Le barreau à Rome

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Comment devient-on orateur?

Education oratoire moderne

TACITE : C. Cornelius Tacitus, d'abord avocat, se mit relativement tard à écrire. Après le Dialogue des orateurs, l'Agricola, les Moeurs des Germains, Tacite écrivit l'histoire romaine, ab excessu divi Augusti, en deux ouvrages, les Histoires et les Annales, qui nous sont parvenus mutilés

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A l'époque de Tacite, quand les jeunes gens quittaient le grammaticus, ils passaient chez le rhéteur. L'âge n'était pas le critère déterminant pour entamer ce nouveau cycle d'études, mais bien plutôt la maturité et les qualités de l'élève. Chez ce nouveau professeur, ils allaient désormais se livrer à des exercices préparatoires à l'éloquence, tels que narrations, récitations, discussions : ils devaient aussi lire et élargir leur culture en étudiant principalement des prosateurs. Cet enseignement en vase clos, trop scolaire, ne reçoit pas l'agrément de Tacite.

At nunc adulescentuli nostri deducuntur in scholas istorum, qui rhetores vocantur, quos paulo ante Ciceronis tempora extitisse nec placuisse maioribus nostris ex eo manifestum est, quod a Crasso et Domitio censoribus claudere, ut ait Cicero, "ludum impudentiae" iussi sunt. Sed ut dicere institueram, deducuntur in scholas, in quibus non facile dixerim utrumne locus ipse an condiscipuli an genus studiorum plus mali ingeniis adferant. Nam in loco nihil reverentiae est, in quem nemo nisi aeque imperitus intrat ; in condiscipulis nihil profectus, cum pueri inter pueros et adulescentuli inter adulescentulos pari securitate et dicant et audiantur. Ipsae vero exercitationes magna ex parte contrariae. Nempe enim duo genera materiarum apud rhetoras tractantur, suasoriae et controversiae... Sequitur autem, ut materiae abhorrenti a veritate declamatio quoque adhibeatur. Sic fit ut tyrannicidarum praemia aut vitiatarum electiones aut pestilentiae remedia aut incesta matrum aut quidquid in schola cotidie agitur, in foro vel raro vel nunquam, ingentibus verbis persequantur : cum ad veros iudices ventum...

quos : sujet des infinitifs extitisse et placuisse; cette proposition infinitive est sujet de manifestum est
ex eo :
développé par quod (explicatif) ... iussi sunt
L. Licinius Crassus et Cn. Domitius Ahenobarbus :
censeurs en 92 A.C.N. Crassus avait pris une mesure de fermeture contre les écoles de rhéteurs.
sed :
indique un retour au sujet initial après une digression
dixerim :
subjonctif potentiel (affirmation atténuée)
utrumne ... an = utrum ... an :
est-ce que ... ou bien
mali :
G. partitif dépendant de l'adverbe de quantité plus
reverentiae et profectus :
G. partitifs dépendant de l'adverbe nihil
magna ex parte :
en grande partie
contrarius,a,um :
ici : contraire à son but, donc nuisible
nempe :
(sollicite la reconnaissance d'un fait) c'est un fait, n'est-ce pas que ...?, n'est-il pas vrai que
rhetoras = rhetores :
Acc. de forme grecque
s
uasoriae et controversiae :
c'étaient les deux exercices les plus utilisés par les rhéteurs romains
     -la suasoria concernait essentiellement le genre délibératif (cf. suadere = persuader, conseiller) ; c'était un discours fictif, qui permettait à un personnage légendaire ou historique de délibérer sur une décision ou de donner un conseil dans des situations plus ou moins vraisemblables.
     -la controversia posait un problème juridique dans lequel il fallait plaider le pour et le contre

sequitur ut
+ subj. : il s'ensuit que
agere,o,egi,actum :
ici : traiter, débattre un sujet

persequantur : sujet adulescentuli

   vocabulaire

Mais aujourd'hui, nos jeunes gens, à peine adolescents, sont emmenés dans les écoles de ces individus qu'on appelle rhéteurs, qui sont manifestement apparus peu avant l'époque de Cicéron et qui n'ont guère plu à nos ancêtres, si l'on en juge d'après les mesures prises par les censeurs Crassus et Domitius visant à faire fermer "cette école d'effronterie" selon le mot de Cicéron. Ainsi donc, comme j'avais commencé à l'expliquer, ils sont emmenés dans des écoles où je ne saurais dire facilement si c'est le lieu lui-même ou les condisciples ou le genre d'étude qui causent le plus de tort à leurs esprits. Car il n'y a aucune forme de respect pour un lieu où ne pénètrent que des gens également inexpérimentés ; aucun progrès n'est à espérer parmi des condisciples lorsque des enfants parmi d'autres enfants, des jeunes gens parmi d'autres jeunes gens prennent la parole et sont écoutés dans une égale sécurité ; quant aux exercices eux-mêmes, ils sont en grande partie contraires au but qu'ils s'assignent. N'y-a-t-il pas, en effet, deux espèces de sujets traités chez les rhéteurs, les "suasoires" et les "controverses" ? ... Ce n'est pas tout : à ces sujets, qui n'ont rien de commun avec la réalité, vient s'ajouter un style déclamatoire. Ainsi, les jeunes gens exposent avec des mots grandiloquents les récompenses attribuées aux tyrannicides, le choix laissé aux jeunes filles violées, les remèdes apportés à la peste, l'inceste des mères, ou tout ce qui se traite chaque jour à l'école, mais qui est débattu rarement ou jamais au forum : et quand on se présente devant de vrais juges ... (la phrase est facile à compléter : "les orateurs, ainsi formés, sont tout à fait dépaysés.")

TACITE, Dialogue des orateurs, XXXV, 1-5.

 

Remarques :

1. pueri inter pueros... : la division des élèves par classes groupant les enfants de même âge paraît logique, et cette critique de Tacite peut étonner.

QUINTILIEN, Inst. orat., II, 2, déclare, lui : "Je n'aime pas que les enfants soient mêlés aux jeunes gens", et ce pour des raisons de moralité, mais il indique par ailleurs les dangers de groupement par âge : un public de condisciples du même âge est trop favorable et manque de sens critique tandis que l'amour-propre et l'émulation chez les jeunes parlant devant des camarades plus âgés seraient sources de progrès.

2. Suasoriae et controversiae : Sénèque le Rhéteur, le père du philosophe Sénèque dans un ouvrage destiné à ses fils, a réuni un grand nombre de discours et de discussions que l'on faisait traiter aux élèves dans les écoles de rhétorique.

J. COUSTEIX-J. GAILLARD, dans le manuel de Latin, Classe de terminale, 5e année, pp. 96-97, rapportent quelques exemples.

- On suppose l'existence d'une loi aux termes de laquelle "un fils ayant frappé son père aura les mains coupées". Sujet : un tyran ordonne à deux jeunes gens de frapper leur père, l'un préfère se jeter par la fenêtre ; le second accepte, mais plus tard tue le tyran et venge ainsi lui-même et son père. Faut-il lui trancher la main ? Plaider le pour et le contre.

- Un homme marié se prépare à tuer un tyran ; le tyran, ayant des soupçons, soumet à la torture l'épouse de cet homme pour lui faire avouer le projet de son mari ; héroïquement, elle refuse d'avouer. Quelques années plus tard, son mari la répudie pour cause de stérilité. Imaginez le discours que chacun des époux tient à l'autre.

- Un homme a perdu ses deux mains à la guerre ; en rentrant dans ses foyers, il trouve sa femme en compagnie d'un amant ; dans l'incapacité de faire justice lui-même, il demande à son fils de tuer l'amant à sa place ; le fils refuse. Qui a raison ? Plaider le pour et le contre.

- Alexandre se demande s'il lancera ses navires sur l'Océan.

- Cicéron se demande s'il doit supplier Antoine de lui laisser la vie sauve.

- Antoine accepte de laisser la vie sauve à Cicéron, mais à condition que l'orateur brûle ses oeuvres. Cicéron se demande s'il doit s'y résoudre.

Commentaire des auteurs du manuel :

Comme vous pouvez le constater, ces exercices étaient peut-être efficaces pour la formation de l'orateur, dans la mesure où ils constituaient une assez bonne gymnastique intellectuelle, et permettaient d'acquérir une réelle virtuosité dans le maniement des idées et la construction d'une argumentation. En revanche, ils présentaient le grave inconvénient d'être, comme nous dirions aujourd'hui (et comme on disait déjà), coupés de la vie et sans rapport, le plus souvent, avec les affaires que les avocats ou les hommes publics devaient traiter dans la pratique. Ainsi ne manquait-il pas d'excellents esprits pour contester sévèrement l'enseignement de la rhétorique.

3. Dans son roman, PETRONE met en scène un de ces contestataires, un étudiant qui, à la fin du cours, n'hésite pas à dire au professeur ce qu'il pense de ses méthodes.

Haec ipsa tolerabilia essent, si ad eloquentiam ituris viam facerent ; nunc et rerum tumore et sententiarum vanissimo strepitu hoc tantum proficiunt ut, cum in foro venerint, putent se in alium orbem terrarum delatos ! Et ideo adulescentulos existimo in scholis stultissimos fieri, quia nihil ex his quae in usu habemus aut audiunt aut vident, sed piratas cum catenis in litore stantes, sed tyrannos edicta scribentes quibus imperent filiis ut patrum suorum capita praecidant, sed responsa in pestilentiam ab oraculis data, ut virgines tres aut plures immolentur... Qui inter haec nutriuntur, non magis sapere possunt, quam bene olere qui in culina habitant. Pace vestra liceat dixisse, primi omnium eloquentiam perdidistis !

Tous ces exercices seraient supportables, s'ils ouvraient la voie à ceux qui se destinent à l'éloquence, mais en réalité, avec cette enflure des sujets et ce vacarme ô combien vide des phrases (= ces phrases creuses et sonores), tout ce à quoi ils arrivent c'est que, une fois venus sur le forum, ils ont l'impression d'avoir été transportés sur une autre planète ! Et si, dans les écoles, les jeunes gens deviennent complètement idiots, c'est, à mon avis, parce qu'ils n'y entendent ou n'y voient rien de ce qui existe dans la vie réelle, mais des pirates debout sur le rivage avec des chaînes, mais des tyrans rédigeant des décrets pour ordonner aux fils de trancher la tête de leur père, mais des réponses oraculaires prescrivant, contre une épidémie, d'immoler trois jeunes filles ou davantage... Ceux qui sont élevés au milieu de tout cela ne peuvent pas plus avoir bon goût que ne peuvent sentir bon ceux qui vivent à la cuisine. Ne vous en déplaise (sauf votre respect), c'est vous les premiers responsables de la ruine de l'éloquence (si l'éloquence est en perdition, vous en êtes les premiers responsables) !

a, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
abhorrens, entis
: +Abl. = qui est à l'opposé de, inconciliable
ad
, prép. : + Acc. : vers, à, près de
adfero, fers, ferre, attuli, allatum
: apporter
adhibeo, es, ere, ui, itum :
1 - mettre auprès, approcher, appliquer, offrir, présenter. 2. - ajouter, joindre 3 - employer, mettre en oeuvre 4 - faire venir près de soi, mander, consulter, faire appel à, appeler, invoquer, avoir recours à, produire (des témoins).
adulescentulus, i
, m. : le très jeune homme
aeque
, inv. : également
ago, is, ere, egi, actum
: 1. mettre en mouvement, pousser 2. faire, traiter, agir
ait
, vb. irr. : dit, dit-il
an
, conj. : est-ce que, si (int. ind.), ou (int. double)
ante
, prép. : +acc., devant, avant ; adv. avant
apud
, prép. : + Acc. : près de, chez
at
, conj. : mais
audio, is, ire, ivi, itum
: 1. entendre (dire) 2. écouter 3. apprendre 4. bene, male audire : avoir bonne, mauvaise réputation
aut
, conj. : ou, ou bien
autem
, conj. : or, cependant, quant à -
censor, oris
, m. : le censeur
Cicero, onis
, m. : Cicéron
claudo, (cludo) is, ere, clausi, clausum
: enfermer, fermer
condiscipulus, i
, m. : le condisciple
contrarius, a, um
: contraire, opposé
controversia, ae
, f. : la controverse, la discussion; le point litigieux, le litige
cotidie
, inv. : (et quo-) chaque jour
crassus, a, um
: épais (Crassus, i, m. : Crassus)
cum
, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que
declamatio, ionis
, f. : la déclamation, le style déclamatoire
deduco, is, ere, duxi, ductum
: 1. faire descendre 2. conduire 3. fonder 4. détourner de
dico, is, ere, dixi, dictum
: dire, appeler
Domitius, i
, m. : Domitius
duo, ae, o
: deux
electio, ionis
, f. : le choix
enim
, conj. : car, en effet
eo
, 1. ABL. M-N SING de is, ea, is : le, la, les, lui... ce,..; 2. 1ère pers. sing. de l'IND PR. de eo, ire 3. adv. là, à ce point 4. par cela, à cause de cela, d'autant (eo quod = parce que)
et
, conj. : et. adv. aussi
ex
, prép. : + Abl. : hors de, de
exercitatio, ionis
, f. : l'exercice (physique), la pratique
existo, is, ere, exstiti, -
: sortir de, d'élever de
facile
, adv. : facilement
fio, is, fieri, factus sum
: devenir
forum, i
, n. : le marché, le forum, le bourg indépendant (possédant une juridiction propre).
genus, eris
, n. : la race, l'origine, l'espèce
imperitus, a, um
: ignorant de
impudentia, ae
, f. : l'impudence, l'effronterie
in
, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
incestus, a, um
: impur, incestueux, impudique (incestus, i, m. : l'inceste) (incestum, i : la souillure, l'adultère, l'inceste
ingenium, ii
, n. : les qualités innées, le caractère, le talent, l'esprit, l'intelligence
ingens, entis
: immense, énorme
instituo, is, ere, tui, tutum
: organiser, entreprendre
inter
, prép. : + Acc. : parmi, entre
intro, as, are
: entrer
ipse, a, um
: (moi, toi, lui,...) même
iste, a, um
: ce, celui-ci (péjoratif)
iubeo, es, ere, iussi, iussum
: 1. inviter à, engager à 2. ordonner
iudex, icis
, m. : le juge
locus, i
, m. : le lieu, l'endroit; la place, le rang; la situation
ludus, i
, m. : le jeu, l'école, la troupe de gladiateurs
magnus, a, um
: grand
maior, oris
: comparatif de magnus. plus grand. maiores, um : les ancêtres)
malus, a, um
: mauvais, malheureux, méchant (malum, i, n. : le mal, le malheur, les mauvais traitements)
manifestus, a, um
: clair, évident; + Gén. : convaincu de, pris en flagrant délit
mater, tris
, f. : la mère
materia, ae
, f. : la matière, le sujet, le prétexte
nam
, conj. : de fait, voyons, car
nec
, adv. : et...ne...pas
nemo, neminis
: personne, nul... ne, personne
nempe
, adv. : bien sûr, sûrement
nihil
, indéfini : rien
nisi
, conj. : si... ne... pas ; excepté
non
, neg. : ne...pas
noster, tra, trum
: adj. notre, nos pronom : le nôtre, les nôtres
nunc
, adv. : maintenant
nunquam
, adv. : jamais
par, aris
: semblable, pareil par, paris, m. : le couple, la paire)
pars, partis
, f. : la partie, le côté
paulo
, adv. : un peu
persequor, eris, i, persecutus sum
: 1. suivre jusqu'au bout, poursuivre 2. s'attacher à suivre obstinément, de bout en bout - parcourir par écrit, exposer, raconter
pestilentia, ae
, f. : la peste, l'épidémie; l'insalubrité
placeo, es, ere, cui, citum
: 1.plaire, être agréable (placitus, a, um : qui plaît, agréable) 2. paraître bon, agréer
plus, adv. : plus, davantage
praemium, ii,
n. : 1. le gain, le profit; le butin (fait à la guerre); le capture (faite à la pêche ou à la chasse) 2. l'avantage, le bénéfice, la prérogative, le privilège, la faveur 3. la récompense, le prix, le salaire.
profectus, us
, m. : l'avancement, le progrès
puer, pueri
, m. l'enfant, le jeune esclave
quem
, 4 possibilités : 1. acc. mas. sing. du pronom relatif = que 2. faux relatif = et eum 3. après si, nisi, ne num = aliquem : quelque, quelqu'un 4. pronom ou adjectif interrogatif = qui?, que?, quel?
qui
, 1. nominatif masculin singulier ou nominatif masculin pluriel du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi
quibus
, 1. datif ou ablatif pluriel du relatif 2. Idem de l'interrogatif 3. faux relatif = et eis 4. après si, nisi, ne, num = aliquibus quisquis, quidquid ou quicquid : quiconque
quod
, 1. pronom relatif nom. ou acc. neutre singulier : qui, que 2. faux relatif = et id 3. conjonction : parce que, le fait que 4. après si, nisi, ne, num = aliquod = quelque chose 5. pronom interrogatif nom. ou acc. neutre sing. = quel?
quoque
, adv. : aussi
quos
, 1. accusatif masculin pluriel du relatif. 2. Idem de l'interrogatif. 3. après si, nisi, ne, num = aliquos. 4. faux relatif = et eos
raro
, adv. : rarement
remedium, i
, n. : le remède (+ gén : contre)
reverentia, ae
, f. : la crainte, le respect, la déférence
rhetor, oris
, m. : le rhéteur, l'orateur
schola, ae
, f. : 1. le loisir consacré à l'étude, la leçon, le cours, la conférence 2. le lieu où on enseigne, l'école
securitas, atis
, f. : la sécurité, l'assurance
sed
, conj. : mais
sequor, eris, i, secutus sum
: 1. suivre 2. poursuivre 3. venir après 4. tomber en partage
sic
, adv. : ainsi ; sic... ut : ainsi... que
studium, ii
, n. : 1. le zèle, l'ardeur 2. l'affection, l'attachement 3. l'intérêt, la passion, l'étude
suasorius, a, um
: qui conseille, qui tend à persuader (suasoria, ae, f. : le discours pour conseiller)
sum, es, esse, fui
: être
tempus, oris
, n. : 1. le moment, l'instant, le temps 2. l'occasion 3. la circonstance, la situation - la tempe
tracto, as, are
: toucher; manier, prendre soin, ; se comporter
tyrannicida, ae
, m. : le tyrannicide, le meurtrier d'un tyran
uter, tra, trum : lequel des deux ?, l'un des deux
vel
, adv. : ou, ou bien, même, notamment (vel... vel... : soit... soit...)
venio, is, ire, veni, ventum
: venir
verbum, i
, n. 1. le mot, le terme, l'expression 2. la parole 3. les mots, la forme

veritas, atis
, f. : 1. la vérité, le vrai 2. la réalité
vero
, inv. : mais
verus, a, um
: vrai
vitiata, ae
, f. : la fille violée
voco, as, are
: appeler
texte
texte
texte
texte