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 Athénée : les deipnosophistes 

De l'amour

Livre XIII

texte français seul mis en page par Philippe Renault

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Pas de jeunes femmes pour les vieillards

 

 

9. Οὐκ αἰσθάνονται δ' οὐδ' οἱ παρ' ἠλικίαν νέας ἀγόμενοι γυναῖκας εἰς προὖπτον κακὸν αὑτοὺς ἐμβάλλοντες, καίτοι τοῦ Μεγαρικοῦ ποιητοῦ παραινέσαντος αὐτοῖς ·
οὔ τοι σύμφορόν ἐστι γυνὴ νέα ἀνδρὶ γέροντι ·
οὐ γὰρ πηδαλίῳ πείθεται ὡς ἄκατος,
οὐδ' ἄγκυραι ἔχουσιν· ἀπορρήξασα δὲ δεσμὰ
πολλάκις ἐκ νυκτῶν ἄλλον ἔχει λιμένα.

Καὶ Θεόφιλος δὲ Νεοπτολέμῳ ἔφη ·
οὐ σύμφορον νέα 'στι πρεσβύτῃ γυνή.
῞Ωσπερ γὰρ ἄκατος οὐδὲ μικρὸν πείθεται
ἑνὶ πηδαλίῳ, τὸ πεῖσμ' ἀπορρήξασα <δὲ>
ἐκ νυκτὸς ἕτερον λιμέν' ἔχουσ' ἐξευρέθη.

9. Les hommes vieux qui épousent des jeunettes s'aperçoivent bien vite qu'ils se sont jetés dans un fameux pétrin, bien que le poète de Mégare les en ait avertis :

 

« Il est sûr qu'une jeune épouse s’accorde mal à un vieux mari ; car elle n'obéit pas au gouvernail comme un bateau ; non, elle n'est retenue par aucune ancre, elle brise ses amarres, et souvent durant la nuit, elle aborde un autre rivage. »

 

Théophilos dit la même chose dans Néoptolème

 

« Une jeune épouse ne convient pas à un vieillard. Elle est comme un bateau qui n'obéit pas, même timidement, au gouvernail. Non, brisant son amarre, elle s'aventure la nuit vers d'autres horizons. » 

 

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