Le temps des généraux : Pompée

Mort de Crassus

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Désastre à Carrhae

VALERE-MAXIME : Valerius Maximus est l'auteur de Faits et dits mémorables, rédigés au début de l'époque impériale. Son ouvrage a été résumé par Iulius Paris et par Ianuarius Nepotianus.

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Crassus, associé à César et à Pompée dans le premier triumvirat, périt en 53 avec les trois quarts de son armée dans une expédition imprudente contre les Parthes.

Non sinit nos M. Crassus, inter gravissimas Romani imperii iacturas numerandus, hoc loco de se silentium agere, plurimis et evidentissimis ante tantam ruinam monstrorum pulsatus ictibus. Ducturus erat a Carris adversus Parthos exercitum; pullum ei traditum est paludamentum, cum in praelium exeuntibus album aut purpureum dari soleret; maesti et taciti milites ad principia convenerunt, qui vetere instituto cum clamore alacri accurrere debebant. Aquilarum altera vix convelli a primipilo potuit, altera aegerrime extracta in contrariam ac ferebatur partem se ipsa convertit. Magna haec prodigia; sed et illae clades aliquanto maiores: tot pulcherrimarum legionum interitus, tam multa signa hostilibus intercepta manibus, tantum Romanae militiae decus barbarorum obtritum equitatu, optimae indolis filii cruore paterni respersi oculi, corpus imperatoris inter promiscuas cadaverum strues avium ferarumque laniatibus obiectum. Vellem quidem placidius; sed quod relatu verum est. Sic deorum spreti monitus excandescunt; sic humana consilia castigantur, ubi se caelestibus praeferunt.

I, VI, 11

  vocabulaire

Crassus, qui doit être compté parmi les plus graves pertes, ne saurait être ici passé sous silence. Avant une si grande catastrophe, il fut frappé par les nombreux coups manifestes des présages. Il allait amener son armée de Carrès contre les Parthes : on lui donna un manteau noir alors qu'on avait l'habitude d'en donner un blanc ou pourpre aux généraux qui partaient au combat. Les soldats se rassemblèrent devant le quartier général tristes et silencieux, alors que, selon un vieil usage, ils auraient dû y accourir avec des cris de joie. Une aigle ne put être enlevée de terre par le centurion primipile ; une autre, arrachée à grand-peine, se porta d'elle-même en sens inverse de la marche. C'étaient de grands prodiges. Mais combien plus grands encore ces désastres : la perte de tant de magnifiques légions, tant de drapeaux tombés aux mains de l'ennemi, l'honneur de l'armée romaine foulé aux pieds par la cavalerie, les yeux d'un père éclaboussés du sang d'un fils remarquable, le corps du général, au milieu d'un tas indistinct de cadavres, exposé à être mis en pièce par les oiseaux et les bêtes féroces. J'aurais bien voulu quelque chose de plus paisible ; mais je ne rapporte que la vérité. C'est ainsi que le mépris des avertissements des dieux les enflamment de colère ; c'est ainsi que sont punies les volontés humaines, quand elles se préfèrent aux volontés divines.

I, VI, 11

Désastre chez les Parthes

On a dit que Crassus - un homme qui normalement n’est pas vaniteux ni fanfaron - est devenu, devant des perspectives de gloire militaire, complètement fou. Il part pour la Syrie avec ses armées fin 55. Une grande partie de l’année 54 se passe à pressurer les provinces asiatiques pour obtenir de l'argent pour ses armées et pour lui-même : il obtient quand même quelques succès. Beaucoup de pièces de monnaie qui portent l’effigie de Crassus sont émises en Orient pour l’aider à payer ses légions. Aidé par son fils, P. Licinius Crassus (qui avait servi César avec gloire en Gaule), Crassus traverse l'Euphrate en 53 et entre dans un territoire qui lui est peu familier. Son armée comporte 30.000 hommes, presque entièrement de l’infanterie avec 1.000 cavaliers gaulois.
Ensuite, c’est le début du désastre près de la ville fortifiée de Carrhae. Crassus compte sur l'appui et les armées de deux alliés : Artavasdes d'Arménie et du roi d'Osroene, mais tous les deux l’abandonnent. Un chef de clan arabe, Ariamnes (acheté par les Parthes) trompe également Crassus sur l'ampleur des armées ennemies et de leur localisation. Le roi des Parthes, Hyrodes (ou Orodes) fait campagne en Arménie, laissant son général, Surena attaquer les Romains avec des forces amoindries. Surena a seulement 10.000 archers à cheval et peut-être 1.000 de la grande cavalerie lourde blindée, appelé les cataphractes, la version antique du tank. Tragiquement, Crassus est convaincu de l'honnêteté d'Ariamnes, contre l’avis de ses conseillers qui se méfient des suggestions de l'Arabe.
Ce qui devait arriver arriva : Crassus, à marche rapide, emmène ses légions par la Syrie pour se rendre à Carrhae (Harran aujourd’hui, une ville biblique antique). Il se heurte à des armées ennemies là où il croyait qu’elles ne se trouvaient pas. Ariamnes et 6.000 cavaliers fondent sur lui. Les légions de Crassus sont regroupées. Avec lui il y avait beaucoup de jeunes officiers, entre autres son fils Publius, et Cassius Longinus (un des futurs meurtriers de César). Les Romains se rangent en formation de carré creux : douze hommes par côté, les boucliers les recouvrent pour assurer la protection défensive exceptionnelle. Les forces parthes ont caché leurs armes les plus redoutables - les cataphractes - et au début, rien ne laisse prévoir que l’armée beaucoup nombreuse de Crassus puisse avoir de grands ennuis. Il console ses hommes en leur disant que le stock de flèches des Parthes s'épuisera bientôt : Crassus ne sait pas que Surena a une réserve presque inépuisable de flèches pour ses fameux archers à cheval.
Dans la bataille suivante, le fils de Crassus Publius est tué en essayant d'arrêter une attaque contre l'arrière de l'armée; sa tête est plantée sur une pique et portée là où son père peut la voir. Crassus en est anéanti. Au début de la nuit, convaincu par ses jeunes légats, il commence une retraite honteuse avec les restes de son armée, laissant des milliers de blessés sur place qui seront achevés par l'ennemi. Les survivants se réfugient dans Carrhae. La retraite continue la nuit suivante; les guides indigènes mènent les Romains dans une région marécageuse où ils ne peuvent manoeuvrer et où leurs forces sont dispersées et incapable de se rejoindre. Surena envoie des messagers pour demander une rencontre et laisse sous-entendre la possibilité d’une trêve; Crassus hésite à répondre - trahi tellement souvent par les indigènes - : ses propres soldats le forcent à y aller:

Toutes les troupes entendirent avec une extrême joie le discours de Suréna ; au contraire, Crassus, qui n'avait encore éprouvé que des fourberies de la part de ces barbares, et qui ne voyait aucun motif d'un changement si subit, refusait d'y prêter l'oreille, et en délibérait avec ses officiers ; mais ses soldats, le pressant à grands cris d'aller trouver Suréna, et passant bientôt aux injures, l'accusent de lâcheté et lui reprochent qu'il les livre à la mort, en les forçant de combattre contre des ennemis avec lesquels il craint lui-même de s'aboucher lorsqu'ils sont sans armes. Crassus essaya d'abord les prières, et leur représenta que s'ils voulaient attendre patiemment le reste du jour sur ces hauteurs, dont l'accès était difficile, ils pourraient aisément se sauver pendant la nuit ; il leur montra même le chemin qu'il leur ferait prendre et les exhorta à ne pas sacrifier cette espérance prochaine de salut. Mais quand il les vit se mutiner et frapper d'un air menaçant sur leurs armes, craignant qu'ils ne lui fissent violence, il descendit de la colline, et, se tournant vers ses troupes, il dit simplement ces mots : "Octavius et Pétronius, et vous tous officiers romains, vous voyez la nécessité qu'on m'impose d'aller trouver l'ennemi ; vous êtes témoins de l'indignité et de la violence avec laquelle on me traite : si vous échappez à ce danger, dites à tout le monde que c'est par la fourberie des ennemis, et non par la trahison de ses concitoyens, que Crassus a péri." Octavius n'eut pas le courage de le laisser, et il descendit avec lui ; Crassus renvoya ses licteurs, qui voulaient le suivre.

Plutarque, Vie de Crassus, XL.

Dans la bataille, Crassus est tué : sa tête et ses mains sont emmenées avec les Parthes victorieux chez le roi. Les soldats survivants se sauvent et par la suite apportent à Rome les détails sinistres du désastre. En tout, 20.000 légionnaires sont morts et 10.000 sont faits prisonniers et ne reviendront jamais. Les étendards des légions sont capturés par l'ennemi.
Il y a une suite macabre à la mort de Marcus Crassus. Surena prit la tête et la main et les envoya à Hyrodes en Arménie ; l’armée et lui arrivèrent à Seleucie : dans le cortège il y avait un prisonnier romain, portant les vêtements des femmes, qui faisait semblant d’être Crassus. Il était sur un cheval dans le triomphe. Il était suivi "d’une troupe de courtisanes de Séleucie, toutes musiciennes, qui chantaient des chansons pleines d’insultes et de railleries sur la mollesse et la lâcheté de Crassus." Plutarque, 42. Le pire devait encore arriver. En Arménie, Hyrodes fit la paix avec l’ancien allié de Crassus, Artavasdes. Les nouveaux alliés firent un festin et représentèrent des oeuvres dramatiques de la littérature grecque. Un acteur grec, Jason de Tralles, exécutait devant les deux rois une scène des Bacchantes d'Euripide quand on apporta la tête de Crassus. Jason prit immédiatement des vêtements de femme et, feignant d’être une Bacchante frénétique, il prit la tête de Crassus pour jouer la pièce.
La mort de Crassus est poignante pour un certain nombre de raisons. Un des plus grands ploutocrates de l'histoire romaine voulut obtenir la gloire militaire de ses collègues, César et Pompée. Au lieu de cela, on se rappellerait de lui comme l’homme responsable d'un des plus grands désastres militaires de Rome. De manière plus significative, sa mort a rompu les liens entre Pompée et César, déjà tendus par la mort de l'épouse de Pompée (et de la fille de César), Julia, en 54. Il est possible qu’il y ait eu guerre civile si Crassus avait vécu, mais sa mort l'a certainement rendu inévitable.
Les étendards des légions que Crassus a perdus à Carrhae ne sont retournés à Rome qu’en 20 A.C.N., quand Auguste les reçut des Parthes (avec ceux perdus par L. Decidius Saxa en Syrie en 40 A.C.N. et Marc-Antoine en 36 A.C.N.) Les étendards furent placés dans le temple de Mars Ultor ; Auguste, pour célébrer leur retour, proposa un char triomphal qui fut aussi placé dans le temple. Une des images restantes de la mort de Crassus se trouve sur les pièces de monnaie montrant un Parthe à genoux renvoyant les étendards perdus à Rome.
En fin de compte, on se rappele Crassus pour sa richesse et son avarice, bien que Pompée ait été beaucoup plus riche. Ironie de l’histoire : Dion Cassius, deux siècles plus tard, a inventé une légende au sujet de sa mort : cette légende est devenue la réalité: "Crassus était parmi les morts, tué par un de ses propres hommes pour empêcher d’être capturé vivant, ou blessé par l'ennemi. . . il y a une tradition qui indique que les Parthes par raillerie versèrent de l'or fondu dans sa bouche. Malgré sa grande richesse, il était tellement hanté par l'argent qu'il considérait avec pitié, comme étant pauvre, celui qui était incapable de subvenir aux besoins d’une légion enrôlée de sa propre poche." Dio, 40,27 (2).

a, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
ac
, conj. : et, et aussi
accurro, is, ere, curri, cursum
: courir vers, accourir
ad
, prép. : + Acc. : vers, à, près de
adversus, a, um
: contraire (prép. + acc. = contre)
aegerrime
, adv. : avec beaucoup de peine, très mal
ago, is, ere, egi, actum
: 1. mettre en mouvement, pousser 2. faire, traiter, agir
alacer, cris, cre
: alerte, vif
albus, a, um
: blanc
aliquanto
, adv. : assez longtemps, trop longtemps
alter, era, erum
: l'autre (de deux)
ante
, prép. : +acc., devant, avant ; adv. avant
aquila, ae
, f. : l'aigle
avis, is
, m. : l'oiseau
aut
, conj. : ou, ou bien
barbarus, a, um
: barbare
cadaver, eris
, n. : le cadavre
caelestis, e
: céleste, du ciel
Carrae, arum
: Carres (ville d'Asie Mineure)
castigo, as, are
: réprimander, redresser, reprendre; contenir, réprimer; corriger
clades, is
, f. : la blessure, la perte, le dommage, le désastre militaire, la grave défaite
clamor, oris
, m. : la clameur, le cri
consilium, ii
, n. :1. la délibération, la consultation 2. le conseil, l'assemblée 3. le projet, le plan 4. l'avis 5. la sagesse, la prudence
contrarius, a, um
: contraire, opposé
convello, is, ere, vulsi, vulsum
: arracher complètement, d'un bloc
convenio, is, ire, veni, ventum
: 1. venir ensemble, se rassembler 2. convenir, s'adapter 3. être l'objet d'un accord 4. convenit : il y a accord 5. (juridique) -in manu : venir sous la puissance d'un mari, se marier
converto, is, ere, verti, versum
: tourner complètement; se convertere : accomplir une révolution
corpus, oris
, n. : le corps
crassus, a, um
: épais, grossier (Crassus, i, m. : Crassus)
cruor, oris
, m. : le sang
cum
, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que
de
, prép. + abl. : au sujet de, du haut de, de
debeo, es, ere, ui, itum
: devoir
decus, oris
, n. : la gloire, l'honneur
deus, i
, m. : le dieu
do, das, dare, dedi, datum
: donner
duco, is, ere, duxi, ductum
: I. tirer 1. tirer hors de 2. attirer 3. faire rentrer 4. compter, estimer II. conduire, emmener, épouser
ei
, datif singulier ou nominatif masculin pluriel de is, ea, id : lui, à celui-ci, ce,...
equitatus, us
, m. : la cavalerie
et
, conj. : et. adv. aussi
evidentissimus, a, um
: superlatif de evidens, entis : visible, clair, évident
excandesco, is, ere, ui, -
: s'enflammer
exeo, is,ire, ii, itum
: 1. sortir de, aller hors de 2. partir
exercitus, us
, m. : l'armée
extraho, is, ere, traxi, tractum
: extraire, retirer, ôter
fera, ae
, f. : la bête sauvage
fero, fers, ferre, tuli, latum
: porter, supporter, rapporter
filius, ii
, m. : le fils
gravissimus, a, um
: superlatif de gravis, e : lourd
hic, haec, hoc
: adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci
hostilis, e
: de l'ennemi
humanus, a, um
: humain
iactura, ae
, f. : l'action de jeter, la perte, le sacrifice, le dommage
ictus, us
, m. : le coup, le choc
ille, illa, illud
: adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ...
imperator, oris
, m. : le général, l'empereur
imperium, ii
, n. : le pouvoir (absolu)
in
, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
indoles, is
, f. : les qualités natives, les talents, les penchants
institutum, i
, n. : l'usage établi
inter
, prép. : + Acc. : parmi, entre
intercipio, is, ere, cepi, ceptum
: prendre, arrêter, enlever
interitus, us
, m. : la mort
ipse, a, um
: (moi, toi, lui,...) même
laniatus, us
, m. :la mise en pièces
legio, onis
, f. : la légion
locus, i
, m. : le lieu, l'endroit; la place, le rang; la situation
M
, inv. : abréviation de Marcus
maestus, a, um
: triste
maior, oris
: comparatif de magnus. plus grand. maiores, um : les ancêtres)
manus, us
, f. : la main, la petite troupe
miles, itis
, m. : le soldat
militia, ae
, f. : l'armée, le service militaire
monitus, us
, m. : l'avertissement
monstrum, i
, n. : tout ce qui sort de la nature, le monstre, la monstruosité
multus, a, um
: en grand nombre (surtout au pl. : nombreux)
non
, neg. : ne...pas
nos, nostrum
: nous, je
numero, as, are
: compter
obiicio, is, ere, ieci, iectum
: jeter devant, placer devant, exposer, reprocher
obtero, is, ere, trui, tritum
: écraser
oculus, i
, m. : l'oeil
optimus, a, um
: très bon, le meilleur. superlatif de bonus
paludamentum, i
, n. : le manteau
pars, partis
, f. : la partie, le côté
Parthus, i
, m. : Parthe
paternus, a, um
: du père, des aïeux
placidius
, comparatif neuf ou adverbial de placidus, a, um : calme
plurimi, ae, a
: pl. superlatif de multi - très nombreux
possum, potes, posse, potui
: pouvoir
praefero, fers, ferre, tuli, latum
: porter devant, afficher, préférer
praelium, i
, n. : le combat
primipilus, i
, m. : le primipile (commandant de la première centurie du premier manipule de la première cohorte)
principium, ii
, n. : 1. le commencement 2. le fondement, l'origine (principia, orum : la première ligne, le quartier général)
prodigium, ii
, n. : le prodige, le miracle, le fléau, le monstre
promiscuus, a, um
: commun, indistinct
pulcherrimus, a, um
: très beau
pullus, a, um
: noir, sombre, brun
pulso, as, are
: ébranler, frapper
purpureus, a, um
: de pourpre
qui
, 1. nominatif masculin singulier ou nominatif masculin pluriel du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi
quidem
, adv. : certes (ne-) ne pas même
quod
, 1. pronom relatif nom. ou acc. neutre singulier : qui, que 2. faux relatif = et id 3. conjonction : parce que, le fait que 4. après si, nisi, ne, num = aliquod = quelque chose 5. pronom interrogatif nom. ou acc. neutre sing. = quel?
refero, fers, ferre, tuli, latum
: 1. reporter 2. porter en retour, rapporter (refert : il importe)
respergo, is, ere, spersi, spersum
: éclabousser
Romanus, a, um
: Romain (Romanus, i, m. : le Romain)
ruina, ae
, f. : la chute, l'écroulement, l'effondrement, la catastrophe, la ruine
se
, pron. réfl. : se, soi
sed
, conj. : mais
sic
, adv. : ainsi ; sic... ut : ainsi... que
signum, i
, m : le signe, l'enseigne, l'oeuvre d'art
silentium, ii,
n. : le silence
sino, is, ere, sivi, situm
: permettre
soleo, es, ere, solitus sum
: avoir l'habitude de (solitus, a, um : habituel, ordinaire)
sperno, is, ere, sprevi, spretum
: dédaigner, rejeter
strues, is
, f. : tas, bûcher
sum, es, esse
, fui : être
tacitus, a, um
: tacite, muet
tam
, adv. : si, autant
tantus, a, um
: si grand ; -... ut : si grand... que
tot
, adv. : tant, si nombreux
trado, is, ere, didi, ditum
: 1. transmettre, remettre 2. livrer 3. enseigner
ubi
, adv. : où; conj. quand (ubi primum : dès que)
verus, a, um
: vrai
vetus, eris
: vieux
vix
, adv. : à peine
volo, vis, velle
: vouloir
texte
texte
texte
texte