Oedipe de Sénèque

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Mon père n'est pas mon père

SENEQUE : L. Annaeus Seneca échappe de peu à la condamnation à mort sous l'empereur Caligula, est exilé par l'empereur Claude, choisi par Agrippine pour être le précepteur de l'empereur Néron. Impliqué dans le complot des Pisons, il se suicide.
Il a écrit des dialogues philosophiques, un exposé de physique, une satire de l'empereur Claude et des tragédies, inspirées de sujets grecs.

Autres textes de Sénèque

Oedipe retrouve le vieillard (le Corinthien chez Sophocle) qui l'a recueilli dans la montagne et qui l'apporté à ses parents adoptifs : Polybe et Mérope

Oedipe

Connubia matris Delphico admonitu tremo.

Le vieillard

Timere vana desine et turpes metus
depone : Merope vera non fuerat parens.

Oedipe

Quod subditivi praemium nati petit ?

Le vieillard

Regum superbam liberi adstringunt fidem.

Oedipe

Secreta thalami, fare, quo excipias modo.

Le vieillard

Hae te parenti parvulum tradunt manus.

Oedipe

Tu me parenti tradis. At quis me tibi ?

Le vieillard

Pastor nivoso sub Cithaeronis iugo.

Oedipe

In illa temet nemora quis casus tulit ?

Le vieillard

Illo sequebar monte cornigeros greges.

Oedipe

Nunc adice certas corporis nostri notas.

Le vieillard

Forata ferro gesseras vestigia,
tumore nactus nomen ac vitio pedum.

Oedipe

Quis fuerit ille qui meum dono dedit
corpus, requiro.

Le vieillard

                      Regios pavit greges.
Minor sub illo turba pastorum fuit.

Oedipe

Eloquere nomen.

Le vieillard

                      Prima languescit senum
memoria, longo lassa sublabens situ.

Oedipe

Potesne facie noscere ac vultu virum ?

Le vieillard

Fortasse noscam.

   vocabulaire

 

O. : Je crains d'épouser ma mère selon l'avertissement de l'oracle.

V. : Mets un terme à tes craintes inutiles et débarrasse-toi de ces peurs honteuses : Mérope n'est pas ta vraie mère.

O. : Quel intérêt a-t-elle à avoir un enfant de remplacement ?

V. : Les enfants assurent la fidélité orgueilleuse des rois.

O. : Comment connais-tu ces secrets d'alcôve ?

V. : Voici les mains qui t'ont confié tout petit à ton père.

O. : Tu m'as confié à mon père. Et qui m'a confié à toi ?

V. : Un berger sur un col enneigé du Cithéron.

O. : Quel motif t'a fait venir dans ces bois ?

V. : Je suivais sur cette montagne les troupeaux de moutons.

O. : Maintenant, dis-moi quelles sont les marques indiscutables que je portais sur le corps?

V. : Tu portais des traces de trous faits par une broche; c'est à cause du gonflement et de tes pieds abîmés qu'on t'a appelé Oedipe.

O. : Qui est celui qui t'a fait cadeau de mon corps ? Je te le demande.

V. : Il faisait paître les troupeaux royaux. Il avait une foule de bergers sous ses ordres.

O. : Dis-moi son nom.

V. : La mémoire des faits anciens faiblit chez les vieillards; on laisse s'effacer des souvenirs affaiblis par le temps.

O. : Peux-tu reconnaître cet homme à son visage et à ses traits ?

V. : Je le reconnaîtrai peut-être.

 

Sénèque, Oedipe, 802 - 823

 

Oedipe-Roi de Sophocle 

Un Vieillard arrive par la gauche.
LE CORINTHIEN
. - Étrangers, pourrais-je savoir où donc est le palais d'Oedipe, votre roi ? Ou, mieux encore, si vous savez où lui-même se trouve, dites-le-moi.

LE CORYPHÉE. - Voici sa demeure, et tu l'y trouveras en personne, étranger. La femme que tu vois là est la mère de ses enfants.

LE CORINTHIEN. - Qu'elle soit heureuse à jamais au milieu d'enfants heureux, puisqu'elle est pour Oedipe une épouse accomplie !

JOCASTE. - Qu'il en soit de même pour toi, étranger: ta courtoisie vaut bien cela. Mais explique-moi ce pour quoi tu viens, ce dont tu dois nous informer.

LE CORINTHIEN. - C'est un bonheur, pour ta maison, à femme, comme pour ton époux.

JOCASTE. - Que dis-tu? Et d'abord de chez qui nous viens-tu ?

LE CORINTHIEN. - J'arrive de Corinthe. La nouvelle que je t'apporte va sans doute te ravir - le contraire serait impossible mais peut-être aussi t'affliger.

JOCASTE. - Qu'est-ce donc? Et comment a-t-elle ce double pouvoir ?

LE CORINTHIEN. - Les gens du pays, disait-on là-bas, institueraient Oedipe roi de l'Isthme.

JOCASTE. - Quoi! Et le vieux Polybe? N’est-il plus sur le trône ?

LE CORINTHIEN. - Non, la mort le tient au tombeau.

JOCASTE. - Que dis-tu là? Polybe serait mort?

LE CORINTHIEN. - Que je meure moi-même, si je ne dis pas vrai !

JOCASTE. - Esclave, rentre vite porter la nouvelle au maître. Ah ! Oracles divins, où êtes-vous donc à cette heure ? Ainsi voilà un homme qu'Oedipe fuyait depuis des années, dans la terreur qu'il avait de le tuer, et cet homme aujourd'hui meurt frappé par le sort, et non pas par Oedipe !

Oedipe sort du palais.
OEDIPE
. - O très chère femme, Jocaste que j'aime, pourquoi m'as-tu fait chercher dans le palais ?

JOCASTE. - Ecoute l'homme qui est là, et vois en l'écoutant ce que sont devenus ces oracles augustes d'un dieu.

OEDIPE. - Cet homme, qui est-il ? Et qu'as-il à me dire ?

JOCASTE. - Il vient de Corinthe et te fait savoir que Polybe n'est plus : la mort a frappé ton père.

OEDIPE. - Que dis-tu, étranger ? Explique-toi toi-même.

LE CORINTHIEN. - S'il me faut tout d'abord te rendre un compte exact, sache bien qu'en effet Polybe a disparu.

OEDIPE. - Victime d’un complot ou d’une maladie ?

LE CORINTHIEN. - Le moindre heurt suffit pour mettre un vieux par terre.

OEDIPE. - Le malheureux, si je t'en crois, serait donc mort de maladie ?

LE CORINTHIEN. - Et des longues années aussi qu'il a vécues.

OEDIPE. - Ah ! Femme, qui pourrait désormais recourir à Pythô, au foyer prophétique? Ou bien à ces oiseaux criaillant sur nos têtes? D'après eux, je devais assassiner mon père : et voici mon père mort, enseveli dans le fond d'un tombeau, avant que ma main ait touché aucun fer !... à moins qu'il ne soit mort du regret de ne plus me voir? Ce n'est qu'en ce sens qu'il serait mort par moi. - Le fait certain, c'est qu'à cette heure Polybe est dans les Enfers avec tout ce bagage d'oracles sans valeur.

JOCASTE. - N'était-ce donc pas là ce que je te disais depuis bien longtemps ?

OEDIPE. - Assurément, mais la peur m'égarait.

JOCASTE. - Alors ne te mets plus rien en tête pour eux.

OEDIPE. - Et comment ne pas craindre la couche de ma mère ?

JOCASTE. - Et qu'aurait donc à craindre un mortel, jouet du destin, qui ne peut rien prévoir de sûr ? Vivre au hasard, comme on le peut, c'est de beaucoup le mieux encore. Ne redoute pas l'hymen d'une mère : bien des mortels ont déjà dans leurs rêves partagé le lit maternel. Celui qui attache le moins d'importance à pareilles choses est aussi celui qui supporte le plus aisément la vie.

OEDIPE. - Tout cela serait fort bon, si ma mère n'était vivante. Mais tant qu'elle vit, tu auras beau parler, et bien parler, fatalement, moi, je dois craindre.

JOCASTE. - C'est un immense allégement pourtant que de savoir ton père dans la tombe.

OEDIPE. - Immense, je le sens. Mais la vivante ne m'en fait pas moins peur.

LE CORINTHIEN. - Mais quelle est donc, dis-moi, la femme qui vous cause une telle épouvante?

OEDIPE. - C'est Mérope, vieillard, l'épouse de Polybe.

LE CORINTHIEN. - Et d'où provient la peur qu'elle t'inspire ?

OEDIPE. - Un oracle des dieux effroyable étranger.

LE CORINTHIEN. - Peux-tu le dire? Ou bien doit-il rester secret?

OEDIPE. - Nullement. Loxias m'a déclaré jadis que, je devais entrer dans le lit de ma mère et verser de mes mains le sang de mon père. C'est pourquoi depuis longtemps je m'étais fixé bien loin de Corinthe - pour mon bonheur, sans doute, bien qu'il soit doux de voir les yeux de ses parents.

LE CORINTHIEN. - Et c'est cette crainte seule qui te tenait loin de ta ville ?

OEDIPE. - Je ne voulais pas être parricide, vieillard.

LE CORINTHIEN. - Pourquoi ai-Je donc tardé à t'en délivrer plus tôt, roi, puisque aussi bien j'arrive ici tout disposé à t'être utile ?

OEDIPE. - Ma foi ! Tu en auras le prix que tu mérites.

LE CORINTHIEN. - Ma foi ! C’est justement pourquoi je suis venu, pour que ton retour au pays me procure quelque avantage.

OEDIPE. - Non, ne compte pas que jamais je rejoigne mes parents.

LE CORINTHIEN. - Ah ! Comme on voit, mon fils, que tu ne sais pas quelle est ton erreur!

OEDIPE. - Que dis-tu, vieillard ? Au nom des dieux, éclaire-moi.

LE CORINTHIEN. - Si ce sont là tes raisons pour renoncer à ton retour...

OEDIPE. - J'ai bien trop peur que Phoebos ne se révèle véridique.

LE CORINTHIEN. - Tu crains une souillure auprès de tes parents ?

OEDIPE. - C'est bien là, vieillard, ce qui m'obsède.

LE CORINTHIEN. - Alors tu ne sais pas que tu crains sans raison.

OEDIPE. - Comment est-ce possible, si je suis bien né d'eux ?

LE CORINTHIEN. - Sache donc que Polybe ne t'est rien par le sang.

OEDIPE. - Quoi! Ce n'est pas Polybe qui m'aurait engendré ?

LE CORINTHIEN. - Polybe ne t'a pas engendré plus que moi.

OEDIPE. - Quel rapport entre un père et toi qui ne m'es rien ?

LE CORINTHIEN. - Pas plus que moi-même jamais ne fut ton père.

OEDIPE. -- Et pourquoi donc alors me nommait-il son fils ?

LE CORINTHIEN. - C'est qu’il t'avait reçu comme un don de mes mains.

OEDIPE. - Et pour l'enfant d'un autre il eut cette tendresse ?

LE CORINTHIEN. - Les enfants qui avaient manqué un si long temps.

OEDIPE. - Tu m'avais acheté, ou rencontré, toi-même ?

LE CORINTHIEN. - Oui, trouvé dans un val du Cithéron boisé.

OEDIPE. - Pourquoi voyageais-tu dans cette région?

LE CORINTHIEN. - Je gardais là des troupeaux transhumants.

OEDIPE. - Ah ! Tu étais berger nomade, mercenaire...

LE CORINTHIEN. - Mais qui sauva ta vie, mon fils, en ce temps-là !

OEDIPE. - Quel était donc mon mal, quand tu m'as recueilli en pareille détresse ?

LE CORINTHIEN. - Tes pieds pourraient sans doute en témoigner encore.

OEDIPE. - Ah! Pourquoi rappeler mon ancienne misère ?

LE CORINTHIEN. - C'est moi qui dégageai tes deux pieds transpercés.

OEDIPE. - Dieux! Quelle étrange honte autour de mon berceau !

LE CORINTHIEN. - Tu lui as dû un nom tiré de l'aventure.

OEDIPE. - Mais cela, qui l'avait voulu? Mon père ? Ma mère? Par les dieux, dis-le.

LE CORINTHIEN. - Je ne sais, mais celui qui te mit en mes mains sait cela mieux que moi.

OEDIPE. - Ce n'est donc pas toi qui m'avais trouvé ? Tu me tenais d'un autre ?

LE CORINTHIEN. - Oui, un autre berger t'avait remis à moi.

OEDIPE. - Qui est-ce ? Te peux-tu désigner clairement?

LE CORINTHIEN. - Il était sans nul doute des gens de Laïos.

OEDIPE. - Du prince qui régnait sur ce pays jadis?

LE CORINTHIEN. - Parfaitement, C'était un berger de ce roi.

OEDIPE. - Est-il vivant encore, que je puisse le voir ?

LE CORINTHIEN. - C'est vous, gens du pays, qui le sauriez le mieux.

OEDIPE (au Choeur). - Parmi ceux qui sont là est-il quelqu'un qui sache quel est le berger dont parle cet homme, s'il habite aux champs, si on l'a vu ici ? Parlez donc franchement : le moment est venu de découvrir enfin le fond de cette affaire.

LE CORINTHIEN. - Je crois bien qu'il n'est autre que le berger fixé à la campagne que tu désirais voir. Mais Jocaste est là : personne ne pourrait nous renseigner mieux qu'elle.

OEDIPE. -- Tu sais, femme : l'homme que tout à l'heure nous désirions voir et celui dont il parle...

JOCASTE. - Et n'importe de qui il parle! N'en aie nul souci. De tout ce qu'on t'a dit, va, ne conserve même aucun souvenir. A quoi bon !

OEDIPE. - Impossible. J'ai déjà saisi trop d'indices pour renoncer désormais à éclaircir mon origine.

JOCASTE. - Non, par les dieux ! Si tu tiens à la vie, non, n'y songe plus. C’est assez que je souffre, moi.

OEDIPE. -- Ne crains donc rien. Va, quand je me révélerais et fils et petit-fils d'esclaves, tu ne serais pas, toi, une vilaine pour cela.

JOCASTE. - Arrête-toi pourtant, crois-moi, je t'en conjure.

OEDIPE. - Je ne te croirai pas, je veux savoir le vrai.

JOCASTE. - Je sais ce que je dis. Va, mon avis est bon.

OEDIPE. - Eh bien ! Tes bons avis m'exaspèrent à la fin.

JOCASTE. - Ah ! puisses-tu jamais n'apprendre qui tu es !

OEDIPE. - N'ira-t-on pas enfin me chercher ce bouvier? Laissons-la se vanter de son riche lignage.

JOCASTE. - Malheureux ! Malheureux ! Oui, c'est là le seul nom dont je peux t'appeler. Tu n'en auras jamais un autre de ma bouche.

Elle rentre, éperdue, dans le palais.
LE CORYPHÉE
. - Pourquoi sort-elle ainsi, Oedipe? On dirait qu'elle a sursauté sous une douleur atroce. Je crains qu'après un tel silence n'éclate quelque grand malheur.

OEDIPE. - Eh ! Qu’éclatent donc tous les malheurs qui voudront! Mais mon origine, humble soit-elle, j'entends, moi, la saisir. Dans son orgueil de femme, elle rougit sans doute de mon obscurité: je me tiens, moi, pour fils de la Fortune, Fortune la Généreuse, et n'en éprouve point de honte. C’est Fortune qui lut ma mère, et les années qui ont accompagné ma vie m'ont fait tour à tour et petit et grand. Voilà mon origine, rien ne petit la changer: pourquoi renoncerais-je à savoir de qui je suis né ?

Le Choeur entoure Oedipe et cherche à le distraire de son angoisse.
Soutenu.

LE CHOEUR
. - Si je suis bon prophète, si mes lumières me révèlent le vrai, oui, par l'Olympe, je le jure, dès demain, à la pleine lune, tu t'entendras glorifier comme étant, à Cithéron, le compatriote d'Oedipe, son nourricier, son père; et nos choeurs te célébreront pour les faveurs que tu fit à nos rois. Et puisses-tu aussi, Phoebos, toi qu'on invoque avec des cris aigus, avoir ces chants pour agréables ! Qui donc, enfant, qui donc t'a mis au monde ? Parmi les Nymphes aux longs jours. Quelle est donc celle qui aima et qui rendit père Pan, le dieu qui court par les monts ? Ou bien serait-ce une amante de Loxias? Il se plaît à hanter tous les plateaux sauvages. Ou bien s'agirait-il du maître du Cyllène? Ou du divin Bacchos, l'habitant des hauts sommets, qui t'aurait reçu comme fils des mains d'une des Nymphes avec qui si souvent il s'ébat sur l'Hélicon ?

ac, conj. : et, et aussi
adicio, is, ere, ieci, iectum
: ajouter
admonitus, us
, m. : le rappel d'un souvenir; le conseil, l'avertissement
adstringo, is, ere, strinxi, strictum
: attacher étroitement, serrer, resserrer (adstrictus, a, um : serré, durci par le gel)
at
, conj. : mais
casus, us
, m. : le hasard, le malheur, la chute
certus, a, um
: 1. séparé 2. certain, sûr, dont on ne doute pas, avéré, clair, manifeste 3. arrêté, décidé, résolu (en parl. des choses); qui a pris une résolution (en parl. des personnes) 4. déterminé, fixé; qqf. un certain, quelque 5. sûr, digne de confiance, certain, solide, ferme, régulier, assuré, honnête 6.sûr de, certain de, informé de (en parl. des personnes)
Cithaeron, onis
, m. : le Cithéron (mont de Béotie)
connubium, i
, n. : le mariage, le pouvoir de se marier
corniger, era, erum
: cornu
corpus, oris
, n. : le corps
Delphicus, a, um
: delphique
depono, is, ere, posui, positum
: déposer, abandonner
desino, is, ere, sii, situm
: cesser

do, das, dare, dedi, datum
: donner
donum, i
, n. : le présent, le cadeau

ego, mei
: je
eloquor, eris, i, locutus sum
: exposer
et
, conj. : et. adv. aussi
excipio, is, ere, cepi, ceptum
: 1. retirer de, excepter, stipuler expressément 2. accueillir, recevoir (une nouvelle)
facies, ei
, f. : 1. la forme extérieure, l'aspect l'apparence, la beauté 2. la figure 3. le genre, l'espèce
fero, fers, ferre, tuli, latum
: porter, supporter, rapporter
ferrum, i
, n. : le fer (outil ou arme de fer)
fides, ei
, f. : 1. la foi, la confiance 2. le crédit 3. la loyauté 4. la promesse, la parole donnée 5. la protection (in fide : sous la protection)

for, aris, fari
: parler, dire
foro, as, are
: percer, trouer
fortasse
, adv. : peut-être, sans doute

gero, is, ere, gessi, gestum
: 1. porter 2. exécuter, faire
grex, gregis
, m. : le troupeau

hic, haec, hoc
: adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci
ille, illa, illud
: adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ...
in
, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
iugum, i
, n. : 1. le joug, 2. l'attelage 3. les liens, 4. la cime, la hauteur
languesco, is, ere, langui, -
: devenir languissant, s'affaiblir

lassus, a, um
: épuisé
liberi, orum,
m. pl. : les enfants (fils et filles)
longus, a, um
: long
manus, us
, f. : la main, la petite troupe
mater, tris
, f. : la mère
memoria, ae
, f. : 1. la mémoire 2. le souvenir 3. l'époque 4. la relation (d'une chose)
Merope, es
, f. : Mérope (femme de Polybe, mère adoptive d'Oedipe)
metus, us
, m. : la peur, la crainte
meus, mea, meum
: mon

minor, oris
: plus petit (comp. de parvus)
modus, i
, m. : la mesure, la limite, la manière
mons, montis
, m. : le mont, la montagne
nanciscor, eris, i, nactus sum
: trouver, rencontrer
natus, a, um
: formé par la naissance, né pour, âgé de (natus, i, m. : le fils)
nemus, oris
, n. : la forêt, le bois
nivosus, a, um
: abondant en neige, plein de neige
nomen, inis
, n. : 1. le nom, la dénomination 2. le titre 3. le renom, la célébrité (nomine = par égard pour, à cause de, sous prétexte de)
non
, neg. : ne...pas
nosco, is, ere, novi, notum
: apprendre ; pf. savoir
noster, tra, trum
: adj. notre, nos pronom : le nôtre, les nôtres
nota, ae
, f. : le signe, le signe secret, l'affront
nunc
, adv. : maintenant
parens, entis
, m. : le père ou la mère, le parent, le grand-père
parvulus, a, um
: tout petit
pastor, oris
, m. : le berger

paveo, es, ere, pavi
: être troublé, craindre, redouter
pes, pedis
, m. : le pied
peto, is, ere, i(v)i, itum
: 1. chercher à atteindre, attaquer, 2. chercher à obtenir, rechercher, briguer, demander
possum, potes, posse, potui
: pouvoir
praemium, ii
, n. : 1. le gain, le profit; le butin (fait à la guerre); le capture (faite à la pêche ou à la chasse) 2. l'avantage, le bénéfice, la prérogative, le privilège, la faveur 3. la récompense, le prix, le salaire.
primus, a, um
: premier
qui
, 1. nominatif masculin singulier ou nominatif masculin pluriel du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi
quis
, 1. pronom interrogatif N. M. S. 2. pronom indéfini = quelqu'un 3. après si, nisi, ne, num = aliquis 4. =
quibus
quo
, 1. Abl. M. ou N. du pronom relatif. 2. Abl. M. ou N. du pronom ou de l'adjectif interrogatif. 3. Faux relatif = et eo. 4. Après si, nisi, ne, num = aliquo. 5. Adv. =où ? (avec changement de lieu) 6. suivi d'un comparatif = d'autant 7. conj. : pour que par là
quod
, 1. pronom relatif nom. ou acc. neutre singulier : qui, que 2. faux relatif = et id 3. conjonction : parce que, le fait que 4. après si, nisi, ne, num = aliquod = quelque chose 5. pronom interrogatif nom. ou acc. neutre sing. = quel?
regius, a, um
: royal
requiro, is, ere, quisivi, quisitum
: 1. rechercher, être à la recherche de 2. réclamer, désirer, demander

rex, regis,
m. : le roi
secretum, i
, n. : le secret, la retraite, la solitude
senex, senis
, m. : le vieillard
sequor, eris, i, secutus sum
: 1. suivre 2. poursuivre 3. venir après 4. tomber en partage
situs, us
, m. : la position, la situation; l'état d'abandon
sub
, prép. : + Abl. : sous
subditivus, a, um
: supposé, substitué, faux
sublabor, eris, i, lapsus sum
: glisser par-dessous, s'affaisser - se glisser dans, s'insinuer
sum, es, esse, fui
: être

superbus, a, um
: orgueilleux
temet
, = te
thalamus, i
, m. : la chambre, le lit

timeo, es, ere, timui
: craindre
trado, is, ere, didi, ditum
: 1. transmettre, remettre 2. livrer 3. enseigner
tremo, is, ere, ui, -
: trembler, être agité
tu, tui
: tu, te, toi
tumor, oris,
m : le gonflement, l'enflure, l'emportement, le courroux, l'orgueil, l'agitation
turba, ae
, f. : la foule, le désordre, le trouble, l'émoi
turpis, e
: honteux
vanus, a, um
: vide, creux, vain, sans consistance
verus, a, um
: vrai
vestigium, ii,
n. : 1. la plante du pied 2. la trace de pas, la trace, la place
vir, viri
, m. : l'homme, le mari

vitium, ii
, n. : le vice, le défaut
vultus, us
, m. : le regard, le visage
texte
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