160. Κεφαλῆς πόνος ξύντονος μετ´ ὀξέος πυρετοῦ καὶ ἄλλου σημείου τῶν δυσκόλων, θανάσιμον· ἄνευ δὲ σημείου φαύλου, ὑπερβάλλων τὰς εἴκοσιν ἡμέρας, αἵματος ῥύσιν, ἢ πύου ἐκ ῥινὸς, ἢ ἀποστάσιας ἐς τὰ κάτω σημαίνει· μάλιστα μὲν νεωτέροισι τῶν τριήκοντα πέντε τὰς ῥύσιας, τοῖσι δὲ πρεσβυτέροισι τὰς ἀποστάσιας προσδέχεσθαι, περὶ μέτωπον δὲ καὶ κροτάφους ὄντος τοῦ πόνου, τὰς ῥύσιας. 161. Οἷσι κεφαλαλγίαι καὶ ἦχοι ἀπυρέτοισι, καὶ σκοτοδινίη, καὶ φωνῆς βραδυτὴς, καὶ νάρκη χειρῶν, ἢ ἀποπλήκτους, ἢ ἐπιληπτικοὺς προσδέχου τούτους ἔσεσθαι, ἢ καὶ ἐπιλήσμονας. 162. Οἱ κεφαλαλγέες, κατόχως παρακρούοντες, κοιλίης ἀποληφθείσης, ὄμμα θρασυνθέντες, ἀνθηροὶ, ὀπισθοτονώδεες γίνονται. 163. Τὰ ὑποσείοντα κεφαλὰς, ὄμματα ἐξέρυθρα, παρακρούοντα σαφῶς, ὀλέθρια· οὐ ξυναποθνήσκει τοῦτο, ἀλλὰ παρ´ οὖς οἴδημα ποιέει. 164. Κεφαλαλγίη μεθ´ ἕδρης καὶ αἰδοίων ἀλγήματος, νωθρότητα καὶ ἀκρησίην παρέχει, καὶ φωνὴν παραλύει· ταῦτα οὐ χαλεπά· ὑπνώδεες δὲ καὶ λυγγώδεες γίνονται. ἐνάτῳ μηνὶ ἐκ τουτέων, φωνῆς λυθείσης, ἐς τὸ αὐτὸ καθίστανται, ἀσκαριδώδεες γενόμενοι. 165. Ἐν κεφαλαλγίῃ, κώφωσις καὶ κῶμα παρακολουθοῦντα, τὰ παρ´ οὖς ἐπαίρει. 166. Οἱ κεφαλαλγέες, κατόχως ὀδυνώδεες, ὄμμα ἐξέρυθροι, αἱμοῤῥαγικοί. 167. Τὰ σείοντα κεφαλὴν, ἠχώδεα, αἱμοῤῥοεῖ, ἢ γυναικὶ τὰ γυναικεῖα καταβιβάζει, ἄλλως τε καὶ ἢν κατὰ ῥάχιν καῦμα παρακολουθέῃ· ἴσως δὲ καὶ δυσεντερικά. 168. Οἱ καρηβαρικοὶ, κατὰ βρέγμα ὀδυνώδεες, ἄγρυπνοι, αἱμοῤῥαγέουσιν, ἄλλως τε καὶ ἤν τι ἐς τράχηλον συντείνῃ. 169. Τὰ ἐν κεφαλαλγίῃσιν ἰώδεα ἐμέσματα μετὰ κωφώσιος, ἀγρύπνοισι, ταχὺ ἐκμαίνει. 170. Οἷσι κεφαλῆς καὶ τραχήλου πόνος, καὶ ὅλου δέ τις ἀκράτεια τρομώδης, αἱμοῤῥαγίη λύει· ἀτὰρ καὶ οὗτοι χρόνῳ λύονται· αἱ δὲ κύστιες ἐν τουτέῳ ἀπολαμβάνονται. 171. Ἐν τῇσιν ὀξείῃσι κεφαλαλγίῃσι, καὶ τῇσι ναρκώδεσι μετὰ βάρεος, ἐθέλει σπασμώδεα γίνεσθαι. 172. Κεφαλαλγίην λύει πῦον διὰ ῥινῶν, ἢ πτύαλα παχέα καὶ ἄνοσμα· λύει δὲ καὶ ἑλκέων ἔκθυσις, ποτὲ δὲ καὶ ὕπνος, καὶ κοιλίης ῥύσις. 173. Κεφαλῆς ἄλγημα μέτριον μετὰ δίψης, μὴ ἰδίουσιν, ἢ μετὰ ἱδρῶτος μὴ λύοντος τὸν πυρετὸν, ἀπαστάσιας ἐν οὔλοισιν ἢ παρ´ οὖς σημαίνει, μὴ κοιλίης ἐκταραχθείσης. 174. Κεφαλαλγίη καρώδης μετὰ βάρεος ποιέει τι σπασμῶδες. 175. Οἱ κεφαλαλγικοὶ, διψώδεες, ὑπάγρυπνοι, ἀσαφέες, ἀδύνατοι, ἐπὶ κοιλίῃ ὑγρῇ κοπιώδεες, ἦρά γε ἐξίστανται; 176. Κεφαλαλγέες, ὑπόκωφοι, χεῖρας τρομώδεες, τράχηλον ὀδυνώδεες, οὐρέοντες μέλανα δεδασυμένα, ἐμέοντες μέλανα, ὀλέθριοι. 177. Οἱ κεφαλαλγέες, ἐφιδροῦντες, κοιλίην ἀπειλημμένοι, σπασμώδεες.
|
CHAPITRE
II. 160. Une douleur de tête intense avec une fièvre aiguë et quelqu'un des mauvais signes, c'est mortel ; s'il n'y a pas de signe suspect et que la douleur passe vingt jours, cela présage un écoulement de sang ou de pus par le nez, ou des dépôts aux parties inférieures. Il faut surtout s'attendre aux flux de sang chez les sujets au-dessous de trente-cinq ans, et aux dépôts chez les gens plus âgés. (Pronost. 21.). Quand une douleur intense se fait sentir à la région du front et aux tempes, [il faut s'attendre] à des flux de sang. 161. Ceux qui, sans fièvres, sont pris de céphalalgie, de bourdonnements d'oreilles, de vertiges, de lenteur dans la parole, d'engourdissement des mains, attendez-vous à les voir frappés d'apoplexie ou d'épilepsie , ou même d'oubli total. 162. Ceux qui ont de la céphalalgie avec catoché et qui délirent, le ventre s'étant resserré, l'oei1 étant devenu hagard et le visage fortement coloré, sont pris d'opisthotonos. (Prorrh. 88.) 163. L'ébranlement de la tête, les yeux très rouges et un délire manifeste, sont des signes pernicieux ; cet état ne dure pas jusqu'à la mort, mais fait naître des parotides. 164. La céphalalgie, avec douleurs au siège et aux parties génitales, produit de l'engourdissement et de la faiblesse, et fait perdre la parole. Ces symptômes ne sont pas fâcheux ; mais les malades sont pris de somnolence et de hoquet pendant neuf mois. Si, après cela , la parole leur revient, ils recouvrent leur état antérieur, mais sont remplis d'ascarides. 165. Dans la céphalalgie, quand il y a complication de surdité et de coma, il s'élève des parotides. (Prorrh. 165.) 166. Ceux qui sont pris de céphalalgie, de catoché douloureux et dont les yeux sont très rouges, ont une hémorragie. (Prorrh. 137.) 167. Les battements dans la tête, les tintements d'oreilles amènent une hémorragie, ou, chez les femmes, font apparaître les règles, surtout si ces symptômes sont accompagnés d'une vive douleur le long du rachis ; ce sont aussi des signes de dyssenterie. (Prorrh. 143.) 168. Ceux qui ont la tête lourde, qui ressentent de la douleur au sinciput, qui ont des insomnies, sont pris d'hémorragie, surtout s'il y a quelque tension au cou. (Prorrh. 135.) 169. Dans la céphalalgie, les vomissements érugineux avec surdité chez les individus privés de sommeil sont bientôt suivis de manie. (Prorrh. 10.) 170. Ceux qui ont un mal de tête et de cou, une certaine impuissance avec tremblement de tout le corps, une hémorragie les délivre ; mais quelquefois ils sont délivrés par la seule influence du temps. Dans ce cas, la vessie ne laisse pas échapper les urines. (Prorrh. 152.) 171. Dans le cas de céphalalgie aiguë, de narcotisme, avec sentiment de pesanteur, il survient habituellement un état spasmodique. 172. Un écoulement de pus par le nez ou des crachats épais, inodores , dissipent la céphalalgie ; une éruption de pustules ulcérées, quelquefois aussi le sommeil ou un cours de ventre la font cesser. 173. Une douleur de tête modérée , avec soif sans sueur ou bien avec une sueur qui ne dissipe pas la fièvre, présage des dépôts aux gencives ou aux oreilles, s'il ne survient pas de perturbation du ventre. 174. La céphalalgie avec carus et pesanteur, donne lieu à quelque état spasmodique. 175. Ceux qui ont de la céphalalgie, de la soif, une légère insomnie, du désordre dans les paroles, de la faiblesse et un sentiment de brisure à la suite d'un cours de ventre, ne seront-ils pas pris de transport ? (Prorrh. 38.) 176. Ceux qui ont de la. céphalalgie, une légère surdité, des tremblements aux mains, de la douleur au cou, qui rendent des urines noires, épaisses, qui vomissent des matières noires, sont dans un état pernicieux. (Prorrh. 95.) 177. Ceux qui ont de la céphalalgie, de petites sueurs générales, et dont le ventre est resserré, sont menacés de spasmes. (Prorrh. 115.) |