DION CASSIUS
TOME PREMIER
FRAGMENTS DES LIVRES I - XXXVI
FRAGMENTS DU LIVRE I
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INTRODUCTION - FRAGMENTS DU LIVRE II
I. PRÉFACE de Dion Cassius I. ... J’ai lu à peu près tout ce que divers historiens ont écrit sur les Romains ; mais je n’ai pas tout inséré dans mon ouvrage : j’ai dû choisir et me borner. Si j’ai fait usage des ornements du style, autant que mon sujet le comportait, ce n’est pas une raison pour révoquer en doute ma véracité , comme cela est arrivé à l’égard d’autres écrivains : car je n’ai rien négligé pour unir le mérite du style à l’exactitude historique. Je commencerai mon récit à l’époque où la lumière brille dans les traditions qui nous sont parvenues sur la terre que nous habitons ; je veux dire sur la contrée où Rome a été fondée. II-VI. Notions géographiques sur l'Italie ancienne II.
Le
nom d’Ausonie n’appartient proprement, comme l’écrit Dion Cocceianus, qu’au
pays des Aurunces, situé entre celui des Campaniens et celui des Volsques, le
long de la mer. Plusieurs ont pensé qu’elle s’étendait jusqu’au Latium,
ce qui fit appeler Ausonie l’Italie entière. VII. Évandre, fondateur de Pallantium Avant J.-C. 1330 VII. Evandre, né en Arcadie, partit de Pallantium avec une troupe de ses compatriotes, pour aller établir une colonie ; il fonda sur les bords du Tybre une ville qui, de nos jours, forme une partie de Rome : elle reçut le nom de Pallantium, en mémoire de la ville d’Arcadie qui s’appelait ainsi : dans la suite, ce nom perdit un "lamda" et un "nu" VIII. Arrivée d'Énée en Italie; rois Albains Avant J.-C. 1270 VIII.
Cinquante-cinq ans s’étaient écoulés depuis Hercule, lorsqu’Énée,
après la prise de Troie, vint, comme nous l’avons dit, en Italie, dans le
pays des Latins. Il aborda près de Laurente, appelée aussi Troie, sur les
bords du fleuve Mumicius, avec son fils Ascagne ou Ilus qu’il avait eu de
Créuse. Là, tandis que ses compagnons mangeaient l’ache, ou la partie la
plus dure des pains qui leur servaient de tables (ils n’en avaient pas une
seule) ; une truie blanche s’élança de son vaisseau vers un mont, qui prit d’elle
le nom de Mont Albain. Elle mit bas trente petits, présage certain qu’au bout
de trente ans, les descendants d’Énée seraient maîtres de ce pays, où ils
exerceraient une domination mieux établie. Guidé par ce présage, il mit un
terme à sa vie errante, immola cette truie et se prépara à bâtir une ville. IX-XII. Romulus et Rémus, fondateurs de Rome IX. Dion dit au sujet des Tyrrhéniens : "Je devais placer dans cette partie de mon ouvrage ce que je viens de raconter sur ce peuple : je rapporterai de même, dans le moment convenable, tels et tels autres faits qui, amenés par la suite de ma narration, pourront en orner le tissu. Il suffira d’en faire autant pour toutes les digressions qui seront nécessaires ; car je compose, suivant mes moyens, une histoire complète des Romains : pour les autres peuples, je me bornerai à ce qui aura quelque rapport avec cette histoire." X. Il n’est donné à l’homme ni de tout prévenir, ni de trouver un moyen d’éviter ce qui doit nécessairement arriver. De cette jeune fille naquirent les vengeurs du crime d’Amulius.
XI. La discorde éclata entre
Rémus et Romulus. Les Romains bannirent le meurtrier de Rémus. An de Rome 1 XII. Romulus, traçant sur le mont Palatin la figure de Rome qu’il allait fonder, attacha au même joug un taureau et une génisse : le taureau penchait hors de l’enceinte, du côté de la plaine ; la génisse penchait du côté de la ville. Par ce symbole, Romulus exprimait le voeu que les hommes fussent redoutables aux étrangers, les femmes fécondes et vouées aux soins domestiques. Il prit ensuite, hors de l’enceinte, une motte de terre qu’il jeta en dedans, et il demanda aux dieux que Rome grandit aux dépens des autres peuples. XIII. Combat des Romains et des Sabins; Hersilie An de Rome 7 XIII. Hersilie et les autres femmes de la même nation, à la vue des Romains et des Sabins rangés en bataille, accourent du mont Palatin, tenant leurs enfants dans leurs bras : plusieurs étaient déjà nés. Elles s’élancent soudains dans l’espace placé entre les deux armées : tout dans leurs paroles, tout dans leurs actions excite la pitié ; elles se tournent tantôt vers les uns, tantôt vers les autres, en s’écriant : "Que faites-vous, ô nos pères ? Que faites-vous, ô nos époux ? Jusques à quand combattrez-vous ? Jusques à quand dureront vos haines réciproques ? Réconciliez-vous avec vos gendres ; réconciliez-vous avec vos beaux-pères ? Au nom de Pan, épargnez vos enfants ; au nom de Quirinus, épargnez vos petit-fils. Ayez pitié de vos filles, ayez pitié de vos femmes. Si votre haine ne peut s’éteindre, si le délire s’est emparé de vous et vous égare, commencez par nous massacrer, nous pour qui vous combattez ; frappez, égorgez d’abord ces enfants : quand les noms les plus saints , quand les liens du sang ne vous uniront plus, vous n’aurez pas à craindre le plus grand des malheurs ; celui de donner la mort, vous aux aïeux de vos enfants ; vous aux pères de vos petits-fils." A ces mots, elles déchirent leurs vêtements et découvrent leur sein et leur flanc : les unes heurtent les épées nues ; les autres se précipitent sur ces épées avec leurs enfants. A ce spectacle, Romains et Sabins versent des larmes : ils renoncent au combat et entrent sur-le-champ en pourparlers, dans ce lui même, qui reçut, à cette occasion, le nom de Comitium. XIV. Le peuple romain est divisé en tribus
XIV. Tribu, signifie le tiers,
ou la troisième partie. Les gardes de Romulus, au nombre de trois mille, comme
le rapporte Dion dans le premier livre de son histoire, furent divisés en trois
parties appelées tribus ou "trittuas" que les Grecs
nommaient aussi "phulas". Chaque tribu fut partagée en dix
curies ou phrontistéries. (Cura, chez les latins, a la même
signification que "phrontis"). Les citoyens, compris dans la
même tribu, se réunissaient pour s’occuper de leurs intérêts communs. En
Grec, les Curies s’appellent "phatriai" et "phatriai",
c’est-à-dire hétéries, confréries, associations, collèges, à cause du
droit accordé à tous les membres d’exprimer ou de mettre au jour leur avis,
en toute liberté et sans crainte. De là encore, le nom de "phrateres"
donné aux pères, aux parents et aux instituteurs de la même tribu :
peut-être aussi fut-il tiré du mot latin Frater, qui signifie frère. XV. Conduite despotique de Romulus envers le sénat An de Rome 18-39 XV. Romulus se montrait plein de dureté envers le Sénat et agissait en véritable tyran à son égard : il rendit aux Véiens leurs otages, de sa propre autorité et sans le consulter, ce qui arrivait souvent. Les Sénateurs en témoignèrent du mécontentement ; Romulus irrité leur adressa des reproches sévères et finit en disant : "Pères conscrits, je vous ai choisi, non pour me commander, mais pour recevoir mes ordres." XVI-XVII. Numa; son règne comparé à celui de Romulus An de Rome 40
XVI.
Numa, en sa qualité de Sabin, avait demeure sur le mont Quirinal ; le siège de
son gouvernement était situé dans la voie Sacrée. Il se tenait souvent dans
le voisinage du temple de Vesta : quelquefois il habitait la campagne. XVII. La plupart des hommes méprisent les choses qui se rapprochent de leur nature, ou qui sont sans cesse auprès d’eux ; parce qu’ils ne les croient pas au-dessus de leur propre mérite. Au contraire, ils montrent une crainte religieuse pour celles qui, placées loin de leurs regards ou s’écartant de leur nature, paraissent avoir une grande supériorité. Numa le savait bien : aussi consacra-t-il aux Muses un lieu particulier. XVIII. Janus XVIII. Suivant Dion, historien de Rome, un ancien héros, appelé Janus, reçut pour prix de son hospitalité envers Saturne la connaissance de l’avenir et du passé : voilà pourquoi les Romains le représentent avec deux visages. Ils ont donné son nom au mois de janvier et placé dans ce mois le commencement de l’année. ÉCLAIRCISSEMENTS. Dans
les traditions (p.
5). Les fragments sur l'Ausonie (p. 5), sur les Liguriens (p. 5-7), les Iapyges,
les Apuliens (p. 7-9) et les Tyrrhéniens (p. 23-25), sur Evandre (p. 9-11), sur
l'arrivée et l'établissement d'Énée en Italie (p. 11-17), sur les rois
d'Albe (p. 17-21), sur la naissance de Romulus et de Rémus (p. 21-23), enfin
sur la fondation de Rome (p. 23, 25, 27), etc., attestent que Dion n'avait pas
plus dédaigné que ses devanciers l'Archéologie fabuleuse de Rome; mais, d'après
l'Anonyme déjà cité, il n'avait jeté qu'un coup d'oeil rapide sur ces
traditions laborieusement recueillies par Denys d'Halicarnasse et que le savant
M. J. V. Le Clerc a éloquemment défendues : « Les nations qui ont fait de
grandes choses ne consentent jamais à une origine vulgaire : elles se plaisent
à consacrer leur berceau par des événements surnaturels, par des
interventions divines, ou seulement par de vagues souvenirs de vertu et d'héroïsme
qui semblent agrandir avant le temps les destinées de la patrie. Le moment
vient ensuite où la critique impitoyable, à force de remonter dans le passé,
ne recule pas même devant ces mystérieuses ténèbres : moment fatal, arrivé
pour Rome longtemps avant que l'érudition des trois derniers siècles entreprit
d'arracher le figuier ruminai et de renverser l'autel d'Aïus Locutius. On
l'avait fait avant elle : qui osera lui décerner le trophée de cette victoire
? C'est comme si l'on félicitait Mézeray de n'avoir pas donné Francus, fils
d'Hector, pour fondateur au royaume de France, ou le bon Pasquier de n'avoir
jamais voulu croire sans quelque restriction à la sainte Ampoule, ni à l'étendard
divin de l'Oriflamme. » (Annales des Pontifes, IIIe partie, p. 167-168.) Il. L'Italie entière (p. 5). Surtout par les poètes. Bochart restreint cette dénomination au seul pays des Aurunces, Chanaan, p. 651. C. Sur les Ausones, cf. Niebuhr, Hist. Rom. t. I. p. 90-110 de la traduction française; Wachsmuth, Die aeltere Geschichte des Roemischen Staates, p. 66-67. III. Les Liguriens (Ibid.). Cf. Niebuhr, l. I., p. 229 et suiv.; Wachsmuth, I. 1. p. 75-80. IV-V. Les Iapyges et les Apuliens (p. 7-9). Cf. Niebuhr, p. 207 et suiv. VIII.
Ou l'un des
taureaux de Géryon
(p. 11). C'est la tradition d'Hellanicus de Lesbos, conservée par Denys d'Hal.
A. R. 1, 35 : Ἑλλάνικος
δὲ ὁ Λέσβιός
φησιν Ἡρακλέα
τὰς Γηρυόνου
βοῦς
ἀπελαύνοντα
εἰς Ἄργος,
ἐπειδή τις
αὐτῷ δάμαλις
ἀποσκιρτήσας
τῆς ἀγέλης ἐν
Ἰταλίᾳ ἐόντι
ἤδη φεύγων
διῆρε τὴν
ἀκτὴν καὶ τὸν
μεταξὺ
διανηξάμενος
πόρον τῆς
θαλάττης εἰς
Σικελίαν
ἀφίκετο,
ἐρόμενον ἀεὶ
τοὺς
ἐπιχωρίους
καθ´ οὓς
ἑκάστοτε
γίνοιτο
διώκων τὸν
δάμαλιν, εἴ πή
τις αὐτὸν
ἑωρακὼς εἴη,
τῶν τῇδε
ἀνθρώπων
Ἑλλάδος μὲν
γλώττης ὀλίγα
συνιέντων, τῇ
δὲ πατρίῳ φωνῇ
κατὰ τὰς
μηνύσεις τοῦ
ζῴου
καλούντων τὸν
δάμαλιν
οὐίτουλον,
ὥσπερ καὶ νῦν
λέγεται, ἐπὶ
τοῦ ζῴου τὴν
χώραν
ὀνομάσαι
πᾶσαν ὅσην ὁ
δάμαλις
διῆλθεν
Οὐιτουλίαν. Aegeste
(p. 21). Ovide le nomme Lausus, Fastes, IV. v. 54-55 : Qui avait la forme d'un carré (Ibid.). Solin, 1. 1. « Dictaque est primum Roma quadrata, quod ad aequilibrium foret posita, » passage longuement discuté par Saumaise, l. 1., p. 11, où toutes les autorités sont rapportées. Le docte Commentateur en conclut que Solin s'est trompé en avançant que la Rome fondée par Romulus fut appelée Roma quadrata. Il pense que cette dénomination doit être restreinte à un petit espace situé sur le mont Palatin et qui fut fortifié par Romulus, avant la fondation de la ville. La difficulté m'a paru résolue par M. G. Adolphe Becker, De Romae veteris Muris atque Portis, Leipzig, 1842, p. 18-19: « Mons Palatinus quum forma esset prope quadrata atque uno tantum angulo longius in meridiem procurreret, ductum ad ejus radices pomoerium pariter quadratum fuisse necesse est, atque hinc factum putatur, ut antiquissima urbs priscis temporibus Roma quadrata appellaretur, quamquam aliam hujus nominis esse originem, autiquiorem Romulo, incerta atque obscurs fuisse videtur fama. Après avoir mentionné l'opinion d'Ennius et de Varron, il cite Denys d'Hal. A. R. II. 65, et Plutarque, Romul. IX, qui la confirment; arrivé au passage q ni nous occupe, il poursuit en ces termes : « Quod petitum est e Grecorum scriptorum historiis, varie de Romae origine prodentium ; in quibus tarnen quid veri sit, nemo unquam poterit extricare. Romani certe Romam quadratam Romuli urbem appellaverunt, et factum fortasse, ut, qui ampliorem banc fuisse crederent, Romae quadrate quarn angestissimis finibus fuisse constabat, antiquiorem originem esse putarent. » XI. La discorde éclata (p. 25). Cf. Denys d'Hal. A. R. 1, 87, et Plutarque, Romul. X. XII.
De Rome qu'il
allait fonder (p.
27 ). Tacite, Ann , XII, 24 : Sed initium condendi et, quod Pomoerium Romulus
posuerit, noscere haud absurdum reor. Igitur a foro Boario, ubi aereum tauri
simulacrum aspicimus, quia id genus animalium aratro subditur, sulcus designandi
oppidi coeptus, ut magnam Herculis aram amplecteretur. Inde certis spatiis
interjecti lapides, per ima mentis Palatini ad aram Consi, mox ad Curias
veteres, tum ad Sacellum Larium, Forumque Romanum; et Capitolium non a Romulo,
sed a Tito Tatio additum urbi credidere. « Cf. dans M. G. Ad. Becker, l. l. p.
10-18, tout le chapitre intitulé De Urbe in Palatio condita ejusque Pomoerio. Comitium (p. 31). C'est le terrain situé entre le mont Palatin et le Capitole. XIV. En trois parties (Ibid.). Suivant la tradition la plus ancienne; Plularque, Romul. XX : φυλὰς δὲ τρεῖς καταστήσαντες, ὠνόμασαν τοὺς μὲν ἀπὸ Ῥωμύλου Ῥαμνήνσης, τοὺς δ´ ἀπὸ Τατίου Τατιήνσης, τρίτους δὲ Λουκερήνσης διὰ τὸ ἄλσος εἰς ὃ πολλοὶ καταφυγόντες ἀσυλίας δεδομένης τοῦ πολιτεύματος μετέσχον. Cicéron, Rép. II, 8, rapporte l'origine de la dénomination de Luceres à un chef étrusque, Lucumon : l'étymologie indiquée par Plutarque paraît plus probable : elle a été récemment adoptée par Hunschke, Die Verfassung des Koenigs Servius, Heidelberg, 1838, p. 31. Il vaut mieux s'y tenir que d'imaginer, comme Niebuhr, l.l. p. 417-418, la ville de Lucerum, à leur occasion. Cf. Wachsmuth,1.1. p. 191. XVI. Dans le voisinage du temple de Vesta (p. 35). Plutarque, Numa, XIV : 'Ἐπεὶ δὲ διεκόσμησε τὰς ἱερωσύνας, ἐδείματο πλησίον τοῦ τῆς Ἑστίας ἱεροῦ τὴν καλουμένην Ῥηγίαν, οἷόν τι βασίλειον οἴκημα· καὶ τὸ πλεῖστον αὐτόθι τοῦ χρόνου διέτριβεν ἱερουργῶν ἢ διδάσκων τοὺς ἱερεῖς ἢ πρὸς ἐννοίᾳ τινὶ τῶν θείων πρὸς αὑτὸν σχολάζων. Il habitait la campagne (Ibid.). Polyen, Strateg., VlII, 4 : Numa voulant détourner les Romains de la guerre et du sang, les porter à la paix et leur donner des lois, se retira de la ville dans un temple consacré aux Nymphes, et après y être demeuré seul beaucoup de temps, il revint à la ville chargé d'oracles, qu'il disait avoir reçus des Nymphes, et qu'il conseilla d'observer comme des lois inviolables. Il trouva dans les Romains toute la soumission qu'il pouvait souhaiter. Numa établit comme des lois des Nymphes, toutes les fêtes et les cérémonies, et tous les sacrifices qui s'observent encore aujourd'hui. Je pense qu'il le fit à l'imitation de Minos et de Lycurgue, dont l'un reçut ou voulut qu'on crût qu'il avait reçu de Jupiter, et l'autre d'Apollon, les lois qu'ils avaient proposées, celui‑là aux Crétois, et celui‑ci aux peuples de Lacédémone. XVIII.
Le commencement
de l'année (p. 37). La réforme du Calendrier romain par Numa est exposée dans Plutarque,
l.l. XVIII-XIX , et dans Macrobe, Saturn. I, 13. Romulus fit commencer l'année au printemps et ne lui donna que dix mois : mars était le premier; venaient ensuite avril, mai, juin, quintilis, sextilis, septembre, octobre, novembre et décembre. De ces dix mois, quatre, à savoir, mars, mai, quintilis et octobre avaient trente et un jours ; les six autres en avaient trente : l'année entière se composait de 304 jours. Cf. Macrobe, I. 1. 12.
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