Oedipe de Sénèque |
Dix ans plus tôt |
SENEQUE
: L. Annaeus Seneca échappe de peu à la condamnation à mort sous
l'empereur Caligula, est exilé par l'empereur Claude, choisi par
Agrippine pour être le précepteur de l'empereur Néron. Impliqué dans
le complot des Pisons, il se suicide. Il a écrit des dialogues philosophiques, un exposé de physique, une satire de l'empereur Claude et des tragédies, inspirées de sujets grecs. |
Laïos, Œdipe Ugo Bratelli, 2002 http://nimispauci.free.fr/Apollodore/Livre3/III_5_7.htm Apollodore, livre III, 5, 7 III, 5, 7. Après la mort d'Amphion, le sceptre passa dans les mains de Laïos. Il épousa la fille de Ménoitios, Jocaste selon les uns, Épicaste selon les autres. L'oracle du dieu avait prévenu Laïos qu'il n'ait pas d'enfants, car le fils qui naîtrait tuerait son père. Mais le roi, ivre, s'unit tout de même à sa femme. Il donna le nouveau-né à des bergers pour qu'ils l'exposent après lui avoir transpercé les chevilles avec une épingle. L'enfant fut exposé sur le mont Cithéron. Mais les bouviers de Polybe, le roi de Corinthe, le trouvèrent et le portèrent à sa femme, Périboéa. Elle l'adopta et le fit passer pour son enfant ; elle soigna ses chevilles et l'appela Œdipe, à cause de ses pieds gonflés. Jeune homme, Œdipe était plus fort que tous les garçons de son âge. Un jour, par jalousie, ils l'insultèrent en l'appelant " le bâtard ". Le garçon en demanda la raison à Périboéa, mais il ne put rien savoir. Alors il se rendit à Delphes pour interroger le dieu sur ses parents. Le dieu lui répondit de ne jamais retourner dans sa patrie, sinon il tuerait son père et coucherait avec sa mère. Ayant entendu cela, et croyant que ses parents étaient ceux qui en réalité n'en portaient que le nom, il quitta Corinthe. En traversant la Phocide sur son char, dans un étroit défilé il rencontra le char sur lequel voyageait Laïos. Polyphontès, le héraut de Laïos, lui cria de se ranger ; Œdipe n'obéit pas et resta où il était. Alors Polyphontès tua un de ses chevaux. Œdipe, furieux, tua et Polyphontès et Laïos. Puis il gagna Thèbes. Oedipe-Roi de Sophocle Mais
je vois Jocaste sortir justement du palais. Il faut qu'elle vous aide à régler
la querelle qui vous a mis aux prises. Jocaste
apparaît au seuil du palais et s'interpose entre Oedipe et Créon. JOCASTE.
- Malheureux! qu'avez-vous à soulever ici une absurde guerre de mots?
N'avez-vous pas de honte, lorsque votre pays souffre ce qu'il souffre, de
remuer ici vos rancunes privées ? (A Oedipe.) Allons, rentre au
palais. Et toi chez toi, Créon. Ne faites pas d'un rien une immense
douleur. CRÉON.
- C'est ton époux, ma soeur, c’est Oedipe, qui prétend me traiter d'une
étrange façon et décider lui-même s'il me chassera de Thèbes ou m'arrêtera
pour me mettre à mort. OEDIPE.
- Parfaitement! Ne l'ai-je pas surpris en train de monter criminellement
contre ma personne une intrigue criminelle ? CRÉON.
- Que toute chance m'abandonne et que je meure à l'instant même sous ma
propre imprécation, si j'ai jamais fait contre toi rien de ce dont tu
m'accuses ! JOCASTE.
- Au nom des dieux, Oedipe, sur ce point-là, crois-le. -Respecte sa parole
- les dieux en sont garants -, respecte-moi aussi, et tous ceux qui sont là
assez agité. LE CHOEUR. - Cède à sa prière, montre bon vouloir, reprends ton sang-froid, je t'en prie, seigneur. OEDIPE.
- Alors que dois-je t'accorder ? LE
CHOEUR. - Respecte ici un homme qui jamais ne fut fou, et qu'aujourd'hui son
serment rend sacré. OEDIPE.
- Mais sais-tu bien ce que tu souhaites ? LE
CORYPHÉE. - Je le sais. OEDIPE.
- Eh bien ! dis ce que tu veux dire. LE
CHOEUR. - C'est ton parent un serment le protège: ne lui fais pas l'affront
de l'accuser sur un simple soupçon. OEDIPE.
- Voilà donc ce que tu demandes! En ce cas, sache-le bien, tu veux ma mort,
ou mon exil. LE
CHOEUR. - Non, J'en prends à témoin le dieu qui prime tous les dieux, j'en
prends à témoin le Soleil, que je périsse ici dans les derniers
supplices, abandonné des dieux, abandonné des miens, si j'ai telle pensée.
Mais ce pays qui meurt désole mon âme, si je dois voir maintenant
s'ajouter aux maux d'hier des maux qui viennent de vous deux. OEDIPE.
- Eh bien soit ! qu'il parte ! dussé-je périr à coup sûr, ou me voir
expulsé par force et ignominieusement de Thèbes. c'est ton langage qui me
touche ; il m'apitoie, et non le sien. Où qu'il soit, il sera, lui, l'objet
de ma haine. CRÉON.
- Tu cèdes la rage au coeur, on le voit, pour être ensuite tout confus,
quand ton courroux sera tombé. Des caractères comme le tien sont surtout pénibles
à eux-mêmes, et c'est bien justice. OEDIPE.
- as-tu donc me laisser en paix et t'en aller ! CRÉON.
- Je m'en Vais, tu m'auras méconnu; mais pour eux je reste l'homme
que j'étais. Il
s'éloigne par la gauche. LE
CHOEUR. - Que tardes-tu, femme, à l'emmener chez lui ? JOCASTE.
- Je veux savoir d'abord ce qui est arrivé. LE
CHOEUR. - Une idée qu'on S'est faite sur des mots mal compris. Mais on se
pique aussi d'un injuste reproche. JOCASTE.
- Tous deux sont responsables, alors ? LE
CORYPHÉE. - OUI. JOCASTE.
- Mais quel était donc ce propos ? LE
CHOEUR. - C'est assez, bien assez, quand Thèbes souffre déjà tant, d'en
rester où finit l'affaire. OEDIPE.
- Tu vois à quoi tu aboutis, malgré ta bonne intention, en faisant ainsi
fléchir et en émoussant mon courroux ? LE
CHOEUR. - ô roi, Je te l'ai dit plus qu’une fois déjà, je me
montrerais, sache-le, insensé, privé de raison, si je me détachais de
toi. C'est toi qui, quand ma cité était en proie au traverses, as su
la remettre dans le sens du vent: aujourd'hui encore, si tu peux, pour elle
sois le bon pilote. JOCASTE.
- Au nom des dieux, dis-moi, seigneur, ce qui a bien pu, chez toi, soulever
pareille colère. OEDIPE.
- Oui, je te le dirai. Je te respecte, toi, plus que tous ceux-là. C'est créon,
c'est le complot qu'il avait formé contre moi. JOCASTE.
- Parle, que je voie si tu veux exactement dénoncer l'objet de cette
querelle. OEDIPE.
- Il prétend que c'est moi qui ai tué Laïos. JOCASTE.
- Le sait-il par lui-même ? ou le tient-il d'un autre ? OEDIPE.
- Il nous a dépêché un devin un coquin. Pour lui, il garde sa langue
toujours libre d'impudence. JOCASTE.
- Va, absous-toi toi-même du crime dont tu parles, et écoute-moi. Tu
verras que jamais créature humaine ne posséda rien de l'art de prédire.
Et je vais t'en donner la preuve en peu de mots. Un oracle arriva jadis à
Laïos, non d'Apollon lui même, mais de ses serviteurs. Le sort qu'il avait
à attendre était de périr sous le bras d'un fils qui naîtrait de lui et
de moi. Or Laïos, dit la rumeur publique, ce sont des brigands étrangers
qui l'ont abattu, au croisement de deux chemins; et d'autre part, l'enfant
une fois né, trois jours ne s'étaient pas écoulés, que déjà Laïos,
lui liant les talons, l'avait fait jeter sur un mont désert. Là
aussi, Apollon ne put faire ni que le fils tuât son père, ni que Laïos,
comme il le redoutait, pérît par la main de son fils. C'était bien
pourtant le destin que des voix prophétiques nous avaient signifié! De ces
voix-là ne tiens donc aucun compte. Les choses dont un dieu poursuit l'achèvement,
il saura bien les révéler lui-même. OEDIPE.
- Ah ! comme à t'entendre, je sens soudain, à femme, mon âme qui s'égare,
ma raison qui chancelle ! JOCASTE.
- Quelle inquiétude te fait soudainement regarder en arrière? OEDIPE.
- Tu as bien dit ceci : Laïos aurait été
tué au croisement de deux chemins ? JOCASTE.
- On l'a dit alors, On le dit toujours. OEDIPE.
- Et en quel pays se place l'endroit où Laïos aurait subi ce sort? JOCASTE.
- Le pays est la Phocide ; le carrefour est celui où se joignent les deux
chemins qui viennent de Delphes et de Daulia. OEDIPE.
- Et combien de temps se serait-il passé depuis l'événement ? JOCASTE.
- C'est un peu avant le jour où fut reconnu ton pouvoir sur Thèbes que la
nouvelle en fut apportée ici. OEDIPE.
- Ah ! que songes-tu donc, Zeus,à faire de moi ? JOCASTE.
- Quel est le souci qui te tient, Oedipe ? OEDIPE.
- Attends encore un peu pour m'interroger. Et Laïos, quelle était son
allure ? quel âge portait-il ? JOCASTE.
- Il était grand. Les cheveux sur son front commençaient à blanchir. Son
aspect n'était pas très éloigné du tien. OEDIPE.
- Malheureux! je crains bien d'avoir, sans m'en douter, lancé contre moi-même
tout à l'heure d'étranges malédictions. JOCASTE.
- Que fais tu, Seigneur? Je tremble à te regarder. OEDIPE.
- Je perds terriblement courage à l'idée que le devin ne voie trop clair.
Tu achèveras de me le prouver d'un seul mot encore. JOCASTE.
- Certes j'ai peur aussi mais apprends-moi ce que tu veux savoir et je te répondrai. OEDIPE.
- Laïos allait il en modeste équipage? ou entouré de gardes en nombre,
ainsi qu'il convient à un souverain ? JOCASTE.
- Ils étalent cinq en tout, dont un héraut. Un chariot portait Laïos. OEDIPE.
- Ah ! cette fois tout est clair !... Mais qui vous a fait le récit,
à femme ? JOCASTE.
- Un serviteur, le seul survivant du voyage. OEDIPE.
- Est-il dans le palais, à l'heure où nous sommes ? JOCASTE.
- Non, sitôt de retour, te trouvant sur le trône et voyant Laïos mort, le
voilà qui me prend la main, me supplie de le renvoyer à ses champs, à la
garde de ses bêtes. Il voulait être désormais le plus loin possible de Thèbes.
Je le laissai partir. ce n'était qu'un esclave, mais qui méritait bien
cela, et mieux encore. OEDIPE.
- Pourrait-on le faire revenir au plus vite ? JOCASTE.
- On le peut. Mais pourquoi désires-tu si ardemment sa présence ? OEDIPE.
- Je crains pour moi, à femme, je crains d'avoir trop parlé. Et c'est
pourquoi je veux le voir. JOCASTE.
- Il viendra. Mais moi aussi, ne mérité-je pas d'apprendre ce qui te
tourmente, seigneur? OEDIPE.
- Je ne saurais te dire non ; mon anxiété est trop grande. Quel confident
plus précieux pourrais-je donc avoir que toi, au milieu d'une telle épreuve?
Mon père est Polybe - Polybe de Corinthe. Mérope, ma mère, est une
Dorienne. J'avais le premier rang là-bas, parmi les citoyens, lorsque
survint un incident, qui méritait ma surprise sans doute, mais ne méritait
pas qu'on le prît à coeur comme je le pris. Pendant un repas, au moment du
vin, dans l'ivresse, un homme m'appelle “ enfant supposé ”. Le mot me
fit mal ; j'eus peine ce jour-là à me contenir, et dès le lendemain
j'allai questionner mon père et ma mère. Ils se montrèrent indignés
contre l'auteur du propos ; mais, si leur attitude en cela me satisfait, le
mot n'en cessait pas moins de me poindre et faisait son chemin peu à peu
dans mon coeur. Alors, sans prévenir mon père ni ma mère, je pars
pour Pythô ; et là Phoebos me renvoie sans même avoir daigné répondre
à ce pour quoi j'étais venu, mais non sans avoir en revanche prédit à
l'infortuné que j'étais le plus horrible, le plus lamentable destin:
j'entrerais au lit de ma mère, je ferais voir au monde une race
monstrueuse, je serais l'assassin du père dont j'étais né ! Si bien
qu'après l'avoir entendu, à jamais, sans plus de façons, je laisse là
Corinthe et son territoire,,je m'enfuis vers des lieux où je ne pusse voir
se réaliser les ignominies que me prédisait l'effroyable oracle. Et voici
qu'en marchant j'arrive à l'endroit même où tu prétends que ce prince
aurait péri... Eh bien! à toi, femme, je dirai la vérité tout entière.
Au moment où, suivant ma route, je m'approchais du croisement des deux
chemins, un héraut, puis, sur un chariot attelé de pouliches, un homme
tout pareil à celui que tu me décris, venaient à ma rencontre. Le
guide, ainsi que le vieillard lui-même, cherche à me repousser de force.
Pris de colère, je frappe, moi, celui qui me prétend écarter de ma route,
le conducteur. Mais le vieux me voit, il épie l'instant où je passe près
de lui et de son chariot il m'assène en pleine tête un coup de son double
fouet. Il paya cher ce geste-là! En un moment, atteint par le bâton
que brandit cette main, il tombe à la renverse et du milieu du chariot il
s'en va rouler à terre - et je les tue tous... Si quelque lien existe entre
Laïos et cet inconnu, est-il à cette heure un mortel plus à plaindre que
celui que tu vois ? Est-il homme plus abhorré des dieux ? Étranger,
citoyen, personne ne peut plus me recevoir chez lui, m'adresser la parole,
chacun me doit écarter de son seuil. Bien plus, c'est moi-même qui me
trouve aujourd'hui avoir lancé contre moi-même les imprécations que tu
sais. A l'épouse du mort j'inflige une souillure, quand je la prends entre
ces bras qui ont fait périr Laïos ! Suis-je donc pas un criminel? suis-je
pas tout impureté? puisqu'il faut que je m'exile, et qu'exilé je renonce
à revoir les miens, à fouler de mon pied le sol de ma patrie ; sinon, je
devrais tout ensemble entrer dans le lit de ma mère et devenir l'assassin
de mon père, ce Polybe qui m'a engendré et nourri. Est-ce donc pas un dieu
cruel qui m'a réservé ce destin? On peut le dire, et sans erreur. ô
sainte majesté des dieux, non, que jamais je ne voie ce jour-là ! Ah ! que
plutôt je parte et que je disparaisse du monde des humains avant que la
tache d'un pareil malheur soit venue souiller mon front ! LE
CORYPHÉE. - Tout cela, je l'avoue, m'inquiète, seigneur. Mais tant que tu
n'as pas entendu le témoin, conserve bon espoir. OEDIPE.
- Oui, mon espoir est là: attendre ici cet homme, ce berger - rien de plus. JOCASTE.
- alors pourquoi tel désir de le voir apparaître ? OEDIPE.
- Pourquoi ? voici pourquoi que nous le retrouvions disant ce que tu dis, et
je suis hors de cause. JOCASTE.
- Et quels mots si frappants ai-je donc pu te dire ? OEDIPE.
- C'étaient des brigands, disais tu, qui avaient, selon lui, tué Laïos.
Qu'il répète donc ce pluriel, et ce n'est plus moi l'assassin : un homme
seul ne fait pas une foule. Au contraire, s'il parle d'un homme, d'un
voyageur isolé, voilà le crime qui retombe clairement sur mes épaules. JOCASTE.
- Mais non, c'est cela, sache-le, c'est cela qu'il a proclamé; il n'a plus
le moyen de le démentir : c'est la ville entière, ce n'est pas moi seule
qui l'ai entendu. Et, en tout cas, même si d'aventure il déviait de son
ancien propos, il ne prouverait pas pour cela, seigneur, que son récit du
meurtre est cette fois le vrai, puisque aussi bien ce Laïos devait, d'après
Apollon, périr sous le bras de mon fils, et qu'en fait ce n'est pas ce
malheureux fils qui a pu lui donner la mort, attendu qu'il est mort lui-même
le premier. De sorte que désormais, en matière de prophéties, je ne
tiendrai pas plus de compte de ceci que de cela. OEDIPE.
- Tu as raison; mais, malgré tout, envoie quelqu'un qui nous ramène ce
valet. N'y manque pas. JOCASTE.
- J'envoie à l'instant même. Mais rentrons chez nous. Il n'est rien
qui te plaise, que,je ne sois, moi, prête à faire. Ils
rentrent ensemble dans le palais.
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addo,
is, ere, didi, ditum : ajouter aevum, i, n. : l'époque, la durée, l'âge aliquis, a, id : quelqu'un, quelque chose an, conj. : est-ce que, si (int. ind.), ou (int. double) anceps, cipitis : 1. à deux têtes 2. double 3. douteux, ambigu, incertain cado, is, ere, cecidi, casum : tomber cingo, is, ere, cinxi, cinctum : ceindre, entourer comes, itis, m. : le compagnon coniux, iugis, m. ou f. : l'épouse, l'époux consors, ortis : qui partage le même sort convenio, is, ire, veni, ventum : 1. venir ensemble, se rassembler 2. convenir, s'adapter 3. être l'objet d'un accord 4. convenit : il y a accord 5. (juridique) -in manu : venir sous la puissance d'un mari, se marier currus, us, m. : le char decimus, a, um : dixième error, oris, m. :1 - action de s'égarer, écart, détour, circuit. - 2 - méprise, erreur, illusion, aveuglement, préjugé. - 3 - fausses croyances, idolâtrie. - 4 - erreur, faute; faute de grammaire. - 5 - fureur, délire, égarement. - 6 - ruse, piège. - 7 - incertitude. explico, as, are : 1. déployer, dérouler 2. étendre, allonger 3. débrouiller, tirer au clair fallo, is, ere, fefelli, falsum : tromper, tendre un piège (falsus, a, um : faux) me fallit : il ne m'échappe pas, je sais bien fatum, i, n. : la prédiction, le destin, la fatalité, la destinée fero, fers, ferre, tuli, latum : porter, supporter, rapporter fidelis, e : en qui l'on peut avoir confiance, sûr, fidèle fides, ei, f. : 1. la foi, la confiance 2. le crédit 3. la loyauté 4. la promesse, la parole donnée 5. la protection (in fide : sous la protection) frango, is, ere, fregi, fractum :1. briser, rompre, fracasser 2. mettre en pièces 3. anéantir frequens, entis : fréquenté, populaire iam, adv. : déjà, à l'instant in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre inter, prép. : + Acc. : parmi, entre iungo, is, ere, iunxi, iunctum : joindre iuvenis, is, m. : le jeune homme labor, oris, m. : la peine, la souffrance, le travail pénible Laius, i, m. : Laios (père d'Oedipe) latus, eris, n. : le côté locus, i, m. : le lieu, l'endroit; la place, le rang; la situation metior, iris, iri, mensus sum : mesurer, estimer, juger morior, eris, i, mortuus sum : mourir nocens, entis : nuisible, coupable numerus, i, m. : le nombre occido, is, ere, occidi, occisum : I. 1. tomber à terre 2. succomber, périr 3. se coucher II. couper, mettre en morceaux, tuer pauci, ae, a : pl. peu de plures, plura : pl. plus de, plus nombreux precor, aris, atus sum : prier, supplier primus, a, um : premier propior, oris : plus proche quae, 4 possibilités : 1. nominatif féminin singulier, nominatif féminin pluriel, nominatif ou accusatif neutres pluriels du relatif = qui, que (ce que, ce qui) 2. idem de l'interrogatif : quel? qui? que? 3. faux relatif = et ea - et eae 4. après si, nisi, ne, num = aliquae regius, a, um : royal sed, conj. : mais seges, etis, f. : le champ, la moisson senex, senis, m. : le vieillard spatium, ii, n. : la distance, l'espace (lieu ou temps) tempus, oris, n. : 1. le moment, l'instant, le temps 2. l'occasion 3. la circonstance, la situation - la tempe teneo, es, ere, ui, tentum : 1. tenir, diriger, atteindre 2. tenir, occuper 3. tenir, garder 4. maintenir, soutenir, retenir 5. lier 6. retenir, retarder, empêcher turba, ae, f. : la foule, le désordre, le trouble, l'émoi unanimus, a, um : qui a les mêmes sentiments, qui vit en accord unus, a, um : un seul, un via, ae, f. : la route, le chemin, le voyage viridis, e : vert virtus, utis, f. : le courage, l'honnêteté vita, ae, f. : la vie |
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