Le temps des généraux : Pompée

Conjuration de Catilina

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Election de Cicéron et d'Antoine

SALLUSTE : C. Sallustius Crispus se lança dans la politique dès sa jeunesse. Sa carrière fut brisée par l’assassinat de César. Suspecté d’avoir pactisé avec le parti populaire, il se retira dans ses célèbres jardins. Il écrivit de coniuratione Catilinae, Bellum Iugurthinum et Historiae (cette dernière oeuvre est perdue).

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Catilina a réuni ses partisans le premier juin 63 : nous venos de voir son discours éléctoral.  les élections ont lieu un mois plus tard.

 

Igitur comitiis habitis consules declarantur M. Tullius et C. Antonius. Quod factum primo popularis coniurationis concusserat. Neque tamen Catilinae furor minuebatur, sed in dies plura agitare: arma per Italiam locis opportunis parare, pecuniam sua aut amicorum fide sumptam mutuam Faesulas ad Manlium quendam portare, qui postea princeps fuit belli faciendi. Ea tempestate plurimos cuiusque generis homines asciuisse sibi dicitur, mulieres etiam aliquot, quae primo ingentis sumptus stupro corporis tolerauerant, post ubi aetas tantummodo quaestui neque luxuriae modum fecerat, aes alienum grande conflauerant. Per eas se Catilina credebat posse seruitia urbana sollicitare, urbem incendere, uiros earum uel adiungere sibi uel interficere.

Catilina, 24

  vocabulaire

Les comices se réunirent : Cicéron et Antoine furent élus consuls. Cette élection jeta d'abord le trouble parmi les conjurés. Pourtant les folles violences de Catilina n'en étaient pas diminuées ; chaque jour, il combinait quelque chose de nouveau ; il installait des dépôts d'armes en Italie, dans des endroits bien choisis ; il envoyait à Fésules, à un certain Manlius, de l'argent emprunté grâce à son crédit ou à celui de ses amis ; c'était ce Manlius, qui, dans la suite, devait commencer les hostilités. A ce moment, il s'adjoignit un grand nombre de gens de toutes les classes, et aussi quelques femmes qui, d'abord, avaient par la prostitution suffi à leurs énormes dépenses ; puis, quand l'âge avait réduit leurs bénéfices sans modérer leur goût du luxe, elles avaient contracté de grosses dettes. Par elles, Catilina pensait pouvoir soulever les esclaves urbains, mettre le feu à la ville et gagner les maris à sa cause, ou se débarrasser d'eux en les massacrant.

Catilina, 24 Garnier, édition de François RICHARD, 1933.

texte pris sur le site nimispauci

CHAPITRE IV

LA CONJURATION

I

Ces débats avaient pris beaucoup de temps. On touchait à la seconde moitié de l'année, et Cicéron pouvait dire, dans son langage imagé, qu'après une navigation orageuse, il apercevait enfin la terre (pro Murena, 2), lorsque éclata une tempête bien plus grave que celles auxquelles il venait d'échapper. C'est en effet dans les derniers mois de son consulat que la conjuration de Catilina a été découverte et punie. En réalité, elle devait couver depuis quelque temps, mais on ne la voyait pas, ou plutôt on ne voulait pas la voir ; car il y avait, au milieu de ces agitations perpétuelles, comme un parti pris de vivre au jour le jour et de ne pas s'inquiéter d'avance. Cette sorte d'obstination à n'en pas parler a pu faire penser qu'elle n'existait pas, et quelques historiens ont prétendu qu'elle n'a réellement commencé que vers le moment où on l'a découverte (C'est l'opinion de M. John, dans son ouvrage intitulé : Die Entstehungsgeschichte der Catitinarische Verchschwöring. Il y dit en propres termes (p. 755) que ce fut l'échec de Catilina aux élections de 691 qui lui donna l'idée de la conjuration. Mais je crois qu'en étudiant de près les textes de Cicéron, on y trouvera la preuve que la conjuration, soit à Rome, soit dans l’Italie, est antérieure aux élections. A Rome les menaces significatives de Catilina, qui avaient forcé de retarder l'élection, montraient bien ses desseins secrets. En Etrurie, le rassemblement des rebelles existait, puisque Catilina en fit venir un certain nombre à Rome le jour des comices (circumfluente colonorum Arreticorum et Faesulanorurn exercitu. Pro Murena, 24). Cette armée était bien celle que Manlius avait organisée : Tout ce qu'on peut croire, c’est qu'à partir de l'échec de Catilina la conjuration dut prendre un caractère particulier de violence.). Il est bien difficile de le croire quand on sait combien l'organisation en était étendue et compliquée, qu'elle comprenait non seulement Rome, mais presque toute l'Italie, et qu'en Étrurie on était parvenu à former des rassemblements de troupes assez considérables. Même en supposant que ces mouvements n’étaient qu'ébauchés quand la conjuration fut étouffée, il n'en reste pas moins que pour en concevoir l'idée, pour en commencer l'exécution, pour mettre en train cette lourde machine, il semble que quelques semaines ou même quelques mois n'étaient pas suffisants. Nous ne saurons jamais d'une manière précise à quel moment Catilina conçut l’idée de sa conjuration et quand il a commencé à la réaliser. Contentons-nous de chercher de quelle manière elle est arrivée à la connaissance du public. Nous pouvons nous appuyer ici sur des textes précis. A l'époque où fut plaidé le procès en concussion intenté par les Africains à Catilina, on n'en avait aucun soupçon : Cicéron le dit formellement (Pro Sulla, 29 : nulla tum patebat, nulla erat cognita conjuratio). On ne s'en doutait pas davantage dans les premiers mois de l'année 690, pendant la lutte que se livraient les candidats aux élections consulaires. Il n'en est question ni dans la lettre de Quintus, ni dans le discours de Cicéron (In toga candida) où il traite si mal Catilina. S'il avait su ce qui se tramait, il n'aurait certainement pas manqué de le dire. On voyait sans doute que Catilina se donnait beaucoup de mal pour attirer à lui toute une jeunesse sans ressource et sans scrupule. La peine qu'il prenait, les sacrifices qu'il s’imposait pour se les attacher auraient dû, à ce qu’il semble, inspirer quelques inquiétudes et ouvrir les yeux sur ses desseins secrets. Mais il était candidat, et l'on pouvait toujours prétendre qu'il ne se donnait tant de mal et ne cherchait à réunir tant de partisans autour de lui que pour le succès de son élection. La même raison pouvait expliquer jusqu'à un certain point qu'il essayât de gagner à sa cause des villes de l'Étrurie, du Picenum, de la Gaule, Faesulae, Arretium, Capoue. Nous venons de voir que l'Italie aussi envoyait des électeurs au Champ de Mars, et que les candidats avaient intérêt à s'y faire des partisans.
On était donc arrivé jusqu'au milieu de l'année 690 sans que l'existence de la conjuration fût soupçonnée, et en effet, à ce moment, elle existait à peine. Catilina avait peut-être confié ses projets à quelques-uns de ses amis les plus sûrs, mais nous savons qu'au plus grand nombre il ne faisait que des demi-confidences ; "il les prenait à part, sondant les uns, encourageant les autres, leur montrant les ressources dont il disposait, la république sans défense, et combien le succès serait facile et profitable" (Sall., 17 : singulos appellare, hortari alios, alios temptare ; opes suas, imparatam rem publicam, magna praemia conjurationis docere). C'est alors qu'après les avoir endoctrinés séparément, il réunit chez lui ceux sur lesquels il' comptait le plus, c'est-à-dire les plus audacieux et les plus misérables, et leur dit ouvertement ce qu'il était résolu à faire. Salluste nous a donné la date de cette réunion c'était aux environs du 1er juin 690, à peu près un mois avant l'élection qui l'allait mettre aux prises avec Cicéron (Salluste, 19). Il est bien probable que s'il sortit alors de sa réserve, c'est qu'il voulait enflammer le zèle de ceux qui allaient voter pour lui, et nous voyons en effet qu'en finissant son discours, il leur recommanda "de s'occuper activement de sa candidature". On raconta, au premier moment, qu'il s'était passé dans cette assemblée des scènes effrayantes. Catilina, disait-on, avait fait circuler parmi les assistants des coupes où le sang humain se mêlait au vin, et chacun d'eux y porta les lèvres en proférant d'horribles imprécations. Salluste doute beaucoup de la vérité du récit ; mais, comme il ajoute qu'il se faisait quelque chose de semblable dans les sacrifices ordinaires, il est possible que les complices, pour se lier entre eux d’une façon plus étroite, aient cru devoir emprunter à la religion des rites qui étaient en usage quand on faisait un traité d'alliance ; l'imagination et l'épouvante publiques ajoutèrent le reste. On alla bien plus loin dans la suite, et Plutarque prétendit sérieusement qu'ils avaient égorgé un homme, un esclave sans doute ou un enfant, et mangé sa chair. Une fois sur le chemin de l'horrible, la crédulité populaire ne s'arrête pas. Il n'était guère prudent de tenir au centre de Rome, dans le quartier du grand monde, à quelques pas du Forum, une assemblée nombreuse, où l'on allait agiter le moyen de détruire la république. Catilina s'était contenté, pour prévenir les indiscrétions, de rassembler ses amis "dans la partie la plus secrète de sa maison"(Sall,. 19 : in abditam partem aedium). La précaution était insuffisante. Dans ce grand nombre de gens tarés qu'il attirait autour de lui, il pouvait se trouver des traîtres ; il devait nécessairement y avoir des bavards. Quelque chose de ce qui s'était dit dans la réunion se répandit dans le public. Suivant l'usage, on exagéra ces bruits en les répétant. Il arriva que les honnêtes gens s'indignèrent, que les riches prirent peur, et que tous ensemble se décidèrent à voter pour Cicéron, même ceux qui ne l'aimaient pas. Ce fut, dit Salluste, la principale raison qui le fit nommer consul. Il est naturel que l'échec de Catilina ait d'abord déconcerté ses partisans ; mais lui ne perdit pas courage. Il conserva cette indomptable assurance qui faisait sa force et parvint très vite à la faire partager par les siens. D'ailleurs, il ne se tenait pas tout à fait pour vaincu, puisque Antoine, son associé, avait réussi, et qu'il croyait pouvoir compter sur lui pour tenir Cicéron en échec pendant tout le temps qu'ils gouverneraient ensemble. Il se remit donc à l'oeuvre avec plus d'ardeur qu'auparavant. Nous ne pouvons guère douter cette fois, même quand Salluste ne nous le dirait pas, que ce soit de la conjuration qu'il s'est occupé surtout. Il en avait livré le secret à ses affiliés, il était définitivement compromis, il ne pouvait plus se tirer d'affaire que s'il réussissait.
Le temps ne lui manqua pas pour travailler au succès de son entreprise. Entre sa première tentative électorale sérieuse, où il fut vaincu par Cicéron, et celle de 691, dont nous parlerons plus tard, un an s'est écoulé, et pendant tout ce temps il nous échappe. Dans les cinq mois qui suivirent l’élection, quand Cicéron était consul désigné, il n'est pas question de Catilina. On vient de voir que, dès le jour des calendes de janvier, où les consuls entrent en charge, la lutte entre Cicéron et César commence. Catilina n'y prit aucune part, et l'on comprend bien qu'il n'ait pas pu s'en mêler. César se proposait de faire abolir ce qui restait des lois de Sylla ; pouvait-il associer à ce dessein un ancien syllanien aussi décrié que Catilina ? Cependant, il n'est guère admissible qu'un homme aussi entreprenant, dont on nous dit que son esprit ne se reposait jamais (Sall,. 5) soit resté si longtemps sans rien faire. C'est sans aucun doute l'époque où il a dû organiser définitivement sa conjuration. Ce qu'elle était en réalité et de quels éléments elle se composait, Salluste et Cicéron nous en donnent quelque idée quand ils nous disent que Catilina prétendait soulever à la fois Rome et l'Italie. C'étaient, dans une seule conjuration, deux complots, qui n'avaient pas tout à fait le même caractère, quoique conçus dans la même pensée et conspirant au même résultat ; l'un devait grouper quelques grands seigneurs de la ville, l'autre rappelait aux armes les vieux soldats de Sylla disséminés dans les campagnes italiennes. Ils avaient chacun d'eux leur organisation distincte et leur rôle particulier, jusqu'au jour où ils devaient se réunir sous les murs de Rome pour tomber ensemble sur les aristocrates et les financiers et les brûler dans leurs palais.
Etudions à part ces deux catégories de conjurés. Il serait plus régulier sans doute de commencer par ceux de la ville. Ils étaient les plus près de Catilina, compagnons de ses plaisirs, confidents de ses projets, et ce sont certainement les premiers auxquels il a dû s'adresser quand la pensée lui est venue de tenter une aventure. Mais, d'un autre côté, nous verrons qu'au moment décisif, c'est dans les conjurés d'Italie qu'il a eu le plus de confiance ; ils ont été en somme son dernier espoir et son meilleur appui. Si l'on se fie au récit de Salluste, c'est à eux qu'il songea d'abord après l'échec de sa candidature ; "son premier soin fut de leur envoyer des armes et de l'argent qu'il emprunta sous son nom ou par le crédit de ses amis" (Sall., 24). Je vais donc m'occuper d'eux d'abord ; il sera temps de revenir aux autres plus tard.

LA CONJURATION DE CATILINA PAR GASTON BOISSIER de l'Académie française, PARIS, LIBRAIRIE HACHETTE ET Cie, 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 1905.

ad, prép. : + Acc. : vers, à, près de
adiungo, is, ere, iunxi, iunctum
: 1. joindre à, s'adjoindre 2. appliquer, appuyer, associer 3. ajouter
aes, aeris
, n. : le bronze, l'argent.(aes alienum : la dette)
aetas, atis
, f. : 1. le temps de la vie, la vie 2. l'âge 3. la jeunesse 4. te temps, l'époque (in aetatem : pendant longtemps)
agito, as, are
:1. pousser vivement 2. mettre en mouvement,3. remuer, agiter, tourmenter, exciter 4. s'acquitter de, s'occuper de
alienus, a, um
: 1. d'autrui, étranger 2. éloigné, déplacé, désavantageux
aliquot
, dét. inv. : quelques, plusieurs
amicus, a, um
: ami (amicus, i, m. : l'ami)
Antonius, ii
, m. : Antoine
arma, orum
, n. : les armes
ascisco, is, ere, ivi, itum
: appeler à soi, prendre sur soi, emprunter, adopter
aut
, conj. : ou, ou bien
bellum, i
, n. : la guerre
C
, = Caius, ii, m. : abréviation.
Catilina, ae
, m. : Catilina
comitium, i,
n. : le comitium (lieu de réunion du peuple) ; comitia, orum : les comices, l'assemblée générale du peuple
concutio, is, ere, cussi, cussum
: agiter, secouer, ébranler
conflo, as, are
: 1 - souffler, enflammer (au pr. et au fig.). - 2 - faire fondre (un métal), fondre (une statue...), forger; qqf. détruire. - 3 - allumer, exciter. - 4 - former, rassembler, composer. - 5 - produire, faire, causer, susciter.
coniuratio, onis
, f. : la conjuration, le serment prêté ensemble (par les soldats romains), la conspiration, le complot, les conjurés.
consul, is
, m. : le consul
corpus, oris
, n. : le corps
credo, is, ere, didi, ditum
: I. 1. confier en prêt 2. tenir pour vrai 3. croire II. avoir confiance, se fier
declaro, as, are
: faire voir clairement, exprimer, manifester, proclamer, nommer
dico, is, ere, dixi, dictum
: 1 - dire, affirmer, prononcer, exprimer; débiter, réciter. - 2 - dire le nom, nommer, appeler. - 3 - haranguer, plaider. - 4 - célébrer, chanter, raconter, décrire, composer, prédire. - 5 - fixer, assigner, établir, régler. - 6 - avertir, faire savoir, notifier. - 7 - signifier, vouloir dire. - 8 - nommer, élire, proclamer, élever au rang de.
dies, ei
, m. et f. : le jour
earum
, GEN. F. PL. de is, ea, id : ce, cette, son, sa
eas
, 1. ACC. FEM. PL. de is, ea, is : il, elle, le, la, .... 2. 2ème PERS. SING. du SUBJ. PRES. de eo, ire : aller
et
, conj. : et. adv. aussi
etiam
, adv. : encore, en plus, aussi, même, bien plus
facio, is, ere, feci, factum
: faire
factum, i
, n. : le fait, l'action, le travail, l'ouvrage
Faesulae, arum
: Fiésole (ville d'Etrurie)
fides, ei,
f. : 1. la foi, la confiance 2. le crédit 3. la loyauté 4. la promesse, la parole donnée 5. la protection (in fide : sous la protection)
furor, oris
, m. : la fureur, la folie furieuse
genus, eris
, n. : la race, l'origine, l'espèce
grandis, e
: grand
habeo, es, ere, bui, bitum
: avoir (en sa possession), tenir (se habere : se trouver, être), considérer comme
homo, minis
, m. : l'homme, l'humain
igitur
, conj. : donc
in
, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
incendo, is, ere, cendi, censum
: allumer, embraser, brûler
ingens, entis
: immense, énorme
interficio, is, ere, feci, fectum
: tuer
is
, nominatif masculin singulier de is, ea, id : ce, cette, celui-ci, il, 2ème personne sing. de eo, is, ire : aller
Italia, ae
, f. : l'Italie
locus, i
, m. : le lieu, l'endroit; la place, le rang; la situation
luxuria, ae,
f. : l'abondance, la profusion, l'intempérance, l'arbitraire
M
, inv. : abréviation de Marcus
Manlius, i,
m. : Manlius (nom d'homme)
minuo, is, ere, ui, utum
: concasser, mettre en pièces, amoindrir
modus, i
, m. : 1 - la mesure, la dimension, la proportion; l'étendue, l'extension; la quantité; la hauteur, la longueur; le contour, le tour, la circonférence. - 2 - la mesure (objet qui sert à évaluer les quantités). - 3 - la mesure, le rythme, la cadence (musicale, oratoire), la mélodie, le chant, le mode musical, la musique. - 4 - la mesure, la règle, la loi, la prescription; la juste mesure, la modération. - 5 - les bornes, les limites, la fin, le terme. - 6 - la manière, la façon, le procédé, la méthode, le genre, la sorte, le mode. - 7 - le mode, la forme (t. de gram.).
mulier, is
, f. : la femme
mutuus, a, um
: 1 - prêté, emprunté. - 2 - réciproque, mutuel.
neque
, adv. : et ne pas
opportunus, a, um
: opportun, propice
paro, as, are
: préparer, procurer (paratus, a, um : prêt, préparé à, bien préparé, bien fourni)
pecunia, ae
, f. : 1 - l'avoir en bétail. - 2 - la fortune, les richesses, les biens. - 3 - la monnaie, l'argent, la somme d'argent.
per
, prép. : + Acc. : à travers, par
plurimi, ae, a
: pl. superlatif de multi - très nombreux
plus, pluris
, n. : plus, plus cher
popularis, e
: qui a trait au peuple, qui vient du pays, indigène
porto, as, are
: 1 - porter, transporter. - 2 - au fig. porter, apporter, causer.
possum, potes, posse, potui
: pouvoir
post
, adv. : en arrière, derrière; après, ensuite; prép. : + Acc. : après
postea
, adv. : ensuite
primo
, adv. : d'abord, en premier lieu
princeps, ipis
, n. m. et adj. : premier, chef, empereur
quae
, 4 possibilités : 1. nominatif féminin singulier, nominatif féminin pluriel, nominatif ou accusatif neutres pluriels du relatif = qui, que (ce que, ce qui) 2. idem de l'interrogatif : quel? qui? que? 3. faux relatif = et ea - et eae 4. après si, nisi, ne, num = aliquae
quaestus, us
, m. : 1 - le gain, le profit, le bénéfice. - 2 - l'avantage, l'utilité. - 3 - le moyen de gagner, la profession, le métier. - 4 - le trafic honteux, le métier de courtisane
quidam, quaedam, quoddam/quiddam
: un certain, quelqu'un, quelque chose
quisque, quaeque, quidque
: chaque, chacun, chaque chose
se
, pron. réfl. : se, soi
sed
, conj. : mais
servitium, i,
n. : la servitude, la condition d'esclave, l'esclavage
sollicito, as, are
: 1. remuer, agiter, ébranler 2. troubler 3. exciter à, provoquer à 4. solliciter, attirer
stuprum, i
, n. : le déshonneur, l'opprobre, les relations coupables, l'acte déshonorant, la débauche, l'adultère
sum, es, esse, fui
: être
sumo, is, ere, sumpsi, sumptum
: 1. prendre, se saisir de 2. choisir 3. s'arroger, s'attribuer 4. admettre - sumptus, a, um : - 1 - pris, saisi. - 2 - reçu, emprunté. - 3 - employé, dépensé. - 4 - entrepris, assumé.
sumptus, us
, m. : la dépense, les frais
suus, a, um
: adj. : son; pronom : le sien, le leur
tamen
, adv. : cependant
tantummodo
, adv. : seulement
tempestas, atis
, f. : 1. le moment 2. le temps, le mauvais temps, la température 3. le trouble, le malheur, la calamité
tolero, as, are
: 1. porter, supporter 2. soutenir, maintenir 3. résister à
Tullius, i
, m. (M. -) : (Marcus) Tullius (svt. Cicéron)
ubi
, adv. : où; conj. quand (ubi primum : dès que)
urbanus, a, um
: urbain, poli, spirituel, fin
urbs, urbis
, f. : la ville
vel
, adv. : ou, ou bien, même, notamment (vel... vel... : soit... soit...)
vir, viri,
m. : l'homme, le mari
texte
texte
texte
texte