ΚΩΑΚΑΙ ΠΡΟΓΝΩΣΙΕΣ. 1. Οἱ ἐκ ῥίγεος περιψυχόμενοι, κεφαλαλγέες, τράχηλον ὀδυνώδεες, ἄφωνοι, ἐφιδροῦντες, ἐπανενέγκαντες θνήσκουσιν. 2. Αἱ μετὰ καταψύξιος δυσφορίαι κάκισται. 3. Κατάψυξις μετὰ σκληρυσμοῦ, ὀλέθριον. 4. Ἐκ καταψύξιος φόβος καὶ ἀθυμίη ἄλογος ἐς σπασμὸν ἀποτελευτᾷ. 5. Αἱ ἐκ καταψύξιος οὔρων ἀπολήψιες, κάκιστον. 6. Μετὰ ῥίγεος ἄγνοια κακόν· κακὸν δὲ καὶ λήθη. 7. Τὰ κωματώδεα ῥίγεα ὑπολέθρια· καὶ τὸ φλογῶδες ἐν προσώπῳ μεθ´ ἱδρῶτος ἐν τουτέοισι κακόηθες· ἐπὶ τουτέοισι ψύξις τῶν ὄπισθεν, σπασμὸν ἐπικαλέεται· καὶ ὅλως δὲ ψύξις τῶν ὄπισθεν, σπασμῶδες. 8. Αἱ ἐκ νώτου φρῖκαι πυκναὶ, καὶ ὀξέως μεταπίπτουσαι, δύσφοροι· οὔρου γὰρ ἀπόληψιν ἐπώδυνον σημαίνουσιν· τὸ ἐφιδροῦν τούτοισι κάκιστον. 9. Ῥῖγος ἐν συνεχεῖ, τοῦ σώματος ἀσθενέος ἤδη ἐόντος, θανάσιμον. 10. Οἱ πυκνὰ ἐφιδροῦντες καὶ ἐπιῤῥιγέοντες, ὀλέθριον· καὶ ἐπὶ τῇσι τελευτῇσιν ἀναφαίνονται ἐμπύημα ἔχοντες καὶ κοιλίας ταραχώδεας. 11. Τὰ ἐκ νώτου ῥίγεα δυσφορώτερα· ὅσα ἑπτακαιδεκάτῃ ἐπιῤῥιγώσαντα, τετάρτῃ καὶ εἰκοστῇ ἐπιῤῥιγοῖ, δύσκολα. 12. Οἱ φρικώδεες κεφαλαλγικοὶ ἐφιδροῦντες, κακοήθεες. 13. Οἱ φρικώδεες ἐφιδροῦντες πολλῷ, δύσκολοι. 14. Τὰ πολλὰ νωθρώδεα ῥίγεα, κακοήθεα. 15. Οἷσιν ἑκταίοισι ῥίγεα γίνεται, δύσκριτον. 16. Ὁκόσοισι φρῖκαι πυκναὶ ὑγιαίνουσιν, οὗτοι ἐξ αἵματος ῥύσιος ἐμπυΐσκονται. 17. Τὸ φρικῶδες καὶ τὸ δύσπνοον ἐν τοῖσι πόνοισι, σημεῖα φθινώδεα. 18. Ἐξ ἐμπυήσιος πλεύμονος καὶ κατὰ κοιλίην ἐνίοτε ἀλγήματα καὶ κληῗδα, καὶ τὸ ὑπορέγχειν ἀσωδέως, σημαίνει πτυέλου πλῆθος ἐν τῷ πλεύμονι. 19. Οἱ φρικώδεες, ἀσώδεες, κοπιώδεες, ὀσφυαλγέες, κοιλίας καθυγραίνονται. 20. Τὰ ἐπιῤῥιγέοντα, ἐς νύκτα μᾶλλόν τι παροξυνόμενα, ἄγρυπνα, φλεδονώδεα, ἐν τοῖσιν ὕπνοισιν ἔστιν ὅτε οὖρον ὑφ´ ἑωυτοὺς χαλῶντες, ἐς σπασμὸν ἀποτελευτᾷ. 21. Τὰ ξυνεχέα ῥίγεα ἐν ὀξέσι, πονηρόν. 22. Αἱ ἐκ ῥίγεος μετὰ κεφαλαλγίης ἐκλύσιες, ὀλέθριον· τὰ αἱματώδεα οὖρα ἐν τουτέοισι, πονηρόν. 23. Ῥῖγος ὀπισθοτονῶδες κτείνει. 24. Τὰ φρικάσαντα καὶ ἀνιδρώσαντα κρισίμως, ἐς δὲ τὴν αὔριον φρίξαντα παραλόγως, ἀγρυπνεῦντα, μὴ πεπαινομένων, αἱμοῤῥαγήσειν οἴομαι. 25. Τὰ μετὰ ῥίγεος ἐπισχόμενα οὖρα, πονηρὰ καὶ σπασμώδεα, ἄλλως τε καὶ προκαρωθέντι· ἐλπὶς δὲ ἐπὶ τούτοισι, καὶ τὰ παρὰ τὰ ὦτα. 26. Τὰ τριταιοφυέα ῥίγεα, τὴν ἐν μέσῳ παροξυνόμενα, πυρετῷ ἀτάκτῳ, πάνυ κακοήθεα· τἀναντία δὲ παροξυνόμενα ..... Τῶν σπώντων τὰ μετὰ ῥίγεος καὶ πυρετοῦ, ὀλέθριον. 27. Αἱ ἐκ ῥίγεος ἀφωνίαι τρόμῳ λύονται· καὶ τὰ ἐπιῤῥιγεῦντα τρομώδεα γινόμενα κρίνει. 28. Οἱ ἐκ ῥίγεος μετὰ κεφαλαλγίης ἐκλυόμενοι, σφαλεροί· τὸ αἱματῶδες οὖρον τουτέοισι κακόν. 29. Οἷσι ῥῖγος, οὔρου ἐπίστασις. 30. Σπασμὸς ἐν πυρετῷ, χειρῶν καὶ ποδῶν πόνοι, κακόηθες· κακόηθες δὲ καὶ ἐκ μηροῦ ὁρμὴ ἀλγήματος· ἀλλ´ οὐδὲ γουνάτων πόνος κρήγυον· ἀτὰρ καὶ γαστροκνημιῶν πόνοι, κακοήθεες, ποτὲ δὲ καὶ γνώμης παράφοροι, ἄλλως τε καὶ ἢν οὖρον ἐναιωρηθῇ. 31. Οἱ ἐξ ὑποχονδρίων ἀλγήματος πυρετοὶ, κακοήθεες· τὸ καρῶδες ἐπὶ τούτοισι, κάκιστον. 32. Οἱ μὴ διαλείποντες, ἐφιδροῦντες πυκνὰ, μετὰ ὑποχονδρίου ἐντάσιος, ὡς ἐπιτοπουλὺ κακοήθεες· καὶ τὰ ἐς ἀκρώμιον καὶ κληῗδα ἐνστηρίζοντα ἀλγήματα ἐν τούτοισι πονηρά. 33. Οἱ τριταιοφυέες ἀσώδεες πυρετοὶ, κακοήθεες. 34. Αἱ ἐν πυρετῷ ἀναυδίαι, κακόν. 35. Κοπιώδεες, ἀχλυώδεες, ἄγρυπνοι, κωματώδεες, ἐφιδροῦντες, ἀναθερμαινόμενοι, κακόν. 36. Οἱ κοπιώδεες, μετὰ φρίκης, ἐφιδρώσαντες κρισίμως, ἀναθερμανθέντες, ἐν ὀξεῖ, κακὸν, ἄλλως τε καὶ ἢν ἐπιστάζῃ· περὶ ταῦτα ἰκτερώδεες, κατακορέες θνήσκουσι, λευκὸν διαχώρημα τουτέοισι προσδιέρχεται. 37. Οἱ τριταιοφυέες πλανώδεες, ἐς ἀρτίας μεταπεσόντες, δύσκολοι. 38. Οἱ ἐν κρισίμοισιν ἀλυσμοὶ ἀνιδρωτὶ περιψυχόμενοι, καὶ ἅπαντες δὲ οἱ ἄνευ ἱδρῶτος καὶ ἀκρίτως, κακόν· 39. καὶ οἱ ἐπιῤῥιγώσαντες ἐκ τούτων, ἐμέσαντες ἄκρητα, χολώδεα, ἀσώδεες, τρομώδεες, ἐν πυρετῷ, κακόν· καὶ φωνὴ δὲ ὡς ἐκ ῥίγεος. 40. Τὰ δὲ ἐκ ῥινῶν σμικροῖσιν ἱδρῶσι περιψύχοντα, κακόν. 41. Οἱ ἐφιδροῦντες, ἄγρυπνοι, ἀναθερμαινόμενοι, κακόν. 42. Οἱ ἐφιδρῶντες ἐν πυρετῷ, κακοήθεες. 43. Οἷσι, χολώδεος διαχωρήσιος ἐούσης, περὶ στῆθος δῆξις καὶ πικρότης, κακόν. 44. Ἐν πυρετῷ, κοιλίης ἐμφυσωμένης, πνεῦμα μὴ διεκπῖπτον, κακόν. 45. Κοπιώδεες, λυγγώδεες, κάτοχοι, κακοί. 46. Ἐκ νώτου πυκινῇσι καὶ λεπτῇσι φρίκῃσιν ἐφιδροῦντες, δύσφοροι· οὔρου ἀπόληψιν ἐπώδυνον σημαίνει· τὸ ἐφιδροῦν τούτοισι, κακόν. Τ 47. ὸ παρὰ τὸ ἔθος ποιέειν τι, οἷον προθυμέεσθαι προσδέχεσθαί τι πρότερον μὴ εἰθισμένον, ἢ τοὐναντίον, πονηρὸν καὶ πλησίον παρακοπῆς. 48. Τὰ ἐν πονηροῖσι σημείοισι κουφίζοντα, καὶ τὰ ἐν χρηστοῖσι μὴ ἐνδιδόντα, δύσκολα. 49. Οἱ ἐφιδροῦντες καὶ μάλιστα κεφαλὴν ἐν ὀξέσιν, ὑποδύσφοροι, κακὸν, ἄλλως τε καὶ ἐπ´ οὔροισι μέλασι· καὶ τὸ θολερὸν ἐπὶ τούτοισι πνεῦμα, κακόν. 50. Ἄκρεα ταχὺ ἐπ´ ἀμφότερα μεταπίπτοντα, καὶ δίψα δὲ τοιαύτη, πονηρόν.
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PRÉNOTIONS DE COS.
CHAPITRE
PREMIER. DES FRISSONS, DES FIÈVRES, DU DÉLIRE. 1. Ceux qui, après un frisson, sont pris d'un refroidissement général, avec douleur à la tête et au cou, restent sans voix et se couvrent de petites sueurs générales, meurent lorsqu'ils semblent revenir à eux. 2. L'agitation avec refroidissement est très mauvaise. (Prorrh. 27.) 3. Le refroidissement avec endurcissement [des parties externes], c'est pernicieux. (Prorrh. 77.) 4. A la suite de refroidissement, la peur et le découragement, sans raison, aboutissent à des spasmes. 5. À la suite de refroidissement, la rétention d'urine, c'est très mauvais. (Prorrh. 51.) 6. Dans le frisson, ne pas reconnaître les siens, c'est mauvais. La perte de la mémoire, c'est également mauvais. (Prorrh. 64.) 7. Les frissons avec un état comateux ont quelque chose de pernicieux. L'ardeur du visage avec sueur, est dans ce cas un signe de mauvais caractère. Le refroidissement qui survient alors aux parties postérieures, prélude à des spasmes. En général, le refroidissement des parties postérieures présage des spasmes. (Prorrh. 67.) 8. Les frissons réitérés qui partent du dos, et qui changent rapidement de place, sont très pénibles; ils présagent en effet une rétention douloureuse des urines. En pareil cas, de petites sueurs générales, c'est très mauvais. (Prorrh. 75.) . 9. Le frisson, dans une fièvre continue, quand le corps est déjà fort affaibli, c'est mortel. 10. Ceux qui ont des sueurs abondantes, puis des frissons, sont dans un état pernicieux. A la fin il se forme des suppurations internes, et il survient des perturbations d'entrailles. (Prorrh. 66.) 11. Les frissons qui partent du dos sont les plus insupportables ; mais celui qui a du frisson le dix-septième jour, et qui en est repris le vingt-quatrième, est dans un état difficile. 12. Ceux qui ont des frissonnements continuels, de la céphalalgie, et de petites sueurs générales, sont dans un mauvais état. 13. Ceux qui ont des frissons et des sueurs abondantes sont dans un état très difficile.
15. Quand le frisson survient vers le sixième jour, la crise est difficile. 16. Tous ceux qui dans un état de santé [apparente] sont pris de frissons réitérés, deviennent empyématiques par suite d'hémorragies. 17. Le frissonnement et la dyspnée dans les souffrances [de poitrine], sont des signes de phthisie. 18. A la suite de suppuration du poumon, des douleurs vagues au ventre, à la région claviculaire, et un râle avec anxiété, indiquent que les poumons sont remplis de crachats. 19. Ceux qui ont des frissonnements, de l'anxiété, un sentiment de lassitude, des douleurs aux lombes, sont pris de relâchement dû ventre. 20. Mais avoir des frissons avec une sorte de paroxisme, surtout la nuit, de l'insomnie, un délire loquace, et, pendant le sommeil, lâcher ses urines sous soi, aboutit à des spasmes. (Prorrh. 101.) 21. Des frissons continus dans les maladies aiguës, c'est funeste. 22. A la suite d'un frisson, la prostration avec douleur de tête, c'est pernicieux. Dans ce cas, des urines sanguinolentes, c'est funeste. 23. Le frisson avec opisthotonos tue. 24. Quand il y a eu des frissons, en même temps que des sueurs critiques, et que le lendemain, après un frisson que rien ne justifie, il y a de l'insomnie et absence de coction, je pense qu'il surviendra une hémorragie. (Prorrh. 149.) 25. Après le frisson, la rétention des urines est dangereuse et présage des spasmes, surtout quand il y a eu préalablement assoupissement profond; et dans ce cas on peut s'attendre à des parotides. (Prorrh. 155.) 26. Dans une fièvre irrégulière, les frissons qui redoublent suivant le type tritaeophye, sont [des frissons] de très mauvais caractère ; mais ceux qui redoublent irrégulièrement, quand il y a des spasmes avec frisson et fièvre, sont pernicieux. 27. L'aphonie qui vient à la suite d'un frisson est dissipée par un tremblement ; un tremblement qui survient délivre ceux qui sont repris de frisson. 28. Ceux qui à la suite d'un frisson éprouvent de la prostration avec céphalalgie, sont en danger : chez ces individus , des urines teintes de sang, c'est mauvais. 29. Chez ceux qui ont le frisson, il y a suppression d'urine. (Prorrh. 110.) 30. Dans la fièvre, un spasme, des douleurs aux mains et aux pieds, sont des signes de mauvais caractère : l'invasion subite d'une douleur à la cuisse est encore un signe de mauvais caractère : une douleur aux genoux, ce n'est pas bon non plus ; mais s'il y a de la douleur aux mollets, c'est un signe de mauvais caractère ; il en est de même du délire, surtout quand il y a un énéorème dans les urines. 31. Les fièvres produites par des douleurs aux hypocondres, sont de mauvaise nature ; quand il y a complication de casus , c'est très mauvais. (Prorrh. 56.) 32. Les fièvres sans intermittences, accompagnées de petites sueurs réitérées et de tension aux hypocondres, sont le plus souvent [des fièvres] de mauvais caractère : dans ce cas, les douleurs qui se fixent à l'acromion et à la clavicule sont funestes. 33. Les fièvres assodes du type tritaeophye sont [des fièvres] de mauvais caractère. 34. Dans la fièvre, la mutité, c'est mauvais. 35. Les malades pris d'un sentiment de lassitude, d'obscurcissement de la vue, d'insomnie, de coma, de petites sueurs, et du retour de la chaleur [fébrile], sont dans un mauvais état. (Prorrh. 74.) 36. Ceux qui éprouvent un sentiment de lassitude avec frissonnement, après de petites sueurs critiques, et après un retour de la chaleur [fébrile], sont en mauvais état, surtout s'il survient une épistaxis : ceux qui dans ces circonstances deviennent ictériques, avec coloration prononcée [de la peau] meurent ; ils rendent préalablement des matières stercorales blanches. 37. Les fièvres triraeophyes erratiques, lorsqu'elles se fixent aux jours pairs, sont rebelles. 38. Ceux qui dans les jours critiques, sont agités sans suer, et qui éprouvent un refroidissement général , comme aussi tous ceux qui ne suent pas et qui éprouvent un refroidissement général sans qu'il y ait de crise, sont dans un mauvais état. (Prorrh. 61.) 39. Ceux qui après cela, ont du frisson, puis des vomissements de matières sans mélange, et qui sont pris d'anxiété, de tremblement avec fièvre, sont en mauvais état. La voix est comme dans le frisson. (Prorrh. 42 ? 62.) 40. Après un saignement de nez, le refroidissement avec de petites sueurs, c'est mauvais. (Prorrh. 126.) 41. Ceux qui ont de petites sueurs générales, qui restent sans sommeil , qui sont repris de la chaleur fébrile, sont en mauvais état. (Prorrh. 68.) 42. Ceux qui ont de petites sueurs dans une fièvre sont dans un mauvais état. 43. Chez ceux qui ont des selles bilieuses, une douleur mordicante à la poitrine, de l'amertume à la bouche, c'est mauvais. 44. Dans les fièvres, quand le ventre est ballonné, et que les vents ne sortent pas, c'est mauvais. 45. Les individus pris de lassitudes, de hoquet, de catocké, sont dans un mauvais état. 46. Ceux qui ont de petites sueurs avec des frissonnements légers et fréquents qui partent du dos, sont dans un état insupportable ; cet état a présage une rétention douloureuse des urines. En pareil cas, avoir de petites sueurs, c'est mauvais. (Prorrh. 75.) 47. Taire quelque chose d'insolite, par exemple, diriger son attention sur ce qui n'est pas familier, ou le contraire, c'est funeste ; c'est aussi le prélude d'un délire imminent. 48. Du soulagement quand les signes sont mauvais, aucun amendement quand ils sont favorables, c'est également fâcheux. (Prorrh. 52.) 49. Dans les fièvres aiguës, quand les malades ont des sueurs, surtout à la tête, et qu'ils sont dans un état pénible, c'est mauvais, principalement avec coïncidence d'urines noires. Si à tout cela se surajoute le trouble de la respiration , c'est mauvais. (Prorrh. 39.) 50. Quand les extrémités passent rapidement par des états opposés, c'est mauvais. Quand il en est de même de la soif, c'est funeste. (Prorrh. 43.) |
51. Ἐκ κοσμίου θρασεῖα ἀπόκρισις, φωνὴ ὀξεῖα, κακόν· ὑποχόνδρια τουτέοισιν εἴσω εἰρύαται. 52. Τὰ ἐκ καταψύξιος ἱδρώδεος ταχὺ ἀναθερμαινόμενα, κακόν. 53. Οἱ ἐν ὀξέσιν ἐφιδροῦντες, ὑποδύσφοροι, κακόν. 54. Οἱ παραλόγως, κενεαγγείης μὴ ἐούσης, ἀδύνατοι, κακόν. 55. Ἐν πυρετῷ ἕλξις οἷον ἀπὸ ἐμέτου ἐς ἀνάχρεμψιν ἀποτελευτῶσα, κακόν. 56. Νάρκαι ἐς ἀμφότερα ταχὺ μεταπίπτουσαι, κακόν. 57. Στάξιες αἱ ἐλάχισται, κακαί. 58. Κακὸν δὲ πάντως ἐν ὀξεῖ δίψα παραλόγως λυθεῖσα. 59. Οἱ πρὸς χεῖρα ἀναΐσσοντες, κακοί. 60. Οἷσιν ἅμα πυρετῷ καυσώδει οἰδήματα ὑπνώδεα νενωθρευμένα, ἐς πλευρὸν ὀδύνη ἐπελθοῦσα, παραπληκτικῶς κτείνει. 61. Πνιγμὸς ἐν ὀξέσιν, ἰσχνοῖσιν, ὀλέθριον. 62. Ἐπὶ τοῖσιν ἤδη ὀλεθρίοισι τὰ σμικρὰ τρομώδεα, καὶ ἰώδης ἔμετος, οἱ ἐν τοῖσι ποτοῖσιν ὑποψοφέοντες καὶ ὑποβορβορύζοντες ξηροῖσι, καὶ οἱ χαλεπῶς καταβροχθίζοντες πνεύματι βηχώδει, ὀλέθριοι. 63. Ἐν ὀξέσι κατεψυγμένοισι τὰ ἐν χερσὶ καὶ ποσὶν ἐρυθήματα, ὀλέθρια. 64. Οἱ ἐκφυσῶντες καὶ ἀνακεκλασμένοι ἐν τοῖσιν ὕπνοισιν ὑποβλέποντες, ἰκτερώδεες κατακορέες θνήσκουσιν· λευκὸν διαχώρημα τούτοισι προδιέρχεται. 65. Αἱ ἐν πυρετοῖσιν ἐκστάσιες σιγῶσαι μὴ ἀφώνῳ, ὀλέθριαι. 66. Τὰ πελιδνὰ γινόμενα ἐν πυρετῷ σύντομον θάνατον σημαίνει. 67. Οἷσιν ἐν πυρετῷ, ἀλγήματος πλευροῦ γενομένου, κοιλίης ὑδατόχολα πολλὰ διαδιδούσης, ῥηΐζει, ἀσιτίαι δὲ παρακολουθοῦσι καὶ ἱδρῶτες μετὰ προσώπου εὐχροίης, καὶ κοιλίης ὑγρῆς, καί τι καὶ καρδιαλγίης, οὗτοι μακροτέρως νοσήσαντες περιπλευμονικῶς τελευτῶσιν. 68. Πυρέσσοντι ἐν ἀρχῇ μέλαινα χολὴ ἄνω ἢ κάτω διελθοῦσα, θανάσιμον. 69. Οἱ μετὰ καταψυξίων οὐκ ἀπύρων ἐφιδρῶντες ἄνω, δύσφοροι, φρενιτικοί τε καὶ ὀλέθριοι. 70. Ἐν ὀξεῖ τὰ ἐπ´ ὀλίγον ὀξέα ἀλγήματα ἐς κληῗδα καὶ τὰ νῶτα ἐμπίπτοντα, ὀλέθρια. 71. Ἐν μακροῖσιν ὀλεθρίοισιν, ἕδρης ἄλγημα, θανάσιμον. 72. Τοῖσιν ἀσθενέως ἤδη διακειμένοισι, τὸ μὴ βλέπειν, ἢ μὴ ἀκούειν, ἢ διαστρέφεσθαι χεῖλος ἢ ὀφθαλμὸν ἢ ῥῖνα, θανάσιμον. 73. Ἐν πυρετοῖσι βουβῶνος ἄλγημα νοῦσον χρονίην σημαίνει. 74. Αἱ ἐν πυρετοῖσιν ἀκρισίαι χρόνους μὲν ποιέουσιν, ἀτὰρ οὐχὶ ὀλέθριαι. 75. Οἱ ἐξ ἀλγημάτων ἰσχυρῶν πυρετοὶ, πολυχρόνιοι. 76. Αἱ τρομώδεες, ψηλαφώδεες παρακρούσιες, φρενιτικαί· καὶ οἱ κατὰ γαστροκνημίην πόνοι ἐν τούτοισι, γνώμης παράφοροι. 77. Ὅσοι ἐν ξυνεχεῖ ἄφωνοι κείμενοι, μύοντες σκαρδαμύσσουσιν, ἢν, αἵματος ῥυέντος ἐκ ῥινῶν, ἐμέσαντες φθέγξωνται, καὶ παρ´ αὐτοῖσι γένωνται, σώζονται· μὴ γενομένων δὲ τούτων, δύσπνοοι γενόμενοι θνήσκουσι ξυντόμως. 78. Οἱ λαβόντες, ἐς τὴν αὔριον παροξυνθέντες, 79. τρίτην ἐπισχόντες, τετάρτην παροξυνθέντες, κακόν· ἦρά γε καὶ φρενιτικοὶ οἱ τοιοῦτοι παροξυσμοί; 80. Ὁκόσοισιν ἐκλείπουσιν οἱ πυρετοὶ μὴ κατὰ κρισίμους, ὑποτροπικόν. 81. Οἱ ἐν ἀρχῇ λεπτοὶ μετὰ κεφαλῆς σφυγμοῦ καὶ οὔρου λεπτοῦ, πρὸς κρίσιν παροξύνονται· θαῦμα δὲ οὐδὲν, εἰ καὶ παρακοπὴ καὶ ἀγρυπνίη γένοιτο. 82. Ἐν ὀξέσι κίνησις, ῥιπτασμὸς, ὕπνος ταραχώδης, σπασμὸν ἐνίοισι σημαίνει. 83. Αἱ ταραχώδεες θρασύτητι ἐγέρσιες παράφοροι, πονηρὸν, καὶ σπασμώδεες, ἄλλως τε καὶ μεθ´ ἱδρώτων· σπασμώδεες δὲ καὶ τραχήλου καὶ μεταφρένου δοκέουσι ψύξιες, ἀτὰρ καὶ ὅλου τοῦ σώματος, ἐν τούτοισιν ὑμενώδεες οὐρήσιες. 84. Αἱ ἐν καύμασι παρακρούσιες, σπασμώδεες. 85. Αἱ ἐπ´ ὀλίγον θρασέες παρακρούσιες, θηριώδεες, καὶ σπασμοὺς δὲ προσημαίνουσιν. 86. Ἐν τοῖσι μακροῖσι κοιλίης ἄλογοι ἐπάρσιες, σπασμώδεες. 87. Τὰ εὐθὺ ταραχώδεα, ἄγρυπνα, ἐπιστάζοντα ἐκ ῥινῶν, ἑκταῖα κουφισθέντα νύκτα, πονήσαντα δὲ ἐς τὴν αὔριον, ἐφιδρώσαντα, κατενεχθέντα, παρακρούσαντα, αἱμοῤῥοεῖ λαύρως, καὶ λύει τὰ πάθεα· τὸ ὑδατῶδες οὖρον τοιαῦτα σημαίνει, εἰ μετὰ τῶν εἰρημένων. 88. Τῶν ἐξισταμένων μελαγχολικῶς, οἱ τρομώδεες γενόμενοι, κακοήθεες. 89. Παραφροσύνη ἐν πνεύματι καὶ ἱδρῶτι, θανατώδης· θανατώδης δὲ καὶ ἐν πνεύματι καὶ λυγμῷ. 90. Ἐνύπνια τὰ ἐν φρενίτιδι, ἐναργῆ. 91. Ἐν φρενίτιδι διαχωρήσιες λευκαὶ, καὶ νωθρότης, κακόν· ῥῖγος τουτέοισι κάκιστον. 92. Ἐν τοῖσι φρενιτικοῖσιν ἐν ἀρχῇσι τὰ ἐπιεικῶς ἔχοντα, πυκνά τε μεταπίπτοντα, κακόν. 93. Τῶν ἐξισταμένων μελαγχολικῶς, οἷς τρόμοι ἐπιγίνονται, κακόν. 94. Οἱ ἐξιστάμενοι μελαγχολικῶς, τρομώδεες γινόμενοι καὶ πτυαλίζοντες, ἦρά γε φρενιτικοί; 95. Οἱ ἐκστάντες ὀξέως ἐπιπυρέξαντες, φρενιτικοὶ γίνονται. 96. Οἱ φρενιτικοὶ βραχυπόται, ψόφου καθαπτόμενοι, τρομώδεες ἢ σπασμώδεες. 97. Τὰ ἐν φρενιτικοῖσι νεανικῶς τρομώδεα, θανάσιμα. 98. Αἱ περὶ ἀναγκαῖα παραφροσύναι, κάκισται, οἱ ἐκ τούτων παροξυνόμενοι, ὀλέθριοι. 99. Αἱ παρακρούσιες, φωνῇ κλαγγώδεες, γλώσσῃ σπασμώδεες, καὶ αὐτοὶ τρομώδεες γινόμενοι, ἐξίστανται· σκληρυσμὸς τούτοισιν ὀλέθριον. 100. Αἱ προεξαδυνατησάντων παραφροσύναι, κάκισται. |
51. Une réponse brutale faite par un malade [habituellement] poli, c'est mauvais ; l'acuité de la voix, c'est également mauvais. Chez ces individus, les parois des hypocondres sont rétractées [vers les parties profondes.] (Prorrh. 44, 45.) 52. A la suite d'un refroidissement avec de la sueur, le prompt retour de la chaleur fébrile est mauvais. (Prorrh. 66.) 53. Ceux qui, dans les maladies aiguës, ont de petites sueurs et de l'agitation sont clans un mauvais état. 54. Se trouver dans un état de prostration que rien ne justifie sans qu'il y ait eu de déplétion vasculaire, c'est mauvais. (Prorrh. 40.) 55. Dans une fièvre, un tiraillement comme pour vomir, lequel n'aboutit qu'à la salivation, c'est mauvais. 56. De rapides alternatives de narcotisme, c'est mauvais. 57. Des épistaxis très peu abondantes, sont très mauvaises clans les maladies aiguës. 58. En général, il est mauvais, dans une fièvre aiguë, que la soif ait cessé contre toute raison. (Prorrh. 57.) 59. Ceux qui tressaillent à un simple attouchement des mains sont dans un mauvais état. 60. Ceux qui dans le cours d'une fièvre causale sont affectés de tumeurs avec assoupissement et torpeur, meurent paraplectiques s'il survient une douleur au côté. 61. Dans les maladies aiguës , de la suffocation quand le pharynx n'est point tuméfié, c'est pernicieux. 62. Quand le péril est imminent, arrivent les petits tremblements et les vomissements érugineux. La production d'un petit bruit pendant la déglutition des liquides, celle d'un son rauque causé par la sécheresse de la gorge, la difficulté d'avaler à cause de la respiration saccadée comme dans la toux, sont des signes pernicieux dans les maladies aiguës avec refroidissement. 63. Les érythèmes aux mains et aux pieds sont des signes pernicieux. 64. Ceux qui ont la respiration anhélante, qui sont abattus, dont les paupières sont entr'ouvertes pendant le sommeil, meurent en présentant une couleur ictérique très foncée. Ces malades rendent préalablement des excréments blancs. 65. Dans les fièvres, une extase silencieuse, chez un malade qui n'est pas aphone, c'est pernicieux. (Prorrh. 54.) 66. Des ecchymoses survenant dans une fièvre présagent une mort imminente. 67. Quand une douleur de côté se manifeste dans une fièvre, des selles aquoso-bilieuses abondantes soulagent le malade; mais quand il survient de l'anorexie, puis des sueurs, avec coloration intense du visage, relâchement du ventre et un peu de cardialgie, les malades, après avoir langui quelque temps, meurent avec les symptômes de la péripneumonie. 68. Chez un fébricitant, si, dès le début, de la bile noire est évacuée par haut ou par bas, c'est mortel. 69. A la suite d'un refroidissement chez un individu qui n'est pas sans fièvre et qui sue aux parties supérieures, l'agitation développe le phrénitis, et devient bientôt pernicieuse. (Prorrh. 27.) 70. Les douleurs qui deviennent en peu de temps aiguës et qui se portent vers les clavicules et vers les parties supérieures, sont pernicieuses. 71. Dans les maladies de long cours et pernicieuses, une douleur au siège est mortelle. 72. Chez les malades déjà affaiblis, la perte de la vue et de l'ouïe, la déviation de la lèvre, de l'œil ou du nez, c'est mortel. 73. Dans les fièvres, une douleur à l'aine indique que la maladie sera longue. 74. Dans les fièvres, l'absence de crises les prolonge, mais elle ne les rend pas pernicieuses. 75. Les fièvres produites par des douleurs intenses sont de très longue durée. 76. Les tremblements, la carphologie, le délire sont des indices de phrénitis, et, dans ce cas, les douleurs aux mollets indiquent l'égarement de l'esprit. (Prorrh, 34. Pronost. 4.) 77. Tous ceux qui, dans une fièvre continue, gisent sans voix et sont pris d'un clignotement perpétuel, réchappent si, après un saignement de nez et un vomissement, ils parlent et reviennent à eux ; mais si cela n'arrive pas, ils sont pris de dyspnée, et meurent promptement. 78. Quand ceux qui sont pris de fièvre ont un paroxysme le lendemain de l'invasion. 79. une rémission le troisième jour, un paroxysme le quatrième, c'est mauvais. En effet, ces paroxysmes ne produisent-ils pas le phrénitis ? 80. Tous ceux chez lesquels les fièvres cessent dans des jours non critiques, sont exposés à des rechutes. 81. Les fièvres faibles au début et qui plus tard s'accompagnent de battements à la tête et d'urines ténues, ont des paroxysmes aux approches de la crise ; il n'y aurait rien d'étonnant qu'il survînt du délire et aussi de l'insomnie. 82. Dans les maladies aiguës, les mouvements insolites, l'agitation générale, le sommeil troublé, présagent des spasmes chez quelques individus. 83. Le réveil agité, avec l'air hagard et avec du délire, c'est funeste ; c'est aussi l'indice d'un état spasmodique, surtout s'il y a des sueurs. Le refroidissement du cou, du dos et de tout le corps, indique également un état spasmodique dans ce cas, les urines sont furfuracées. (Prorrh. 112, 113.) 84. Le délire avec chaleur ardente est spasmodique. 85. Le délire qui s'exaspère en peu de temps est un délire férin, il présage des spasmes. (Prorrh. 26, et aussi 123 initio.) 86. Dans les maladies de long cours, la tuméfaction du ventre sans cause légitime amène des spasmes. 87. Une insomnie soudaine avec trouble, des épistaxis légères, pendant la nuit du sixième jour un peu de soulagement, puis le lendemain de nouvelles souffrances, de petites sueurs, un assoupissement profond, du délire, amènent une hémorragie [nasale] abondante, laquelle dissipe ces affections. Des urines aqueuses présagent cet ensemble de symptômes. (Prorrh. 132.) 88. Parmi les individus qui tombent dans un transport mélancolique avec les symptômes précédents, ceux qui ont des tremblements, sont dans un état fâcheux. 89. Le délire avec dyspnée et sueur est mortel : il l'est aussi avec la dyspnée et le hoquet. 90. Dans le phrénitis, quand les songes se traduisent à l'extérieur, c'est bon. (Prorrh. 5.) 91. Dans le phrénitis, des selles blanches, de l'engourdissement, c'est mauvais. Dans ce cas, le frisson est très mauvais. (Prorrh. 13.) 92. Dans le phrénitis, le calme au début, puis des changements fréquents [dans l'état des symptômes], c'est manvais . (Prorrh. 12, et aussi 28.) 93. Parmi les individus pris d'un transport mélancolique, ceux à qui il survient un tremblement, sont en mauvais état. (Prorrh. 14.) 94. Ceux qui ont un transport mélancolique et qui sont pris de tremblement avec ptyalisme, sont-ils phrénétiques ? (Prorrh. 14.) 95. Ceux qui sont en proie à un transport violent, après un redoublement de fièvre, deviennent phrénétiques. (Prorrh. 15.) 96. Les phrénétiques boivent peu, s'émeuvent au moindre bruit, sont sujets aux tremblements ou aux spasmes. (Prorrh. 16.) 97. Dans le phrénitis, des tremblements violents sont mortels. (Prorrh. 9.) 98. L'aberration de l'esprit, par rapport aux choses de première nécessité, est très mauvaise ; ceux qui à la suite [de cette aberration] ont des paroxysmes, sont dans un état funeste. 99. Le délire avec voix retentissante, le spasme de la langue, les tremblements de cet organe, présagent une extase. Dans ce cas, la rigidité de la peau, c'est pernicieux. (Prorrh. 19.) 100. Le délire chez un individu déjà fort affaibli est très mauvais. (Prorrh. 8.) |
101. Τὰ ἐν φρενιτικοῖσι πυκνὰ μεταπίπτοντα, σπασμώδεα, πονηρά. 102. Οἱ ἐν φρενιτικοῖσι μετὰ καταψύξιος πτυαλίζοντες, μέλανα ἔμετον δηλοῦσιν. 103. Τοῖσι ποικίλως διανοσέουσι καὶ παρακρούουσι, πυκινὰ κωματώδεσι, προσδέχεσθαι λέγε μέλανα ἔμετον. 104. Τὰ παροξυνόμενα τρόπον σπασμώδεα, κάτοχα. 105. Τὰ παρ´ οὖς ἐπάρματα ἐν μακροῖσι, σμικρὰ, αἱμοῤῥώδεα καὶ σκοτώδεα ἐπιφαινόμενα, ὀλέθρια. 106. Οἱ λυγγώδεες πυρετοὶ καὶ ἄνευ εἰλέων καὶ μετὰ εἰλέων, ὀλέθριοι. 107. Οἷσι πνευματίῃσιν ἐοῦσιν ἴκτερος καὶ πυρετὸς ὀξὺς, μετὰ ὑποχονδρίου ξυντόνου καταψυχθεῖσι παρ´ οὖς μέγα ἔπαρμα. 108. Οἷσιν ἂν ἐν πυρετῷ ὀδύναι γενόμεναι περὶ ὀσφὺν καὶ τὰ κάτω χωρία, φρενῶν ἅπτονται, ἐκλείπουσαι τὰ κάτω, ὀλέθρια, ἄλλως τε κἢν ἄλλο τι σημεῖον προσγένηται πονηρόν· ἢν δὲ τἄλλα σημεῖα μὴ πονηρὰ γένηται, ἔμπυον γενήσεσθαι ἐλπίς. 109. Παιδίοισιν ὀξὺς πυρετὸς καὶ κοιλίης ἐπίστασις μετὰ ἀγρυπνίης, καὶ τὸ ἐκλακτίζειν, καὶ τὸ χρῶμα μεταβάλλειν, καὶ ἴσχειν ἔρευθος, σπασμῶδες. 110. Τὰ εὐθὺ ταραχώδεα, ἄγρυπνα, μέλανα δὲ τὰ σύνθετα, αἱμοῤῥοεῖ ἔνια. 111. Τὰ ἀγρυπνήσαντα ἐξαίφνης ἀλυσμῷ, αἱμοῤῥοέει, ἄλλως τε καὶ ἤν τι προεῤῥυήκῃ· ἦρά γε καὶ μεταφρίξαντες; 112. Οἱ ἐπ´ ὀλίγον περιψύχοντες, περὶ δὲ τοὺς παροξυσμοὺς βήσσοντες, καὶ ἐφιδροῦντες σμικρὸν, κακοήθεες· 113. ἐς πλευρὸν ὀδύνης καὶ πνιγμοῦ προσγενομένου, οὗτοι ἐμπυοῦνται. 114. Οἷσιν ἐν συνεχέσι φλυζάκια κατὰ πᾶν τὸ σῶμα ἐκφύει, θανάσιμον, μὴ γινομένου πυώδεος ἀποστήματος· μάλιστα δὲ εἴθισται γίνεσθαι τούτοισι παρ´ οὖς. 115. Ἐν ὀξεῖ τὰ μὲν ἔξωθεν περιψύχεσθαι, τὰ δὲ εἴσωθεν καίεσθαι, καὶ διψῇν, κακόν. 116. Οἱ συνεχέες διὰ τρίτης ἐπιτείνοντες, ἐπικίνδυνοι· 117. οἷσι δ´ ἄν ποτε πυρετὸς διαλίπῃ, ἀκίνδυνον. 118. Ἐν μακροῖσι πυρετοῖσιν ἢ φύματα, ἢ ἐς ἄρθρα πόνοι ἐγγίνονται, καὶ ἢν γένωνται, οὐκ ἄχρηστοι. 119. Κεφαλαλγίη ἐν ὀξεῖ, ὑποχόνδριον ἀνεσπασμένον, μὴ ῥυέντος αἵματος ἐκ ῥινέων, ἐς φρενιτικὸν περιίσταται. 120. Τὰ λειπυρικὰ, μὴ χολέρης ἐπιγινομένης, οὐ λύεται. 121. Ἴκτερος πρὸ μὲν τῆς ἑβδόμης ἡμέρης ἐπιγενόμενος, κακόν· ἑβδόμῃ δὲ, καὶ ἐνάτῃ, καὶ ἑνδεκάτῃ, καὶ τεσσαρεσκαιδεκάτῃ, κρίσιμον, μὴ σκληρύνων ὑποχόνδρια· ἢν δὲ μὴ, ἐνδοιαστόν. 122. Αἱ πυκναὶ διὰ τῶν αὐτῶν ὑποστροφαὶ, περὶ κρίσιν ἐμετώδεες, μελάνων ἔμετον ποιέουσιν· γίνονται δὲ καὶ τρομώδεες. 123. Τὰ ἐν τριταίοισιν ἅμα πυρετοῖσιν ἀλγήματα παροξυνόμενα τριταιογενῆ, ποιέεται θρομβώδεα αἵματα διαχωρέειν. 124. Ἐν πυρετοῖσι κατὰ φλέβα τὴν ἐν τῷ τραχήλῳ σφυγμὸς καὶ πόνος ἐς δυσεντερίην ἀποτελευτᾷ. 125. Τὸ μεταβάλλειν πολλάκις χρῶμα καὶ θερμασίην, χρήσιμον. 126. Τοῖσι χολώδεσι πνεῦμα μέγα, καὶ πυρετὸς ὀξὺς μετὰ ὑποχονδρίου ἐντάσιος, τὰ παρ´ οὖς ἀνίστησιν. 127. Οἱ ἐκ μακρῶν ἀναλαμβάνοντες, εὔσιτοι, μηδὲν ἐπιδιδόντες, ὑποστρέφουσι κακοηθέως. 128. Οἷσιν ἐν πυρετοῖσι φλέβες αἱ ἐν κροτάφοισι σφυγματώδεες, καὶ πρόσωπον ἐῤῥωμένον, καὶ ὑποχόνδριον μὴ λαπαρὸν, χρόνιον· καὶ οὐ παύονται χωρὶς αἵματος ῥύσιος ἐκ ῥινῶν πολλῆς, ἢ λυγγὸς, ἢ σπασμοῦ, ἢ ὀδύνης ἰσχίων. 129. Ἐν καύσῳ κοιλίη καταῤῥαγεῖσα, θανάσιμον. 130. Ἐκ κοιλίης ἀλγήματος ἐπιπόνου πυρετὸς καυσώδης, ὀλέθριον. 131. Ἐν τοῖσι καυσώδεσιν, ἤχων προσγενομένων μετὰ ἀμβλυωγμοῦ καὶ κατὰ ῥῖνας βάρους, ἐξίστανται μελαγχολικῶς, μὴ αἱμοῤῥαγήσαντες. 132. Τοὺς ἐν καύσοισι τρόμους παρακοπὴ λύει. 133. Ἐν καύσῳ ῥύσις ἐκ μυκτήρων τεταρταίῳ, κακὸν, ἢν μή τι ἄλλο ἀγαθὸν ξυμπέσῃ· πεμπταίῳ δὲ, ἧσσον κινδυνῶδες. 134. Ἐν τοῖσι καυσώδεσιν ὑποπεριψύχουσι, διαχωρήμασιν ὑδατοχόλοισι, συχνοῖσιν, ὀφθαλμῶν ἴλλωσις, κακὸν, ἄλλως τε κἢν κάτοχοι γένωνται. 135. Καῦσος, ῥίγεος ἐπιγενομένου, λύεται. 136. Καῦσοι ὑποτροπιάζειν εἰώθασι, καὶ ἡμέρας τέσσαρας ἐπισημήναντες, ἔπειτα ἐξιδροῦσιν· εἰ δὲ μὴ, τῇ ἑβδόμῃ. 137. Τοὺς καυσώδεας διακρίνουσιν αἱ τεσσαρεσκαίδεκα ἡμέραι, κουφίζουσαι ἢ ἀναιροῦσαι.
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101. Chez les phrénétiques, de fréquents changements [dans l'état des symptômes] annoncent des spasmes et sont funestes. (Prorrh. 28.) 102. Chez les phrénétiqques, le ptyalisme avec refroidissement présage un vomissement noir. (Prorrh. 31.) 103. Chez les malades qui présentent des symptômes variés, qui ont du délire avec de fréquents retours de l'état comateux, il faut s'attendre à unvomissement noir : dites-le. 104. Les paroxysmes qui tiennent du spasme produisent le catoché. (Prorrh. 161.) 105. Les petites tumeurs qui s'élèvent près des oreilles dans les maladies de long cours, s'il survient une hémorragie et des vertiges ténébreux, sont pernicieuses. 106. Les fièvres accompagnées de hoquet, avec ou sans affection iliaque, sont pernicieuses . 107. Chez les malades dont la respiration est précipitée, si la fièvre redevient aiguë à la suite d'un refroidissement avec forte tension de l'hypocondre, il s'élève de grosses parotides. (Prorrh. 164.) 108. Chez les malades qui ont de la fièvre, les douleurs survenues aux lombes et aux parties inférieures qui se portent au diaphragme en quittant ces parties, sont très pernicieuses, surtout si cette rétrocession est précédée de quelque autre mauvais signe; mais s'il n'y a pas d'autres mauvais signes, il faut s'attendre à un empyème. (Pronost. 19 initio.) 109. Chez les enfants, une fièvre aiguë, la suppression des selles avec insomnie, des sanglots, des changements de couleur, enfin la persistance d'une teinte rouge, sont les signes d'un état spasmodique. (Pronost. 24 in fine.) 110. Une insomnie soudaine avec trouble, des selles noires, compactes, amènent quelquefois des hémorragies. 111. L'insomnie avec une agitation soudaine amène une hémorragie [nasale], surtout s'il y a déjà eu quelque flux de sang; sera-t-elle précédée d'un frissonnement? (Prorrh. 136.) 112. Les malades qui sentent un peu de refroidissement général, ceux qui toussent et qui ont de petites sueurs partielles à l'approche des paroxysmes, ont une maladie de mauvais caractère. 113. Quand à une douleur de côté s'ajoute de la suffocation, les malades deviennent empyématiques. 114. Chez ceux qui ont une fièvre continue, s'il s'élève des pustules, surtout le corps, c'est mortel, s'il ne se forme pas quelque dépôt purulent ; c'est surtout en pareil cas que les parotides ont coutume de se former. 115. Dans une maladie aiguë, être froid au dehors, mais brûlant au dedans et altéré, c'est mauvais. (Prorrh. 7.) 116. Les fièvres continues, qui redoublent le troisième jour, sont dangereuses. 117. Pour ceux que la fièvre quitte quelquefois il n'y a pas de danger. 118. Dans les fièvres de long cours, il survient des abcès [sur quelque partie du corps], ou des douleurs aux articulations ; et si cela arrive, ce n'est pas sans avantage. 119. Dans une maladie aiguë, la céphalalgie, la rétraction spasmodique de l'hypocondre, s'il n'y a pas de saignement de nez, tendent au phrénitis. 120. Les fèves lipyries, s'il ne survient pas un choléra, n'ont pas de solution. 121. Un ictère se manifestant avant le septième jour d'une maladie, c'est mauvais. Au septième, au neuvième, au onzième et au quatorzième, c'est un signe critique s'il ne durcit pas dans l'hypocondre droit ; autrement le cas est douteux. 122. De fréquentes rechutes avec persévérance des mêmes symptômes, des flux de sang vers le temps de la crise, amènent un vomissement de matières noires ; les malades sont même pris de tremblement. 123. Dans les fièvres tierces, les douleurs qui redoublent en suivant le type tierce, font rendre par les selles des grumeaux de sang. 124. Dans les fièvres, le battement et la douleur du vaisseau qui est au cou aboutissent à une dyssenterie. 125. Changer fréquemment de couleur et de chaleur, est avantageux. 126. Dans les maladies bilieuses, une respiration grande, une fièvre aiguë avec tuméfactionde l'hypocondre , développent des parotides. 127. Ceux qui relèvent d'une longue maladie, et qui mangent avec appétit sans reprendre parfaitement, ont des rechutes d'un mauvais caractère. 128. Chez les fébricitants, quand les vaisseaux des tempes battent, que le visage est coloré, et que l'hypocondre n'est pas souple, la maladie se prolonge ; elle ne cesse point sans une abondante hémorragie du nez ou sans un hoquet, ou sans un spasme, ou sans une douleur aux hanches. 129. Dans le causses, une évacuation alvine abondante et précipitée, c'est mortel. 130. A la suite d'une douleur très pénible du ventre, une fièvre causale, c'est pernicieux. 131. Dans les causus, s'il survient des tintements d'oreilles, avec obscurcissement de la vue et sentiment de pesanteur au nez, les malades sont pris d'un transport mélancolique, s'ils n'ont pas eu d'hémorragie. (Prorrh. 18.) 132. Les tremblements qui surviennent dans les causus, le délire les fait cesser. 133. Dans le causus, un flux de sang par les narines le quatrième jour, c'est mauvais, à moins qu'il ne paraisse quelque autre bon symptôme; au cinquième joue, c'est moins dangereux. 134. Dans les causus, quand les malades ont un peu de refroidissement à la superficie du corps , avec des selles aquoso-bileuses, fréquentes, et déviation des yeux, c'est mauvais, surtout si les malades sont pris de catoché. (Prorrh. 81.) 135. Le causus cesse s'il survient un frisson. 136. Les causus ont coutume de récidiver au cinquième jour ; ensuite les malades ont de petites sueurs ; sinon c'est au septième qu'ils récidivent. 137. Le quatorzième jour juge les causus, soit qu'il apporte du soulagement ou qu'il donne la mort. |
138. Ἐκ καύσου, μὴ γενομένου πυώδεος παρ´ οὖς ἀποστήματος, οὐ πάνυ σώζονται. 139. Οἱ ληθαργικοὶ τρομώδεες ἀπὸ χειρῶν, ὑπνώδεες, δύσχρωτες, οἰδηματώδεες, σφυγμοῖσι νωθροῖσι, καὶ μετάρσια τὰ ὑποφθάλμια, καὶ ἱδρῶτες ἐπιγίνονται, καὶ κοιλίας χολώδεας καὶ ἀκρατέας ἢ καταξήρους ἴσχουσιν, οὖρα καὶ διαχωρήματα προϊόντα λαθραίως, τὸ οὖρον ὑποζυγίου, πιεῖν τε οὐκ αἰτέουσιν, οὐδὲ θάτερον οὐδέν· ἔμφρονες δὲ γενόμενοι, τράχηλον ἐπώδυνόν φασιν ἔχειν, καὶ διὰ τῶν οὐάτων ἤχους διαΐσσειν· 140. ὁκόσοι δὲ σώζονται τῶν ληθαργικῶν, ἔμπυοι ὡς ἐπιτοπολὺ γίνονται. 141. Ὁκόσοισιν ἐν πυρετοῖσιν ἀκρίτως τὰ τρομώδεα παύεται, τουτέοισι χρόνῳ ἐς ἄρθρα ἀπόστασις ὀδυνώδης ἐκπυοῦσα, καὶ κύστις ἐπώδυνος. 142. Τῶν πυρεσσόντων οἷσι μὲν ἐρυθήματα ἐπὶ προσώπων καὶ πόνος κεφαλῆς ἰσχυρὸς, καὶ σφυγμὸς φλεβῶν, αἵματος ῥύσις τὰ πολλὰ γίνεται· οἷσι δὲ ἄσαι, καὶ καρδιωγμοὶ, καὶ πτυαλισμοὶ, ἔμετος. 143. Οἷσι δὲ ἐρευγμοὶ, φῦσαι, ψόφοι κοιλίης, καὶ ἐπάρσιες, καὶ ἐκτάραξις κοιλίης. Τοῖσι χρονίζουσιν ἀσφαλέως ἐν πυρετῷ ξυνεχεῖ, χωρὶς πόνου, ἢ φλεγμονῆς, ἢ ἄλλης προφάσιος, ἀπόστασιν προσδέχεσθαι μετὰ πόνου καὶ οἰδήματος, καὶ μᾶλλον ἐς τὰ κάτω χωρία· προσδέχεσθαι δὲ δεῖ τὰς ἀποστάσιας τοῖσιν εἰς τριήκοντα ἔτεα μᾶλλον· ὑποσκέπτεσθαι δὲ τουτέοισι τὰς ἀποστάσιας, ἢν τὰς εἴκοσιν ἡμέρας ὁ πυρετὸς ὑπερβάλλῃ· τοῖσι δὲ πρεσβυτέροισιν ἧσσον γίνονται, καὶ πολλῷ χρόνῳ γενομένων τῶν πυρετῶν· οἱ δὲ διαλείποντες καὶ λαμβάνοντες πεπλανημένως, φθινοπώρου μάλιστα ἐς τεταρταῖον ἐπιεικέως μεθίστανται, καὶ μᾶλλον τοῖσιν ὑπὲρ τὰ τριήκοντα ἔτεα γεγονόσιν· αἱ δὲ ἀποστάσιες τοῦ χειμῶνος γίνονταί τε μᾶλλον, καὶ παύονται βραδύτερον, καὶ ἧσσον παλινδρομέουσιν. 144. Τοῖσι δὲ πολλάκις ὑποτροπιασθεῖσιν, ἢν ἑξάμηνον ὑπερβάλλωσιν, ἰσχιαδικὴ φθίσις ἐπιεικέως γίνεται. 145. Ὁκόσα πυρετῷ ἀντιδίδοται, καὶ μὴ ἀποστηματώδεα σημεῖα, κακοήθεα. 146. Τῶν πυρετῶν οἱ μήτε ἐν ἡμέρῃσι κρισίμῃσι, μήτε μετὰ σημεῖον λυτήριον ἀφιέντες, ὑποτροπιάζουσιν. 147. Τὰ ὀξέα τῶν νοσημάτων ἐν ἡμέρῃσι κρίνεται τεσσαρεσκαίδεκα. 148. Τριταῖος ἀκριβὴς ἐν πέντε, ἢ ἐν ἑπτὰ περιόδοισιν, ἢ τὸ μακρότατον ἐν ἐννέα κρίνεται. 149. Οἷσιν ἀρχομένοισι πυρέσσειν, αἵματος στάζοντος ἐκ ῥινῶν, ἢ πταρμοῦ γενομένου, λευκὴν ὑπόστασιν τὸ οὖρον ἴσχει ἐν τῇ τετάρτῃ, λύσιν ἐν τῇ ἑβδόμῃ σημαίνει. 150. Τὰ ὀξέα κρίνεται, αἵματος ἐκ ῥινέων ῥυέντος ἐν κρισίμῳ, καὶ ἱδρῶτος πολλοῦ γενομένου, καὶ οὔρου πυώδεος καὶ ὑαλώδεος γενομένου, ὑπόστασιν χρηστὴν ἔχοντος, καὶ ἀθρόου γενομένου, καὶ ἀποστήματος ἀξιολόγου, καὶ κοιλίης μυξώδεος καὶ αἱματώδεος, καὶ ἐξαπίνης καταῤῥαγείσης, καὶ ἐμέτων οὐ μοχθηρῶν κατὰ κρίσιν. 151. Ὕπνοι βαθέες, μὴ ταραχώδεες, βεβαίαν κρίσιν σημαίνουσιν· οἱ δὲ ταραχώδεες μετὰ ἀλγήματος σώματος, ἀβέβαιοι. 152. Ἑβδομαίοισιν, ἢ ἐναταίοισιν, ἢ τεσσαρεσκαιδεκαταίοισι ῥύσιες ἐκ ῥινέων λύουσιν ὡς ἐπὶ τὸ πουλὺ τοὺς πυρετούς· ὁμοίως δὲ καὶ κοιλίης ῥύσις χολώδης, καὶ δυσεντεριώδης, καὶ πόνος γουνάτων, ἢ ἰσχίων, καὶ οὖρον πεπανθὲν πρὸς τὴν κρίσιν, ἐν γυναικὶ δὲ καὶ ἐπιμηνίων ῥύσις. 153. Οἱ ἐν πυρετοῖσιν αἱμοῤῥαγήσαντες ἱκανῶς ὁκοθενοῦν, ἐν τῇσιν ἀναλήψεσι κοιλίας καθυγραίνονται. 154. Οἱ ἐν πυρετοῖσιν ἐφιδρώοντες, κεφαλαλγέες, κοιλίην ἀπολελαμμένοι, σπασμώδεες. 155. Αἱ ἐπ´ ὀλίγον θρασέες παρακρούσιες, καὶ θηριώδη καὶ σπασμὸν σημαίνουσιν. 156. Σπασμὸς ἐν πυρετῷ γενόμενος, παύει τὸν πυρετὸν αὐθημερὸν, ἢ τῇ ὑστεραίῃ, ἢ τῇ τρίτῃ. 157. Σπασμὸς ἐν πυρετῷ γενόμενος καὶ παυόμενος αὐθημερὸν, ἀγαθόν· ὑπερβάλλων δὲ τὴν ὥρην ἐν ᾗ ἤρξατο, καὶ μὴ διαπαυόμενος, κακόν. 158. Οἱ διαλείποντες, ἀνωμάλως δὲ χλιαινόμενοι, κοιλίης ἐμφυσωμένης, σμικρὰ διαδιδούσης, ὀσφυαλγήσασι μετὰ κρίσιν, τουτέοισι κοιλίαι καταῤῥήγνυνται· οἱ δὲ περικαέες πρὸς χεῖρα, νωθροὶ, διψώδεες, ἀσώδεες, κοιλίης ἀπειλημμένης, βαρυνόμενοι, ἐκχλοιοῦνται· ἔστι δ´ ὅτε καὶ τὰ ἐξέρυθρα ἐν ποσὶ κατακαύματα τὰ αὐτὰ σημαίνει. 159. Οἱ χειμερινοὶ τεταρταῖοι πυρετοὶ ἐπιεικέως μεθίστανται ἐς τὰς ὀξείας νούσους.
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138. A la suite d'un causus, s'il ne se fait pas de dépôts purulents vers les oreilles, on n'est pas entièrement délivré. 139. Ceux qui sont affectés de léthargus, tremblent des mains, sont assoupis, ont mauvais teint, sont oedémateux, ont les pulsations lentes, les paupières inférieures gonflées, se couvrent de sueur; leur ventre se tuméfie et rend des matières bilieuses et sans mélange ou bien il est très desséché : les urines et les selles viennent aussi sans produire aucune sensation ; les urines sont jumenteuses ; les malades ne demandent ni à boire ni aucune autre chose ; revenus à eux, ils disent sentir de la douleur au cou et éprouver un bourdonnement dans les oreilles. 140. Ceux qui réchappent du léthargus, deviennent le plus souvent empyématiques. 141. Chez tous les fébricitants, quand les tremblements cessent sans crise, il se forme plus tard, aux articulations, des tumeurs douloureuses qui suppurent, et la vessie devient douloureuse. 142. Parmi les fébricitants, chez ceux qui ont des rougeurs au visage, une douleur de tête intense, des pulsations vasculaires, il survient le plus souvent une hémorragie nasale ; chez ceux au contraire qui ont du dégoût, des douleurs au cardia, un ptyalisme, c'est un vomissement; chez ceux qui ont des éructations, des vents, des borborygmes avec météorisme du ventre, ce sont des perturbations du ventre. 143. Chez ceux qui traînent sans danger une fièvre continue, avec absence de douleur, de phlegmasie, ou d'une autre cause apparente [qui l'entretienne], on doit s'attendre à des dépôts, avec douleur et tuméfaction, surtout aux régions inférieures. On doit particulièrement s'attendre à ces dépôts chez les individus âgés de trente ans, et on en soupçonnera la formation si 1a fièvre a passé le vingtième jour, ils sont plus rares chez les sujets plus âgés, quoique la fièvre ait duré plus longtemps. Les fièvres qui quittent et reprennent irrégulièrement, dégénèrent facilement en fièvre quarte, surtout en automne, et principalement chez ceux qui ont plus de trente ans. Les dépôts arrivent de préférence en hiver, disparaissent plus lentement, et sont moins sujets à se répercuter â l'intérieur. (Pronost. 24, initio.) 144. Chez ceux qui ont éprouvé plusieurs rechutes, s'ils sont malades depuis plus de six mois, il survient ordinairement une phtisie ischiatique. 145. Tout ce qui se substitue à la fièvre et qui ne présente pas les signes d'un dépôt, est de mauvais caractère. 146. Parmi les fièvres, celles qui cessent à des jours non critiques et sans signes décrétoires, récidivent. (Pronost. 24., initio) 147. Les maladies aiguës se jugent en quatorze jours. 148. Une fièvre tierce légitime se juge en sept, ou au plus tard en neuf périodes. 149. Au début des fièvres, si quelques gouttes de sang s'échappent des narines, ou s'il advient un éternument et que les urines donnent un dépôt blanc le quatrième jour, ce dépôt indique la solution de la maladie pour le septième. 150. Les maladies aiguës se jugent par un saignement de nez qui arrive dans un jour critique, par des sueurs abondantes, par des urines purulentes ou vitrées , donnant un sédiment louable et sortant en abondance, par un dépôt proportionné à l'intensité de la maladie, par des selles muqueuses, sanguinolentes, qui sortent tout à coup et avec force, enfin par des vomissements qui n'ont pas de mauvais caractère et qui arrivent lors de la crise. 151.Le sommeil profond et sans trouble présage une crise sûre ; mais le sommeil troublé et accompagné de douleurs du corps présage une crise douteuse. 152. Au septième, ou au neuvième, ou au quatorzième jour, les saignements de nez résolvent le plus ordinairement les fièvres. Il en est de même d'un flux bilieux ou dyssentérique, de la douleur aux genoux ou aux hanches, de l'urine bien cuite aux approches de la crise ; et, pour les femmes, de l'écoulement. des menstrues. 153. Ceux qui, dans le cours d'une fièvre, ont une hémorragie abondante, de quelque partie que ce soit, ont le ventre relâché lorsqu'ils entrent en convalescence. (Prorrh. 133.) 154. Ceux qui, dans les fièvres, ont de petites sueurs générales, avec céphalalgie et resserrement du ventre, sont menacés de spasmes. (Prorrh. 115.) 155. Le délire qui s'exaspère en peu de temps, est un délire férin et présage un spasme. (Prorrh. 26 et 123.) 156. La fièvre survenant dans le spasme, le fait cesser le jour même ou le lendemain matin, ou le troisième jour. 157. Le spasme survenant dans la fièvre et cessant le jour même, c'est bon ; mais, dépassant l'heure à laquelle il avait commencé, et ne cessant pas, c'est mauvais. 158. Ceux qui ont des fièvres intermittentes, et chez lesquels la chaleur fébrile modérée se montre irrégulièrement, le ventre étant météorisé et ne rendant que peu de matières, ont des douleurs lombaires après la crise ; leur ventre se relâche alors subitement et abondamment. Mais ceux dont la peau est brûlante au toucher, qui sont engourdis, altérés et agités, tombent dans une prostration complète si les selles se suppriment. Quelquefois des rougeurs inflammatoires qui paraissent aux pieds présagent cet état. 159. Les fièvres quartes hivernales se transforment aisément en maladies aiguës. |