Oedipe de Sénèque

 

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Réponse des Enfers

SENEQUE : L. Annaeus Seneca échappe de peu à la condamnation à mort sous l'empereur Caligula, est exilé par l'empereur Claude, choisi par Agrippine pour être le précepteur de l'empereur Néron. Impliqué dans le complot des Pisons, il se suicide.
Il a écrit des dialogues philosophiques, un exposé de physique, une satire de l'empereur Claude et des tragédies, inspirées de sujets grecs.

Autres textes de Sénèque

Créon

Latravit Hecates turba. Ter valles cavae
sonuere maestum : tota succusso solo
pulsata tellus. "Audior, vates ait,
rata verba fudi : rumpitur caecum Chaos
iterque populis Ditis ad superos datur."
Subsidit omnis silva et erexit comas,
duxere rimas robora; et totum nemus
concussit horror. Terra se retro dedit,
gemuitque penitus; sive temptari abditum
Acheron profundum mente non aequa tulit,
sive ipsa tellus, ut daret functis viam,
compage rupta sonuit; aut ira furens
triceps catenas Cerberus movit graves.
Subito dehiscit terra et immenso sinu
laxata patuit. Ipse torpentes lacus
vidi inter umbras; ipse pallentes deos
noctemque veram : gelidus in venis stetit
haesitque sanguis.

Hecate,es : Hécate; elle régnait sur les âmes des morts avec qui elle errait, accompagnée de chiens; elle jouait un rôle dans la magie noire. (Hecates : gén.)
Chaos, i
n : le Chaos; masse confuse dont fut formé l'univers; vide infini des Enfers
Dis, Ditis : le Riche; surnom de Pluton, dieu des Enfers.
Acheron,ntis
: l'Achéron; un des fleuves des Enfers; par métonymie, Acheron peut désigner les Enfers, l'Au-delà.
Cerberus,i
: Cerbère; chien à trois têtes, gardien des Enfers

   vocabulaire

 

La meute d'Hécate a aboyé; trois fois le creux des vallées a retenti de manière sinistre, toute la terre a tremblé sous la secousse. "On répond à mon appel", dit le devin, j'ai prononcé les paroles adéquates; l'aveugle Chaos se brise, un chemin est ouvert aux créatures des Enfers." Toute la forêt s'est courbée puis a redressé ses frondaisons, les chênes se sont fendus et l'horreur a saisi le bois tout entier. La terre s'est affaissée et a gémi dans les profondeurs. Ou c'est l'Achéron secret qui n'a pu accepter que ses profondeurs soient sondées, ou c'est la terre qui a résonné en brisant son armature pour laisser passage aux morts, ou c'est Cerbère à trois têtes qui a secoué ses lourdes chaînes dans un accès de colère furieuse. Soudain, la terre s'est fendue et s'est ouverte largement en une immense trouée. J'ai vu de mes yeux les lacs dormants parmi les ombres, les dieux blêmes et la véritable nuit. Mon sang glacé s'est figé dans mes veines.

Sénèque, Oedipe, 569 - 586

 

Hécate

Hécate est une déesse apparentée à Artémis, et qui ne possède pas de mythe proprement dit. Elle reste assez mystérieuse, caractérisée par ses fonctions et ses attributs plutôt que par des légendes où elle interviendrait. Hésiode la présente comme engendrée par Astéria et Persès et descendant directement de la génération des Titans. Elle est donc indépendante des divinités olympiennes, mais Zeus lui a conservé ses anciens privilèges et les a même accrus.

Elle répand sur tous les hommes sa bienveillance, accordant les graces qu'on lui demande. Elle accorde notamment la prospérité matérielle, le don d'éloquence dans les assemblées politiques, la victoire dans les batailles aussi bien que dans les jeux. Elle procure d'abondantes prises aux pêcheurs ; elle fait prospérer le bétail, ou dépérir à son gré. Ses privilèges s'étendent à tous les domaines au lieu d'être limités à quelques-uns, comme c'est, en général, le cas des divinités.

On l'invoque aussi tout particulièrement comme la déesse nourricière - de la jeunesse, au même titre qu'Artémis et Apollon. Telles sont les caractéristiques d'Hécate à l'époque ancienne. Peu à peu, la déesse a acquis une spécialisation différente. Elle a été considérée comme la divinité présidant à la magie et aux enchantements. Elle est liée au monde des Ombres. Elle apparaît aux magiciens et aux sorcières avec une torche dans chaque main, ou encore sous la forme de différents animaux : jument, chienne, louve, etc.

C'est à elle que l'on fait remonter l'invention de la sorcellerie, et la légende l'a introduite dans la famille des magiciens par excellence, Aétès et Médée de Colchide. Des traditions tardives lui donnent en effet Circé comme fille. Or Circé est la tante de Médée. Parfois même elle passe pour en être la mère.

Comme magicienne, Hécate préside aux carrefours, qui sont les lieux par excellence de la magie. On y dresse sa statue, sous la forme d'une femme à trois corps ou bien d'une femme à trois têtes. Ces statues étaient très fréquentes dans la campagne antique et on déposait des offrandes auprès d'elles.

Oedipe-Roi de Sophocle

http://www.france.diplomatie.fr/culture/france/biblio/foire_aux_textes/textes/SOPHOCLE/OEDIPE/OEDIPE.RTF

Oedipe paraît sur son seuil.

OEDIPE. - Hé là! Que fais-tu donc ici? Quoi! Tu as le front, insolent, de venir jusqu'à mon palais, assassin qui en veux clairement à ma vie, brigand visiblement avide de mon trône !... Mais, voyons, parle, au nom des dieux! Qu’as-tu saisi en moi lâcheté ou sottise? - pour que tu te sois décidé à me traiter de cette sorte ? Ou pensais-tu que je ne saurais pas surprendre ton complot en marche, ni lui barrer la route, si je le surprenais? La sottise est plutôt dans ton projet, à toi, toi qui, sans le peuple, toi qui, sans amis, pars à la conquête d'un trône que l'on n'a jamais obtenu que par le peuple et par l'argent.

CRÉON. - Sais-tu ce que tu as à faire ? Tu as parlé: laisse-moi parler à mon tour, puis juge toi-même, une fois que tu m'auras entendu.

OEDIPE. - Tu parles bien, mais moi, je t'entends mal. Je te trouve à la fois hostile et inquiétant.

CRÉON. - Sur ce point justement, commence par m'écouter.

OEDIPE. - Sur ce point justement, ne commence pas par dire que tu n'es pas un félon.

CRÉON. - Si vraiment tu t'imagines qu'arrogance sans raison constitue un avantage, tu n'as plus alors ton bon sens.

OEDIPE. - Si vraiment tu t'imagines qu'un parent qui trahit les siens n'en doit pas être châtié, tu as perdu aussi le sens.

CRÉON. - J'en suis d'accord. Rien de plus juste. Mais quel tort prétends-tu avoir subi de moi ? Dis-le.

OEDIPE. - Oui ou non, souhaiterais-tu que je devais envoyer quérir l'auguste devin ?

CRÉON. - Et, à cette heure encore, je suis du même avis.

OEDIPE. - Dis-moi donc depuis quand votre roi Laïos...

CRÉON. - A fait quoi? Je ne saisis pas toute ta pensée.

OEDIPE. - Il a disparu, victime d'une agression mortelle.

CRÉON. - On compterait depuis beaucoup de longues et de vieilles années.

OEDIPE. - Notre devin déjà exerçait-il son art ?

CRÉON. - Oui, déjà aussi sage, aussi considéré.

OEDIPE. - Parla-t’il de moi en cette occurrence ?

CRÉON. - Non, jamais, du moins devant moi.

OEDIPE. - Mais ne êtes-vous pas d'enquête sur le mort ?

CRÉON. - Si ! Cela va de soi - Sans aboutir à rien.

OEDIPE. - Et pourquoi le sage devin ne parlait-il donc pas alors ?

CRÉON. - Je ne sais. Ma règle est de me taire quand je n'ai pas d'idée.

OEDIPE. - Ce que tu sais et ce que tu diras, si tu n'as pas du moins perdu le sens...

CRÉON. - Quoi donc? Si je le sais, je ne cacherai rien.

OEDIPE. - C'est qu’il ne m'eût jamais, sans accord avec toi, attribué la mort de Laïos.

CRÉON. - Si C'est là ce qu’il dit, tu le sais par toi-même. Je te demande seulement de répondre, toi, à ton tour, ainsi que je l'ai fait pour toi.

OEDIPE. - Soit! Interroge-moi. Ce n'est pas en moi qu'on découvrira l'assassin !

CRÉON. - Voyons : tu as bien épousé ma soeur.

OEDIPE. - Il me serait bien malaisé d'aller prétendre le contraire.

CRÉON. - Tu règnes donc sur ce pays avec des droits égaux aux siens ?

OEDIPE. - Et tout ce dont elle a envie, sans peine elle l'obtient de moi.

CRÉON. - Et n'ai-je pas, moi, part égale de votre pouvoir à tous deux ?

OEDIPE. - Et c'est là justement que tu te révèles un félon !

CRÉON. - Mais non ! Rends-toi seulement compte de mon cas. Réfléchis à ceci d'abord : crois-tu que personne aimât mieux régner dans le tremblement sans répit, que dormir paisible tout en jouissant du même pouvoir ? Pour moi, je ne suis pas né avec le désir d'être roi, mais bien avec celui de vivre comme un roi. Et de même quiconque est doué de raison. Aujourd'hui, j'obtiens tout de toi, sans le payer d'aucune crainte : si je régnais moi-même, que de choses je devrais faire malgré moi! Comment pourrais-je donc trouver le trône préférable à un pouvoir, à une autorité qui ne m'apportent aucun souci? Je ne me leurre pas au point de souhaiter plus qu'honneur uni à profit. Aujourd'hui je me trouve à mon aise avec tous, aujourd'hui chacun me fête, aujourd'hui quiconque a besoin de toi vient me chercher jusque chez moi : pour eux, le succès est là tout entier. Et je lâcherais ceci pour cela? Non, raison ne saurait devenir déraison. Jamais je n'eus de goût pour une telle idée. Et je n'aurais pas admis davantage de m'allier à qui aurait agi ainsi. La preuve? Va à Pythô tout d'abord, et demande si je t'ai rapporté exactement l'oracle. Après quoi, si tu peux prouver que j'aie comploté avec le devin, fais-moi mettre à mort: ce n'est pas ta voix seule qui me condamnera, ce sont nos deux voix, la mienne et la tienne. Mais ne va pas, sur un simple soupçon, m'incriminer sans m'avoir entendu. Il n'est pas équitable de prendre à la légère les méchants pour les bons, les bons pour les méchants. Rejeter un ami loyal, c'est en fait se priver d'une part de sa propre vie, autant dire de ce qu'on chérit plus que tout. Mais cela, il faut du temps pour l'apprendre de façon sûre. Le temps seul est capable de montrer l'honnête homme, tandis qu'il suffit d'un jour pour dévoiler un félon.

LE CORYPHÉE. - Qui prétend se garder d'erreur trouvera qu'il a bien parlé. Trop vite décider n'est pas sans risque, roi.

OEDIPE. - Quand un traître, dans l'ombre, se hâte vers moi, je dois me hâter, moi aussi, de prendre un parti. Que je reste là sans agir, voilà son coup au but et le mien manqué.

CRÉON. - Que souhaites-tu donc ? M'exiler du pays ?

OEDIPE. - Nullement : c'est ta mort que je veux, ce n'est pas ton exil.

CRÉON. - Mais montre-moi d'abord la raison de ta haine.

OEDIPE. - Tu prétends donc être rebelle ? Tu te refuses à obéir?

CRÉON. - Oui, quand je te vois hors de sens.

OEDIPE. - J'ai le sens de mon intérêt.

CRÉON. - L'as-tu du mien aussi ?

OEDIPE. - Tu n'es, toi, qu'un félon.

CRÉON. - Et si tu ne comprends rien ?

OEDIPE. - N'importe ! Obéis à ton roi.

CRÉON. - Pas à un mauvais roi.

OEDIPE. - Thèbes ! Thèbes !

CRÉON. -Thèbes est à moi autant qu'à toi.

LE CORYPHÉE. - O princes, arrêtez!... Mais je vois Jocaste sortir justement du palais. Il faut qu'elle vous aide à régler la querelle qui vous a mis aux prises.

Jocaste apparaît au seuil du palais et s'interpose entre Oedipe et Créon.

JOCASTE. - Malheureux! Qu’avez-vous à soulever ici une absurde guerre de mots?

N'avez-vous pas de honte, lorsque votre pays souffre ce qu'il souffre, de remuer ici vos rancunes privées ? (A Oedipe.) Allons, rentre au palais. Et toi chez toi, Créon. Ne faites pas d'un rien une immense douleur.

CRÉON. - C'est ton époux, ma Soeur, C’est Oedipe, qui prétend me traiter d'une étrange façon et décider lui-même s'il me chassera de Thèbes ou m'arrêtera pour me mettre à mort.

OEDIPE. - Parfaitement! Ne l'ai-je pas surpris en train de monter criminellement contre ma personne une intrigue criminelle ?

CRÉON. - Que toute chance m'abandonne et que je meure à l'instant même sous ma propre imprécation, si j'ai jamais fait contre toi rien de ce dont tu m'accuses !

JOCASTE. - Au nom des dieux, Oedipe, sur ce point-là, crois-le. Respecte sa parole - les dieux en sont garants -, respecte-moi aussi, et tous ceux qui sont là assez agité.

LE CHOEUR. - Cède à sa prière, montre bon vouloir, reprends ton sang-froid, je t'en prie, seigneur.

OEDIPE. - Alors que dois-je t'accorder ?

LE CHOEUR. - Respecte ici un homme qui jamais ne fut fou, et qu'aujourd'hui son serment rend sacré.

OEDIPE. - Mais sais-tu bien ce que tu souhaites ?

LE CORYPHÉE. - Je le sais.

OEDIPE. - Eh bien ! Dis ce que tu veux dire.

LE CHOEUR. - C'est ton parent un serment le protège: ne lui fais pas l'affront de l'accuser sur un simple soupçon.

OEDIPE. - Voilà donc ce que tu demandes! En ce cas, sache-le bien, tu veux ma mort, ou mon exil.

LE CHOEUR. - Non, J'en prends à témoin le dieu qui prime tous les dieux, j'en prends à témoin le Soleil, que je périsse ici dans les derniers supplices, abandonné des dieux, abandonné des miens, si j'ai telle pensée. Mais ce pays qui meurt désole mon âme, si je dois voir maintenant s'ajouter aux maux d'hier des maux qui viennent de vous deux.

OEDIPE. - Eh bien soit ! Qu’il parte ! Décidu périr à coup sûr, ou me voir expulsé par force et ignominieusement de Thèbes. C’est ton langage qui me touche ; il m'apitoie, et non le sien. Où qu'il soit, il sera, lui, l'objet de ma haine.

CRÉON. - Tu cèdes la rage au coeur, on le voit, pour être ensuite tout confus, quand ton courroux sera tombé. Des caractères comme le tien sont surtout pénibles à eux-mêmes, et c'est bien justice.

OEDIPE. - As-tu donc me laisser en paix et t'en aller !

CRÉON. - Je m'en vais, tu m'auras méconnu; mais pour eux je reste l'homme que j'étais.

Il s'éloigne par la gauche.

 

abdo, is, ere, didi, ditum : placer loin de, écarter, cacher (abditus, a, um : caché, secret)
Acheron, ontis
, m. : l'Achéron, fleuve des Enfers
ad
, prép. : + Acc. : vers, à, près de
aequus, a, um
: égal, équitable (aequum est : il convient) (ex aequo : à égalité)
ait
, vb. irr. : dit, dit-il
audio, is, ire, ivi, itum
: 1. entendre (dire) 2. écouter 3. apprendre 4. bene, male audire : avoir bonne, mauvaise réputation
aut
, conj. : ou, ou bien
caecus, a, um
: aveugle
catena, ae
, f. : la chaîne
cavus, a, um
: creux
Cerberus, i
, m. : Cerbère
chaos, i
: le chaos
coma, ae
, f. : la chevelure, les cheveux
compages, is
, f. : l'assemblage, la jointure, la charpente, l'échafaudage
concutio, is, ere, cussi, cussum
: agiter, secouer, ébranler
dehisco, is, ere
: se fendre, s'entrouvrir
deus, i
, m. : le dieu
Dis, Ditis
, m. : Dis, ou Pluton (dieu des enfers)
do, das, dare, dedi, datum
: donner
duco, is, ere, duxi, ductum
: I. tirer 1. tirer hors de 2. attirer 3. faire rentrer 4. compter, estimer II. conduire, emmener, épouser
erigo, is, ere, rexi, rectum
: dresser, élever (erectus, a, um : élevé, dressé, droit, fier, attentif)
et
, conj. : et. adv. aussi
fero, fers, ferre, tuli, latum
: porter, supporter, rapporter
fundo, is, ere, fusi, fusum
: étendre, répandre, disperser
fungor, eris, i, functus sum
: s'acquitter de (+ Abl.)
furo, is, ere
: être hors de soi, être fou
gelidus, a, um
: gelé, glacé
gemo, is, ere, ui, itum
: gémir
gravis, e
: 1. lourd, pesant 2. grave, puissant, forts, grave, dur, rigoureux, pénible, accablant 3. alourdi, embarrassé, accablé
haereo, es, ere, haesi, haesum
: être attaché
Hecate, es
, f. : Hécate
horror, oris
, m. : l'horreur
immensus, a, um
: immense
in
, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
inter
, prép. : + Acc. : parmi, entre
ipse, a, um
: (moi, toi, lui,...) même
ira, ae
, f. : 1 - la colère, le courroux, l'indignation, la fureur, le ressentiment, la vengeance, l' inimitié. - 2 - la fureur, la violence, l' impétuosité (des vents, de la guerre...) - 3 - le différend, la dispute, la querelle, la brouille. - 4 - l'outrage, l'injure.
iter, itineris
, n. : le chemin, la route
lacus, us
, m. : le bassin, le lac
latro, as, are
: aboyer
laxo, as, are
: relâcher
maestus, a, um
: triste
mens, mentis
, f. : l'esprit
moveo, es, ere, movi, motum
: déplacer, émouvoir
nemus, oris
, n. : la forêt, le bois
non
, neg. : ne...pas
nox, noctis
, f. : la nuit
omnis, e
: tout
palleo, es, ere, ui
: être pâle, pâlir
pateo, es, ere, patui
: être ouvert (+ dat., à qqn), s'étendre largement (en parlant de l'étendue d'un pays) ; être à la disposition de (+ dat.). - patet + prop inf : il est évident que
penitus
, adv. : profondément, jusqu'au fond
populus, i
, m. : le peuple
profundus, a, um
: profond; dense, épais; élevé
pulso, as, are
: ébranler, frapper
ratus, a, um
: approuvé, adopté, ratifié
retro
, adv. : en arrière, par derrière
rima, ae
, f. : la fente, la crevasse
robur, oris
, n. :1. le rouvre 2. le bois de chêne 3. la dureté, la solidité 4. la vigueur, l'élite
rumpo, rupi, ruptum, ere
: briser, faire éclater, enfoncer ; enfreindre
sanguis, inis
, m. : le sang, la vigueur
se
, pron. réfl. : se, soi
silva, ae
, f. : la forêt
sinus, us
, m. : le sein, la courbure, le golfe, l'anse
sive, (seu)
inv. : sive... sive : soit... soit
solum, i,
n. : le sol
sono, as, are, sonui, sonitum
: sonner, résonner, faire du bruit
sto, as, are, steti, statum
: se tenir debout
subito
, inv. : subitement, soudain
subsido, is, ere, sedi, sessum
: 1. se baisser, s'accroupir 2. s'arrêter, faire halte 3. tendre des embûches à
succutio, is, ere, cussi, cussum
: secouer par-dessous, ébranler, agiter
superus, a, um
: qui est au dessus ; Superi : les dieux
tellus, uris
, f. : la terre, le sol, le terrain, le pays
tempto, as, are
: chercher à saisir, éprouver, essayer, attaquer
ter
, inv. : trois fois
terra, ae
, f. : la terre
torpeo, es, ere
: être engourdi, raidi, immobile, paralysé
totus, a, um
: tout entier
triceps, itis
: qui a trois têtes
turba, ae
, f. : la foule, le désordre, le trouble, l'émoi
umbra, ae,
f. : l'ombre
ut
, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que
vallis, is
, m. : la vallée
vates, is
, m. : le devin, le poète
vena, ae
, f. : la veine
verbum, i
, n. 1. le mot, le terme, l'expression 2. la parole 3. les mots, la forme
verus, a, um
: vrai
via, ae
, f. : la route, le chemin, le voyage
video, es, ere, vidi, visum
: voir (videor, eris, eri, visus sum : paraître, sembler)
texte
texte
texte
texte