Le temps des généraux : Pompée

Conjuration de Catilina

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63 - 62
Conjuration de Catilina
Les deux fronts : Rome et l'Etrurie

SALLUSTE : C. Sallustius Crispus se lança dans la politique dès sa jeunesse. Sa carrière fut brisée par l’assassinat de César. Suspecté d’avoir pactisé avec le parti populaire, il se retira dans ses célèbres jardins. Il écrivit de coniuratione Catilinae, Bellum Iugurthinum et Historiae (cette dernière oeuvre est perdue).

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Il est évident que Catilina compte faire une double conjuration : les véterans de Sylla en Etrurie et ses partisans dans Rome.

Igitur C- Manlium Faesulas atque in eam partem Etruriae, Septimium quendam Camertem in agrum Picenum, C. Iulium in Apuliam dimisit, praeterea alium alio, quem ubique opportunum sibi fore credebat. Interea Romae multa simul moliri: consulibus insidias tendere, parare incendia, opportuna loca armatis hominibus obsidere; ipse cum telo esse, item alios iubere, hortari uti semper intenti paratique essent; dies noctisque festinare uigilare, neque insomniis neque labore fatigari. Postremo, ubi multa agitanti nihil procedit, rursus intempesta nocte coniurationis principes conuocat per M. Porcium Laecam, ibique multa de ignauia eorum questus docet se Manlium praemisisse ad eam multitudinem, quam ad capienda arma parauerat, item alios in alia loca opportuna, qui initium belli facerent, seque ad exercitum proficisci cupere, si prius Ciceronem oppressisset: eum suis consiliis multum officere.

Catilina, 27

  vocabulaire

[27] XXVII. - II renvoie donc Manlius à Fésules et dans la partie de l'Etrurie où se trouve cette ville ; il expédie dans le Picénum un certain Septimius de Camérinum et C. Julius en Apulie, d'autres encore dans différents endroits, en désignant chacun pour le poste où il fera le mieux l'affaire. Pendant ce temps, lui, à Rome, ourdit simultanément plusieurs trames, tend des pièges au consul, prépare l'incendie, place des hommes en armes à des points bien choisis, porte toujours sur lui un poignard, enjoint aux autres d'en faire autant, leur prescrit d'être à tous moments prêts et sur leurs gardes, s'active jour et nuit, ne dort plus, sans que le manque de sommeil et la peine se traduisent chez lui par de la fatigue. Enfin, constatant que tout ce mouvement n'aboutit à rien, il fait adresser par Porcius Léca une nouvelle convocation aux chefs de la conjuration pour le milieu de la nuit : dans cette réunion, il donne toutes les raisons qu'il a de se plaindre de leur indolence ; il leur apprend qu'il a envoyé en avant Manlius vers les nombreuses bandes réunies pour prendre les armes, puis d'autres dans d'autres bonnes positions, pour commencer les hostilités ; quant à lui, son désir est de partir pour l'armée, après avoir fait disparaître Cicéron ; car le consul le gêne beaucoup pour la réalisation de ses projets.

Catilina, 27, traduction François Richard, Garnier, sans date.

texte pris sur le site nimispauci

II.

Un des faits les plus importants de l'histoire de Rome à la fin du VIIème siècle, c'est l'intervention de l'armée dans les luttes civiles. Il n'est pas sans intérêt de chercher à savoir comment elle s'est produite. Quelque réputation de sagesse qu'on ait faite à Rome, elle n'a jamais eu tout à fait la paix intérieure. La lutte est la vie des pays libres ; il faut qu'ils s'y résignent. "Pour règle générale, dit Montesquieu, toutes les fois qu'on verra tout le monde tranquille dans un État qui se donne le nom dé république, on peut être assuré que la liberté n'y est pas." A Rome, le combat entre les plébéiens et l'aristocratie a commencé le lendemain de l'expulsion des rois et il a duré jusqu'à l'établissement de l'empire ; mais il a eu des phases très différentes. Au début, les contestations étaient moins vives ; elles prenaient volontiers une forme que nous connaissons bien, celle de la grève. Le petit peuple quittait la ville, il se retirait, avec l'année, sur l'Aventin ou le Mont Sacré, et l'on y attendait que la noblesse, qui ne pouvait pas vivre dans son isolement, fît des concessions, ce qui ne manquait pas d’arriver. Peu à peu les choses se gâtèrent et l'on en vint à l'émeute. Il faut pourtant remarquer que, jusque dans les scènes les plus tumultueuses des dernières années de la république, on retrouve le caractère du peuple chez qui elles se produisent. Elles affectent un certain respect de la loi, le souci visible de se rattacher de quelque manière à la constitution, même quand on la viole. C'est toujours à la même occasion que la lutte s'engage, et sur le même champ de bataille qu'on en vient aux mains. Il s'agit d'enlever une élection ou de faire approuver une loi. Le moyen qu'on prend pour y réussir est toujours le même : on chasse à coups de pierre ou de bâton, du Champ de Mars ou du Forum, tous les gens du parti contraire, et l'on vote quand on est sûr d'avoir l'unanimité. Le procédé est violent, mais au moins on a voté, et les apparences sont sauves : la plupart n'en demandaient pas davantage. La grande difficulté consistait à prendre possession de la tribune et à s'y maintenir. On s'y installait dès le milieu de la nuit, avec une bonne troupe, et l'on empêchait les adversaires d'en approcher. Un récit fort curieux de Cicéron qu'il a plusieurs fois reproduit (Surtout dans le Pro domo sua, dans les discours pour Sextius et contre Pison. Cette émeute est celle qui força Cicéron à partir pour l'exil) peut nous donner quelque idée de ce qui se passait dans ces grandes émeutes. Il y a quelque intérêt à comparer ce qu'il nous raconte à ce que nous avons vu chez nous. D'abord, celui qui voulait soulever la foule, un tribun d'ordinaire, ordonnait de fermer les boutiques (In Pisone, 21 : edictis tuis tabernas claudi jubebas). C'était sans doute pour enlever à ceux qui commençaient à déserter les assemblées politiques tout prétexte à rester chez eux. Jetés ainsi dans la rue, on pensait qu'ils ne trouveraient rien de mieux à faire que de se rendre au Forum. De leur côté, les membres des clubs - il y en avait alors dans tous les quartiers (collegia compitalicia.) - se rendaient aux lieux ordinaires de leurs réunions ; on les enrégimentait, on en formait des compagnies, on leur indiquait un lieu de rendez-vous (Pro Sextio, 15 : quum vicatim homines conscriberentur, decuriarentur). Tout cela se passait au grand jour ; sans souci de la police, qui n'existait pas, au milieu d’un carrefour, auprès d'un tribunal où le préteur rendait la justice. Des armes étaient préparées dans le temple de Castor, dont on obstruait les degrés, pour qu'on ne pût pas les venir prendre ; puis, quand on les avait distribuées aux complices, on les lançait sur la foule désarmée, et ceux qui faisaient mine de résister, on les frappait sans pitié. Le lendemain, on était obligé d'éponger le Forum ; on jetait les morts par la bouche de l'égout de Tarquin, qu'on voit encore grande ouverte du côté de la basilique Julia, et le Tibre roulait des cadavres dans ses eaux ensanglantées. On comprend que ces violences, qui épouvantaient les honnêtes gens, aient souvent réussi ; elles ont fait les succès de Clodius et amené l’exil de Cicéron. Mais on dut s'apercevoir assez vite qu'elles ne procuraient que des victoires passagères. A son tour le parti vaincu, s'il était riche, répandait de l'argent dans les tribus, gagnait, en les payant, les habitués des clubs, enrôlait des gladiateurs ou des esclaves ; il n'avait qu'à user des mêmes moyens que ses adversaires pour provoquer une émeute en sens inverse qui produisait des effets contraires, et c'était toujours à recommencer. On ne pouvait espérer obtenir une supériorité durable que si l'on possédait une force disciplinée, obéissante, qu'on est sûr d'avoir toujours sous la main. Puisque la violence et la corruption disposaient des votes au Forum, et que la foi politique, qui liait les citoyens à un parti, n'existait plus, il était naturel qu'on songeât à la remplacer par le respect et l'affection qui attachent le soldat à son chef et qu'on employât désormais l'armée pour arriver à la conquête du premier rang. Marius d'abord, puis Sylla, le firent avec succès, et ils en donnèrent l'exemple aux autres. Les grands ambitieux, qui, vers l'époque du consulat de Cicéron, se disputaient le pouvoir, étaient bien décidés à faire comme eux, et nous voyons que tous cherchent le moyen d'avoir une armée à leur service. Pompée est pourvu ; il commande aux légions d'Orient, qui lui sont entièrement dévouées. S'il veut les amener en Italie, elles le suivront, et c'est ce qui épouvante ses rivaux. Crassus comprend bien que sa fortune ne suffira pas seule à lui donner la situation qu'il ambitionne. Il se souvient qu'il a fait la guerre avec honneur, et veut s'y remettre. Il dépense de grosses sommes pour susciter une affaire en Egypte, qui pourra lui fournir une occasion d’être mis à la tête d'une armée (Cette affaire d'Egypte, que nous connaissons très mal, paraît avoir eu une certaine importance dans la politique de ce temps. M. Ferrero a montré que Rullus, c-est-à-dire probablement César, dans la loi agraire, préparait un moyen de la renouveler) et, comme il n'y réussit pas, il se jette dans cette folle expédition contre les Parthes, où il trouvera la mort. Il semble que César ait eu d'abord la pensée de ne conquérir le pouvoir que dans les luttes intérieures, et il s'obstine, pendant plusieurs années, à ne pas s'éloigner du Forum. Mais probablement la situation que Pompée s'est faite lui donne à réfléchir ; il voit bien qu'il n'aura pas raison des légions d'Orient avec des émeutes ou des bulletins de vote. Il songe un moment, comme Crassus, à tirer parts de l'affaire d'Egypte ; puis, arrivé au consulat, il machine la conquête des Gaules. Catilina devait penser comme eux. Il voyait bien de quel intérêt il état pour lui de disposer d'une armée ; mais, comme il était pressé d'agir, il lui fallait l'avoir tout de suite, et les circonstances n'y étaient pas favorables. Rome se trouvait en paix avec le monde entier, ce qui lui état rarement arrivé, de sorte que, même s'il réussissait dans sa candidature, il n'avait guère de prétexte pour obtenir un commandement militaire important. D'ailleurs, était-ce bien à des légions qu'il devait s'adresser pour le genre de révolution qu'il préparait ? Quoique fort peu scrupuleuses, elles pouvaient y répugner. Il lui fallait des troupes d'un caractère particulier, prêtes à toutes les besognes. Ces troupes, il savait où les trouver ; il y avait partout, dans les provinces italiennes, et spécialement en Etrurie, d'anciens soldats de Sylla, auxquels le dictateur, on vient de le voir, avait libéralement distribué cent vingt mille lots de terre. Mais ces pillards de l'Asie avaient eu grand'peine à devenir d'honnêtes fermiers. Ils s'ennuyaient dans ces domaines qu'on leur avait donnés ; comme ils ne s'entendaient guère à les faire valoir, ils étaient criblés de dettes et tracassés par les créanciers. Ils regrettaient leur ancien métier, qui leur avait été si profitable, et au premier signe qu'on leur ferait, ils étaient prêts à reprendre les armes. On savait bien qu'il ne manquerait pas de gens pour se joindre à eux. Partout ils allaient trouver des mécontents, des révoltés, qui s'associeraient à leur fortune. C'étaient surtout les anciens propriétaires des biens qu'après chaque victoire le vainqueur s'était appropriés, qui, se trouvant sans ressources, s'étaient fait brigands. Depuis la guerre sociale et les guerres civiles, toutes les routes en étaient infestées (Voir Cicéron, Pro Tullio, 2 . Les fragments de ce discours, trop courts malheureusement, font bien connaître en quel misérable état se trouvait alors l'Italie). Il y avait aussi les gladiateurs qu'on exerçait pour les jeux publics dans de grandes écoles, et qui étaient toujours disposés à s'échapper dès qu'on entrouvrait la porte. Milon et beaucoup d'autres s'en formèrent comme une garde, qu'ils amenaient avec eux sur la place publique les jours de vote et d'élection. Il y avait enfin les pâtres qui gardaient les grands troupeaux dans les gorges sauvages de l'Apennin. Ils étaient pour les conspirateurs une très précieuse ressource. On racontait que le consul Antoine, qui passait son temps à s'enrichir par ses pillages et à se ruiner par ses débauches, ayant été réduit à vendre ses domaines et ses troupeaux, avait conservé les pâtres, pour s'en servir quand il voudrait faire quelque mauvais coup (Cicéron, In toga candida, dans Asconius, p. 88). Voilà de quels éléments la petite armée de Catilina se composait. Le centre de ce mouvement militaire devait être Faesulae (aujourd'hui Fiesole), au coeur de l’Etrurie. C'est là que Catilina réunit le gros de ses troupes, sous la conduite d'un ancien centurion de Sylla, Manlius ou Mallius, dans lequel il avait une pleine confiance. Tout ce qu'on nous dit de ce Manlius, c'est que c'était un brave soldat, et qu'il sut mourir avec courage.

LA CONJURATION DE CATILINA PAR GASTON BOISSIER de l'Académie française, PARIS, LIBRAIRIE HACHETTE ET Cie, 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 1905.

ad, prép. : + Acc. : vers, à, près de
ager, agri
, m. : la terre, le territoire, le champ
agito, as, are
:1. pousser vivement 2. mettre en mouvement,3. remuer, agiter, tourmenter, exciter 4. s'acquitter de, s'occuper de
alius, a, ud
: autre, un autre
Apulia, ae
, f. : l'Apulie
arma, orum
, n. : les armes
armatus, a, um
: en armes, armé
atque
, conj. : et, et aussi
bellum, i,
n. : la guerre
C
, = Caius, ii, m. : abréviation.
Camertes, ium,
m. : les habitants de Camerinum (ville d'Ombrie)
capio, is, ere, cepi, captum
: prendre
Cicero, onis,
m. : Cicéron
coniuratio, onis
, f. : la conjuration, le serment prêté ensemble (par les soldats romains), la conspiration, le complot, les conjurés.
consilium, ii
, n. :1. la délibération, la consultation 2. le conseil, l'assemblée 3. le projet, le plan 4. l'avis 5. la sagesse, la prudence
consul, is
, m. : le consul
convoco, as, are
: convoquer
credo, is, ere, didi, ditum
: I. 1. confier en prêt 2. tenir pour vrai 3. croire II. avoir confiance, se fier
cum
, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que
cupio, is, ere, i(v)i, itum
: désirer
de
, prép. + abl. : au sujet de, du haut de, de
dies, ei
, m. et f. : le jour
dimitto, is, ere, misi, missum
: 1. envoyer dans tous les sens 2. disperser 3. renvoyer, laisser partir 4. renoncer à, abandonner
doceo, es, ere, cui, ctum
: enseigner (+ 2 acc.)
eam
, 1. accusatif féminin singulier de is, ea, id = la (pronom), ce, cette 2. 1ère pers. sing. du subjonctif présent de eo, is, ire : aller
eorum
, génitif masculin ou neutre pluriel de is, ea, id = d'eux, leur, leurs
Etruria, ae
, f. : Etrurie
eum
, ACC M SING. de is, ea, id : il, lui, elle, celui-ci...
exercitus, us
, m. : l'armée
facio, is, ere, feci, factum
: faire
Faesulae, arum
: Fiésole (ville d'Etrurie)
fatigo, as, are
: fatiguer, épuiser, tourmenter, accabler, gronder
festino, as, are
: se hâter, se dépêcher
fore
, infinitif futur de esse
homo, minis
, m. : l'homme, l'humain
hortor, aris, ari
: 1 - animer, encourager, stimuler, exhorter à, engager à, conseiller. - 2 - exhorter, haranguer.
ibi
, adv. : là
igitur
, conj. : donc
ignavia, ae
, f. : 1 - l'inaction, l'inertie, l'indolence, l'apathie, l'engourdissement, la paresse, la mollesse. - 2 - la lâcheté, le manque de courage.
in
, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
incendium, ii
, n. : l'incendie
initium, ii
, n. : le début, le commencement
insidiae, arum
: l'embuscade, le guet-apens
insomnium, i,
n. : le songe, le rêve
intempestus, a, um
: 1 - intempestif. - 2 - malsain. - 3 - orageux. - intempesta nox, Cic. Virg. : le milieu de la nuit, nuit profonde.
intentus, a, um
: attentif, vigilant
interea
, adv. : entre-temps
ipse, a, um
: (moi, toi, lui,...) même
item
, inv. : de même
iubeo, es, ere, iussi, iussum
: 1. inviter à, engager à 2. ordonner
Iulius, ii
, m. : Jules
labor, oris
, m. : la peine, la souffrance, le travail pénible
Laeca, ae
, m. : Léca
locus, i
, m. : le lieu, l'endroit; la place, le rang; la situation
M
, inv. : abréviation de Marcus
Manlius, i
, m. : Manlius (nom d'homme)
molior, iris, iri, itus sum
: tr. - 1 - remuer avec peine, remuer avec effort. - 2 - se remuer, se mettre en mouvement, s'occuper de, travailler à, s'efforcer de, tâcher de. - 3 - entreprendre, préparer, ourdir, machiner, tramer. - 4 - bâtir, construire. - 5 - provoquer, occasionner, causer, susciter.
multitudo, dinis
, f. : la foule, le grand nombre
multum
, adv. : beaucoup
multus, a, um
: en grand nombre (surtout au pl. : nombreux)
neque
, adv. : et ne pas
nihil
, indéfini : rien
nox, noctis
, f. : la nuit
obsideo, es, ere, edi, essum
: être assis; occuper un lieu, assiéger, bloquer, investir
officio, is, ere, fec, fectum
: 1. se mettre devant, faire obstacle, gêner 2. gêner, entraver
opportunus, a, um
: 1 - accessible, bien situé pour, avantageux, commode, favorable (en parl. d'un lieu). - 2 - avantageux, qui vient à point, propice, opportun (en parl. du temps). - 3 - favorable, utile, profitable, facile, qui se prête à, propre à, apte à, disposé à. - 4 - exposé à, sujet à. - 5 - exposé, facile à prendre, mal défendu.
opprimo, is, ere, pressi, pressum
: tr. - 1 - presser, comprimer, serrer. - 2 - écraser, étouffer, accabler, charger, abattre, opprimer, réduire, anéantir, détruire (au pr. et au fig.). - 3 - tomber, s'abattre, s'écrouler. - 4 - prendre au dépourvu, surprendre, assaillir. - 5 - renfermer, cacher, dissimuler.
paro, as, are
: préparer, procurer (paratus, a, um : prêt, préparé à, bien préparé, bien fourni)
pars, partis
, f. : la partie, le côté
per
, prép. : + Acc. : à travers, par
Picenum, i
, n. : le Picénum (région d'Italie)
Porcius, a, um
: de Porcius (Porcius, i, m. : Porcius)
postremo
, adv. : enfin
praemitto, is, ere, misi, missum
: envoyer devant
praeterea
, inv. : en outre
princeps, ipis
, n. m. et adj. : premier, chef, empereur
prius
, inv. : avant, auparavant ; ... quam : avant que
procedo, is, ere, cessi, cessum
: s'avancer, aboutir à
proficiscor, eris, i, fectus sum :
1 - se mettre en route, partir, s’en aller. - 2 - aller vers, passer à. - 3 - provenir, dériver.
quam
, 1. accusatif féminin du pronom relatif = que 2. accusatif féminin sing de l'interrogatif = quel? qui? 3. après si, nisi, ne, num = aliquam 4. faux relatif = et eam 5. introduit le second terme de la comparaison = que 6. adv. = combien
quem
, 4 possibilités : 1. acc. mas. sing. du pronom relatif = que 2. faux relatif = et eum 3. après si, nisi, ne num = aliquem : quelque, quelqu'un 4. pronom ou adjectif interrogatif = qui?, que?, quel?
queror, eris, i, questus sum
: se plaindre
qui
, 1. nominatif masculin singulier ou nominatif masculin pluriel du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi
quidam, quaedam, quoddam/quiddam
: un certain, quelqu'un, quelque chose
Roma, ae
, f. : Rome
rursus
, inv. : de nouveau, au contraire
se
, pron. réfl. : se, soi
semper
, adv. : toujours
Septimius,
i, m. : Septimius
si
, conj. : si
simul
, inv. : adv. en même temps, conj : dès que
sum, es, esse, fui
: être
suus, a, um
: adj. : son; pronom : le sien, le leur
telum, i
, n. : le trait (javelot ou flèche)
tendo, is, ere, tetendi, tensum
: tendre
ubi
, adv. : où; conj. quand (ubi primum : dès que)
ubique
, adv. : partout
uti, = ut
vigilo, as, are
: veiller, être éveillé, être attentif
texte
texte
texte
texte