Le temps des généraux : Pompée |
Conjuration de Catilina |
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SALLUSTE : C. Sallustius Crispus se lança dans la politique dès sa jeunesse. Sa carrière fut brisée par l’assassinat de César. Suspecté d’avoir pactisé avec le parti populaire, il se retira dans ses célèbres jardins. Il écrivit de coniuratione Catilinae, Bellum Iugurthinum et Historiae (cette dernière oeuvre est perdue). |
Description célèbre de Salluste |
texte
pris sur le site nimispauci
L'auteur explique que Salluste prétend que tout ce qui arrive vient de deux maux : l'ambitio et l'avaritia. Au moment d'aborder son récit, et,
après avoir dit quelques mots de Catilina, Salluste s'avise qu'il serait
utile, pour mieux comprendre le personnage, de le placer dans son milieu,
et s'interrompant assez brusquement, il nous présente un tableau de la
société de cette époque. Personne ne s'étonnera que ce tableau soit
très noir : on a vu qu'après les mésaventures de sa vie politique,
Salluste en voulait à peu près à tout le monde. La manière dont ce
mécontentement s'exprime d'abord chez lui n'est pas non plus pour nous
surprendre. Les Romains avaient une façon particulière de se plaindre du
présent : elle consistait à célébrer le passé. L'éloge du bon vieux
temps, auquel aucun d'eux ne s'est soustrait, était une des formes de
leur mauvaise humeur. Cet éloge était très naturel sous la république,
qui vivait des traditions antiques ; mais il semble que le gouvernement
qui la renversa et la remplaça aurait dû être porté à juger le passé
avec plus d'indépendance. Il n'en fut rien, et avant même que ce
gouvernement nouveau se fût définitivement installé, il avait pris les
façons de parler de l'ancien. Salluste, ce césarien de la veille, n'a
pas de couleurs assez riantes pour dépeindre le bonheur dont jouissaient
les Romains d'autrefois sous le régime qu'il a aidé le dictateur à
détruire. "En ce temps-là, dit-il, les moeurs étaient honnêtes,
la concorde régnait partout. On ne connaissait pas la cupidité. On
pratiquait la justice et l'honneur, non pour obéir aux lois, mais pour
suivre sa nature. Les querelles, les inimitiés, les haines, on les
gardait pour l'étranger ; les citoyens ne rivalisaient entre eux que de
vertu. Pour honorer les dieux, ils dépensaient sans compter ; chez eux,
ils vivaient avec économie. Ils étaient fidèles dans leurs amibes. Deux
qualités essentielles, le courage, lorsqu'il fallait se battre,
l'équité, quand la paix était faite, assuraient leur salut particulier
et celui de l'État (Salluste, Catilina, 9).
A ce tableau d'un passé idéal s'oppose celui d'un fort triste présent.
C'est un contraste parfait le siècle de fer après l'âge d'or. Cette
république, qui était la plus belle du monde, en est devenue la plus
misérable et la plus corrompue, ex pulcherruma pessuma ac
flagitiosissuma facta est. Pour démontrer qu'elle était alors en
pleine décadence, ce qui n'est guère contestable, Salluste s'appuie
beaucoup plus sur des considérations morales que sur des raisonnements
politiques : on sait que c'est la tendance des historiens anciens. Nous
sommes tentés aujourd'hui de la leur reprocher, mais les gens du xviie
siècle leur en faisaient au contraire beaucoup d'éloges, et ils
préféraient Salluste à tous les autres précisément parce que c'est
celui où l'on retrouve le plus ces études de moeurs, ces peintures de
caractères, ces leçons sur la conduite de la vie, ces réflexions
piquantes qu'on peut appliquer à soi-même ou à ses voisins.
Saint-Évremond se sent plus de goût pour lui que pour Tacite "parce
qu'il donne autant au naturel que l'autre à la politique, et que c'est le
talent le plus éminent d'un historien de connaître parfaitement les
hommes". C'est aussi l'opinion du président de Brosses qui troupe
"que Tacite attribue les actions de ses personnages à des ressorts
détournés ou à des vues imaginaires, tandis que Salluste, plus versé
dans la connaissance du coeur humain, trouve dans le tempérament de
chacun d'eux les principaux mobiles qui le font presque toujours
agir". Nous ne sommes plus du même sentiment aujourd'hui ; nous
trouvons que Salluste nous aurait mieux instruits de l'état de la
république à ce moment s'il avait tenu à se montrer historien autant
que moraliste, et que ces deux qualités peuvent se joindre sans se nuire. L'autre défaut que Salluste reproche aux Romains de son temps, l'amour de l'argent, lui paraît avec raison plus grave encore que l'amour du pouvoir ; mais il a tort de prétendre que ce fût chez eux un mal nouveau, et qu'il y ait eu jamais une époque où ils n'étaient avides que de gloire ; ils ont toujours été fort intéressés. Quelques renseignements, que les historiens nous ont conservés par hasard, nous apprennent que ces paysans, dont la vie était si pénible sur ce sol maigre et malsain, quand ils partaient en guerre, espéraient bien rapporter chez eux autre chose que des blessures et de la gloire (Salluste, Catilina, 7 : laudis avidi, pecuniae liberales erant). Pendant le siège de Véies, à l'âge d'or des vertus romaines, on nous dit qu'une garnison se laissa surprendre parce qu'elle était sortie de la ville et parcourait les environs "pour faire un peu de commerce"(Tite-Live, V, 8). Ce n'est pas ainsi qu'on se figure les soldats romains en campagne ; et il faut croire qu'ils ne perdirent jamais ces habitudes, puisque, à la guerre de Macédoine, ils avaient emporté de l'or dans leurs ceintures pour faire à l'occasion quelques trafics avantageux (Tite-Live, XXXIII, 29). L’aristocratie ne diffère pas en cela des paysans et des soldats. Elle a de grands mots à la bouche : "Les bas profits ne conviennent pas à des sénateurs ". - "Il ne faut pas que les mêmes gens aspirent à vaincre le monde et à l'exploiter." Mais ce sont des mots. En réalité, la préoccupation de la plupart de ces grands seigneurs est de faire rapporter à leur argent le plus qu'ils peuvent. Ils prêtent à gros intérêts à leurs voisins, de petits propriétaires, qui, ayant servi leur pays contre les Volsques et les Herniques, n'ont pu ensemencer leur champ à l'automne, et se trouvent sans ressources au printemps qui suit. La dette est lourde pour ces pauvres gens, et le créancier est sans pitié. Il fait saisir le débiteur, s'il ne peut payer ; quand le terme est venu, il l'enchaîne et l'enferme dans sa prison particulière, car, nous dit Tite-Live, il n'y a pas de grand domaine qui ne possède une prison pour les débiteurs en retard. (Tite-Live, VI, 36 : ubicumque patricius habitat, ibi carcerem privatum esse . . .) La loi l'y autorise ; elle a été faite pour les créanciers. Mais la plèbe a grand-peine à le souffrir ; c'est le motif qui la mit aux prises pour la première fois avec les patriciens et commença cette querelle qui devait durer plusieurs siècles. (Tite-Live, II, 23) Songeons qu'il y avait alors juste quatorze ans que la république avait été instituée ; à quelle époque faut-il donc remonter pour trouver ce temps fortuné que célèbre Salluste, où l'on dédaignait l’argent ? Dès le premier conflit, les patriciens s'étaient empressés de céder et de promettre "qu'aucun citoyen ne serait plus enchaîné ni emprisonné pour dettes". Cette promesse, ils l'ont renouvelée très souvent, mais ils ne l'ont jamais tenue, et il faut bien croire que cette vieille barbarie, grâce à la complaisance générale pour les usuriers, n'a jamais entièrement disparu, puisque Manlius, le lieutenant de Catilina, disait que ses compagnons et lui ne prenaient les armes que pour échapper à la cruauté de leurs créanciers, qui, après leur avoir pris leur fortune, voulaient encore leur ôter leur liberté. C'est ainsi que l'aristocratie finit par exproprier la petite propriété et que se formèrent ces grands domaines, qui, au dire de Pline, ont perdu l'Italie. Il dut y avoir à cette ruine d'autres causes économiques, par exemple la cherté de la main-d'oeuvre, qui fut la suite de l'émigration des paysans dans les villes, le bas prix du blé, amené par la concurrence des blés étrangers. Mais quelle que soit l'origine de cette détresse, c'est en somme par des dettes qu'elle se trahit, et il est impossible de lire Tite-Live sans entendre, dans toutes les émeutes, un cri de misère et de haine contre les créanciers qui se mêle aux revendications politiques. Les petites gens une fois ruinés par l'aristocratie, l'aristocratie se ruina elle-même. Salluste fait très bien remarquer que ce fut sa prospérité même qui causa sa perte. "Des gens qui avaient supporté facilement les misères et les périls, traversé sans faiblir les situations les plus embarrassées et les plus pénibles, plièrent sous le poids du repos et de la fortune. Ce qui fit leur malheur, c'est d'avoir obtenu ce qu'ordinairement on désire." (Salluste, Catilina, 4) Ils semblent avoir été presque déconcertés par leurs premières conquêtes hors de l'Italie ; ne sachant trop ce qu'ils pourraient faire de ces royaumes dont ils étaient devenus les maîtres, ils jugèrent d'abord plus simple de les laisser à leurs anciens souverains, après les avoir rançonnés impitoyablement. C'est ainsi qu'ils imposèrent une contribution de 170 millions au roi de Syrie Antiochus, et qu'ils tirèrent de tous ces princes vaincus plus de 700 millions de francs. C’était un fleuve d'or qui coulait tout d'un coup sur l'Italie ; toutes les conditions de la vie en furent changées, on se trouva riche sans transition et trop vite. Et remarquons qu'en même temps que l'argent affluait à Rome, l'Asie, qui le lui fournissait, lui donnait les moyens de le dépenser. "Prenez garde, disait Caton, au début des guerres d'Orient ; nous mettons le pied dans un pays où abondent toutes les excitations au plaisir." (Tite-Live, XXXIV, 4 : Jam in Graeciam Asiamque transcendimus, omnibus libidinum illecebris repletas). Les Romains n 'y résistèrent pas, et quand leurs armées revinrent de ces expéditions fructueuses, soldats et officiers n'étaient plus les mêmes. Tite-Live nous dit que ce changement se fit à la suite de la défaite des Galates par Manlius, que c'est alors que pénétrèrent à Rome les lits dorés, avec leurs couvertures de tapis magnifiques, les tables à un pied et les meubles sculptés en bois précieux ; que les danseuses et les joueuses de flûte furent introduites dans les festins ; qu'on prit l'habitude de soigner les repas, que le cuisinier gagna en importance "et de son métier, le dernier de tous auparavant, fit un art" (Tite-Live, XXXIX, 6). Salluste remonte un peu moins haut ; c'est Sylla qu'il rend responsable de l'effroyable corruption des moeurs de son temps, (Salluste, Catilina, 15) et je crois qu'il a raison. C'est bien en effet après que Sylla fut revenu de l'Asie, qu'il eut ramené son armée "de ces lieux enchanteurs, où elle s'était accoutumée à faire l'amour, à boire, à piller les particuliers et les temples pour y prendre les statues, les tableaux, les vases ciselés", que le mal est à son comble. Il a perdu surtout l'aristocratie. Chez elle, la fortune, venue brusquement, a enflammé le goût de la dépense, et la dépense a vite dévoré la fortune. Il y eut sans doute de grands seigneurs, comme Crassus, qui ne cessèrent d'accroître leurs richesses par des spéculations fructueuses. Quelques autres, comme Pompée, prenaient des parts, ou, comme on dirait de nos jours, des actions, dans les banques des fermiers de l'impôt et s'associaient à leurs bénéfices ; d'autres, encore plus avisés, comme Brutus, l'austère Brutus, se cachant sous des intermédiaires complaisants, prêtaient leur argent à 48 p.100 aux rois et aux villes endettées de l'Asie ; mais c'étaient des exceptions, le plus grand nombre avait tout perdu. "A Rome, disait le tribun Philippus, il n'y a pas deux mille citoyens qui aient un patrimoine. (Cicéron, De offic., II, 21. Cicéron dit un peu plus loin (24) Nunquam majus aes aelienum fuït). Cicéron, qui rapporte ce mot, trouve qu'il était imprudent de le dire, mais il n'en conteste pas l'exactitude. Évidemment Philippus n'entendait parler que des fortunes tout à fait nettes et liquides ; il y en avait fort peu qui de quelque manière n'eussent pas été entamées. Dans ce nombre de grands seigneurs obérés, beaucoup sans doute n'étaient que compromis par leurs dépenses ou leur mauvaise gestion. Il leur restait assez de biens pour faire honneur à legs affaires, mais à la condition de ne pas achever de s'épuiser en luttant follement contre une usure tous les jours plus lourde avec des revenus sans cesse diminués. Cicéron leur conseillait de ne pas se laisser acculer à la ruine. "Eh quoi ! leur disait-il, vous avez des champs étendus, des palais, de l'argenterie, de nombreux esclaves, des objets précieux, des richesses de toutes sortes, et vous craignez d'ôter quelque chose à vos possessions pour l'ajouter à votre crédit !" (Cicéron Catilinaires, 11, 8). Mais il avait beau dire ; ils ne consentaient à rien vendre de leurs domaines pour payer leurs dettes. C'est qu'ils comptaient bien se libérer à meilleur marché. Les révolutions leur semblaient un moyen commode de se débarrasser de leurs créanciers, et ils en avaient tant vu qu'ils pouvaient toujours espérer qu'il y en aurait quelque autre dont ils profiteraient. Ils étaient donc aux aguets, évitant de se compromettre trop tôt, mais prêts à se déclarer dès qu'on pourrait le faire sans danger. Quant à ceux qui ne possédaient plus rien, ni fortune, ni crédit, qui n'avaient plus d'espoir que dans l'imprévu, on comprend qu'ils attendaient les événements avec encore plus d'impatience. C'étaient déjà des conspirateurs ou qui se préparaient à l’être, et pourtant ces gens appartenaient presque tous à des familles illustres et portaient des noms glorieux ; mais réduits à la misère, forcés de vivre d'expédients, plutôt que de renoncer à leur luxe et à leurs plaisirs, ils étaient prêts à toutes les hontes et à tous les crimes. Je ne crois pas qu'on ait jamais vu nulle part une si grande aristocratie qui soit tombée si bas. LA CONJURATION DE CATILINA PAR GASTON BOISSIER de l'Académie française, PARIS, LIBRAIRIE HACHETTE ET Cie, 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 1905. |
ab,
prép. : ab, prép. : (+abl) à partir de, après un verbe passif = par ac, atque, conj. : et, et aussi adulescentia, ae, f. : l'adolescence agito, as, are : mettre en mouvement, s'occuper de, agiter, tourmenter algor, oris, m. : la douleur alienus, a, um : d'autrui altus, a, um : haut, profond, grand animus, i, m. : le coeur, la sympathie, le courage, l'esprit appetens, entis : +Gén. avide de, qui recherche ardeo, es, ere, arsi, arsurus : brûler ars, artis, f. : l'art atque, inv. : et, et aussi audax, acis : audacieux augeo, es, ere, auxi, auctum : augmenter, accroître avaritia, ae, f. : la cupidité, l'avarice bellum, i, n. : la guerre caedes, is, f. : le meurtre, le massacre capio, is, ere, cepi, captum : prendre Catilina, ae, m. : Catilina civilis, e : civil civitas, atis, f. : la cité, l'état conscientia, ae, f. : la pleine connaissance, le sentiment intime corpus, oris, n. : le corps corrumpo, is, ere, rupi, ruptum : corrompre credibilis, e : croyable cupiditas, atis, f. : désir cupio, is, ere, ii ou ivi, itum : désirer dies, ei, m. et f. : le jour discordia, ae, f. : la discorde dissimulator, oris, m : celui qui dissimule, qui cache diversus, a, um : divers dominatio, onis, f. : la domination eloquentia, ae, f. : l'éloquence et, conj. : et, aussi exerceo, es, ere, cui, citum : s'exercer familiaris, e : familial, ami de la famille, intime ferox, ocis : sauvage, féroce genus, eris, n. : la race, l'origine, l'espèce gratus, a, um : agréable, reconnaissant hic, haec, hoc : ce, cette, celui-ci, celle-ci ibi, inv. : là immoderatus, a, um : sans mesure in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre incito, as, are : inciter incredibilis, e : incroyable inedia, ae, f. : le jeûne ingenium, ii, n. : l'esprit, l'intelligence inopia, ae, f. : la pauvreté, le manque inter, prép : (acc) parmi, entre intestinus, a, um : intérieur invado, is, ere, vasi, vasum : envahir, saisir iuventus, tutis, f. : la jeunesse L, abrév. : Lucius libet, v. inv. : il plaît libido, dinis, f. : le désir, l'envie, la débauche Lucius, i, m. : Lucius luxuria, ae, f. : l'abondance, la profusion, l'intempérance, l'arbitraire magis, adv. : plus magnus, a, um : grand malum, i, n. : le mal malus, a, um : mauvais maximus, a, um : superlatif de magnus, a, um : grand memoro, as, are : rappeler au souvenir, raconter, rapporter mos, moris, m. : sing. : la coutume ; pl. : les moeurs nascor, eris, i, natus sum : naître nimis, inv. : trop nobilis, e : connu, noble parum, adv. : peu patiens, entis : + gén., accoutumé à endurer, endurci à pessimus, a, um : très mauvais, le pire possum, potes, posse, potui : pouvoir post, prép+acc. : après praeterea, inv. : en outre pravus, a, um : de travers, difforme, mauvais profusus, a, um : prodigue publicus, a, um : public quae, 4 possibilités : 1. N.F.S. N.F.PL. N.N.PL., ACC. N. PL. du relatif = qui, que (ce que, ce qui) 2. idem de l'interrogatif : quel? qui? que? 3. faux relatif = et ea 4. après si, nisi, ne, num = aliquae quam, 1. accusatif féminin du pronom relatif = que 2. accusatif féminin sing de l'interrogatif = quel? qui? 3. après si, nisi, ne, um = aliquam 4. faux relatif = et eam 5. introduit le second terme de la comparaison = que 6. adv. = combien rapina, ae, f. : le vol, la rapine res, rei, f. : la chose sapientia, ae, f. : la sagesse satis, inv. : assez, suffisamment scelus, eris, n. : le crime se, pron. réfl. : se, soi sed, conj. : mais semper, inv. : toujours simulator, oris, m. : celui qui feint, qui simule subdolus, a, um : rusé Sulla, ae, m. : Sylla sum, es, esse, fui : être supra, adv : au dessus ; prép. + acc. : au dessus de, au delà de suus, a, um : adj. : son; pronom : le sien, le leur uterque, utraque, utrumque : chacun des deux varius, a, um : varié, divers vastus, a, um : vide, désert, désolé, vaste vexo, as, are : secouer violemment ; persécuter, piller vigilia, ae, f. : la veille, le fait de ne pas dormir vis, -, f. : la force |
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