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LUCRÈCE, 

DE LA NATURE

TRADUCTION NOUVELLE, INTRODUCTION ET NOTES DE HENRI CLOUARD,

DEUXIÈME ÉDITION REVUE ET CORRIGÉE PARIS, LIBRAIRIE GARNIER FRÈRES (1er livre pris sur sur le site de l'U.C.L.)

Introduction - livre 1 - livre 2 - livre 3 - livre 4 - livre 5 - livre 6

 

AUTRE TRADUCTION

Oeuvre numérisée par Marc Szwajcer

 

 

LIVRE I

INTRODUCTION (1,1-145)
* A. Hymne à Vénus (1,1-43)
* B. Adresse à Memmius et première annonce du sujet (1,50-61)
* C. Les méfaits de la religion et leur remède (1,62-135)
    
62-79: Victoire d'Épicure sur la religion
    
80-101: Exemple de ces méfaits: le sacrifice d'Iphigénie
    
102-126: La superstition engendre la crainte, obstacle à la vérité
* D. Conclusion (1,127-145)
    
127-135: Objet du poème
    
136-145: Difficultés de la tâche et stimulants
I. PRINCIPES FONDAMENTAUX DE L'ATOMISME (1,146-482)
* A. Principe fondamental: Rien ne naît de rien (1,146-214)
* B. Corollaire: Rien ne retourne au néant (1,215-264)
    
La nature forme les corps, les uns avec l'aide des autres.
* C. La matière existe sous forme d'atomes imperceptibles (1,265-328)
    
Les corps invisibles. Exemples
* D. Existence du vide (1,329-429)
    
329-397: L'existence du vide est prouvé par le mouvement, ...
    
398-429: Adresse à Memmius.
* E. Tout se ramène aux corps premiers et au vide (1,430-482)
II. CORPS PREMIERS OU ATOMES : PROPRIETES (1,483-634)
III. REFUTATION DES THEORIES ADVERSES (1,635-920)
* A. Héraclite (et stoïciens) et le feu (1,635-704)
* B. Empédocle (et d'autres) et ses quatre éléments (1,705-829)
* C. Anaxagore et ses homéoméries (1,830-920)
* D. Transition: annonce de nouvelles vérités; apologie du poème (1,921-950)
IV. INFINITE DE L'UNIVERS ET DE SES CONSTITUANTS (1,951-1113)
* A. L'Univers et l'espace (omne quod est) sont infinis (1,951-1007)
* B. La Matière (summa rerum) est infinie (1,1008-1051)
* C. Critique des doctrines rivales (1,1052-1113)
CONCLUSION: ADRESSE A MEMMIUS (1,1114-1117)

 LIVRE II :  PHYSIQUE ATOMIQUE : LA CONSTITUTION DES CORPS

* INTRODUCTION : (II, 1-66)
    
Eloge de la sagesse épicurienne
* I. Les mouvements des atomes (II, 62-332)
    
A. Le mouvement existe, dû à la pesanteur (II, 62-79)
    
B. Les êtres résultent des atomes, en éternel mouvement (II, 80-141)
    
C. Le mouvement des atomes est excessivement rapide (II, 142-166)
    
D. Digression contre la Providence (II, 167-183)

     E. La direction du mouvement dépend de la pesanteur. Les apparences peuvent être trompeuses (II, 184-215)
    
F. Le clinamen permet la formation de corps complexes et la libre volonté relative des vivants (II, 216-293)
    
G. Appendices
          
1. Permanence de la matière et du mouvement (II, 294-307)
      
    2. Mouvement des atomes dans un corps au repos (II, 308-332).
* II. Les formes des atomes et leurs conséquences (II, 333-729)
    
A. Variété des formes engendrant variété des sensations (II, 333-347)
    
B. Nombre limité, mais indéfini, des diverses formes (II, 478-521)
    
C. Nombre infini (illimité) des atomes de chaque forme (II, 522-580).
* III. Les combinaisons d'atomes et leurs effets (II, 581-1022)
    
A. Chaque corps résulte d'une combinaison d'éléments (II, 581-699)
         
1. Ex.: la terre constituée d'eau, de feu, de germes végétaux (589-599)
         
2. Digression sur Cybèle (600-660)
         
3. Suite des exemples (661-699)
    
B. Les atomes, en nombre limité, se combinent et déterminent la spécificité des espèces (II, 700-729)
    
C. Les combinaisons d'atomes produisent les qualités sensibles (secondes), qui n'appartiennent pas en propre à l'atome (II, 730-990)
         
1. La couleur (730-841)
         
2. La température, le son, l'odeur, le goût (842-864)
         
3. La sensibilité et la vie (865-990)
    
D. La dissolution des combinaisons d'atomes: retour des éléments premiers à leur lieu d'origine (terre et éther), et leur disponibilité pour de nouvelles combinaisons (II, 991-1022)
* IV. La pluralité et la caducité des mondes (II, 1023-1174)
    
A. Précaution oratoire en vue d'une vérité inattendue (II, 1023-1047)
    
B. Affirmation de la pluralité des mondes. Preuves (II, 1048-1089)
    
C. Contre une explication théologique de l'univers (II, 1090-1104)
    
D. Croissance et décadence des mondes (II, 1105-1174)

 

LIVRE III : L'AME HUMAINE. LA CRAINTE DE LA MORT
* Introduction (1-93)
     A. Eloge d'Épicure (1-30)
     B. Annonce du sujet et but poursuivi: supprimer la crainte de la mort (31-93)
* I. Nature et structure de l'âme (94-416)
     A. L'esprit et l'âme sont de nature corporelle (94-135)
     B. Rapports entre animus et anima (136-160)
     C. Matérialité de l'animus et de l'anima (161-176)
     D. Structure de l'animus et de l'anima , et effets de cette structure (177-322)
     E. Relations de l'âme (animus et anima ) et du corps (323-416)
* II. Preuves de la mortalité de l'âme (417-829)
     Introduction (417-424)
     A. Arguments contre la survie de l'âme (425-669)
     B. Arguments contre la préexistence de l'âme (670-783)
     C. Arguments généraux (784-829)
* III. La crainte de la mort est absurde (830-1094)
     A. La mort ne nous concerne pas, puisque elle est la fin de toute sensation (830-869)
     B. Illusions et attitudes absurdes dictées par la croyance en la survie (870-930)
          1. Crainte pour la destinée de l'âme (870-893)
          2. Regrets pour les plaisirs de la vie (894-911)
          3. Regrets pour les plaisirs de la table (912-930)
     C. Universalité de la mort. Arguments développés par la Nature personnifiée contre le désir de prolonger la vie
          1. Il n'y a pas de raison de prolonger la vie (931-977)
          2. Digression: les châtiments dans le monde des enfers (978-1023)
          3. Même les grands hommes doivent mourir (1024-1052)
     D. La cause du malheur des hommes est l'ignorance (1053-1075)
     E. Conclusion: aucune raison de s'accrocher à la vie ou de craindre la mort (1076-1094)

LIVRE IV: LES SIMULACRES ET LA VIE PSYCHIQUE
* Introduction

    
La misssion du poète (1-25)
* I. Existence et nature des simulacres (26-215)

    
A. Existence et définition (26-109)
    
B. Subtilité des simulacres (110-128)
    
C. Formation spontanée des simulacres (129-142)
    
D. Rapidité de la formation des simulacres (143-175)
    
E. Vitesse et mobilité des simulacres (176-215)
* II. Sensations et représentations mentales (216-822)

    
A. La vue et les phénomènes liés à la vue (216-378)
    
B. Fausses interprétations de l'esprit (379-468)
    
C. Infaillibilité des sens. Réfutation des sceptiques (469-521)
    
D. Les autres sens (522-721)
    
E. La pensée et les représentations mentales dues à des simulacres (722-822)
* III. Quelques fonctions du corps en relation avec la psychologie 'atomique' (823-1057)

    
A. Réfutation de la théorie des causes finales (823-857)
    
B. Phénomènes physiques s'expliquant par la théorie des atomes (858-1057)
         
1. Faim et soif (858-876)
         
2. Marche, mouvement et acte de volonté (877-906)
         
3. Sommeil (907-971)
         
4. Rêves (962-1036)
         
5. Puberté et besoin sexuel (1037-1057)
* IV. L'amour. Ses illusions et ses effets funestes (1058-1287)

    
A. Le caractère de l'amour (1058-1072)
    
B. Insatiabilité de l'amour (1073-1120)
    
C. Conséquences malheureuses de l'amour (1121-1140)
    
D. Illusions de l'amour (1141-1191)
    
E. L'amour sincère et partagé (1192-1208)
     
F. Remarques physiologiques sur l'hérédité (1209-1232)
    
G. Fécondité et stérilité (1233-1277)
    
H. L'amour et l'habitude (1278-1287)

LIVRE V : HISTOIRE DU MONDE ET DES HOMMES
* Introduction (1-90)

    
A. Éloge d'Épicure. Son apothéose (1-54)
    
B. Objet du livre V : L'univers est périssable; cette vérité anéantit la crainte des dieux (55-90)
* I. Considérations sur notre monde (91-508)

    
A. Le monde est destiné à périr: énoncé de la proposition (91-109)
    
B. Digressioon: réfutation de l'explication théologique (110-234)
         
1. Le monde n'est pas d'essence divine (110-145)
         
2. Les dieux sont étrangers à notre monde et à sa création (146-234)
    
C. Le monde a eu un commencement et aura une fin (235-485)
    
D. Comment s'est formé le monde (416-508)
* II. Explications de certains phénomènes astronomiques (509-770)

    
A. Causes du mouvement des astres (509-533)
    
B. Cause de l'immobilité de la terre suspendue dans l'atmosphère (534-563)
    
C. Grandeur du soleil et de la lune (564-591)
    
D. Origine de la lumière et de la chaleur solaires (592-613)
    
E. Hypothèses pour expliquer le cours des astres: soleil, lune, etc... (614-679)
    
F. Origine de l'inégalité des jours et des nuits (680-704)
    
G. La lune et ses phases (705-750)
    
H. Les éclipses (751-770)
* III. La vie sur la terre (772-1457)

    
Transition (772-782)
    
A. Origine de la vie sur la terre (783-924)
    
B. Vie des premiers hommes (925-1010)
    
C. Origine de la civilisation (1011-1457)
         
1. La vie sociale (1011-1027)
         
2. Le langage (1028-1090)
         
3. Le feu et la cuisson des aliments (1091-1104)
         
4. Les sociétés organisées (1105-1160)
         
5. La croyance aux dieux et les pratiques religieuses (1161-1240)
         
6. Les métaux et leur utilisation, surtout guerrière (1241-1349)
        
 7. Le vêtement; l'art du tissage (1350-1360)
         
8. La culture de la terre : ensemencement, greffes, perfectionnement de l'agriculture (1361-1378)
         
9. La musique (1379-1435)
         
10. La découverte du cycle des saisons (1436-1439)
         
11. L'écriture et la poésie (1440-1457).
 

LIVRE VI: LES PHENOMENES EFFRAYANTS
* Introduction (1-95)

    
A. Éloge d'Épicure(1-42)
    
B. Objet du livre VI: explication rationnelle des météores, pour chasser la crainte des dieux (43-95)
* I. Les phénomènes atmosphériques et leur explication 'physique' (96-534)

    
A. Tonnerre. Éclairs. Foudre (96-422)
    
B. Trombes d'eau et cyclones (423-450)
    
C. Nuages et pluies (451-534)
* II. Les phénomènes terrestres (535-1089)

    
A. Tremblements de terre (535-607)
    
B. Pourquoi la mer ne s'accroît-elle pas? (608-638)
    
C. Les volcans (639-702)
    
- Digression: remarque de méthode (703-711)
    
D. Les crues du Nil (712-737)
    
E. Les lacs à émanations pestilentielles (738-839)
    
F. Les puits et les sources extraordinaires (848-905)
    
G. L'aimant (906-1089)
* III. Les phénomènes humains (1090-1286)

    
A. Maladies et épidémies (1090-1137)
    
B. Illustration: La peste d'Athènes (1138-1286)

 

LUCRÈCE

(titus lucretius carus)

 

___________________________

DE LA

 

NATURE DES CHOSES

 

(DE RERUM NATURA)

 

TRADUCTION COMPLÈTE EN VERS FRANÇAIS

AVEC UNE PRÉFACE ET DES SOMMAIRES

ANDRÉ LEFÈVRE

 

Auteur de Virgile et Kalidâsa, de la Flûte de Pan, etc.

Professeur à l'École d'Anthropologie

Nouvelle édition, revue par l'auteur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PARIS

 

SOCIÉTÉ D'ÉDITIONS LITTÉRAIRES

place de l'école de médecine

4, RUE ANTOINE-DUBOIS, 4

1899

Tous droits réservés

 

 

Oeuvre numérisée par Marc Szwajcer

 

INTRODUCTION

LIVRE I

LIVRE PREMIER

L'UNIVERS ET LES SYSTÈMES

 

SOMMAIRE

Invocation à Vénus et dédicace à Memmius, v. 1-70. — Éloge d'Épicure, v. 70-90. — Crimes conseillés par les religions, sacrifice d'Iphigénie. v. 90-115. — Dangers des fictions; incertitude de la vie future. La science, unique sauvegarde contre les terreurs superstitieuses, v. 116-167. — Rien ne naît de rien; nul élément premier ne périt, v. 167-282. — Les éléments premiers sont hors de la portée de nos sens, v. 283-342. — Il existe de la matière et du vide, v. 343-424. — Le reste est combinaison, qualité, accident du vide et de la substance, v. 425-484. — Les atomes sont insécables, immuables, éternels, v. 485-636. — Réfutation des philosophes qui attribuent l'origine des choses à un, deux ou quatre éléments : Héraclite (feu), Xénophane (feu et eau), Parménide (feu et terre), Empédocle (air, eau, terre et feu), v. 637-836. — Réfutation de l’Homaeomérie d'Anaxagore, v. 837-928. — Noble ambition du poète, v. 929-959. — Démonstration de l'infinitude du monde, v. 960-1062. — Négation des antipodes, v. 1063-1118.

 LIVRE DEUXIÈME

LES ATOMES

SOMMAIRE

La sérénité épicurienne, v. 1-66. — Permanence, mobilité, combinaisons des atomes, v. 67-120. — Les atomes comparés à la poussière qui s'agite dans un rayon de soleil, v. 121-173. — L'imperfection de l'ordre universel exclut toute idée d'intervention divine, v. 174-191. — La chute et la déclinaison des atomes, v. 192-258. — La liberté humaine expliquée par la déclinaison des atomes, v. 259-301. — La somme de matière et de mouvement est toujours la même, v. 302-316. — L'immobilité apparente de certains corps est une illusion de notre jugement, v. 317-344. — Variété limitée des figures atomiques, v. 345-534. — Les atomes de chaque type sont innombrables, v. 535-582. — Tout corps résulte d'un concours d'atomes de figures diverses, v. 583-602. — La terre renferme tous les types atomiques des êtres qu'elle produit. 603-611. — Explication allégorique du mythe de Cybèle, v. 612-672. — Fixité des espèces, v. 673-745. — Les atomes ne sont point colorés, v. 746-808. La couleur n'existe que par la lumière, v. 809-847. — Les atomes ne possèdent aucune qualité sensible, v. 848-876. — Le sentiment et la vie sont la combinaison d'éléments insensibles et insensitifs. Génération spontanée, v. 877-944. — Si les atomes sentaient ou étaient accessibles à la sensation, ils ne seraient ni simples ni éternels ; il n'y aurait rien de permanent, v. 905-1036. — Pluralité des mondes habités. v. 1037-1104. — Toutes les combinaisons des éléments sont périssables, v. 1105-1145. — La terre et le monde que nous habitons, ayant commencé, doivent périr, v. 1146-1192.

LIVRE TROISIÈME

L'AME ET LA MORT

SOMMAIRE

Éloge d'Épicure. Exposition : maux qu'entraînent l'ignorance de la nature de l'âme et la crainte de la mort, v. 1-99. — L'âme et l'esprit, ou raison, sont des parties du corps, de structure analogue. L'esprit siège dans la poitrine ; l'âme, qui lui obéit, est répandue dans le corps, v. 100-182. — L'âme et l'esprit sont faits d'atomes très subtils, très mobiles, v. 183-293. — Les tempéraments de l'âme, chez l'homme aussi bien que chez les animaux, sont déterminés par la proportion des éléments qui la constituent. v. 293-327. — L'âme, intimement unie au corps, est comme lui mortelle ; elle naît, croit, vieillit ave lui, en ressent les maux, en partage l'agonie, et s'en échappe avec le souffle, v. 328-556. — L'âme ne peut exister sans un corps qui la contienne et des organes qui l'impressionnent, v. 557-636. — Si elle était immortelle, il faudrait qu'elle conservât des sens après la mort, v. 637-684. — L'âme ne se souvient d'aucun fait antérieur à la vie, v. 685-694. — Autres raisons de la mortalité de l'âme, v. 695-796. — Ridicule des hypothèses sur l'entrée de l'âme dans le corps après la conception ou après la naissance, v. 797-860. — La certitude que Pâme est mortelle dissipe les terreurs de la mort, v. 861-956. — Prosopopée de la Nature à l'homme, v. 957-1004. — Il n'y a point d'enfers. Les châtiments sont sur la terre, dans la conscience, v. 1005-1049. — La mort est commune aux grands hommes et au vulgaire, v. 1050-1080. — Misère profonde de ceux qui la craignent, v. 1081-1104. — La mort est inévitable, et aussi longue pour les jeunes que pour les vieux, v. 1105-1124.

LIVRE QUATRIÈME

LES SENS ET L'AMOUR

SOMMAIRE

Des simulacres, décalques fidèles échappés du contour des corps, pareils à de minces pellicules, voltigent dans l'air comme la fumée, comme la couleur diffuse des voiles de théâtre, et viennent frapper les sens, v. 27-131. — Il existe aussi des simulacres nés spontanément, des images répandues dans l'atmosphère et qui se combinent diversement, v. 132-146. — Ténuité extrême des simulacres: ils passent à travers certaines substances, et sont arrêtés pat d'autres, notamment par les miroirs, v. 147-186. — Mouvement rapide des simulacres, comparés aux odeurs et aux saveurs, v. 187-236. — La concordance du tact et de la vue prouve que les simulacres émanent réellement des choses elles-mêmes, v. 237-275. — Théorie des miroirs, v. 276-330. — Phénomènes de la vue. Pourquoi, d'un lieu obscur, nous voyons les objets éclairés ; et pourquoi, d'un endroit éclairé, nous ne voyons pas les objets plongés dans l'obscurité, v. 331-359. — Effets du lointain sur les perceptions de la vue, v. 360-370. — De l'ombre qui suit les corps éclairés, v. 371-386. — Exemples des prétendues erreurs de la vue, v. 387-480. — Certitude des sens, v. 481-538. — L'ouïe et la voix, l'écho, v. 539-636. — La saveur et le goût, l'odeur et l'odorat, v. 637-745. — Comment les simulacres atteignent la substance de l'esprit, v. 746-756. — Visions et fantasmagories de la veille et du sommeil : les monstres, les dieux, v. 757-842. — L'organe est antérieur à sa fonction, v. 843-862. —Au contraire les inventions de l’homme sont nées du besoin et de la réflexion ; seules elles ont des causes finales, v. 863-877. — Comment les animaux sont amenés à choisir leurs aliments, v. 878-896. — Comment il se fait que le corps obéit à la volonté de l'âme, v. 897-926. — Le sommeil et les songes, v. 927-1054. — L'amour, ses caractères, ses tourments, ses illusions, v. 1065-1245. — De la stérilité et de la fécondité, v. 1255-1336.

LIVRE CINQUIÈME

LE MONDE, LA TERRE ET L'HOMME

SOMMAIRE

Hymne à Épicure, v. 1-80. — Le monde a commence, il doit finir, v. 81-120. — Le monde n'est ni l'œuvre ni le séjour des dieux; les imperfections des choses, les souffrances de l'homme écartent l'hypothèse d'une intervention divine, v. 121-255. — La déperdition constante des diverses combinaisons élémentaires, compensée à grand-peine par des réparations constantes, mais qui peuvent manquer quelque jour, prouve la nature mortelle de l'univers, v. 256-442. —La naissance de l'univers et la coordination progressive de ses parties, v. 443-507. — Comment la terre demeure suspendue dans l'espace, v. 508-597. — De la nature et de la marche du soleil, de la lune et des astres, v. 598-799. — Apparition de la végétation et de la vie sur la terre, v. 800-871. — Élimination des formes mal douées : la concurrence et la loi de sélection, v. 872-912. — Il n'y eut jamais de Centaures, de Scyllas, ni de Chimère, v. 913-960. — Tableau de la vie humaine en ses rudes commencements, v. 961-1052. — La famille adoucit les mœurs, v. 1053-1073. — Le langage chez l'homme et chez les animaux, v. 1074-1140. — Le feu, v. 1141-1157. — Fondation des villes. La richesse et ses dangers. Éloge de la médiocrité. Naissance de la royauté, règne de la force et de la beauté physique. Révolte des peuples. Anarchie. L'intérêt commun crée les contrats, les lois, la justice, Tordre républicain. La conscience punit la violence et le crime, v. 1158-1213. — L'invention et le culte des dieux. Erreur des religions, fondées sur la crainte des phénomènes dont la cause est ignorée, v. 1214-1299. — Découverte et usage des métaux, v. 1300-1356. — Conquête du cheval et des autres animaux. Les guerres primitives, v. 1357-1412. — Le tissage, les vêtements, v. 1413-1424. —L'agriculture, la greffe, 1425-1442. — La musique et les délassements joyeux, v. 1443-1478. — Progrès de la civilisation, v. 1479-1508. — Fortification des villes. Navigation. Traités. La poésie, l'écriture, les arts, v. 1509-1528.

LIVRE SIXIÈME

LES MÉTÉORES ET LES MALADIES

SOMMAIRE

Éloge de la morale d'Épicure. Exposition. Influence superstitieuse des météores, v. 1-101. — Description et explication des orages, de la foudre et des trombes. Ce ne sont pas les dieux qui tonnent, 102-464. — Formation des nuages, v. 465-507. — Cause des pluies, v. 508-536. — Les tremblements de terre, v. 537-620. — Stabilité du niveau des mers, v. 621-652. — Les volcans, v. 653-726. — Les crues du Nil, v. 726-752. — Les Avernes et les marécages, v. 753-854. — Les puits; sources singulières, v. 855-920. — L'aimant et son action sur le fer, v. 921-1100. — Les miasmes et les contagions, v. 1101-1148. — La Peste d'Athènes, v. 1149-1304.