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 Sénèque

Hercule furieux.

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CHORUS THEBANORUM.

125 Iam rara micant sidera prono
Languida mundo : nox uicta uagos
Contrahit ignes : luce renata
Cogit nitidum Phosphoros agmen :
Signum celsi glaciale poli 
[130]  Septem stellis Arcades ursae
Lucem uerso temone uocant :
Iam caeruleis euectus aquis
Titan summum prospicit Oetam :
Iam Cadmeis inclyta Bacchis
135 Aspersa die dumeta rubent;
Phoebique fugit reditura soror.
Labor exoritur durus, et omnes
Agitat curas, aperitque domos.
Pastor gelida cana pruina 
[140] Grege dimisso pabula carpit.
Ludit prato liber aperto
Nondum rupta fronte iuuencus.
Vacuae reparant ubera matres.
Errat cursu leuis incerto
145 Molli petulans hoedus in herba..
Pendet summo stridula ramo,
Pennasque nouo tradere soli
Gestit querulos inter nidos
Thracia pellex ; turbaque circa
[150] Confusa sonat, murmure mixto
Testata diem. Carbasa uentis
Credit, dubius nauita uite,
Laxos aura complente sinus.
Hic exesis pendens scopulis,
155 Aut deceptos instruit hamos,
Aut suspensus spectat pressa
Praemia dextra : sentit tremulum
Linea piscem. 
[160] Tranquilla quies , et laeta suo
Paruoque domus, spes et in agris.
Turbine magno spes sollicitae
Urbibus errant, trepidique metus.
Ille superbos aditus regum,
165 Durasque fores, expers somni,
Colit : hic nullo fine beatas
Componit opes, gazis inhians,
Et congesto pauper in auro est.
Illum populi fauor attonitum,
Haec, innocuae quibus est uitae
Thracia pellex ; turbaque circa 
[170] Fluctuque magis mobile uulgus
Aura tumidum tollit inani:
Hic clamosi rabiosa fori
Iurgia uendens, improbus iras
Et uerba locat. Nouit paucos
175 Secura quies, qui uelocis
Memores aeui, tempora nunquam
Reditura tenent. Dum fata sinunt ,
Viuite laeti : properat cursu
Vita citato, uolucrique die 
[180] Rota praecipitis uertitur anni.
Durae peragunt pensa sorores,
Nec sua retro fila reuoluunt.
At gens hominum fertur rapidis
Obuia fatis, incerta sui :
185 Stygias ultro quaerimus undas.
Nimium, Alcide, pectore forti
Properas moestos uisere manes.
Certo ueniunt ordine Parcae
Nulli iusso cessare licet, 
[190] Nulli scriptum proferre diem :
Recipit populos urna citatos.
Alium multis gloria terris
Tradat, et omnes fama per urbes
Garrula laudet, caeloque parem
195 Tollat et astris; alius curru
Sublimis eat : me mea tellus
Lare secreto tutoque tegat.
Venit ad pigros cana senectus,
Humilique loco, sed certa sedet 
[200] Sordida paruae fortuna domus :
Alte uirtus animosa cadit.
Sed moesta uenit crine soluto
Megara, paruum comitata gregem;
Tardusque senio graditur Alcidae pareras. 

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CHOEUR DES THÉBAINS. A peine quelques rares étoiles brillent encore au ciel; et leur lumière pâlit et s'efface à l'approche du jour. La nuit vaincue rallie autour d'elle ses feux épars, et le brillant Lucifer presse leur fuite vers l'Occident. Le signe glacé du pôle, [130] l'astre aux sept étoiles a retourné le timon de son char, et appelle le soleil. Phébus, quittant l'azur des mers, s'élève au-dessus de l'Oeta, et rougit de ses rayons les bruyères foulées par les bacchantes de Thèbes. Phébé cède le ciel à son frère, pour y reparaître à son tour. Les soucis se réveillent; les maisons s'ouvrent. [140] Déjà le berger conduit son troupeau dans les prés blanchis par la rosée. Le taureau, au front encore uni, bondit en liberté dans la plaine; et les brebis vont remplir leurs mamelles taries. Le folâtre chevreau joue capricieusement sur l'herbe naissante. Balancée doucement à l'extrémité d'un rameau, la victime plaintive de Térée s'apprête à prendre son essor aux premiers rayons du jour, et répond au gazouillement de ses petits. [150] Autour d'elle mille oiseaux confondent leurs accents, et saluent le retour de la lumière. Le matelot, dont ce jour est peut-être le dernier, déploie sa voile au souffle impatient d'Éole. Assis sur une roche minée par les flots, le pêcheur amorce de nouveau ses hameçons, ou, le coeur palpitant, guette la proie que sa main va saisir. Déjà le poisson fait plier la ligne qui frémit : doux loisirs d'une vie innocente, [160] vous charmez l'homme content du peu qu'il possède, et qui borne au produit de son champ toutes ses espérances! Mais dans l'enceinte des villes tourbillonnent incessamment l'ambition inquiète, l'espoir et les craintes. L'un, bravant la morgue et les refus des grands, assiège, avant le jour, les parvis de leurs superbes demeures, amasse et désire sans cesse, pauvre au milieu de ses trésors. Celui-ci, épris d'une popularité plus mobile que les flots, [170] s'égare à la poursuite de cette orgueilleuse chimère; celui-là trafique de sa bruyante éloquence et met aux gages d'un client sa voix et sa fureur. Là, bien peu connaissent le repos, et, songeant à la rapidité de la vie, savent mettre à profit le temps qui fuit sans retour. Vivez heureux pendant qu'il vous est donné de l'être ! La vie coule comme un torrent; [180] chaque jour précipite la révolution de l'année. Les Parques inflexibles poursuivent leur tâche; et leurs fuseaux ne se déroulent jamais. Cependant, mortels aveugles, nous allons nous-mêmes au devant du trépas: nous courons chercher le Styx. Alcide, ton ardent courage se presse trop de visiter les sombres bords. Les Parques ont leur jour marqué; nul ne peut reculer ce terme, [190] nul ne peut l'avancer : l'urne fatale ne s'ouvre qu'aux noms assignés. Que tel soit vanté chez cent peuples divers ; que la Renommée aux cent voix publie sa gloire de ville en ville, et l'élève au-dessus des nues; qu'un autre s'enivre des honneurs du triomphe : mon ambition à moi, c'est de rester sur le sol qui m'a vu naître, d'y vivre paisible et ignoré. La tête ne blanchit qu'à ceux qui se tiennent en dehors des agitations de la vie. Une humble condition n'éblouit pas, [200] mais elle est sure. Plus haut l'on est placé, plus la chute est à craindre. Mais j'aperçois Mégare, qui vient éplorée et les cheveux en désordre, accompagnée de sa jeune famille. Le vieux père d'Alcide les suit à pas lents.

SCENE II. CHOEUR DE THÉBAINS.
Déjà les étoiles, moins nombreuses, commencent à pâlir; la nuit , vaincue, rassemble ses feux épars; la lumière renaît, et l'astre brillant du matin chasse devant lui le cortège lumineux des astres nocturnes. Les sept constellations de l'Ourse d'Arcadie , qui brille au sommet du pôle glacé, retournent le timon du Chariot, et appellent le jour. Déjà, traîné par ses coursiers d'azur, le Soleil dore la cime de l'OEta ; déjà les bruyères du Cithéron, théâtre des fêtes de Bacchus, se colorent des premiers feux du jour, et la soeur d'Apollon s'en va pour revenir encore.
Avec la lumière le travail aussi renaît, éveillant toutes les inquiétudes, ouvrant toutes les demeures des hommes. Le berger tire ses troupeaux des étables, et les lâche dans les prairies, toutes blanches de la fraîche rosée du matin. Le jeune taureau, dont le front n'est pas encore armé, s'élance en liberté dans les pâturages, tandis que les mères remplissent leurs mamelles épuisées. Errant et folâtre, le chevreau bondit sur l'herbe tendre. La triste Philomèle, suspendue au sommet d'une branche, redit sa chanson au dessus de sa couvée bruyante, et brûle de déployer ses ailes au soleil nouveau. Les oiseaux en choeur mêlent confusément leurs voix à la sienne, et saluent de concert le réveil du jour. Le nocher développe et livre au souffle des vents sa voile aventureuse. Là, sur des roches creusées par le temps, c'est un pêcheur qui remet un appât à l'hameçon trompé, ou qui, penché sur les eaux, suit de l'oeil et d'une main attentive la proie qu'il va saisir, et qui, en se débattant, courbe la ligne.
Voilà pour les hommes heureux qui goûtent la paix d'une vie simple et paisible, qui se contentent de ce qu'ils possèdent, et bornent leur espérance à la mesure de leurs champs.
Mais les soucis inquiets et les tristes alarmes s'agitent au sein des villes en noirs tourbillons. L'un se dérobe au sommeil pour aller assiéger, l'entrée du palais des rois, et frapper à ces portes si lentes à s'ouvrir; l'autre s'amasse des trésors sans fin, se consume à contempler ses richesses, et reste pauvre sur des monceaux d'or; un autre boit jusqu'à l'ivresse le doux poison de la faveur populaire, et se repaît des vains applaudissements d'une multitude plus inconstante que les flots de la mer. Un autre enfin trafique des luttes orageuses du barreau, et se fait un revenu honteux de ses paroles et de ses emportements oratoires. Il en est peu qui connaissent le prix du repos, et qui , songeant à la brièveté de notre vie, sachent profiter d'un temps qui ne doit plus revenir.
Pendant que les destins le permettent, vivez heureux; la vie s'écoule avec vitesse, et le cercle du jour entraîne rapidement celui de l'année. Les cruelles soeurs travaillent sans relâche, et ne ramènent point en arrière leurs fuseaux. Cependant la race humaine va d'elle-même au devant de sa destinée, dans l'égarement qui l'aveugle. Oui, nous allons chercher volontairement les eaux du Styx avant l'appel du destin.
O Hercule ! pourquoi ton noble coeur t'a-t-il entraîné si tôt vers le ténébreux séjour des Mânes? Les Parques ont leur jour marqué d'avance. Il n'est donné à aucun mortel de prévenir ce terme fatal, ni de le devancer; la mort ne reçoit que ceux qu'elle appelle.
Qu'un autre porte bien loin la gloire de son nom, et remplisse la terre du bruit de ses exploits; qu'un autre s'élève jusqu'au ciel sur les ailes de la gloire, et marche au dessus des hommes sur un char triomphal; pour moi, je ne demande qu'un asile obscur et tranquille, sur la terre qui m'a vu naître. Le repos seul mène jusqu'à la plus longue vieillesse, et ce n'est que sous un humble toit que se rencontre l'heureuse médiocrité d'une fortune obscure niais assurée. Le courage qui s'élève doit aussi tomber de plus haut.
Mais voici Mégare qui s'avance, triste, les cheveux en désordre, et suivie de ses jeunes enfants. Le vieux père d'Hercule vient derrière elle à pas pesants.

COMMENTAIRE

Le Soleil dore la cime de l'Oeta. L'Oeta était une montagne de Thessalie, entre le Pinde et le Parnasse, et célèbre dans la fable par la mort d'Hercule, et dans l'histoire par le détroit des Thermopyles. Comme elle s'étend jusqu'à la mer Egée, qui borne l'Europe à l'Orient, les poètes ont feint que et les étoiles se levaient à côté de cette montagne.

Gelida cana pruina (v. 139). Le mot cana exprime ordinairement la blancheur du givre et de la neige: mais il ne s'agit ici que de ce réseau brillant que la rosée laisse au matin sur la terre. On en trouve beaucoup d'exemples chez les poètes ; en voici un pris dans Virgile :
Luciferi primo cum sidere frigida rura
Carpamus, dum mane novum, dum gramina canent,
Et ros in tenera pecori gratissimus herba est.
(Georg., lib. III, v. 324.)

Grege dimisso pabula carpit (v. 140). Dimittit gregem qui carpit pabula, dit Farnabius. C'est la véritable et la seule manière d'expliquer cette ellipse. On pourrait traduire aussi : « Le berger broute les prairies dans la personne de son troupeau. » Il ne peut y avoir équivoque sur le sens, et Gruter s'est trompé dans sa glose qui porte que le berger, après avoir lâché ses troupeaux  dans les prairies, cueille de l'herbe pour leur nourriture de la nuit.

La triste Philomèle. Le texte porte : Thracia pellex, la courtisane de Thrace, ou plutôt du roi de Thrace. Philomèle, fille de Pandion, roi d'Athènes, et soeur de Procné, suivit Térée, roi de Thrace, mari de sa soeur, qui ne pouvait vivre séparée d'elle. Térée, amoureux de Philomèle, la viola, et, pour l'empêcher de se plaindre, lui coupa la langue. Procné vengea sa mort en tuant son propre fils Iphitus, qu'elle servit à son époux. A la fin du repas, Philomèle jeta la tête de l'enfant devant Térée, qui, furieux, demanda ses armes. Les deux princesses prirent la fuite, et furent changées, Procné en hirondelle, et sa soeur en rossignol.

Pour aller assiéger l'entrée du palais des rois. Ce tableau de la vie des villes, opposé à celui de la vie des champs, forme ici le plus heureux contraste. On le retrouve partout dans les poètes. Virgile surtout et Horace ont donné à ces idées le développement le plus poétique. Voyez Géorg., liv. III, et Epod., II, 7 , et la préface du traité de Columelle, de Re rustica. Voyez aussi SÉNÈQUE LE PHILOSOPHE, des Bienfaits, ch. XXXIII, sur les solliciteurs, ce peuple de faux amis, qui venaient dès le matin briguer une première ou une seconde entrée, comme les courtisans du petit ou du grand lever à Versailles.

Reste pauvre sur des monceaux d'or. « Quand nous verrons un homme qui sèche sur pied de l'ardeur d'acquérir, dit Plutarque, qui pleure quand il lui faut dépenser un denier, qui ne se plaint ni indignité ni peine quelconque, pourvu qu'il en retire du profit, encore qu'il ait force maisons, force terres, force troupeaux de bêtes, grand nombre d'esclaves et d'habillements, que dirons-nous qu'est la maladie de'cet homme, sinon une pauvreté de l'âme? » (Oeuvres morales, de l'Avarice et convoitise d'avoir.)

Illum populi favor attonitum (v. 169). Virgile a dit au liv. III de ses Géorgiques :
Hic stupet attonitus rostris ...

Hic clamosi rabiosa fori (v 172). C'est ce que Martial appelle: sollicitis vendere verba reis; mais la satire de notre poète est bien autrement amère et énergique : vendre la querelle et trafiquer de la colère, c'est-à-dire mettre aux gages d'un autre ses passions et les mouvemens de son âme. « Mercenaria loquacitate effutierunt ; quæ etsi possunt ab his futiliter blaterata, ob mercedem et auctoramenta impudentiae, deprehensa haberi, jam concesso quodam more rabulis id genus, quo ferinae solent linguae suae virus alieno dolori locare. » (APUL. Apolog. I.)
Un vil amour du gain infectant les esprits,
De mensonges grossiers souilla tous les écrits
Et partout enfantant mille ouvrages frivoles,
Trafiqua du discours et vendit les paroles.
(BOILEAU, Art poét., chant IV, v. 169.)

Nulli jusso cessare licet (v. 189). Sénèque emploie ici un terme de jurisprudence qui répond à notre expression faire défaut, cessare. « Jus et consul et extra honorem laboriosissime dixit.... Absentibus secundum praesentes facillime dabat, nullo delectu, culpane quis an aliqua necessitate cessasset. » SUETON., Claud., XIV et XV. Voyez aussi ULPIEN, liv. XLVII, tit. 10, loi 17. Du reste, scriptum diem, et populos citatos, sont aussi des termes de jurisprudence.

Le repos seul mène jusqu'à la plus longue vieillesse. Le mot latin que nous avons traduit par repos, veut dire proprement paresse; mais le poète a voulu sans doute exprimer la paresse active, et le loisir philosophique, plutôt que l'oisiveté, mère de tous les vices comme chacun sait, et plus capable d'abréger la vie que de la prolonger.

Mais voici Mégare qui s'avance. Mégare était fille de Créon, roi de Thèbes. Hercule l'obtint de son père en récompense du secours qu'il lui avait porté contre Erginus, roi des Orchoméniens.

Le vieux père d'Hercule. Amphitryon, fils d'Alcée et petit-fils de Persée, roi de Thèbes, et père d'Hercule, sauf le droit de Jupiter. 

 

VOCABULAIRE

ad, prép. : + Acc. : vers, à, près de
aditus, us, m. : l'accès, l'entrée
aeuum, i, n. : l'époque, la durée, l'âge
ager, agri, m. : la terre, le territoire, le champ
agito, as, are :1. pousser vivement 2. mettre en mouvement,3. remuer, agiter, tourmenter, exciter 4. s'acquitter de, s'occuper de
agmen, inis, n. : - 1 - la foule en mouvement, la foule, la grande quantité, la multitude. - 2 - le cours, la marche, le mouvement. - 3 - les troupes en marche, l'armée en marche, l'armée. - 4 - la marche d’une armée; qqf. le combat.
Alcides, ae : Alcide ou Hercule
Alcis, idis, f. : Alcis (surnom de Minerve)
alius, a, ud : autre, un autre
alo, is, ere, ui, altum ou alitum : 1. nourrir, alimenter 2. développer 3. se nourrir
animosus, a, um : courageux, hardi, fier
annus, i, m. : l'année
aperio, is, ire, ui, apertum : ouvrir, mettre au grand jour (apertus, a, um : 1 - découvert, ouvert; dégagé, libre. - 2 - qui se fait ouvertement, manifeste, évident; qui s'expose. - 3 - clair, intelligible. - 4 - franc, ouvert, sincère, candide; impudent.)
aqua, ae, f. : l'eau
Arcas, adis: l'Arcadien (Arcadie, région de Grèce)
aspergo, is, ere, spersi, spersum : asperger, éclabousser
astrum, i, n. : l'astre, l'étoile
at, conj. : mais
attonitus, a, um : frappé par le tonnerre ; paralysé
aura, ae, f. : le souffle, la brise, le vent, l'air
aurum, i, n. : l'or
aut, conj. : ou, ou bien
Bacchus, i, m. : Bacchus
beatus, a, um : heureux
Cadmeus, a, um : de Cadmos
cado, is, ere, cecidi, casum : intr. - 1 - tomber, choir, s'abattre, se détacher, descendre. - 2 - tomber mourant, succomber, mourir, périr; être immolé (comme victime). - 3 - succomber (en justice), être abattu. - 4 - tomber en désuétude, échouer. - 5 - coïncider, tomber juste, s'appliquer, convenir. - 6 - tomber (---> coup de dés), échoir, arriver par hasard. - 7 - se terminer, finir.
caelum, i, n. : 1. le ciseau, le burin. 2. : - a - le ciel, la voûte des cieux. - b - le ciel, la demeure des dieux. - c - le climat, l'espace, l'air, l'atmosphère. - d - le ciel, les nues, le comble du bonheur, le faîte de la gloire. - e - la voûte, le dôme.
caeruleus, a, um : bleu, bleu sombre
canus, a, um : blanc (en parlant des cheveux ou de la barbe)
carbasus, i, m. espèce de lin très fin, voile tendu dans les théâtres (pluriel : carbasa, orum)
carpo, is, ere, carpsi, carptum : cueillir, harceler, affaiblir
celsus, a, um : a - élevé, élancé, haut, grand. - b - fier, noble, sublime, superbe. (Celsus, i, m. : - a - Celsus (nom de plusieurs personnages). - b - Celse (médecin célèbre, qui vivait sous Tibère).
certus, a, um : 1. séparé 2. certain, sûr, dont on ne doute pas, avéré, clair, manifeste 3. arrêté, décidé, résolu (en parl. des choses); qui a pris une résolution (en parl. des personnes) 4. déterminé, fixé; qqf. un certain, quelque 5. sûr, digne de confiance, certain, solide, ferme, régulier, assuré, honnête 6.sûr de, certain de, informé de (en parl. des personnes)
cesso, tarder, lambiner, se reposer, ne rien faire
circa, prép + acc. : autour de
cito, as, are : appeler, convoquer
clamosus, a, um : criard
cogo, is, ere, egi, actum : 1. assembler, réunir, rassembler, 2. concentrer, condenser 3. pousser de force, forcer
colo, is, ere, colui, cultum : honorer, cultiver, habiter
comito, as, are : accompagner
compleo, es, ere, pleui, pletum : 1 - remplir. - 2 - compléter, recruter (t. milit.) - 3 - achever, accomplir, parfaire.
compono, is, ere, posui, positum : mettre ensemble, disposer, enterrer (compositus, a, um : disposé, préparé; en bon ordre)
confundo, is, ere, fudi, fusum : mêler, brouiller
congero, is, ere, gessi, gestum : entasser, amasser, rassembler, amonceler, accumuler, mettre en tas; faire son nid, nicher, s'établir.
contraho, is, ere, traxi, tractum : - tr. - 1 - rassembler, réunir. - 2 - lier, contracter (une alliance); conclure, faire une transaction. - 3 - produire, causer, faire, provoquer, faire naître, engager (un combat); s'attirer, encourir, commettre. - 4 - contracter (une maladie). - 5 - resserrer, diminuer, contracter, amoindrir, réduire; figer (en parl. d'un liquide); arrêter (une diarrhée, un vomissement). - 6 - au fig. serrer, restreindre, réprimer.
credo, is, ere, didi, ditum : I. 1. confier en prêt 2. tenir pour vrai 3. croire II. avoir confiance, se fier
crinis, is, m. : le cheveu, la chevelure
cura, ae, f. : le soin, le souci
currus, us, m. : le char
cursus, us, m. : la course, le parcours, le trajet
decipio, is, ere, cepi, ceptum : - tr. - surprendre, attraper, duper, décevoir, tromper, abuser, séduire.
dexter, tra, trum : droit ; dextra : la main droite
dies, ei, m. et f. : le jour
dimitto, is, ere, misi, missum : 1. envoyer dans tous les sens 2. disperser 3. renvoyer, laisser partir 4. renoncer à, abandonner
domus, us, f. : la maison
dubius, a, um : 1 - qui va de côté et d'autre. - 2 - qui doute, irrésolu, indécis, hésitant. - 3 - douteux, équivoque. - 4 - qui est en danger, malade. - 5 - critique, malheureux, difficile. - 6 - varié. (dubium, i, n. :1 - le doute. - 2 - l'hésitation. - 3 - le péril, la situation critique.)
dum, conj. : 1. + ind. = pendant que, jusqu'à ce que 2. + subj. : pourvu que, le temps suffisant pour que
dumetum, i, n. : le lieu couvert d'épines et de ronces, la ronceraie, le fourré.
durus, a, um : dur
durus, a, um : dur
ego, mei : je
eo, is, ire, iui, itum : aller
erro, as, are : 1 - erro, are, avi, atum : - intr. - a - errer, aller çà et là, vagabonder, aller à l’aventure. - b - s'écarter du chemin, faire fausse route, se fourvoyer, s'égarer. - c - circuler, se répandre, s'étendre. - d - s’écarter de la vérité, être dans l’erreur, se tromper, se méprendre. - e - commettre une faute, pécher. - f - être incertain, hésiter, douter.
et, conj. : et. adv. aussi
eueho, is, ere, uexi, uectum : - tr. - 1 - transporter, emporter. - 2 - porter à, élever à. - 3 - au passif : être transporté, s'élever, être élevé; monter, gravir. - 4 - aborder. - 5 - arriver en pleine mer.
exedo, is, ere, edi, esum : manger, dévorer, ronger
exesus, a, um : rongé
exorior, iris, iri, exortus sum : se lever, sortir, se montrer, commencer
expers, ertis : qui n'a pas de part à, privé, dépourvu
fama, ae, f. : 1 - le on-dit, le bruit rapporté, l'opinion publique, la renommée, la nouvelle. - 2 - le renom, la réputation, l'estime, l'honneur, la gloire. - 3 - la mauvaise réputation, l'infamie, le déshonneur. - 4 - l'opinion établie, la croyance, la tradition.
fatum, i, n. : 1 - la prédiction, l'oracle, la prophétie. - 2 - le destin, la destinée, la fatalité, la volonté des dieux. - 3 - le sort, la condition, la fortune. - 4 - la durée de la vie. - 5 - l'accident, le malheur, la calamité, la disgrâce. - 6 - la ruine, la destruction, la perte, le fléau, la peste. - 7 - la mort naturelle, la mort.
fauor, oris, f. : - 1 - la faveur, la bienveillance, l'intérêt, l'affection, la sympathie, la protection. - 2 - les signes de faveur, les acclamations, les applaudissements, les bravos.
fero, fers, ferre, tuli, latum : porter, supporter, rapporter
filum, i, n. : le fil, la mèche
finis, is, f. : la limite, la fin ; pl., les frontière, le territoire
fluctus, us, m. : le flot
for, aris, fari : parler, dire
foris, is, f. : la porte (rare au sing.)
fortis, e : fort, vigoureux, courageux,
fortuna, ae, f. : la fortune, la chance
forum, i, n. : le marché, le forum, le bourg indépendant (possédant une juridiction propre).
frons, frontis, f. :le front
fugio, is, ere, fugi : s'enfuir, fuir
garrulus, a, um : bavard
gaza, ae, f. : le trésor royal, les trésors
gelidus, a, um : gelé, glacé
gens, gentis, f. : la tribu, la famille, le peuple
gestio, is, ire, i(u)i : exulter, avoir des transports de joie, ou d'un autre sentiment, gesticuler, être impatient de
glacialis, e : glacial
gloria, ae, f. : 1. la gloire, la réputation, le renom 2. le désir de gloire
gradior, iris, i : marcher, s'avancer
grex, gregis, m. : 1 - le troupeau (de menu bétail). - 2 - le troupeau, la troupe (d'animaux). - 3 - la troupe (d'hommes), la bande, la réunion. - 4 - la troupe (d'acteurs). - 5 - le choeur (des Muses). - 6 - le troupeau (des fidèles), les ouailles. - 7 - la foule, le vulgaire.
hamus, i, m. : l'hameçon
herba, ae, f. : - 1 - l'herbe, le gazon, l'herbage. - 2 - la plante; la plante médicinale. - 3 - au fig. la palme, la victoire.
hic, haec, hoc : adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci
hic, adv. : ici
hoedus, i, m. : le petiti bouc, le chevrau
homo, minis, m. : l'homme, l'humain
humilis, e : humble, pauvre
iam, adv. : déjà, à l'instant
ignis, is, m. : le feu
ille, illa, illud : adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ...
improbus, a, um : de mauvais aloi, mauvais - méchant, malhonnête - démesuré, extravagant
in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
inanis, e : 1 - vide. - 2 - à jeun, affamé. - 3 - qui ne porte rien; qui a les mains vides, qui a la bourse vide, qui n'a rien, pauvre. - 4 - qui n'a pas de corps, sans consistance; sans vie, mort. - 5 - au fig. inoccupé (en parl. du temps), non rempli. - 6 - sans réalité, vain; inutile; futile, frivole. - 7 - de peu de valeur. - 8 - orgueilleux, vaniteux, fat.
incertus, a, um : 1 - mal assuré, chancelant, peu solide. - 2 - peu certain, variable, varié, incertain, douteux, équivoque. - 3 - qui doute, qui ignore. - 4 - incertain, indécis, irrésolu, inconstant, changeant. - 5 - peu sûr, dangereux; difficile, critique, malheureux.
inclytus, a, um : célèbre
inhio, as, are : convoiter, avoir la bouche ouverte
innocuus, a, um : inoffensif, innocent
instruo, is, ere, struxi, structum : assembler, bâtir, dresser, disposer, outiller, équiper, instruire.
inter, prép. : + Acc. : parmi, entre
ira, ae, f. : 1 - la colère, le courroux, l'indignation, la fureur, le ressentiment, la vengeance, l' inimitié. - 2 - la fureur, la violence, l' impétuosité (des vents, de la guerre...) - 3 - le différend, la dispute, la querelle, la brouille. - 4 - l'outrage, l'injure.
iurgium, i, n. : la querelle, la dispute, l'altercation, l'invective
iussum, i, n. : l'ordre
iuuencus, i, m. : le jeune taureau
labor, oris, m. : la peine, la souffrance, le travail pénible
laetus, a, um : 1. joyeux 2. agréable 3. favorable 4. plaisant 5. riche, abondant
languidus, a, um : - 1 - affaibli, débile, malade. - 2 - fatigué. - 3 - inactif, paresseux, nonchalant. - 4 - négligent. - 5 - languissant, affaibli, faible. - 6 - qui est sans énergie, mou, énervé, efféminé. - 7 - qui rend languissant.
lar, is, m. : le lare (divinité protectrice de la maison)
laudo, as, are : 1. louer, approuver, vanter 2. prononcer un éloge 3. citer, nommer
laxus, a, um : 1 - détendu, lâche, relâché, desserré, élargi - 2 - large, vaste, spacieux, ample
leuis, e : 1 - léger, peu pesant. - 2 - léger, alerte, rapide. - 3 - léger, faible, de peu d’importance, peu important. - 4 - doux, facile à supporter. - 5 - léger, frivole, futile, inconstant, sans poids, sans valeur, sans autorité.
liber, era, erum : libre
liceo, v. impers. : il est permis ; conj. + subj. : bien que
linea, ae, f. : la ligne, la séparation, le cordon, la ficelle
loco, as, are : placer
locus, i, m. : le lieu, l'endroit; la place, le rang; la situation
ludo, is, ere, lusi, lusum : - intr. et tr. - 1 - jouer, se divertir, s'amuser, s'ébattre (au pr. et au fig.). - 2 - se livrer à des ébats amoureux. - 3 - jouer, se divertir (à un jeu); risquer au jeu. - 4 - se livrer à un exercice, paraître dans les jeux publics; jouer (un rôle); feindre, contrefaire. - 5 - employer en s'amusant, faire en s'amusant; chanter sur un ton léger. - 6 - badiner, rire, plaisanter. - 7 - se jouer de, se moquer de, railler, tourner en ridicule. - 8 - duper, abuser, tromper. - 9 - Prud. broder ou peindre.
lux, lucis, f. : la lumière, le jour
magis, adv. : plus
magnus, a, um : grand
manes, ium, m. : les mânes, les esprits des morts
mater, tris, f. : la mère
Megara, ae, f. : Mégare (ville de grèce)
memor, oris, +gén. : qui a le souvenir
metus, us, m. : la peur, la crainte
meus, mea, meum : mon
mico, as, are, cui, - 1. s'agiter, tressaillir 2. pétiller, scintiller
misceo, es, ere, ui, mixtum : mélanger
mobilis, e : mobile, déplacé, flexible
moestus, a, um : triste, éploré
mollis, e : mou, fluide, souple, flexible
multus, a, um : en grand nombre (surtout au pl. : nombreux)
mundus, i, m. : le monde, le firmament; les objets de toilettes, les ornements, les instruments (mundus, a, um : propre)
murmur, uris, n. : le murmure, le grondement
nauita, ae, m. : le marin
nec, adv. : et...ne...pas
nidus, i, m : nid d'oiseau, nichée, rayon (de bibliothèque)
nimium, adv. : trop
nitidus, a, um : - 1 - luisant, brillant, lumineux, clair, poli. - 2 - net, propre. - 3 - pur, limpide. - 4 - soigneux de sa personne, élégant, coquet. - 5 - brillant de santé, resplendissant, gros et gras, vigoureux, de bonne mine. - 6 - qui vient bien, bien cultivé, fertile (champ). - 7 - bien paré, élégant, somptueux. - 8 - soigné, poli, brillant (en parl. du style).
nondum, adv. : pas encore
nosco, is, ere, noui, notum : apprendre ; pf. savoir
nouus, a, um : nouveau
nox, noctis, f. : la nuit
nullus, a, um : aucun
nunquam, adv. : jamais
obuius, a, um : qui se trouve sur le passage de qqn., banal
Oeta, ae, f. : l'Oeta
omnis, e : tout
ops, opis, f. : sing., le pouvoir, l'aide ; pl., les richesses
ordo, inis, m. : 1 - l'ordre, la disposition, l'arrangement, la règle, la régularité. - 2 - l'ordre, la série, la suite, la succession, l'enchaînement. - 3 - la rangée, le rang, la file. - 4 - l'ordre (dans l'Etat), la classe (de citoyens), le rang, la condition (sociale). - 5 - le rang, la rangée (de soldats), l'ordre de bataille, la ligne. - 6 - la centurie; le grade de centurion. - 7 - l'ordre (en architecture).
pabulum, i, n. : le fourrage, l'aliment
par, aris : semblable, pareil (par, paris, m. : le couple, la paire)
Parca, ae, f. : la Parque
parens, entis, m. : le père ou la mère, le parent, le grand-père
paruus, a, um : petit
pastor, oris, m. : le berger
pauci, ae, a : pl. peu nombreux, en petit nombre.
pauper, eris : - 1 - pauvre, qui possède peu, qui a juste le nécessaire, indigent. - 2 - en parl. des ch. mesquin, chétif, petit, stérile.
pectus, oris, n. : la poitrine, le coeur, l'intelligence
pellex, icis, m ou f., - 1 - la concubine, maîtresse (d'un homme marié). - 2 - la rivale (d’une femme mariée), la courtisane. - 3 - l'homme prostitué, le favori, le mignon.
pendeo, es, ere, pependi, - : - intr. - 1 - pendre, être suspendu, être pendu, être pendant, tenir à. - 2 - être attaché, être affiché, être mis en vente. - 3 - peser. - 4 - être suspendu, être attentif. - 1 - être suspendu, être pendant, être en instance. - 5 - être en balance, être en suspens, être flottant, être indécis, être irrésolu, être inquiet. - 6 - dépendre de, reposer sur, être soumis à.
pensum, i, n. : le poids de laine que l'esclave devait filer par jour
per, prép. : + Acc. : à travers, par
perago, is, ere, egi, actum : accomplir, achever
petulans, antis : 1 - disposé à attaquer, à harceler, agressif, hargneux, querelleur. - 2 - pétulant, bouillant, emporté, effréné. - 3 - effronté, irrévérencieux, impudent, insolent. - 4 - libertin, lascif, obscène.
Phoebus, i, m. : nom grec d'Apollon
phosphorus, i, m. : l'étoile du matin
piger, gra, grum : paresseux, grimaçant
piscis, is, m. : le poisson
polus, i, m. : - a - le pôle (du monde). - b - l'étoile polaire. - c - le ciel. - d - le globe, le monde. 2 - Polus, i, m. : Polus (acteur grec).
populus, i, m. : 1. le peuple - 2. f. : le peuplier
praeceps, cipitis : la tête en avant, précipité, penché, en déclivité, emporté (praeceps, ipitis, n. : l'abîme, le précipice - praeceps adv. au fond, dans l'abîme)
praemium, ii, n. : 1. le gain, le profit; le butin (fait à la guerre); le capture (faite à la pêche ou à la chasse) 2. l'avantage, le bénéfice, la prérogative, le privilège, la faveur 3. la récompense, le prix, le salaire.
pratum, i, n. : le pré
premo, is, ere, pressi, pressum : presser, accabler, écraser
profero, fers, ferre, tuli, latum : présenter, faire paraître, remettre, reporter
pronus, a, um : penché, en pente, incliné, enclin, facile, aisé (prona, orum, n. : les pentes)
propero, as, are : tr. - hâter, accélérer, presser, faire à la hâte. - intr. - se presser, se hâter, se dépêcher.
properus, a, um : prompt, rapide, pressé
prospicio, is, ere, spexi, spectum : regarder au loin, avoir vue sur, prévoir
pruina, ae, f. : 1 - la gelée blanche, le givre, la neige, les frimas. - 2 - l'hiver.
quaero, is, ere, si(u)i, situm : - tr. - 1 - chercher, faire des recherches, se mettre en quête, désirer, vouloir. - 2 - obtenir en cherchant, procurer (à soi ou aux autres), amasser, acquérir, gagner. - 3 - chercher une chose qui manque, désirer. - 4 - avoir besoin de, demander, réclamer, exiger (avec suj. de ch.). - 5 - chercher à savoir (par la réflexion ou par la discussion), poser une question, traiter une question, se livrer à des recherches. - 6 - chercher à savoir (en interrogeant), s'enquérir, s'informer, demander, questionner. - 7 - faire une enquête, rechercher (judiciairement), instruire (une affaire); avoir recours à la question.
querulus, a, um : plaintif, chagrin, maussade
qui, 1. nominatif masculin singulier ou nominatif masculin pluriel du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi
quibus, 1. datif ou ablatif pluriel du relatif 2. Idem de l'interrogatif 3. faux relatif = et eis 4. après si, nisi, ne, num = aliquibus
quies, etis, f. : la tranquillité, le repos
rabiosus, a, um : enragé
ramus, i, m. : le rameau, la branche
rapidus, a, um : rapide
rarus, a, um : 1. peu serré, peu dense 2. espacé, clairsemé 3. rare 4. peu fréquent
recipio, is, ere, cepi, ceptum : 1. retirer, ramener 2. reprendre 3. recevoir, accepter, admettre 4. se charger de
redeo, is, ire, ii, itum : revenir
renascor, eris, i, renatus sum : renaître, se reproduire; se réveiller, se ranimer. (renatus, a, um : part. passé de renascor. - a - rendu à la vie; qui s'est reproduit, qui a reparu; réveillé, ranimé. - b - Prosp. régénéré (par le baptême). : part. passé de reno; retraversé à la nage.
reparo, as, are : remettre en état, rétablir
retro, adv. : en arrière, par derrière
reuoluo, is, ere, uolui, uolutum : dérouler, lire, rouler en arrière, revenir sur un sujet, réfléchir
rex, regis, m. : le roi (Rex, Regis : Rex)
rota, ae, f. : la roue, le char, le disque du soleil
rubeo, es, ere, rubui : être rouge
rumpo, rupi, ruptum, ere : briser, faire éclater, enfoncer ; enfreindre
scopulus, a, um : de rocher, semé d'écueils (scopulus, i : le rocher, l'écueil)
scribo, is, ere, scripsi, scriptum : 1. tracer, écrire 2. mettre par écrit 3. rédiger 4. inscrire, enrôler
secretus, a, um : secret, isolé, écarté
securus, a, um : tranquille, sûr
sed, conj. : mais
sedeo, es, ere, sedi, sessum : 1. être assis 2. siéger 3. séjourner, demeurer
senectus, utis, f. : la vieillesse
senium, i, n. : le grand âge, la sénilité; le chagrin, la douleur
sentio, is, ire, sensi, sensum : 1 - sentir physiquement, recevoir une impression par le moyen des sens, percevoir, être affecté. 2 - sentir moralement, ressentir (une jouissance ou une peine), éprouver (une passion, un sentiment). 3 - sentir intellectuellement, connaître instinctivement, s'apercevoir par la réflexion, reconnaître par expérience, comprendre, savoir. 4 - avoir un sentiment, avoir une opinion, juger, penser. 5 - émettre son opinion, voter.
septem, adj. num. : sept
sidus, eris, n. :- 1 - la constellation, l'étoile, l'astre, le signe céleste; la planète. - 2 - la saison, le temps, l'époque (de l'année). - 2 - le climat, la contrée, le pays. - 3 - au plur. les astres de la nuit, les astres, le ciel, la nuit. - 4 - l'influence maligne des astres. - 5 - le soleil. - 6 - le jour. - 7 - la tempête, l'ouragan. - 8 - l'éclat, la beauté.
signum, i, m : 1 - la marque, le signe, l'empreinte. - 2 - le sceau, le cachet. - 3 - la marque (qui fait reconnaître), le signe, l'indice, la preuve. - 4 - le signe, le présage, le pronostic; le symptôme. - 5 - le signe, le geste. - 6 - le signal (militaire), le signe de ralliement, le point de repère. - 7 - le mot d'ordre, la consigne, l'ordre. - 8 - l'enseigne, l'étendard, le drapeau. - 9 - la statue. - 10 - le signe (du zodiaque), la constellation.
sino, is, ere, siui, situm : permettre
sinus, us, m. : le sein, la courbure, le golfe, l'anse
sol, solis, m. : le soleil
sollicitus, a, um : - 1 - remué fortement, agité, ballotté (en parl. d'un navire). - 2 - agité, troublé, tourmenté, préoccupé, angoissé, inquiet, soucieux, craintif. - 3 - qui inquiète, qui trouble.
soluo, is, ere, ui, utum : 1. détacher, dénouer, détacher (- nauem = lever l'ancre) 2. payer, acquitter 3. désagréger, rompre 5. relâcher, amollir
solutus, a, um : sans liens, sans entraves, évanoui, dégagé, libre, relâché, négligent
somnus, i, m. : - 1 - le sommeil, le somme. - 2 - le songe. - 3 - l'engourdissement moral, la torpeur, l'apathie, l'indolence, la nonchalance. - 4 - la léthargie. - 5 - le calme, le repos (des éléments). - 6 - le temps consacré au sommeil, la nuit.
sono, as, are, sonui, sonitum : sonner, résonner, faire du bruit
sordidus, a, um : sale, avare
soror, oris, f. : la soeur
specto, as, are : regarder
spes, ei, f. : l'espoir
stella, ae, f. : l'astre, l'étoile
stridulus, a, um : aigu, perçant, strident, grinçant.
stygius, a, um : du Styx
sublimis, e : suspendu en l'air, élevé, grand, sublime
sum, es, esse, fui : être
summus, a, um : superlatif de magnus. très grand, extrême
superbus, a, um : - a - orgueilleux, arrogant, présomptueux, hautain, dédaigneux; fier (ord. en mauv. part). - b - dur, sévère, tyrannique, violent, injuste. - c - noble, glorieux, magnifique, brillant, imposant, superbe, éminent, supérieur.
suspensus, a, um : qui plane, qui flotte, en suspens, incertain
suus, a, um : adj. : son; pronom : le sien, le leur
tardus, a, um : lent, mou, stupide
tego, is, ere, texi, tectum : 1. couvrir, recouvrir 2. cacher, abriter 3. garantir, protéger
tellus, uris, f. : la terre, le sol, le terrain, le pays
temo, onis, m. : a - le timon, flèche (d'une voiture, d'une charrue). - b - le char (de guerre). - c - le Chariot, la grande Ourse (constellation). - d - la barre de gouvernail, le timon. - e - Col. la perche, la traverse, la pièce de bois transversale.
tempus, oris, n. : 1. le moment, l'instant, le temps 2. l'occasion 3. la circonstance, la situation - la tempe
teneo, es, ere, ui, tentum : 1. tenir, diriger, atteindre 2. tenir, occuper 3. tenir, garder 4. maintenir, soutenir, retenir 5. lier 6. retenir, retarder, empêcher
terra, ae, f. : la terre
testor, aris, ari :1. témoigner 2. prendre à témoin, attester, démontrer 3. faire son testament
Thracius, a, um : de Thrace
Titan, anis, m. : le Titan
tollo, is, tollere, sustuli, sublatum : 1. soulever, élever, porter, élever 2. lever, enlever, supprimer
trado, is, ere, didi, ditum : 1. transmettre, remettre 2. livrer 3. enseigner
tranquillus, a, um : calme, tranquille (tranquillum, i, n. : le calme de la mer, le temps calme)
tremulus, a, um : tremblant, agité
trepidus, a, um : tremblant, frémissant
tumidus, , a, um : gonflé, enflé
turba, ae, f. : la foule, le désordre, le trouble, l'émoi
turbo, onis, f. : le tourbillon, le tourbillonnement
tutus, a, um : en sécurité, sûr
uber, eris, n. : le sein, la mamelle (adj. : abondant, plein)
ultro, inv. : en allant plus loin, de plus, en outre, spontanément, en prenant les devants, en prenant l'offensive, le premier.
unda, ae, f. : l'onde, l'eau, le flot
urbs, urbis, f. : la ville
urna, ae, f. : urne
ursa, ae, f. : l'ourse
vacuus, a, um : vide de ( + abl, avec ou sans ab), exempt de (+ abl. avec ou sans ab), libre, ouvert à. - vacuum esse : être disponible.
vagus, a, um : vagabond, errant, nomade, incertain, indéfini, déréglé
velox, ocis : rapide
vendo, is, ere, didi, ditum : vendre
venio, is, ire, veni, ventum : venir
ventus, i, m. : le vent
verbum, i, n. 1. le mot, le terme, l'expression 2. la parole 3. les mots, la forme
verto, is, ere, verti, versum : 1 - tr. - a - tourner (dans un sens différent), retourner; détourner. - b - remuer (la terre), labourer. - c - faire tourner (à sa honte). - d - détourner (à son profit). - e - faire passer à, attribuer, imputer. - f - tourner, changer, convertir, transformer; traduire. - g - renverser, détruire, abattre. - h - au passif : s'occuper de; être (dans tel ou tel état); reposer (sur), être en question. 2 - intr. - a - se tourner, se diriger; tomber sur; retomber sur. - b - se changer, se tourner en, avoir telle issue, tourner (bien, mal...). - c - courir, s'écouler (en parl. du temps).
vinco, is, ere, vici, victum : vaincre
virtus, utis, f. : le courage, l'honnêteté
viso, is, ere, visi, visum : voir, visiter
vita, ae, f. : la vie, l'existence, les moyens d'existence, la conduite, la biographie.
vitis, is, f. : la vigne, le cep, le sarment, la baguette du centurion
vivo, is, ere, vixi, victum : vivre
voco, as, are : tr. - appeler (pour faire venir), convoquer, provoquer; invoquer (qqn), implorer (qqch); amener, réduire à.
volucris, is, f. : l'oiseau
vulgus, i, n. : la foule, le commun des hommes (in vulgus : dans la foule, dans le public)