Le temps des généraux : Pompée

Conjuration de Catilina

       page précédente            page suivante  retour à l'entrée du site


63 - 62
Conjuration de Catilina
le 5 décembre : Cicéron réunit le Sénat

SALLUSTE : C. Sallustius Crispus se lança dans la politique dès sa jeunesse. Sa carrière fut brisée par l’assassinat de César. Suspecté d’avoir pactisé avec le parti populaire, il se retira dans ses célèbres jardins. Il écrivit de coniuratione Catilinae, Bellum Iugurthinum et Historiae (cette dernière oeuvre est perdue).

Autres textes de Salluste  Retour à la table des matières  

 

Cicéron sait que le parti vaincu s'agite et craint qu’il ne tente un coup de main. Ce qui le prouve, ce sont les précautions qu'il prend pour lui résister. D'abord il a convoqué le Sénat dans le temple de la Concorde, et ce temple, comme celui de Jupiter Stator, où se tint la séance du 7 novembre, est dans une situation excellente qui le met à l'abri d'une surprise. On peut être étonné que le Sénat se soit si souvent assemblé ailleurs que dans la curie, qui lui était spécialement affectée ; mais c'est précisément qu'on avait l'habitude d'accommoder aux circonstances le lieu où il devait se réunir.
[50] Dum haec in senatu aguntur et dum legatis Allobrogum et T. Volturcio conprobato eorum indicio praemia decernuntur, liberti et pauci ex clientibus Lentuli divorsis itineribus opifices atque servitia in vicis ad eum eripiundum sollicitabant, partim exquirebant duces multitudinum, qui pretio rem publicam vexare soliti erant. Cethegus autem per nuntios familiam atque libertos suos, lectos et exercitatos, orabat, ut grege facto cum telis ad sese inrumperent. Consul ubi ea parari cognovit, dispositis praesidiis, ut res atque tempus monebat, convocato senatu refert, quid de iis fieri placeat, qui in custodiam traditi erant. Sed eos paulo ante frequens senatus iudicaverat contra rem publicam fecisse. Tum D. Iunius Silanus primus sententiam rogatus, quod eo tempore consul designatus erat, de iis, qui in custodiis tenebantur, et praeterea de L. Cassio, P. Furio, P. Umbreno, Q. Annio, si deprehensi forent, supplicium sumundum decreverat; isque postea permotus oratione C. Caesaris pedibus in sententiam Ti. Neronis iturum se dixit, qui de ea re praesidiis abductis referundum censuerat. Sed Caesar, ubi ad eum ventum est, rogatus sententiam a consule huiusce modi verba locutus est:

Salluste, Catilina, 50.

  vocabulaire

[50] L. - Pendant que ces faits se passent au sénat, et que les députés Allobroges et Volturcius reçoivent des récompenses pour leur dénonciation reconnue fondée des affranchis et quelques clients de Lentulus cherchent, par des rues différentes, à soulever dans les carrefours les artisans et les esclaves, pour délivrer leur patron ; d'autres cherchent des chefs de bandes, habitués à semer, à prix d'argent, le désordre dans la cité. De son côté, Céthégus demandait, par des émissaires, à ses esclaves et à ses affranchis, gens de choix pour un coup d'audace, de former une colonne pour pousser en armes jusqu'à lui. Le consul mis au courant de ces projets, s'inspire de la situation et des circonstances pour disposer ses troupes, convoque le sénat, et lui demande ce qu'il convient de faire des hommes qui ont été arrêtés. Déjà, quelques heures auparavant, le sénat, en nombre, les avait décrétés ennemis de l'État. Alors D. Junius Silanus, invité le premier à donner son avis, en qualité de consul désigné, opina pour la mort des détenus et aussi de L. Cassius, de P. Furius, de P. Umbrénus et de Q. Annius, si on pouvait mettre la main sur eux. Mais ensuite, ébranlé par le discours de César, il déclara se ranger à l'avis de Tibérius Néron, qui demandait l'ajournement, jusqu'au moment où on aurait renforcé les mesures de défense. César, quand vint son tour, interpellé par le consul, s'était exprimé ainsi :

Salluste, Catilina, 50,  traduction de François Richard, Garnier.

 

CHAPITRE V.

LES NONES DE DÉCEMBRE

I

Le 5 décembre ; ou, comme disaient les Romains, le jour des nones de décembre de l'année 691, a été une des plus grandes journées parlementaires de Rome. La question qu'on allait débattre ce jour-là devant le Sénat, le droit de punir, est peut-être la plus grave que puisse agiter une assemblée délibérante.
Ce fut aussi une journée révolutionnaire ; elle rappelle certaines séances de notre Convention nationale, celles où les sections en armes, et venant demander quelques têtes, remplissaient la place du Carrousel, où les cris de la foule pénétraient jusque dans la salle enflammée par les déclamations des orateurs et venaient épouvanter les députés sur leurs bancs. On va voir se produire à Rome quelque chose de ces scènes violentes.
L'animation était grande depuis qu'on avait découvert la conjuration ; mais elle dut redoubler quand on sut qu'on allait décider du sort des conjurés. De tous les quartiers de la ville on se rendit au Forum, qui était le centre de la vie politique. Cicéron affirme que cette foule était favorable au Sénat et prête à le défendre, et sur ce point Salluste est d'accord avec lui (Salluste, 48) ; il prétend que depuis deux jours il s'était produit un revirement complet dans l'opinion publique, et tous les deux l'attribuent à la même cause. Une révolution n'était pas pour effrayer la populace de Rome tant qu'elle put croire qu'elle n'avait rien à y perdre, et même qu'elle pouvait y gagner. Elle prit peur lorsqu’elle sut qu'au pillage on se proposait de joindre l'incendie. Le pillage menace surtout les palais des grands seigneurs, mais l'incendie atteint aussi la maison du pauvre, et il tient d 'autant plus à sa maison qu'elle contient toute sa fortune. "Tout ce petit monde des artisans, dit Cicéron, est par sa situation même ami de la tranquillité. La paix alimente leur industrie. Ils ont besoin pour vivre qu'il leur vienne des acheteurs en grand nombre. Si leurs profits diminuent les jours d 'émeute, quand ils sont forcés de fermer leurs boutiques, que sera-ce lorsqu'elles seront brûlées ?" (Cicéron, Catilinaires, IV, 8). Voilà pourquoi il pense que la classe des affranchis, aux mains desquels se trouve le commerce de détail, est entièrement dévouée au gouvernement et que même il n’y a pas un esclave, pour peu que sa condition soit tolérable, qui ne fasse des voeux pour son succès. Il faut bien croire pourtant que si les partisans du Sénat étaient les plus nombreux, il se trouvait aussi, dans la foule, des gens d'une opinion contraire ; quelques-uns, qui peut-être le dissimulaient, étaient préoccupés du sort des prisonniers ; d'autres, plus ouvertement, s'intéressaient à César et craignaient qu'il ne courût quelque danger, si bien que, dans un moment d'émotion, il fut obligé de se faire voir pour les rassurer.
Cicéron, quoi qu'il dise, ne l'ignore pas. Il sait que le parti vaincu s'agite et craint qu’il ne tente un coup de main. Ce qui le prouve, ce sont les précautions qu'il prend pour lui résister. D'abord il a convoqué le Sénat dans le temple de la Concorde, et ce temple, comme celui de Jupiter Stator, où se tint la séance du 7 novembre, est dans une situation excellente qui le met à l'abri d'une surprise. On peut être étonné que le Sénat se soit si souvent assemblé ailleurs que dans la curie, qui lui était spécialement affectée ; mais c'est précisément qu'on avait l'habitude d'accommoder aux circonstances le lieu où il devait se réunir.
Les préparatifs étaient bientôt faits, et l'on pouvait sans inconvénient se décider à la dernière heure. Comme chacun parlait de sa place, il n'y avait pas de tribune à installer. Il suffisait qu'on disposât d'une salle spacieuse et vide, ce qui arrivait dans presque tous les édifices sacrés. Quand on avait placé au fond la chaise curule du président, préparé des sièges, des deux côtés, avec un passage au milieu, l'installation était terminée. Le temple de la Concorde avait cet avantage d'être adossé au rocher, en sorte qu'il ne pouvait pas être pris par les derrières. Pour en défendre les abords des autres côtés, Cicéron disposait des chevaliers romains, ses auxiliaires dévoués, des fonctionnaires du trésor (tribuni aerarii), des commis aux écritures (scribae), qui formaient un ordre (nous dirions aujourd’hui un syndicat) que Cicéron appelle "un ordre honorable". Ces employés inférieurs, probablement en relations d'affaires avec les chevaliers, et situés, comme eux, entre le peuple et l'aristocratie, subissaient aussi l'influence du consul et s'étaient rangés dans son parti. Ils furent placés dans cet endroit de la Voie Sacrée qu'on appelait la montée du Capitole (clivus capitolinus). C'était une rampe escarpée, qui commandait le Forum, une sorte de position stratégique qu'il était difficile de forcer (Dion (XXXVII, 35) donne à ce propos un détail intéressant. Il dit que Cicéron fit prêter le serment militaire aux citoyens qui avaient l'âge de servir. C'était sans doute une réserve pour le cas où l'on en aurait besoin ; on peut y voir, je l'ai déjà dit, une sorte d'ébauche de la garde nationale).
Il n'est pas douteux qu'on n'ait su gré ce jour-là au consul de tout cet appareil de guerre qui maintint la paix publique. On le lui reprocha plus tard, et, vingt ans après, dans les Philippiques, il était encore obligé de s'en défendre. Les jeunes chevaliers, animés par la lutte, ne durent pas s'abstenir de provocations et de menaces on vient de voir comment ils traitèrent César à sa sortie de la séance. Il est naturel que des conflits se soient souvent élevés entre ces groupes d'opinions contraires. Le bruit en arrivait jusqu'au Sénat, dont la porte devait toujours rester ouverte. Quoique les sénateurs les plus peureux ne se fussent pas hasardés à venir, il restait pourtant "dans cette assemblée de rois" beaucoup de vieillards timides, et, à un moment, la frayeur y fut si forte que le consul, qui parlait, interrompit son discours pour démontrer qu'on n'avait rien à craindre. Ajoutons que, de temps en temps, on recevait des nouvelles alarmantes des divers quartiers de la ville. On racontait que des tentatives étaient faites pour délivrer les prisonniers, et il fallut que le consul donnât l'ordre de renforcer les postes dans les maisons où ils étaient détenus.
C'est au milieu de ces agitations extérieures que se tint la séance du 5 décembre ; elle ne fut pas moins animée à l'intérieur. Nous avons cette chance de savoir exactement tout ce qui s'y passa. Cicéron ne se trompait pas quand il disait "que le souvenir s'en conserverait toujours dans la mémoire et dans les discours des hommes" (Cat., IV, 10 : in omnium sermonibus ac mentibus semper haerebit). Les historiens nous en ont raconté tous les détails, et il n'y en a pas d'autre qui nous soit aussi parfaitement connue. Si nous voulons nous donner le spectacle d'une séance du Sénat romain, nous n'avons qu’à relire le récit qu'ils nous en ont laissé.

LA CONJURATION DE CATILINA PAR GASTON BOISSIER de l'Académie française, PARIS, LIBRAIRIE HACHETTE ET Cie, 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 1905.

a, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
abduco, is, ere, duxi, ductum
: emmener
ad
, prép. : + Acc. : vers, à, près de
ago, is, ere, egi, actum :
1 - chasser devant soi, faire marcher, conduire, pousser, amener (en parlant des êtres animés ou personnifiés) 2. faire, traiter, agir
Allobroges, um
, m. : les Allobroges
Annius, i
, m. : Annius (nom d'homme)
ante
, prép. : +acc., devant, avant ; adv. avant
atque
, conj. : et, et aussi
autem
, conj. : or, cependant, quant à -
C
, = Caius, ii, m. : abréviation.
Caesar, aris
, m. : César, empereur
Cassius, i
, m. : Cassius
censeo, es, ere, censui, censum
: estimer, être d’avis, décider, faire le recensement
Cethegus, i
, m. : Cethegus (nom d'homme)
cliens, entis
, m. : 1 - le client (qui s’est mis et demeure héréditairement sous le patronage d’un noble patricius ou patronus). - 2 - le client (qui, à l’époque impérial, va faire sa cour à un citoyen riche pour recevoir la sportule). - 3 -le protégé. - 4 - le vassal.
cognosco, is, ere, novi, nitum
: 1. apprendre à connaître, étudier ; pf. : savoir 2. reconnaître 3. instruire (une affaire)
conprobo, as, are
: 1 - approuver (complètement). - 2 - montrer comme vrai, prouver, confirmer, justifier, démontrer.
consul, is
, m. : le consul
contra
, adv : au contraire, en face ; prép+acc : contre
convoco, as, are
: appeler ensemble, convoquer, réunir.
cum
, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que
custodia, ae
, f. : la prison, la garde, les sentinelles
D
. : Decius
de
, prép. + abl. : au sujet de, du haut de, de
decerno, is, ere, crevi, cretum
: - intr. et tr. - 1 - juger, décider, décréter, voter, statuer, ordonner, prononcer un arrêt. - 2 - décerner, déférer, assigner. - 3 - terminer (une guerre); combattre, lutter (au pr. et au fig.). - 1 - résoudre, décider, penser, tenir pour certain, estimer, être d'avis. - 4 - résoudre de, être décidé à, se déterminer à.
deprehendo, is, ere, di, sum
: 1 - prendre, saisir, arrêter au passage, intercepter; qqf. interrompre. - 2 - atteindre, surprendre (en parl. de la tempête). - 3 - trouver, surprendre, prendre sur le fait. - 4 - saisir (par les sens ou l'intelligence), comprendre, trouver, reconnaître, remarquer, s'apercevoir. - 5 - au passif : être gêné, être embarrassé, se trouver dans l'embarras.
designo, as, are
: marquer, dessiner, indiquer, délimiter (un emplacement), nommer (un magistrat), ordonner, arranger, disposer, régler
dico, is, ere, dixi, dictum
: 1 - dire, affirmer, prononcer, exprimer; débiter, réciter. - 2 - dire le nom, nommer, appeler. - 3 - haranguer, plaider. - 4 - célébrer, chanter, raconter, décrire, composer, prédire. - 5 - fixer, assigner, établir, régler. - 6 - avertir, faire savoir, notifier. - 7 - signifier, vouloir dire. - 8 - nommer, élire, proclamer, élever au rang de.
dispono, is, ere, posui, positum
: disposer, arranger, régler
divorsus, a, um
: allant dans des directions différentes, opposé
dum
, conj. : 1. + ind. = pendant que, jusqu'à ce que 2. + subj. : pourvu que, le temps suffisant pour que
dux, ducis
, m. : le chef, le guide
ea
, 1. ablatif féminin singulier, nominatif ou accusatif neutres pluriels de is, ea, id (ce, cette, le, la...) 2. adv. : par cet endroit
eo
, 1. ABL. M-N SING de is, ea, is : le, la, les, lui... ce,..; 2. 1ère pers. sing. de l'IND PR. de eo, ire 3. adv. là, à ce point 4. par cela, à cause de cela, d'autant (eo quod = parce que)
eo, is, ire, ivi, itum
: aller
eorum
, génitif masculin ou neutre pluriel de is, ea, id = d'eux, leur, leurs
eos
, acc. m. pl. de is, ea, id : les, ceux-ci, ces
eripio, is, ere, ere, ripui, reptum
: 1 - tirer brusquement hors de, mettre dehors, faire sortir, arracher, retirer, emporter. - 2 - ôter, enlever de force, arracher de force, ravir. - 3 - intercepter, empêcher. - 4 - délivrer de, affranchir. - 5 - obtenir de force, arracher. - 6 - enlever par une mort prématurée.
et
, conj. : et. adv. aussi
eum
, ACC M SING. de is, ea, id : il, lui, elle, celui-ci...
ex
, prép. : + Abl. : hors de, de
exercito, as, are
: tr. - exercer souvent, exercer avec soin. exercitatus, a, um : - 1 - agité, remué. - 2 - agité, troublé, inquiet. - 3 - entraîné, bien exercé, formé, expérimenté, dressé, habitué.
exquiro, is, ere, ivi, itum
: chercher à découvrir, rechercher, demander, s'informer
facio, is, ere, feci, factum
: faire
familia, ae
, f. : l'ensemble des esclaves de la maison, le personnel; la troupe, l'école
fio, is, fieri, factus sum
: devenir
forent, = essent
frequens, entis
: 1 - qui se trouve souvent à, qui se trouve souvent avec, souvent présent, qui fréquente, assidu. - 2 - qui arrive souvent, fréquent, commun, ordinaire, familier, général; souvent employé, usité. - 3 - nombreux, en foule. - 4 - fréquenté, peuplé; rempli de, qui abonde en.
Furius, i,
m. : Furius (nom d'homme)
grex, gregis
, m. : 1 - le troupeau (de menu bétail). - 2 - le troupeau, la troupe (d'animaux). - 3 - la troupe (d'hommes), la bande, la réunion. - 4 - la troupe (d'acteurs). - 5 - le choeur (des Muses). - 6 - le troupeau (des fidèles), les ouailles. - 7 - la foule, le vulgaire.
hic, haec, hoc
: adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci
huiusce, = huius
(génitif de hic, haec, hoc)
iis
, datit ou ablatif pluriels de is, ea, id : le, la, les, lui... ce,..
in
, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
indicium, ii
, n : l'indication, la révélation, la dénonciation
inrumpo, is, ere, rupi, ruptum
: faire irruption dans, se précipiter dans
is
, nominatif masculin singulier de is, ea, id : ce, cette, celui-ci, il, 2ème personne sing. de eo, is, ire : aller
iter, itineris
, n. : le chemin, la route
iudico, as, are
: 1. juger, faire office de juge 2. rendre un jugement 3. requérir 4. décider
Iunius, i
, m. : Junius
L
, abrév. : Lucius
legatus, i
, m. : 1 - l'envoyé, le député, l'ambassadeur. - 2 - le délégué, le commissaire, le légat. - 3 - le lieutenant (d'un général en chef); le commandant d'une légion. - 4 - le lieutenant de l'empereur, le légat de l'empereur, le gouverneur d'une province. - 5 - le légat, l'assesseur d'un préteur.
lego, is, ere, legi, lectum
: cueillir, choisir, lire (lectus, a, um : choisi, d'élite)
Lentulus, i
, . : Lentulus (nom d'homme)
libertus, i
, m. : l'affranchi
loquor, eris, i, locutus sum
: intr. et tr. - parler, dire, discourir, raconter, parler sans cesse de.
modus, i, m. : 1 - la mesure, la dimension, la proportion; l'étendue, l'extension; la quantité; la hauteur, la longueur; le contour, le tour, la circonférence. - 2 - la mesure (objet qui sert à évaluer les quantités). - 3 - la mesure, le rythme, la cadence (musicale, oratoire), la mélodie, le chant, le mode musical, la musique. - 4 - la mesure, la règle, la loi, la prescription; la juste mesure, la modération. - 5 - les bornes, les limites, la fin, le terme. - 6 - la manière, la façon, le procédé, la méthode, le genre, la sorte, le mode. - 7 - le mode, la forme (t. de gram.).
moneo, es, ere, ui, itum
: avertir, engager à
multitudo, dinis
, f. : la foule, le grand nombre
Nero, onis
, m. : Néron
nuntius, ii
, m. : 1. le messager 2. la nouvelle
opifex, ficis
, m. : l'artisan, l'ouvrier, l'ouvrière, l'auteur.
oratio, onis
, f. : le langage, la parole, l'exposé, le discours
oro, as, are
: 1 - parler, dire. - 2 - parler en qualité d'ambassadeur, négocier. - 3 - parler en public, être orateur. - 4 - prier, demander, solliciter, implorer.
P
, abréviation de Publius
paro, as, are
: préparer, procurer (paratus, a, um : prêt, préparé à, bien préparé, bien fourni)
partim
, adv. : en partie
pauci, ae, a
: pl. peu nombreux, en petit nombre.
paulo
, adv. : un peu
per
, prép. : + Acc. : à travers, par
permoveo, es, ere, movi, motum
: 1 - remuer violemment, agiter violemment. - 2 - ébranler, émouvoir profondément, agiter, troubler, toucher. - 3 - exciter, susciter, faire naître. permotus, a, um : - 1 - vivement agité. - 2 - vivement ému, agité, touché, troublé, égaré.
pes, pedis
, m. : le pied
placeo, es, ere, cui, citum
: 1.plaire, être agréable (placitus, a, um : qui plaît, agréable) 2. paraître bon, agréer
postea
, adv. : ensuite
praemium, ii
, n. : 1. le gain, le profit; le butin (fait à la guerre); le capture (faite à la pêche ou à la chasse) 2. l'avantage, le bénéfice, la prérogative, le privilège, la faveur 3. la récompense, le prix, le salaire.
praesidium, ii
, n. : le lieu où se tiennent les troupes : le poste d'observation, le poste de défense; la citadelle, le fort, la position (fortifiée), le camp; le poste confié à un soldat.
praeterea
, inv. : 1 - en outre, de plus, encore. - 2 - ensuite, dès lors, désormais, après cela. - 3 - d'autre part. - primum... praeterea : d’abord... ensuite.
pretium, ii,
n. : le prix, la valeur, la récompense, le salaire
primus, a, um
: premier
publicus, a, um
: public
Q
, abr. pour Quintus
qui
, 1. nominatif masculin singulier ou nominatif masculin pluriel du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi
quid
, 1. Interrogatif neutre de quis : quelle chose?, que?, quoi?. 2. eh quoi! 3. pourquoi? 4. après si, nisi, ne num = aliquid
quod
, 1. pronom relatif nom. ou acc. neutre singulier : qui, que 2. faux relatif = et id 3. conjonction : parce que, le fait que 4. après si, nisi, ne, num = aliquod = quelque chose 5. pronom interrogatif nom. ou acc. neutre sing. = quel?
refero, fers, ferre, tuli, latum
: 1. reporter 2. porter en retour, rapporter (refert : il importe)
res, rei
, f. : la chose, l'événement, la circonstance, l'affaire judiciaire; les biens
rogo, as, are
: demander
se
, pron. réfl. : se, soi
sed
, conj. : mais
senatus, us
, m. : le sénat
sententia, ae
, f. : 1. l'opinion 2. l'avis (donné par le Sénat) 3. le vote, le suffrage 4. l'idée, la pensée
servitium, i,
n. : la servitude, la condition d'esclave, l'esclavage
sese
, pron. : = se
si
, conj. : si
Silanus, i
, m. : Silanus
soleo, es, ere, solitus sum
: avoir l'habitude de (solitus, a, um : habituel, ordinaire)
sollicito, as, are
: 1. remuer, agiter, ébranler 2. troubler 3. exciter à, provoquer à 4. solliciter, attirer
sum, es, esse, fui
: être
sumo, is, ere, sumpsi, sumptum
: 1. prendre, se saisir de 2. choisir 3. s'arroger, s'attribuer 4. admettre - sumptus, a, um : - 1 - pris, saisi. - 2 - reçu, emprunté. - 3 - employé, dépensé. - 4 - entrepris, assumé.
supplicium, i,
n. : l'offrande, le sacrifice, la peine, le supplice
suus, a, um
: adj. : son; pronom : le sien, le leur
T
, n. pr. : abréviation de Titus
telum, i
, n. : le trait (javelot ou flèche)
tempus, oris,
n. : 1. le moment, l'instant, le temps 2. l'occasion 3. la circonstance, la situation - la tempe
teneo, es, ere, ui, tentum
: 1. tenir, diriger, atteindre 2. tenir, occuper 3. tenir, garder 4. maintenir, soutenir, retenir 5. lier 6. retenir, retarder, empêcher
Ti
, abréviation de Tiberius
trado, is, ere, didi, ditum
: 1. transmettre, remettre 2. livrer 3. enseigner
tum
, adv. : alors
ubi
, adv. : où; conj. quand (ubi primum : dès que)
Umbrenus, i,
m. : Umbrenus
ut
, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que
venio, is, ire, veni, ventum
: venir
verbum, i
, n. 1. le mot, le terme, l'expression 2. la parole 3. les mots, la forme
vexo, as, are
: ballotter, secouer violemment ; persécuter, tourmenter, piller, attaquer
vicis
, gén, acc. vicem : le tour, le retour
Volturcius, i
, m. :Volturcius
texte
texte
texte
texte