifiés) 2. faire, traiter, agir alimentum, i, n., plutôt au pl. : les aliments aliter, adv. : autrement alius, a, ud : autre, un autre ante, prép. : +acc., devant, avant ; adv. avant Antiochus, i, m. : Antiochus at, conj. : mais atque, conj. : et, et aussi audeo, es, ere, ausus sum : oser aut, conj. : ou, ou bien auxilium, ii, n. : l'aide, le secours (auxilia, orum : les troupes de secours) bellum, i, n. : la guerre Brutus, i, m. : Brutus capesso, is, ere , iui, itum : chercher à prendre (se - : se rendre vivement quelque part) capio, is, ere, cepi, captum : prendre certus, a, um : 1. séparé 2. certain, sûr, dont on ne doute pas, avéré, clair, manifeste 3. arrêté, décidé, résolu (en parl. des choses); qui a pris une résolution (en parl. des personnes) 4. déterminé, fixé; qqf. un certain, quelque 5. sûr, digne de confiance, certain, solide, ferme, régulier, assuré, honnête 6.sûr de, certain de, informé de (en parl. des personnes) ceteri, ae, a : pl. tous les autres circumvenio, is, ire, veni, ventum : encercler civilis, e : civil civis, is, m. : le citoyen civitas, atis, f. : la cité, l'état clades, is, f. : la blessure, la perte, le dommage, le désastre militaire, la grave défaite clarus, a, um : célèbre clementia, ae, f. : 1 - l'inclinaison douce, le mouvement doux. - 2 - la douceur (de la température). - 3 - la clémence, la bonté, l'humanité, l'indulgence. compono, is, ere, posui, positum : mettre ensemble, disposer, enterrer (compositus, a, um : disposé, préparé; en bon ordre) consul, is, m. : le consul consumo, is, ere, sumpsi, sumptum : 1. employer, dépenser 2. consommer, épuiser 3. venir à bout, détruire credo, is, ere, didi, ditum : I. 1. confier en prêt 2. tenir pour vrai 3. croire II. avoir confiance, se fier crudelior, oris : comparatif de crudelis, e : cruel cui, 4 possibilités : 1. datif singulier du pronom relatif : à qui, pour qui 2. datif singulier de l'interrogatif : à qui? à quel? 3. faux relatif = et ei 4. après si, nisi, ne num = alicui cum, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que cuncti, ae, a : tous ensemble cura, ae, f. : le soin, le souci de, prép. + abl. : au sujet de, du haut de, de defendo, is, ere, fendi, fensum : défendre, soutenir denique, adv. : enfin despicio, is, ere, spexi, spectum : regarder d'en haut, mépriser dimitto, is, ere, misi, missum : 1. envoyer dans tous les sens 2. disperser 3. renvoyer, laisser partir 4. renoncer à, abandonner divinus, a, um : divin do, das, dare, dedi, datum : donner dominatio, onis, f. : la domination, la souveraineté, le pouvoir absolu dum, conj. : 1. + ind. = pendant que, jusqu'à ce que 2. + subj. : pourvu que, le temps suffisant pour que ea, 1. ablatif féminin singulier, nominatif ou accusatif neutres pluriels de is, ea, id (ce, cette, le, la...) 2. adv. : par cet endroit ego, mei : je egregius, a, um : remarquable, distingué eius, génitif singulier de is, ea, id : ce, cette, son, sa, de lui, d'elle eo, 1. ABL. M-N SING de is, ea, is : le, la, les, lui... ce,..; 2. 1ère pers. sing. de l'IND PR. de eo, ire 3. adv. là, à ce point 4. par cela, à cause de cela, d'autant (eo quod = parce que) eo, is, ire, ivi, itum : aller et, conj. : et. adv. aussi eum, ACC M SING. de is, ea, id : il, lui, elle, celui-ci... ex, prép. : + Abl. : hors de, de excercitus, us, m. : l'armée exemplum, i, n. : l'exemple eximo, is, ere, emi, emptum : ôter, retirer de, user jusqu'au bout exspecto, as, are, aui, atum : attendre, espérer, souhaiter vivement externus, a, um : 1 - extérieur, externe, du dehors; extrinsèque. - 2 - étranger, du dehors; importé, exotique. - 3 - de l'étranger, de l'ennemi. extremus, a, um : 1. le plus à l'extérieur, extrême 2. dernier 3. le plus bas exuo, is, ere, exui, exutum : dégager, se dégager de, se débarrasser de, dépouiller facio, is, ere, feci, factum : faire ferrum, i, n. : le fer (outil ou arme de fer) finis, is, f. : la limite, la fin ; pl., les frontière, le territoire forte, adv. : par hasard fortuna, ae, f. : la fortune, la chance futurus, a, um, part. fut. de sum : devant être gens, gentis, f. : la tribu, la famille, le peuple genus, eris, n. : la race, l'origine, l'espèce gigno, is, ere, genui, genitum : engendrer, faire naître gloria, ae, f. : 1. la gloire, la réputation, le renom 2. le désir de gloire gloriosus, a, um : fanfaron gravior, ioris : comparatif de gravis, e : lourd habeo, es, ere, bui, bitum : avoir (en sa possession), tenir (se habere : se trouver, être), considérer comme Hannibal, alis, m. : Hannibal hic, haec, hoc : adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci homo, minis, m. : l'homme, l'humain honestus, a, um : honnête, qui correspond à son rang honos, oris, m. : l'honneur, l'hommage, la charge, la magistrature, les honoraires hostia, ae, f. : la victime (être vivant offert en sacrifice aux dieux) humanus, a, um : humain ille, illa, illud : adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ... immanitas, atis, f. : la grosseur monstrueuse, la démesure, la sauvagerie, la barbarie imperito, as, are : commander, être empereur imperium, ii, n. : le pouvoir (absolu) impollutus, a, um : non souillé, non violé in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre inficio, is, ere, feci, fectum : recouvrir, imprégner ingenium, ii, n. : les qualités innées, le caractère, le talent, l'esprit, l'intelligence iniuria, ae, f. : l'injustice, la violation du droit innoxius, a, um : qui ne fait pas de mal, inoffensif, innocent inops, opis : sans ressources, pauvre intestabilior, oris : comparatif de intestabilis, e : qui ne peut témoigner; infâme, maudit, abominable, exécrable ipse, a, um : (moi, toi, lui,...) même ira, ae, f. : 1 - la colère, le courroux, l'indignation, la fureur, le ressentiment, la vengeance, l' inimitié. - 2 - la fureur, la violence, l' impétuosité (des vents, de la guerre...) - 3 - le différend, la dispute, la querelle, la brouille. - 4 - l'outrage, l'injure. iste, a, um : ce, celui-ci (péjoratif) itaque, conj. : c'est pourquoi, aussi, par conséquent iudicium, ii, n. : le jugement, la décision, le procès (devant un tribunal) iure, inv. : à bon droit ius, iuris, n. : le droit, la justice L, abrév. : Lucius labor, oris, m. : la peine, la souffrance, le travail pénible Latium, i, n. : le Latium lex, legis, f. : la loi, la (les) condition(s) d'un traité liber, era, erum : libre libertas, atis, f. : la liberté licentia, ae, f. : la liberté, le pouvoir, la licence Lutatius, i, m. : Lutatius (Quintus Lutatius, consul en même temps que Marius) magis, adv. : plus magnus, a, um : grand maior, oris : comparatif de magnus. plus grand. maiores, um : les ancêtres) malo, mavis, malle, malui : préférer maxumus, a, um : très grand = maximus memoria, ae, f. : 1. la mémoire 2. le souvenir 3. l'époque 4. la relation (d'une chose) merces, edis, f. : le salaire, la récompense, le prix metus, us, m. : la peur, la crainte miror, aris, ari : 1. s'étonner, être surpris 2. voir avec étonnement, admirer miseratio, onis, f. : la pitié, la compassion miseria, ae, f. :le malheur, l'adversité, l'inquiétude, le souci moderator, oris, m. : celui qui modère, qui règle morior, eris, i, mortuus sum : mourir muliebris, e : de femme, féminin multus, a, um : en grand nombre (surtout au pl. : nombreux) nam, conj. : de fait, voyons, car natura, ae, f. : la nature ne, 1. adv. : ... quidem : pas même, ne (défense) ; 2. conj. + subj. : que (verbes de crainte et d'empêchement), pour que ne pas, de ne pas (verbes de volonté) 3. adv. d'affirmation : assurément 4. interrogatif : est-ce que, si necessitas, atis, f. : la nécessité, l'inévitable nefandus, a, um : impie, criminel, abominable neque, adv. : et ne pas nequeo, is, ire, ii, itum : ne pouvoir pas, n'être pas en état de neu, conj. : et que ne pas nex, necis, f. : la mort, le meurtre nihil, indéfini : rien nisi, conj. : si... ne... pas ; excepté nomen, inis, n. : 1. le nom, la dénomination 2. le titre 3. le renom, la célébrité (nomine = par égard pour, à cause de, sous prétexte de) non, neg. : ne...pas nullus, a, um : aucun obviam, adv. : sur le chemin, en route occupatus, a, um : pris, investi, occupé occupo, as, are : se saisir de, envahir, remplir, devancer, couper (la parole) omnis, e : tout optumus, a, um : superlatif de bonus, a, um : bon otium, ii, n. : le loisir, le calme, le repos pareo, es, ere, ui, itum : paraître, apparaître, se montrer; obéir pario, is, ere, peperi, partum : accoucher, produire, acquérir paro, as, are : préparer, procurer (paratus, a, um : prêt, préparé à, bien préparé, bien fourni) parum, adv. : peu patrius, a, um : qui concerne le père, transmis de père en fils pauci, ae, a : pl. peu de paulo, adv. : un peu peior, oris : comparatif de malus, a, um : mauvais penes, prép. acc. : en possession de per, prép. : + Acc. : à travers, par perfidia, ae, f. : la mauvaise foi, la perfidie periculosius, adv. : comparatif adverbial ou neutre de periculosus, a, um : dangereux periculum, i, n. : 1. l'essai, l'expérience 2. le danger, le péril Philippus, i, m. : Philippe plebs, plebis, f. : la plèbe plerique, aeque, aque : la plupart plurumum, adv. : le plus, beaucoup populus, i, m. : le peuple post, adv. : en arrière, derrière; après, ensuite; prép. : + Acc. : après potius, inv. : plutôt praeclarus, a, um : lumineux, étincelant; brillant, remarquable praesertim, inv. : surtout pravissume, adv. : superlatif de prave : de travers, mal, défectueusement, funeste princeps, ipis, n. m. et adj. : premier, chef, empereur prius, inv. : avant, auparavant ; ... quam : avant que pro, prép. : + Abl. : devant, pour, à la place de, en considération de probitas, atis, f. : la bonne qualité morale, l'honnêteté, la droiture probus, a, um : honnête procedo, is, ere, cessi, cessum : s'avancer, aboutir à prohibeo, es, ere, bui, bitum : interdire prolato, as, are : étendre, agrandir, prolonger, différer proles, is, f. : la race, la lignée, la postérité provideo, es, ere, vidi, visum : prévoir, organiser provincia, ae, f. : 1 - la province romaine, le pays réduit en province. - 2 - la charge de gouverneur, le gouvernement d'une province, l'administration d'une province; la conduite d'une guerre. - 3 - la charge, l'emploi, la fonction, la mission, la tâche, le soin. pudor, oris, m. : 1 - la honte honnête, la pudeur, le sentiment de honte, la réserve, la modestie, la timidité. - 2 - le sentiment du devoir, la conscience, l'honneur, le point d'honneur, la dignité, la probité, la vertu. - 3 - la pudicité, la chasteté. - 4 - les égards, la considération. - 5 - la considération dont on jouit, la bonne renommée. - 6 - le déshonneur, l'infamie, l'ignominie, la chose honteuse, l'objet de honte, la honte. - 7 - la rougeur de la honte. puto, as, are : 1. élaguer, émonder, apurer 2. supputer 3. estimer, penser, croire 4. supposer Pyrrhus, i, m. : Pyrrhus (roi d'Epire) quae, 4 possibilités : 1. nominatif féminin singulier, nominatif féminin pluriel, nominatif ou accusatif neutres pluriels du relatif = qui, que (ce que, ce qui) 2. idem de l'interrogatif : quel? qui? que? 3. faux relatif = et ea - et eae 4. après si, nisi, ne, num = aliquae quam, 1. accusatif féminin du pronom relatif = que 2. accusatif féminin sing de l'interrogatif = quel? qui? 3. après si, nisi, ne, num = aliquam 4. faux relatif = et eam 5. introduit le second terme de la comparaison = que 6. adv. = combien quasi, conj. : comme si; adv. : pour ainsi dire, environ qui, 1. nominatif masculin singulier ou nominatif masculin pluriel du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi quibus, 1. datif ou ablatif pluriel du relatif 2. Idem de l'interrogatif 3. faux relatif = et eis 4. après si, nisi, ne, num = aliquibus quid, 1. Interrogatif neutre de quis : quelle chose?, que?, quoi?. 2. eh quoi! 3. pourquoi? 4. après si, nisi, ne num = aliquid quidem, adv. : certes (ne-) ne pas même quies, etis, f. : la tranquillité, le repos quin, inv. : pourquoi ne... pas ?, bien plus, construction des verbe de doute négatifs (non dubito quin) Quiris, itis, m. : Quirite = citoyen romain. Rare au sing. quis, 1. pronom interrogatif N. M. S. 2. pronom indéfini = quelqu'un 3. après si, nisi, ne, num = aliquis 4. = quibus quisquam, quaequam, quidquam (quic-) : quelque, quelqu'un, quelque chose quisque, quaeque, quidque : chaque, chacun, chaque chose quo, 1. Abl. M. ou N. du pronom relatif. 2. Abl. M. ou N. du pronom ou de l'adjectif interrogatif. 3. Faux relatif = et eo. 4. Après si, nisi, ne, num = aliquo. 5. Adv. =où ? (avec changement de lieu) 6. suivi d'un comparatif = d'autant 7. conj. : pour que par là quoniam, conj. : puisque quos, 1. accusatif masculin pluriel du relatif. 2. Idem de l'interrogatif. 3. après si, nisi, ne, num = aliquos. 4. faux relatif = et eos rapio, is, ere, rapui, raptum : 1. emporter 2. ravir, voler, piller 3. se saisir vivement de reliquus, a, um : restant (in reliquum : pour l'avenir) repeto, is, ere, iui/ii, titum : 1. chercher de nouveau, chercher à récupérer 2. ramener 3. reprendre par la pensée, évoquer 4. revendiquer, réclamer res, rei, f. : la chose, l'événement, la circonstance, l'affaire judiciaire; les biens retineo, es, ere, ui, tentum : retenir, maintenir rex, regis, m. : le roi Romanus, a, um : Romain (Romanus, i, m. : le Romain) Romulus, i, m. : Romulus saeptum, i, n. : l'enclos (saepta,orum : l'endroit où l'on vote) sanguis, inis, m. : le sang, la vigueur satelles, tellitis, m. ou f. : le garde du corps, le compagnon, le serviteur, le complice satio, as, are : 1. rassasier, satisfaire 2. fatiguer, lasser, dégoûter satis, adv. : assez, suffisamment scaeuus, a, um : gauche, à gauche, maladroit scelus, eris, n. : le crime, l'attentat, les intentions criminelles, le malheur, le méfait, le scélérat se, pron. réfl. : se, soi secundus, a, um : second, favorable sed, conj. : mais sedes, is, f. : 1 - le siège (pour s'asseoir). - 2 - la demeure, la résidence, l'habitation, le gite, l'asile. - 3 - la place occupée par un objet, l'emplacement, la position, l'assiette, le fondement. - 4 - le siège, le fondement, l'anus. sepulcrum, i, n. : le tombeau servilis, e : d'esclave servio, is, ire, ii ou ivi, itum : être esclave, (jur.) avoir une servitude servitium, i, n. : la servitude, la condition d'esclave, l'esclavage si, conj. : si simul, inv. : adv. en même temps, conj : dès que socius, a, um : associé, en commun, allié (socius, ii : l'associé, l'allié) solvo, is, ere, ui, utum : 1. détacher, dénouer, détacher (- nauem = lever l'ancre) 2. payer, acquitter 3. désagréger, rompre 5. relâcher, amollir solus, a, um : seul spero, as, are : espérer spes, ei, f. : l'espoir spolium, i, n. : la dépouille, le butin statuo, is, ere, statui, statutum : 1.. établir, poser, placer 2. être d'avis, juger 3. décider subuorto, is, ere : mettre sens dessus dessous, retourner, renverser Sulla, ae, m. : Sylla sum, es, esse, fui : être supero, as, are : 1. s'élever au-dessus 2. être supérieur, l'emporter 3. aller au-delà, dépasser, surpasser, vaincre supplicium, i, n. : l'offrande, le sacrifice, la peine, le supplice suus, a, um : adj. : son; pronom : le sien, le leur taedium, ii, n. : l'ennui, le dégoût tempestas, atis, f. : 1. le moment 2. le temps, le mauvais temps, la température 3. le trouble, le malheur, la calamité teneo, es, ere, ui, tentum : 1. tenir, diriger, atteindre 2. tenir, occuper 3. tenir, garder 4. maintenir, soutenir, retenir 5. lier 6. retenir, retarder, empêcher terreo, es, ere, ui, itum : 1. effrayer, épouvanter 2. mettre en fuite, chasser timor, oris, m. : la peur, la crainte tot, adv. : tant, si nombreux tum, adv. : alors tutor, aris, ari : veiller sur tutus, a, um : en sécurité, sûr tyrannis, idis, f. : la royauté absolue, le pouvoir absolu, la tyrannie ulciscor, eris, i, ultus sum : venger, se venger ultra, adv. : au delà, plus loin ; prép. + acc. : plus loin que, plus que unus, a, um : un seul, un ut, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que uterque, utraque, utrumque : chacun des deux vel, adv. : ou, ou bien, même, notamment (vel... vel... : soit... soit...) video, es, ere, vidi, visum : voir (videor, eris, eri, visus sum : paraître, sembler) vir, viri, m. : l'homme, le mari virtus, utis, f. : le courage, l'honnêteté vis, -, f. : la force vita, ae, f. : la vie vorto, is, ere : tourner vos, vestrum : vous voster, tra, trum : votre votum, i, n. : le voeu, l'offrande |
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