Elégies de Tibulle

 

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TIBULLE : On sait peu de choses sur la vie d'Albius TIBULLUS : il appartenait à une famille riche qui fut dépouillée d'une partie de ses biens après Philippes ; il fit deux voyages, l'un en Aquitaine (avec MESSALA CORVINUS chez qui il connut Horace et Ovide), l'autre en Orient.
Tibulle chante surtout l'amour avec ses joies, ses espoirs, ses déceptions, ses souffrances ; il exprime aussi son dégoût pour la vie turbulente, son désir de tranquillité, son goût pour la campagne, sa tristesse face à la mort qui le ravit fort jeune.
Son oeuvre comprend 4 livres d'élégies (le Corpus Tibullianum), mais tout n'est pas de lui : le troisième livre est attribué à un certain Lygdamus et le quatrième contient six billets de Sulpicia, la nièce de Messala.
Son originalité : l'union de l'amour et de la nature (thème qu'on retrouvera chez J.-J. ROUSSEAU), la sérénité de la vie campagnarde, remède à la maladie d'amour.

 élégie I, 6 (1ère partie)

La dernière en date des élégies déliennes : le poème de la rupture. Cette pièce fait directement suite à la précédente : Délie est toujours, officiellement, avec son "protecteur" (uir); elle continue à donner, de temps en temps, ses faveurs au poète, mais il sait bien qu'elle en fait autant à d'autres. Les voeux formés loi sont dérisoires. TIB. lui-même n'y croit pas. Aucune indication de date dans le texte même. L'élégie ne se place la dernière de la série que par la vraisemblance interne dans l'évolution du sentiment. Noter les allusions à des épisodes antérieurs de leur amour. Le v. 9, par ex., est une allusion explicite à II, 15 et suiv. Les v. 59 et suiv. (allusion au rôle de la mère de Delia) se comprennent mieux après la fin de la pièce III. Tous ces argumente ne permettent guère de situer cette pièce 6 qu'à la fin du "roman".

VI Semper, ut inducar, blandos offers mihi voltus,
Post tamen es misero tristis et asper, Amor.
Quid tibi saevitiae mecum est? an gloria magna est
Insidias homini conposuisse deum?
Nam mihi tenduntur casses: iam Delia furtim 5
Nescio quem tacita callida nocte fovet.
Illa quidem tam multa negat, sed credere durum est:
Sic etiam de me pernegat usque viro.
Ipse miser docui, quo posset ludere pacto
Custodes: heu heu nunc premor arte mea, 10
Fingere nunc didicit causas, ut sola cubaret,
Cardine nunc tacito vertere posse fores.
Tum sucos herbasque dedi, quis livor abiret,
Quem facit inpresso mutua dente venus.
At tu, fallacis coniunx incaute puellae, 15
Me quoque servato, peccet ut illa nihil.
Neu iuvenes celebret multo sermone, caveto,
Neve cubet laxo pectus aperta sinu,
Neu te decipiat nutu, digitoque liquorem
Ne trahat et mensae ducat in orbe notas. 20
Exibit quam saepe, time, seu visere dicet
Sacra Bonae maribus non adeunda Deae.
At mihi si credas, illam sequar unus ad aras;
Tunc mihi non oculis sit timuisse meis.
Saepe, velut gemmas eius signumque probarem, 25
Per causam memini me tetigisse manum;
Saepe mero somnum peperi tibi, at ipse bibebam
Sobria subposita pocula victor aqua.
Non ego te laesi prudens: ignosce fatenti,
Iussit Amor: contra quis ferat arma deos? 30
Ille ego sum, nec me iam dicere vera pudebit,
Instabat tota cui tua nocte canis.
Quid tenera tibi coniuge opus? tua si bona nescis
Servare, frustra clavis inest foribus.
Te tenet, absentes alios suspirat amores 35
Et simulat subito condoluisse caput.
At mihi servandam credas: non saeva recuso
Verbera, detrecto non ego vincla pedum.
Tum procul absitis, quisquis colit arte capillos,
Et fluit effuso cui toga laxa sinu, 40
Quisquis et occurret, ne possit crimen habere,
Stet procul aut alia ~stet procul~ ante via.

   vocabulaire

[1,6,1] Toujours, pour m'attirer, tu m'offres un visage caressant, et bientôt, hélas! je n'éprouve que ta tristesse et ta rigueur, Amour! Qu'ai-je avec toi de commun, sauvage enfant? la grande gloire pour un Dieu que de dresser 5 des embûches à un homme! Déjà on me tend des pièges; déjà Délie, en cachette, réchauffe traîtreusement je ne sais quel rival dans la nuit taciturne. Elle jure et affirme le contraire, il est vrai; mais j'ai peine à le croire : ne nie-t-elle pas de la sorte nos amours à son mari? C'est moi-même qui, pour mon malheur, lui ai appris le moyen [1,6,10] de tromper ses gardiens. Hélas! hélas! je suis aujourd'hui la victime de mes propres leçons. Tantôt elle a appris à feindre des prétextes pour coucher seule, à faire tourner sans bruit une porte sur ses gonds; tantôt je lui ai donné des sucs et des herbes pour faire partir la meurtrissure 15 que Vénus réciproque imprime avec les dents. Mais toi, imprudent mari d'une femme qui te trompe, prends garde à moi aussi, pour qu'elle ne pèche pas. Veille à ce qu'elle évite les longs et fréquents entretiens des jeunes gens; à ce qu'elle ne s'étende avec une robe flottante qui lui découvre la gorge; à ce qu'elle ne te trompe pas par un [1,6,20] signe, et ne tire la liqueur avec son doigt pour tracer des caractères sur la table ronde. Crains ses nombreuses sorties, assurât-elle se rendre aux mystères de la Bonne-Déesse, dont l'accès est interdit aux hommes. Si tu m'en crois, je la suivrai seul au pied des autels: alors je n'aurai 25 point à redouter que mes yeux me trompent. Souvent, sous prétexte d'admirer ses pierres ou son cachet, je me souviens de lui avoir touché la main. Souvent je t'ai endormi avec du vin pur, tandis que moi, je buvais sobrement en mettant de l'eau au fond de la coupe, et j'avais la victoire. Je ne t'ai point offensé à dessein [1,6,30] pardonne à mes voeux. C'est l'Amour qui le voulut : qui lutterait contre les Dieux? C'est moi, - je ne rougirai pas de dire la vérité, - que ton chien poursuivait durant la nuit entière. Qu'as-tu besoin aussi d'une jeune épouse? Si tu ne sais pas garder ton bien, c'est en vain qu'une 35 clef est à la porte. Elle te prend dans ses bras, soupire après d'autres amours absentes, et fait semblant soudain d'avoir mal à la tête. Eh bien! confie-la à ma garde; je ne me dérobe pas aux coups sauvages; je ne refuse pas de me laisser mettre des chaînes aux pieds. Arrière alors [1,6,40] tous ceux qui cultivent leur chevelure avec art, qui laissent flotter le pli ondoyant d'une toge lâche. Si quelqu'un se trouve sur son chemin, que, pour prévenir toute accusation, il s'arrête ou prenne une autre route.
Semper, ut inducar... : ce début semble indiquer que TIB. vient de subir une "rechute" dans son amour, après le moment de clairvoyance de la pièce 5.

post : adv.

Amor : les pièces précédentes invoquaient Vénus. Ici, c'est son fils. Désir de variété ? ou plutôt changement survenu dans la perspective religieuse de son amour : le dieu qui y préside n'est plus le "numen" puissant, mystique (Vénus), qui préside à l'union indissoluble des âmes - il est le dieu du Désir, le démon espiègle, des "passades" - le dieu "alexandrin" (Smith), et non le dieu cosmique de Platon. Ce début est tout à fait dans la ligne de l'épigramme amoureuse alexandrine, avec son apostrophe à l'Amour (Eros). La grande passion du début redevient, en ce decrescendo du roman, une "aventure" dans le monde de la galanterie - ce qu'elle n'aurait dû jamais cesser d'être.

Quid tibi saeuitiae mecum est : expression familière; joindre quid et saeuitiae. L'expression usuelle simple est du type : est mihi aliquid cum aliquo.

L'idée même de s'en prendre au dieu Amour et de lui reprocher ses rigueurs, trop faciles, contre un homme, est exprimée dans l'Anthol. Palat., V. 10, et ailleurs. C'est un vieux thème de la poésie moralisante grecque.

deum : "toi, un dieu".

nescio quem : Délie se donne à n'importe qui. Il semblerait que ces vers "continuent" l'aventure commencée avec le manège qui termine la pièce 5. Naturellement, continuité toute poétique, il est indifférent de savoir s'il s'agit du même amoureux ou non. L'important est que cet amoureux soit à la fois différent de Tibulle et de l'amant en titre. Délie en est arrivée à un degré de plus dans la légèreté - et le poète dans la conscience qu'il en prend.

Callida : nom. sing., équivalent à un adv.

illa quidem : "elle, bien sûr..."

premor mea arte : expression proverbiale.

ut sola cubaret : rappelle explicitement 3, 26 : et puro secubuisse toro. De même, cardine tacito : 2, 10 : neu furtim uerso cardine aperta sones. Ces réminiscences volontaires, presque des citations, empêchent (outre la vraisemblance générale, psychologique) de placer cette élégie ailleurs qu'à la fin du groupe.

herbas quis (= quibus) liuor abiret : plantes en usage chez les sorcières antiques, et nullement imaginées par TIB. pour le circonstance. Nombreux passages dans PLINE, N. H., XIII, 125; XX, 24, etc.

uenus : désigne l'acte d'amour; sens à distinguer du nom de la déesse et de uenus - "grâce". Sens sans doute premier.

Coniunx : c'est le "protecteur" en titre.

Fallacis : noter la dureté du mot à l'égard de Délie : les dernières illusions sont perdues.

Seruato : impér. fut., forme rarement employée, et figurant surtout dans les prescriptions juridiques, les textes de loi, etc. Sens : "veille sur mes intérêts" (seruare : "sauver"', protéger, etc.). Le sens indiqué par Ponchont ne convient pas à la signification générale du développement : en veillant sur Délie, le "mari" l'empêchera de commettre ses infidélités nombreuses. Toute la pièce, est une sorte de "pacte" entre le poète et l'amant en titre. Toute cette partie de l'élégie a été développée, ainsi que le remarque Smith (p. 310) par OVIDE, Amores, II, 19, 37 et suiv., sur le thème général : "nisi tu seruare puellam / incipis, incipiet desinere esse meam", qui garantit l'interprétation du texte de TIB.

Sens de ut (v. 16) : "en taisant en sorte qu'elle..."

celebret : "voir en grand nombre" (fréquenter). Emploi très classique.

cubet : "prendre place à table"; en prose : accumbere.

digito liquorem ne trahat : moyen de correspondance - employé par la jeune servante aimée de Goethe, dans les Élégies romaines. Tout ce passage reprend le développement de la pièce 2 (v. les notes), dont celle-ci s'inspire beaucoup.

in orbe mensae : la table est un guéridon circulaire; il est facile de la faire tourner, sous un prétexte ou sous un autre, et, ainsi, de mettre le message sous les yeux de son destinataire.

Exibit quam saepe, time. Construire : time (tamen saepe) quam saepe... Seu : "même si". Employé sans corrélatif = uel si...

Bona Dea : "la puissante Déesse", vieille divinité romaine, dont le culte était strictement réservé aux matrones, et sans présence masculine. Culte établi sur l'Aventin, donc, hors du pomoerium, mais il ne s'ensuit pas que cette divinité soit d'origine étrangère. L'hypothèse, ordinairement présentée, selon laquelle Bona Dea ne serait qu'une Déméter tarentine ou campanienne, parait aujourd'hui fort compromise. Bona Dea présente dans son culte des caractères fort archaïques, qui paraissent bien remonter à des formes religieuses très anciennes à Rome. Elle est, comme Junon, accompagnée de serpents - ce qui, plus tard, l'a associée au groupe des divinités guérisseuses, autour d'Esculape. Mais ce caractère ne parait pas être primitif. Quoi qu'il en soit, Divinité de la féminité "chaste" (tabou du vin, du myrte, dans son sanctuaire), elle est le type même de la divinité au culte de laquelle les hommes doivent rester étrangers. On connaît l'aventure de Clodius à ce propos. La malignité masculine assurait que les mystères de Bona Dea n' étaient pas aussi innocents que l'aurait voulu la morale.

Mihi si credas : "si tu veux me faire confiance" (dans ce pacte entre le poète et le "coniunx").

Mihi non sit timuisse : l'infin. parfait est ici sujet de sit - "je n'aurais pas à craindre" (litt. : à avoir craint). TIB. suggère ainsi qu'elle ne va pas réellement dans le temple de Bona Dea.

per causam : "sous (ce prétexte" (d'admirer ses bijoux). Expression classique.

Saepe mero somunum peperi tibi : le vin antique était très fort en alcool et ne se buvait que coupé d'eau (souvent tiède); "boire du vin pur" est signe de débauche; un stratagème fréquent consistait à réchauffer légèrement le vin, comme s'il avait contenu de l'eau chaude, et de le servir pur (APULEE, Métam VII, 12).

sobria... pocula : épithète transposée; "des coupes qui n'enivrent pas".

prudens : "en le voulant". TIB. veut dire que son intention, en aimant Délie, n'était pas d'offenser son "mari".

Ignosce fatendi : "pardonnez-moi parce que j'avoue".

Iussit Amor : L'excuse de la passion est fréquente, comme "circonstance atténuante" (Rhet. ad Herenn., II, 16, 23 : nam qui se propter uinum aut amorem aut irricundiam fugisse rationem dicet...). En invoquant l'excuse de la toute-puissance du dieu Amour, TIB. n'est pas dupe : ironie, fausse naïveté.

Ille ego sum... : allusion à un temps où TIB. était le seul amant accueilli par Délie. Il en est aux "souvenirs" : son amour est déjà au passé.

Suspirat : transitif. "Soupire après (quelqu'un)".

condoluisse : le préverbe marque l'aspect "déterminé" : "qu'elle est prise d'une douleur".

Mihi seruendam credas : cf. v. 23. non saeua recuso uerbera... : TIB. accepte les fonctions, et les périls de l'esclave. Cf. pièce 5, v. 60 et suiv. Cette fois encore, il accepte d'être esclave pour vivre plus près de Délie.

Vincla pedum : les entraves du "portier". Cf. I, v. 55 et suiv., et les notes.

absitis, quisquis... : "allez-vous en, vous tous qui..." Portrait des "petits maîtres". La toge se portait alors moins ample que plus tard; le "sinus" est la retombée antérieure de la toge, retombée qui descend plus ou moins bas.

La coupe de la toge a varié : anciennement elle était étroite et serrée; plus on avance sous l'Empire, plus elle devient vaste, et plus son drapé est abondant. Noter l'emploi des mots faisant image : fluit (drapé souple), à rapproché de effuse, qui exprime une image analogue.

v. 42 : incompréhensible tel que le donnent les mss., et correction impossible, sinon par pure "divination", la corruption résultant de la répétition indue du groupe initial : stet procul, et cette répétition ne nous donne aucun indice sur les mots perdus. Ante (adv. comme si souvent chez TIB.), appartient probablement au texte primitif; seul a disparu le dactyle représenté maintenant par stet procul. La suite des idées se laisse cependant retrouver : le v. 41 introduit un second terme, parallèle au premier (quisquis colit..., v. 39). Ces deux propositions constituent, à elles deux, une analyse du uos contenu dans absitis. Ce uos désigne tous les personnages suspects, a priori, de s'intéresser à Délie de façon excessive. Il faut donc que quisquis et occuret fasse allusion à une "manoeuvre" classique de la galanterie : en fait, il s'agit de le façon qu'ont les Jeunes gens, à Rome, de venir au-devant d'une femme et de la saluer, soit qu'ils la connaissent, soit qu'ils fassent semblant. Cf., ci-dessus, I, 5, 61 : te pauper adibit primus..., et maintes scènes analogues chez OVID. Pour que cette salutation (parfois légitime, et de simple politesse) ne prêtât pas au soupçon, de la part de TIBULLE, il faut qu'elle soit justifiée par les circonstances, c'est-à-dire que la rencontre soit vraiment accidentelle, et que ce salut ne soit pas un prétexte à approcher la jeune fille. La seconde idée est exprimée par la première partie du V. 42 : stet procul. On peut donc s'attendre à ce que la lacune contint le première : caractère évidemment accidentel de la rencontre - idée qui s'accorde bien avec les deux mots sûrs conservés : alia... uia. Le jeune homme devrait, pour ne pas voir ses intentions mises en doute, avoir vraiment rencontré Délie par hasard - s'être trouvé sur sa route, alors qu'il en suivait une autre. On peut donc "restituer" (par pure conjecture) un verbe comme : uenerit. Mais, outre la platitude de cette conjecture, nous n'avons aucune garantie de son exactitude. La faute s'est produite très tôt, en un temps où les copistes avaient encore le sentiment du rythme quantitatif.

 abeo, is, ire, ii, itum : s'éloigner, partir
absens, entis
: absent
absum, es, esse, afui : 1 - être absent, être hors de. 2 - manquer à, faire défaut à; ne pas assister (qqn), ne pas secourir (qqn). 3 - être éloigné de, être distant de. 4 - se tenir loin de, s'abstenir, être exempt de. 5 - avoir de l'éloignement pour, répugner, être contraire à. 6 - différer, être supérieur ou être inférieur.
ad, prép. : + Acc. : vers, à, près de
adeo, is, ire, ii, itum : aller à, vers
alius, a, ud : autre, un autre
amor, oris, m. : l'amour, la tendresse, l'affection; la passion, ke désir. ( Amor, oris, m. : l'Amour (Cupidon, fils de Vénus).
an, conj. : est-ce que, si (int. ind.), ou (int. double)
ante, prép. : +acc., devant, avant ; adv. avant
aperio, is, ire, ui, apertum : ouvrir, mettre au grand jour (apertus, a, um : 1 - découvert, ouvert; dégagé, libre. - 2 - qui se fait ouvertement, manifeste, évident; qui s'expose. - 3 - clair, intelligible. - 4 - franc, ouvert, sincère, candide; impudent.)
aqua, ae, f. : l'eau
ara, ae, f. : l'autel
arma, orum, n. : les armes
ars, artis, f. : 1. le talent, l'habileté 2. le métier, la profession 3. la connaissance technique, l'art
asper, era, erum : 1 - âpre (au toucher), rude, rugueux; qui a du relief, piquant. - 2 - âpre (au goût ou à l'odorat), âcre, vif, pénétrant. - 3 - rude à l'oreille. - 4 - âpre, grossier, rude, dur, farouche, intraitable, terrible. - 5 - dur, pénible, rigoureux; mordant, caustique, satirique; piquant, amer (en parl. des choses).
at, conj. : mais
at, conj. : mais
aut, conj. : ou, ou bien
bibo, is, ere, bibi, bibitum : boire
blandus, a, um : 1. caressant, câlin, flatteur 2. attrayant, séduisant
bonus, a, um : bon (bonus, i : l'homme de bien - bona, orum : les biens)
callidus, a, um : 1 - expérimenté, habile, ingénieux, adroit. - 2 - rusé, astucieux, fourbe, artificieux.
canis, is, m. : le chien
capillus, i, m. : le cheveu
caput, itis, n. :1. la tête 2. l'extrémité 3. la personne 4. la vie, l'existence 5. la capitale
cardo, inis, f ou m. : - a - le pivot d'une machine, le gond (d'une porte). - b - l'extrémité d'une poutre formant un joint. - c - le point extrême, le point vertical, le point cardinal, le pôle, le climat; le point d'arrêt, le point de départ, le centre, la limite. - d - le pivot d'une affaire, le point important, le moment critique. - e - le sentier qui traverse un champ du nord au sud.
cassis, idis, f. : casque : cassis, is : les rets, les filets de chasse; le piège, les embûches.
caueo, es, ere, caui, cautum : faire attention, veiller à ce que (cautus, a, um : sûr, en sécurité, défiant, circonspect)
causa, ae, f. : la cause, le motif; l'affaire judiciaire, le procès; + Gén. : pour
celebro, as, are : visiter en foule, pratiquer (arts), célébrer, fêter
clauis, is, f. : la clé, le verrou
colo, is, ere, colui, cultum : honorer, cultiver, habiter
compono, is, ere, posui, positum : mettre ensemble, disposer, enterrer (compositus, a, um : disposé, préparé; en bon ordre)
condolesco, is, ere, dolui, - : éprouver un malaise, une souffrance
coniunx, iugis, f. : l'épouse
coniux, iugis, m. ou f. : l'épouse, l'époux
contra, adv : au contraire, en face ; prép+acc : contre
credo, is, ere, didi, ditum : I. 1. confier en prêt 2. tenir pour vrai 3. croire II. avoir confiance, se fier
crimen, inis, n. : l'accusation, le chef d'accusation, le grief, la faute, le crime
cubo, as, are : être couché, allongé
cui, 4 possibilités : 1. datif singulier du pronom relatif : à qui, pour qui 2. datif singulier de l'interrogatif : à qui? à quel? 3. faux relatif = et ei 4. après si, nisi, ne num = alicui
custos, odis, m. : le garde, le gardien
de, prép. + abl. : au sujet de, du haut de, de
dea, ae, f. : la déesse
decipio, is, ere, cepi, ceptum : - tr. - surprendre, attraper, duper, décevoir, tromper, abuser, séduire.
Delia, ae, f. : Délie
dens, dentis, f. : la dent
detrecto, as, are : écarter, rejeter, refuser; déprécier
deus, i, m. : le dieu
dico, is, ere, dixi, dictum : 1 - dire, affirmer, prononcer, exprimer; débiter, réciter. - 2 - dire le nom, nommer, appeler. - 3 - haranguer, plaider. - 4 - célébrer, chanter, raconter, décrire, composer, prédire. - 5 - fixer, assigner, établir, régler. - 6 - avertir, faire savoir, notifier. - 7 - signifier, vouloir dire. - 8 - nommer, élire, proclamer, élever au rang de.
digitus, i, m. : le doigt (de pied), l'orteil (ad digitum : jusqu'à l'abandon)
disco, is, ere, didici : tr. - apprendre (une leçon, une nouvelle). - abs. - s'instruire, faire des études, étudier.
do, das, dare, dedi, datum : donner
doceo, es, ere, cui, ctum : tr. - enseigner, instruire, montrer, faire voir.
duco, is, ere, duxi, ductum : I. tirer 1. tirer hors de 2. attirer 3. faire rentrer 4. compter, estimer II. conduire, emmener, épouser
durus, a, um : dur
effundo, is, ere, fudi, fusum :- tr. - 1 - répandre, verser complètement, épancher. - 2 - faire sortir. - 3 - lâcher, relâcher. - 4 - donner carrière à. - 5 - employer en entier, épuiser, dépenser, dissiper, prodiguer. - 6 - produire en abondance. - 7 - faire entendre, exhaler, dire, révéler.
ego, mei : je
eius, génitif singulier de is, ea, id : ce, cette, son, sa, de lui, d'elle
et, conj. : et. adv. aussi
etiam, adv. : encore, en plus, aussi, même, bien plus
exeo, is,ire, ii, itum : 1. sortir de, aller hors de 2. partir
facio, is, ere, feci, factum : faire
fallax, acis : - 1 - trompeur, imposteur, perfide, fourbe. - 2 - qui induit en erreur, trompeur. - 3 - falsifié, fardé, déguisé. - 4 - peu sûr, dangereux. - 5 - captieux, insidieux.
fateor, eris, eri, fassus sum : reconnaître, avouer
fero, fers, ferre, tuli, latum : porter, supporter, rapporter
fingo, is, ere, finxi, fictum : modeler, imaginer. part. fictus : feint
fluo, is, ere, fluxi, fluxum : couler, s'écouler
foris, is, f. : la porte (rare au sing.)
foueo, es, ere, foui, fotum : réchauffer, choyer, soutenir
frustra, adv. : en vain
furtim, adv. : en cachette, comme un voleur
gemma, ae, f. : le gemme, la pierre précieuse
gloria, ae, f. : 1. la gloire, la réputation, le renom 2. le désir de gloire
habeo, es, ere, bui, bitum : avoir (en sa possession), tenir (se habere : se trouver, être), considérer comme
herba, ae, f. : - 1 - l'herbe, le gazon, l'herbage. - 2 - la plante; la plante médicinale. - 3 - au fig. la palme, la victoire.
heu, interj. : hélas !
homo, minis, m. : l'homme, l'humain
iam, adv. : déjà, à l'instant
ignosco, is, ere, noui, notum : - tr. et intr. avec dat. - ne pas connaître, fermer les yeux sur (une faute), pardonner, excuser.
ille, illa, illud : adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ...
in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
incautus, a, um : qui n’est pas sur ses gardes, imprudent (ab et abl., contre) ; dangereux, imprévu
induco, is, ere, duxi, ductum : 1. conduire dans 2. faire avancer 3. appliquer sur (in animum - : se résoudre, se persuader, prendre sur soi)
inprimo, is, ere, pressi, pressum : appliquer sur, imprimer
insidiae, arum : l'embuscade, le guet-apens, les embûches, la surprise, le piège, la trahison, la tromperie.
insto, as, are, stiti, staturus : 1. se tenir sur 2. presser, insister 3. être sur le point de, être imminent 4. s'appliquer sans relâche à qqch.
insum, es, esse : être dans
ipse, a, um : (moi, toi, lui,...) même
iubeo, es, ere, iussi, iussum : 1. inviter à, engager à 2. ordonner
iuuenis, is, m. : le jeune homme
laedo, is, ere, si, sum : 1. blesser, endommager 2. outrager, offenser , nuire à
laxus, a, um : 1 - détendu, lâche, relâché, desserré, élargi - 2 - large, vaste, spacieux, ample
liquor, oris, m. : fluidité, liquide
liuor, oris, m. : la couleur blanche, plombée, le bleu provenant d'un coup, l'envie, la jalousie
ludo, is, ere, lusi, lusum : - intr. et tr. - 1 - jouer, se divertir, s'amuser, s'ébattre (au pr. et au fig.). - 2 - se livrer à des ébats amoureux. - 3 - jouer, se divertir (à un jeu); risquer au jeu. - 4 - se livrer à un exercice, paraître dans les jeux publics; jouer (un rôle); feindre, contrefaire. - 5 - employer en s'amusant, faire en s'amusant; chanter sur un ton léger. - 6 - badiner, rire, plaisanter. - 7 - se jouer de, se moquer de, railler, tourner en ridicule. - 8 - duper, abuser, tromper. - 9 - Prud. broder ou peindre.
magnus, a, um : grand
manus, us, f. : la main, la petite troupe
mas, maris : le mâle, l'homme
mecum, conj.+pron. : avec moi
memini, isse, impér. memento : se souvenir
mensa, ae, f. : la table
merus, a, um : pur, sans mélange (merum, i, n. : le vin pur)
meus, mea, meum : mon
miser, a, um : 1 - malheureux, misérable, digne de pitié. - 2 - triste, déplorable, lamentable. - 3 - qui fait souffrir, violent, extravagant, excessif. - 4 - malade, souffrant. - 5 - misérable, coupable.
multus, a, um : en grand nombre (surtout au pl. : nombreux)
mutuus, a, um : 1 - prêté, emprunté. - 2 - réciproque, mutuel.
nam, conj. : de fait, voyons, car
ne, 1. adv. : ... quidem : pas même, ne (défense) ; 2. conj. + subj. : que (verbes de crainte et d'empêchement), pour que ne pas, de ne pas (verbes de volonté) 3. adv. d'affirmation : assurément 4. interrogatif : est-ce que, si
nec, adv. : et...ne...pas
nego, as, are : dire non, nier, refuser, ne pas vouloir.
nescio, is, ire, iui, itum : ignorer
neu, conj. : et que ne pas
nihil, indéfini : rien
non, neg. : ne...pas
nota, ae, f. : le signe, le signe secret, l'affront
nox, noctis, f. : la nuit
nunc, adv. : maintenant
nutus, us, m. : le signe de tête
occurro, is, ere, curi, cursum : 1. courir au devant, aller à la rencontre de, se présenter 2. aller contre, s'opposer
oculus, i, m. : l'oeil
offero, fers, ferre, obtuli, oblatum : offrir, donner
opus, operis, n. : le travail (opus est mihi = j'ai besoin)
orbis, is, m. : le cercle, le globe. - terrarum : le monde
pactum, i, n. : le pacte, la convention, le contrat de mariage, la manière
pario, is, ere, peperi, partum : accoucher, produire, acquérir
pecco, as, are :1 - commettre une erreur, commettre une faute contre qqn, faire mal, faillir, pécher. - 2 - être fautif, être défectueux.
pectus, oris, n. : la poitrine, le coeur, l'intelligence
per, prép. : + Acc. : à travers, par
pernego, as, are : 1 - nier énergiquement. - 2 - refuser énergiquement.
pes, pedis, m. : le pied
poculum, i, n. : 1 - le vase à boire, la coupe. - 2 - l'action de boire, la boisson, le breuvage. - 3 - le breuvage empoisonné, le poison
possum, potes, posse, potui : pouvoir
post, adv. : en arrière, derrière; après, ensuite; prép. : + Acc. : après
premo, is, ere, pressi, pressum : presser, accabler, écraser
probo, as, are : 1 - éprouver, essayer, examiner, vérifier, reconnaître, juger. - 2 - reconnaître comme bon, approuver, agréer, louer, estimer, priser; être d'avis de. - 3 - faire accepter, faire approuver, soumettre à l'approbation. - 4 - prouver, démontrer.
procul, adv. : loin
prudens, entis : sage, prévoyant
pudeo, es, ere, ui, itum : avoir honte ; surtout impers. : me pudet + gén. : j'ai honte de...
puella, ae, f. : la fille, la jeune fille
quam, 1. accusatif féminin du pronom relatif = que 2. accusatif féminin sing de l'interrogatif = quel? qui? 3. après si, nisi, ne, num = aliquam 4. faux relatif = et eam 5. introduit le second terme de la comparaison = que 6. adv. = combien
quem, 4 possibilités : 1. acc. mas. sing. du pronom relatif = que 2. faux relatif = et eum 3. après si, nisi, ne num = aliquem : quelque, quelqu'un 4. pronom ou adjectif interrogatif = qui?, que?, quel?
quidem, adv. : certes (ne-) ne pas même
quis, 1. pronom interrogatif N. M. S. 2. pronom indéfini = quelqu'un 3. après si, nisi, ne, num = aliquis 4. = quibus
quisquis, quidquid ou quicquid : quiconque
quo, 1. Abl. M. ou N. du pronom relatif. 2. Abl. M. ou N. du pronom ou de l'adjectif interrogatif. 3. Faux relatif = et eo. 4. Après si, nisi, ne, num = aliquo. 5. Adv. =où ? (avec changement de lieu) 6. suivi d'un comparatif = d'autant 7. conj. : pour que par là
quoque, adv. : aussi
recuso, as, are : refuser, se refuser à (de et abl.); réclamer contre. - recusare ne (quin, quominus) : refuser de. - non recusare + inf. : ne pas refuser de
sacer, cra, crum : - a - sacré, consacré à, voué à. - b - saint, religieux, vénérable, auguste. - c - voué aux dieux vengeurs, maudit, exécrable, abominable.
sacrum, i, n. : la cérémonie, le sacrifice, le temple
saepe, adv. : souvent
saeuitia, ae, f. : 1 - la fureur, la violence, la cruauté, l'emportement, la méchanceté. - 2 - l'insensibilité, la dureté, la rigueur. - 3 - Sall. Tac. le courage redoutable.
saeuus, a, um : - 1 - emporté, féroce, furieux, qui est en fureur, cruel, inhumain, barbare, inflexible, redoutable. - 2 - terrible à la guerre, belliqueux, vaillant. - 3 - violent, terrible (en parl. des choses).
sed, conj. : mais
semper, adv. : toujours
sequor, eris, i, secutus sum : 1. suivre 2. poursuivre 3. venir après 4. tomber en partage
sermo, onis, m. : 1. l'entretien, la conversation 2. le dialogue, la discussion 4. le discours 5. la langue
seruo, as, are : - tr. et qqf. intr. : conserver, sauver, préserver, garantir. - 1 - conserver, maintenir en bon état, mettre en réserve, tenir en réserve, réserver, ménager. - 2 - conserver, garder par devers soi, retenir; au fig. observer, respecter, être fidèle à. - 3 - observer, épier, veiller à, avoir l'oeil sur, faire attention à, faire le guet, être en observation; étudier les astres. - 4 - ne pas quitter (un lieu), séjourner, habiter. - 5 - recevoir (à titre de restitution).
seu, conj. : répété : soit... soit...
si, conj. : si
sic, adv. : ainsi ; sic... ut : ainsi... que
signum, i, m : 1 - la marque, le signe, l'empreinte. - 2 - le sceau, le cachet. - 3 - la marque (qui fait reconnaître), le signe, l'indice, la preuve. - 4 - le signe, le présage, le pronostic; le symptôme. - 5 - le signe, le geste. - 6 - le signal (militaire), le signe de ralliement, le point de repère. - 7 - le mot d'ordre, la consigne, l'ordre. - 8 - l'enseigne, l'étendard, le drapeau. - 9 - la statue. - 10 - le signe (du zodiaque), la constellation.
simulo, as, are : 1. rendre semblable 2. simuler, feindre, faire semblant
sinus, us, m. : le sein, la courbure, le golfe, l'anse
sobrius, a, um : qui n' a pas bu, à jeun, sobre
solus, a, um : seul
somnus, i, m. : - 1 - le sommeil, le somme. - 2 - le songe. - 3 - l'engourdissement moral, la torpeur, l'apathie, l'indolence, la nonchalance. - 4 - la léthargie. - 5 - le calme, le repos (des éléments). - 6 - le temps consacré au sommeil, la nuit.
sto, as, are, steti, statum : se tenir debout
subito, inv. : subitement, soudain
subpono, is, ere, posui, positum : - tr. - 1 - mettre dessous (sous), placer dessous (sous); approcher de. - 2 - subordonner, soumettre. - 3 - (suppono = substituo) substituer, mettre à la place de. - 4 - substituer frauduleusement, falsifier, supposer (donner pour authentique, en trompant). - 5 - Lucr. supposer, faire une hypothèse. - 6 - (suppono = subjungo) mettre à la suite, ajouter, annexer. - 7 - mettre après, estimer moins.
sucus, i, m. : 1 - le suc, le liquide nourricier. - 2 - la sève, la liqueur. - 3 - le remède, le breuvage, la potion, la décoction, le jus. - 4 - la saveur, le goût (d'un aliment). - 5 - la vigueur.
sum, es, esse, fui : être
suspiro, as, are : - intr. - 1 - respirer profondément, soupirer. - 2 - soupirer pour, désirer vivement; qqf. regretter, se plaindre. - 3 - rendre des exhalaisons. - 4 - tr. - soupirer après, désirer ardemment; qqf. regretter. - 5 - exhaler en soupirant, exhaler avec force.
taceo, es, ere, cui, citum : se taire
tacitus, a, um : tacite, muet
tam, adv. : si, autant
tamen, adv. : cependant
tango, is, ere, tetigi, tactum : - tr. - 1 - toucher, aborder (un lieu), atteindre. - 2 - être voisin de, être contigu. - 3 - mettre la main sur le bien d'autrui, s'approprier, prendre. - 4 - toucher, frapper, émouvoir, saisir; piquer par une raillerie, blesser. - 5 - toucher (un sujet), aborder, effleurer, traiter de. - 6 - toucher, goûter. - 7 - toucher, recevoir (de l'argent).
tendo, is, ere, tetendi, tensum : tendre
teneo, es, ere, ui, tentum : 1. tenir, diriger, atteindre 2. tenir, occuper 3. tenir, garder 4. maintenir, soutenir, retenir 5. lier 6. retenir, retarder, empêcher
tener, era, erum : tendre
timeo, es, ere, timui : craindre, avoir peur, redouter, appréhender, ne pas oser, être dans la crainte.
toga, ae, f. : la toge
totus, a, um : tout entier
traho, is, ere, traxi, tractum : 1. tirer 2. solliciter, attirer 3. traîner 4. extraire 5. allonger, prolonger 6. différer, retarder
tristis, e : 1. triste, affligé 2. sombre, sévère, morose
tu, tui : tu, te, toi
tum, adv. : alors
tunc, adv. : alors
tuus, a, um : ton
uelut, inv. : comme
uenus, eris, f. : le charme, l'attrait, l'amour, la passion, la folie
uerbera, um, n. : (sing. verber, eris usité surtout au gén. et à l'abl. sing.) : - 1 - la verge, la baguette, le bâton, le fouet, la lanière (tout instrument pour frapper les condamnés, les esclaves...). - 2 - le fouet (pour conduire les chevaux). - 3 - la courroie d'une fronde. - 4 - le câble d'une baliste. - 5 - la bastonnade, les coups de fouet, le coup de verges. - 6 - le coup porté. - 7 - le coup de rame. - 8 - le battement (des ailes). - 9 - le coup, le choc, le heurt.
uerbero, as, are : - tr. - frapper, battre, fouetter, maltraiter (en paroles), rabrouer
uerto, is, ere, uerti, uersum : 1 - tr. - a - tourner (dans un sens différent), retourner; détourner. - b - remuer (la terre), labourer. - c - faire tourner (à sa honte). - d - détourner (à son profit). - e - faire passer à, attribuer, imputer. - f - tourner, changer, convertir, transformer; traduire. - g - renverser, détruire, abattre. - h - au passif : s'occuper de; être (dans tel ou tel état); reposer (sur), être en question. 2 - intr. - a - se tourner, se diriger; tomber sur; retomber sur. - b - se changer, se tourner en, avoir telle issue, tourner (bien, mal...). - c - courir, s'écouler (en parl. du temps).
uerus, a, um : vrai
uia, ae, f. : la route, le chemin, le voyage
uictor, oris, m. : le vainqueur
uinclum, i, n. : le lien, l'attache
uir, uiri, m. : l'homme, le mari
uiso, is, ere, uisi, uisum : voir, visiter
unus, a, um : un seul, un
uoltus, us, m. : - 1 - l' expression du visage, la physionomie, le visage, l'air, la mine,le regards. - 2 - le visage irrité, le front sévère. - 3 - le visage, la face, la figure. - 4 - les traits, l'image, le portrait. - 5 - la face (des choses), l'aspect, l'apparence, extérieur. - 6 - le caractère (du style)
usque, prép. : usque ad, jusqu'à
ut, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que