Elégies de Tibulle

 

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TIBULLE : On sait peu de choses sur la vie d'Albius TIBULLUS : il appartenait à une famille riche qui fut dépouillée d'une partie de ses biens après Philippes ; il fit deux voyages, l'un en Aquitaine (avec MESSALA CORVINUS chez qui il connut Horace et Ovide), l'autre en Orient.
Tibulle chante surtout l'amour avec ses joies, ses espoirs, ses déceptions, ses souffrances ; il exprime aussi son dégoût pour la vie turbulente, son désir de tranquillité, son goût pour la campagne, sa tristesse face à la mort qui le ravit fort jeune.
Son oeuvre comprend 4 livres d'élégies (le Corpus Tibullianum), mais tout n'est pas de lui : le troisième livre est attribué à un certain Lygdamus et le quatrième contient six billets de Sulpicia, la nièce de Messala.
Son originalité : l'union de l'amour et de la nature (thème qu'on retrouvera chez J.-J. ROUSSEAU), la sérénité de la vie campagnarde, remède à la maladie d'amour.

 élégie I, 5 (fin)

Pièce écrite en 29. Délie continue ses infidélités. Tibulle a tenté de se passer d'elle. Il le laissait supposer dans la pièce précédente, en suggérant, à mots couverts, que la sorcière avait le pouvoir de guérir de l'amour, aussi bien que celui de le rendre heureux. Il est possible que, entre les deux poèmes, un rapprochement passager ait rendu Délie à Tibulle, peut-être au cours d'une maladie de la jeune femme (ici, v. 9 et suiv.). Le poète avait alors repris son rêve d'amour, toujours le même, le vie à Pedum avec Délie. Le moment est précisé par la mention de Messalla, qui est en Italie, ou sur le chemin du retour. La maladie de Délie semble donc avoir coïncidé avec le retour de Messalla, revenant d'Orient pour combattre contre les Salasses, en Illyrie (29 av. J.C.). Mais, la santé revenue, Délie a repris un nouvel amant. Tibulle veut l'excuser, comme le fait Properce en un autre temps, pour Cynthia, sur les machinations d'une lena. Mais Tibulle sait bien qu'il ne peut se tromper lui-même et les derniers vers sont désabusés.

V Saepe ego temptavi curas depellere vino,
At dolor in lacrimas verterat omne merum.
Saepe aliam tenui, sed iam cum gaudia adirem,
Admonuit dominae deseruitque Venus. 40
Tunc me discedens devotum femina dixit
Et pudet et narrat scire nefanda meam.
Non facit hoc verbis, facie tenerisque lacertis
Devovet et flavis nostra puella comis.
Talis ad Haemonium Nereis Pelea quondam 45
Vecta est frenato caerula pisce Thetis.
Haec nocuere mihi, quod adest huic dives amator;
Venit in exitium callida lena meum.
Sanguineas edat illa dapes atque ore cruento
Tristia cum multo pocula felle bibat; 50
Hanc volitent animae circum sua fata querentes
Semper et e tectis strix violenta canat;
Ipsa fame stimulante furens herbasque sepulcris
Quaerat et a saevis ossa relicta lupis,
Currat et inguinibus nudis ululetque per urbes, 55
Post agat e triviis aspera turba canum.
Eveniet: dat signa deus; sunt numina amanti,
Saevit et iniusta lege relicta Venus.
At tu quam primum sagae praecepta rapacis
Desere, nam donis vincitur omnis amor. 60
Pauper erit praesto semper, te pauper adibit
Primus et in tenero fixus erit latere,
Pauper in angusto fidus comes agmine turbae
Subicietque manus efficietque viam,
Pauper ad occultos furtim deducet amicos 65
Vinclaque de niveo detrahet ipse pede.
Heu canimus frustra, nec verbis victa patescit
Ianua, sed plena est percutienda manu.
At tu, qui potior nunc es, mea furta timeto:
Versatur celeri Fors levis orbe rotae. 70
Non frustra quidam iam nunc in limine perstat
Sedulus ac crebro prospicit ac refugit,
Et simulat transire domum, mox deinde recurrit,
Solus et ante ipsas excreat usque fores.
Nescio quid furtivus amor parat. utere quaeso, 75
Dum licet: in liquida nat tibi linter aqua.

   vocabulaire

Souvent j'ai tenté de chasser mes peines par le vin mais la douleur avait changé tout le vin en larmes. Souvent j'en ai pris une autre, mais au moment de goûter le [1,5,40] plaisir, Vénus m'a rappelé ma maîtresse et m'a trahi; alors la femme, en me quittant, me disait que j'avais reçu un sort; et elle raconte en rougissant que mon amie connaît les criminelles pratiques. Mais ce n'est pas l'effet des paroles magiques; ce qui m'ensorcelle, c'est la beauté de mon amie, ses bras souples, et sa blonde chevelure.
45 Telle la Néréide Thétis couleur d'azur, quand elle fut jadis transportée vers l'hémonien Pélée sur un poisson docile au frein. Voilà ce qui m'a nui. Pour l'amant riche qui la presse maintenant, une fourbe entremetteuse a causé mon malheur. Qu'elle se repaisse, celle-là, de chairs saignantes, [1,5,50] que sa bouche ensanglantée vide des coupes pleines de fiel amer; que les ombres de ceux qui pleurent leur destinée volent sans cesse autour d'elle, et que du haut de son toit chante la stryge déchirante; dans sa fureur que la faim stimule, qu'elle aille elle-même chercher des herbes sur les sépulcres et des os dédaignés par les loups 55 sauvages; qu'elle coure, le ventre nu, et hurle par les villes, ayant à ses trousses la meute farouche des chiens des carrefours. Je serai exaucé; un Dieu m'en donne ses signes : il est des dieux pour les amants, et Vénus sévit contre la foi rompue. Mais toi, oublie au plus tôt les conseils d'une sorcière [1,5,60] rapace : car il n'est point d'amour qui résiste aux cadeaux. Un amant pauvre sera toujours prêt à recevoir tes ordres, à les prévenir; il sera tendrement fixé à ton côté. Un amant pauvre, fidèle compagnon au milieu de la foule qui se presse, te prêtera sa main et t'ouvrira la route. 65 Un amant pauvre te conduira en secret chez tes amis réunis en cachette, et détachera lui-même les liens qui serrent ton pied aussi blanc que la neige. Hélas! nos chants sont vains; sourde à mes plaintes, la porte ne s'ouvre pas : il y faut frapper la main pleine. Et toi, qui as la préférence aujourd'hui, crains le vol [1,5,70] qu'on m'a fait : la roue légère de la Fortune tourne avec rapidité. Ce n'est pas en vain qu'un autre déjà s'arrête sur son seuil, empressé, et regarde à plusieurs reprises, et bat en retraite; qu'il fait semblant de dépasser la maison, puis bientôt revient seul et crache constamment devant 75 la porte. Je ne sais ce que prépare l'amour furtif. Jouis de ton bonheur, je t'en prie, tandis que tu le peux; ta barque vogue sur une eau courante.
Saepe ego temptaui... : situation analogue à celle qui suivit le retour de Corcyre et la "première désillusion" de Tibulle (I, 2, 1-6).

omne merum : "le vin, chaque-fois..."

Saepe aliam tenui : remède traditionnel. Cf. CIC., Tusc., IV, 75 : etiam nouo quidam amore ueterem amorem tamquam clauo clauum eiciendum putant".

admonuit (me) dominae. Le sujet est Venus.

deuotum : "envoûté". Le thème a été repris par 0V., Am., III, 7, 27 et aussi par Ronsard - entre autres.

et pudet et narrat : "bien qu'elle ait honte, elle raconte..." Le même tour est fréquemment employé par OV. Met., XIV, 279 : et pudet et referam...

meam : "la mienne", "mon amie". Tour elliptique, caractéristique de la langue populaire. Les "amours" de TIB. ne sont pas d'une condition bien relevée; amours de rencontre - et c'est bien là l'impression que veut donner le poète.

Non facit hoc uerbis... (suivi par une asyndète : mais c'est par...). Thème fréquent, attesté chez les comiques (AFRANIUS, 378 R : si possent homines delenimentis capi, / omnes haberent nunc amatores anus. / Aetas et corpus tenerum et morigeratio, / haec sunt uenena formosarum mulierum : / mala setas nulle delenimenta inuenit. Thème traité aussi par Ménandre, 646 K, etc.

deuouet : absol.; "elle effectue ses enchantements".

Nereis : le second e est long (représente un h); il existe aussi une forme avec e bref, représentant NhreÛw.

L'histoire de Thétis venant, sur un dauphin, se baigner dans une anse de la côte thessalienne, où elle fut aperçue per Pélée qui devint amoureux d'elle et s' en empara, malgré ses tentatives pour prendre mille formes, est l'une des versions de la légende - la donnée folklorique à partir de laquelle s'est construit le mythe. Elle est reprise par 0V., Met., XI, 221-265. Le motif de la Néréide assise sur un dauphin est extrêmement fréquent à la fois dans le relief et dans la peinture décorative antiques.

Caerula : épithète qui s'explique par l'origine marine de Thétis; elle n'implique sans doute pas une couleur bien définie - peut-être a-t-elle les yeux bleus, ou verts CIC., De Nat. Deor., I, 30, 83, nous apprend que Neptune avait les yeux bleus. En tout cas, il ne s'agit pas de robe, car les Néréides assises sur les dauphins sont fort peu vêtues.

Quod : "quant à ce fait que..."

Diues amator : l'amoureux riche, en général un soldat revenant de campagne, avec de l'or plein sa ceinture, est un thème bien connu de la comédie nouvelle. Il ne s'ensuit pas qu'il soit irréel, et que TIB. ne se livre ici qu'à des variations littéraires. Rien ne dit ici, de plus, qu'il s' agisse d'un soldat... Aucun trait réel ne peut être à l'abri d'une comparaison avec les thèmes littéraires. Plus sûrement traditionnel, le développement des invectives à la lena. Il s'agit en effet, de trouver à tout prix une excuse à l'inconduite de Délie, et l'excuse est toute prête, offerte par le motif "comique" et élégiaque : la vraie responsable est cette lena, qui reste dans le vague. Ce qui ne signifie pas non plus qu'il n'existât pas des entremetteuses intéresses dans le monde ne le galanterie romaine.

Sanguineas... : description des effets de la folie; TIB. souhaite à la vieille femme d'être saisie d'un accès de démence. Il s'agit d'un châtiment "symbolique" : les chairs sanglantes figurent le coeur de l'amant torturé, le fiel est l'amertume de l'amour méprisé (cf., ci-dessus, v. 38 : et dolor lacrimas uerterat omne merum; le vin devient amer comme les larmes; CALPURN., III, 51 : et acescunt uina bibenti, à propos d'une situation analogue d'un amoureux méprisé). Il existe également une croyance populaire, selon laquelle boire du sang ou du fiel causait la folie (du sang de taureau causait la mort, si l'on en croit la légende d'Aeson).

tristis : "amer", en perlant du goût. VIRG.; LUCR.

animae sua fata querentes : ce sont les âmes des amoureux morts de désespoir,par sa faute.

Strix : sorte de chouette, et non, comme parfois, sorcière.

uiolenta : "violent"; le cri de la strix (effraie ?) est impérieux; cf. SEN., Thyeste, 632 : letale carmen ore uiolento canit. Cf. aussi OV., Fasti, VI, 131 , qui attribue à l'effraie des actes de vampirisme dont elle est bien incapable.

herbas sepulcris quaerat : les plantes qui poussent dans les tombeaux, et autour, sont maudites; elles entrent dans les philtres et les accessoires des enchantements. Cf. PROP., IV, 5, 11.

a saeuis ossa relicta lupis : les loups erraient parfois autour des villes, et dévoraient des cadavres insuffisamment inhumés. Mais il est plus probable que TIB. fait ici allusion à une croyance, encore attestée en Grèce moderne, selon laquelle quiconque mange de la chair d'un animal (un agneau, per ex.) tué par un loup devient "loup-garou". C'est ce qu'exprime le vers 55. Le loup-garou, c'est-à -dire l'être humain transformé temporairement en loup, est dépouillé de tous ses vêtements, le charme n'opérant que la personne entièrement nue (d'où, ici, inguinibus nudis); mais TIB. suggère que la sorcière se croira devenue loup-garou, et qu'elle courre, dans un accès de frénésie, autour des places, pendant la nuit. C’était là une forme de folie assez fréquente dans l'antiquité, et qui n'est pas sans exemple depuis. Toutes ces formes de ce qu'on appelait autrefois l'hystérie étaient considérées comme des effets de la magie.

post : adverbe. Les chiens des carrefours sont peut-être simplement les chiens errante des villes antiques (cf. villes orientales contemporaines), peut-être les "chiens d'hécate", la déesse des carrefours, qui poursuivent la sorcière. Mais cela est moins probable.

Eueniet, dat signa deus... : noter le rythme haletant de ces vers; imite la joie du fidèle recevant la révélation. Euenio paraît bien être le mot habituel en pareil cas - lors de la constatation de la réalisation d'une prophétie. Cf. I, 7,. 5 et II, 1, 25. Le ton est à rapprocher, par ex., du début de l'Hymne à Apollon, de Callimaque, v. 1 et surtout 2.

Sunt numina amans : "l'amant possède une parcelle de la puissance divine" (dans la mesure où il est sacer; cf. I, 2, 27 et suiv.)

Nomina : premier pas : "volonté efficace" : cf. LUCR., III,144, CIC., cum populo gratias egit., 8 : nomen vestrum : la volonté sacrée du peuple romain. ID., Phil., III, 32 : le nomen du final.

iniusta lege : le contrat d'amour étant un engagement réciproque, ne peut pas être dénoncé unilatéralement. Lei désigne ici une décision ayant force de loi, une "proposition" entraînant une action juridique. Métaphore typiquement romaine.

Sagae rapacis : la vieille lena, qui prélève la dîme sur les présents du diues amator, est souvent une sorcière.

donis uincitur omnis amor : "à force de cadeaux on peut venir à bout de n'importe quel amour" (une "attachement antérieur"). TIB. affirme que l'amour que lui porte Délie n'est pas à l'abri des tentations d'argent. C'était là un proverbe : l'or est tout puissant (anecdotes nombreuses dans la littérature morale grecque et latine).

Pauper erit... : asyndète; liaison des idées par contraste : tu as tort, car un amant pauvre..., etc.

te adibit : comme la "salutatio" du patron par le client.

in tenero fixus erit latere : comme l'affranchi ou le client empressé, qui sert de "secrétaire" au patron; ici, l'amant rendra des services analogues. Noter in + abl., au lieu du dat. ou de ad + acc. L'image est renouvelée par cette construction, plus proche du sens matériel.

in angusto fidus comes agmine turbae : le fait que TIB. insiste sur ces services, qui sont pour nous d'une élémentaire galanterie (tradition "courtoise" ) laisse supposer qu'ils n'étaient pas absolument usuels. L'amant pauvre est beaucoup plus proche de la conception "courtoise", et l'on s'explique la vogue de cette poésie amoureuse (surtout dans la "Somme "ovidienne) à travers tout le M. A.

ad occultos...amicos : ce sont les "parties fines" de la comédie, celles d' Horace, etc. Le fait que Délie y soit conviée implique bien qu'elle appartient au monde des professionnelles de la galanterie (v. ci-dessus, au v. 34).

Deducet : "te fera cortège". Ordinairement, cette mission est remplie par un esclave, ainsi que celle à laquelle il est fait allusion au v. suiv. (cf. PETR., Sat., 31).

 nec uerbis uicta patescit : "elle ne se laisse pas persuader par mes paroles et ne s'ouvre pas."

plena manu : jeu de mots. Le sens matériel : "avec le plat de la main"; le sens figuré : "les mains pleines" (de présents).

mea furta : le vol fait à mon détriment.

Fors (nom romain d'un génie masculin de la Fortune, formant couple allitérant avec Fortuna)

uersatur (se transforme, mais en même temps, sens matériel, avec l'image qui suit : tourne)

celeri orbe (abl. d'instrument). Cette "roue" de la Fortune est une représentation symbolique, qui parait avoir succédé. à une autre, la Fortune debout sur une sphère qui roule.

Non frustra : reprend le mot du v. 67.

In limine perstat... : manège de l'amoureux qui en est au début de la séduction. Scène traditionnelle et typique. TIB. l'évoque surtout comme une menace; elle ne répond évidemment pas nécessairement à quelque chose qu'il voit en fait au moment en question. Nous saisissons le moment où l'évocation traditionnelle (le "thème" de la poésie, ou, en général, de la littérature amoureuse) est utilisée pour le développement d'une situation réelle. La trahison de Délie est réelle - et aussi la conviction, qui s'impose de plus en plus à TIB., que cette trahison n'est pas accidentelle, mais qu'elle sera suivie de plusieurs autres. C' est la triste constatation de l'infidélité profonde de Délie. Déjà le rêve s'effondre et la fin approche.

Exscreat : moyen d'attirer l'attention "discrètement" (sic). La liste de ces procédés traditionnels est dressée dans TER., Heaut., 372-373 : Inuersa uerba , euersas ceruices tuas / gemitus screatus, tussis, risus abstine.

furtiuus amor : "un amant secret" (une "aventure cachée").

Vtere : amore. L'objet n'est pas exprimé, à cause de son évidence.

In liquida... : expression d'allure proverbiale. Il ne s'agit pas forcément de la "perfidie de la mer" (Smith), mais d'une image : il faut lutter sans cesse pour maintenir une barque contre le courant. Le moindre relâchement, et la barque est entraînée. Ainsi l'amant de Délie est-il toujours sur le qui-vive. Expression du découragement de TIB., pour qui cette inquiétude est mortelle - contraire en tous points à son idéal de vie : sécurité, paix, durée... Noter la pudeur de cet-te conclusion d'une élégie qui commence par un cri de passion désespérée. Plus TIB. souffre, plus l'expression, chez lui, se fait mesurée. Et il exprime sa déception en l'attribuant à un autre.

a, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
ac, conj. : et, et aussi
ad, prép. : + Acc. : vers, à, près de
adeo, is, ire, ii, itum : aller à, vers
admoneo, es, ere, monui, monitum : 1. rappeler 2. avertir, faire prendre garde 3. rappeler à l'ordre 4. engager (à)
adsum, es, esse, adfui : être présent, assister, aider
agmen, inis, n. : - 1 - la foule en mouvement, la foule, la grande quantité, la multitude. - 2 - le cours, la marche, le mouvement. - 3 - les troupes en marche, l'armée en marche, l'armée. - 4 - la marche d’une armée; qqf. le combat.
ago, is, ere, egi, actum : 1 - chasser devant soi, faire marcher, conduire, pousser, amener (en parlant des êtres animés ou personnifiés) 2. faire, traiter, agir
alius, a, ud : autre, un autre
amans, antis : l'amant
amator, oris, m. : l'amoureux, le débauché
amicus, a, um : ami (amicus, i, m. : l'ami)
amor, oris, m. : l'amour, la tendresse, l'affection; la passion, le désir. ( Amor, oris, m. : l'Amour (Cupidon, fils de Vénus).
angustus, a, um : étroit, exigu
anima, ae, f. : le coeur, l'âme
ante, prép. : +acc., devant, avant ; adv. avant
aqua, ae, f. : l'eau
asper, era, erum : 1 - âpre (au toucher), rude, rugueux; qui a du relief, piquant. - 2 - âpre (au goût ou à l'odorat), âcre, vif, pénétrant. - 3 - rude à l'oreille. - 4 - âpre, grossier, rude, dur, farouche, intraitable, terrible. - 5 - dur, pénible, rigoureux; mordant, caustique, satirique; piquant, amer (en parl. des choses).
at, conj. : mais
atque, conj. : et, et aussi
bibo, is, ere, bibi, bibitum : boire
caeruleus, a, um : bleu, bleu sombre
callidus, a, um : 1 - expérimenté, habile, ingénieux, adroit. - 2 - rusé, astucieux, fourbe, artificieux.
canis, is, m. : le chien
cano, is, ere, cecini, cantum : 1. chanter, résonner, retentir 2. prédire, prophétiser 3. jouer d'un instrument de musique
celer, eris, ere : rapide
circum, adv. : à l'entour ; prép. acc. : autour de
coma, ae, f. : la chevelure, les cheveux
comes, itis, m. : 1 - le compagnon, la compagne; l'associé à, le partisan de. - 2 - le surveillant, le pédagogue. - 3 - celui qui est de la suite, la personne de l’escorte. - 4 - le comte, le dignitaire du Bas-Empire.
crebro, adv. : souvent, fréquemment
cruentus, a, um : sanglant, sanguinaire
cum, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que
cura, ae, f. : le soin, le souci
curro, is, ere, cucurri, cursum : courir
daps, dapis, f. : surtout au pl. dapes, dapum : le sacrifice offert aux dieux, le repas, le banquet
de, prép. + abl. : au sujet de, du haut de, de
deduco, is, ere, duxi, ductum : 1. faire descendre 2. conduire 3. fonder 4. détourner de
deinde, adv. : ensuite
depello, is, ere, puli, pulsum : chasser, repousser; écarter de, détacher de
desero, is, ere, ui, desertum : tr. - a - abandonner, laisser à l'abandon, délaisser, se séparer de, déserter. - b - négliger, faire peu de cas de.
detraho, is, ere, traxi, tractum : tirer, enlever
deuoueo, es, ere, uoui, uotum : 1. vouer, dédier, consacrer 2. maudire 3. soumettre à des sortilèges
deus, i, m. : le dieu
dico, is, ere, dixi, dictum : 1 - dire, affirmer, prononcer, exprimer; débiter, réciter. - 2 - dire le nom, nommer, appeler. - 3 - haranguer, plaider. - 4 - célébrer, chanter, raconter, décrire, composer, prédire. - 5 - fixer, assigner, établir, régler. - 6 - avertir, faire savoir, notifier. - 7 - signifier, vouloir dire. - 8 - nommer, élire, proclamer, élever au rang de.
discedo, is, ere, cessi, cessum : 1 - se séparer, se partager, se diviser. - 2 - s’éloigner de, quitter, s’écarter de, se retirer de; battre en retraite. - 3 - se séparer de qqn, rompre avec qqn, divorcer. - 4 - sortir (d'un combat, d'un jugement...); se tirer d'affaire.
diues, diuitis : riche
do, das, dare, dedi, datum : donner
dolor, oris, m. : 1 - la douleur (physique), la souffrance. - 2 - la douleur morale, la peine, le tourment, le chagrin, l'affliction; la colère, le ressentiment. - 3 - l'émotion, la sensibilité (de l'orateur).
domina, ae, f. : la maîtresse
domus, us, f. : la maison
donum, i, n. : le présent, le cadeau
dum, conj. : 1. + ind. = pendant que, jusqu'à ce que 2. + subj. : pourvu que, le temps suffisant pour que
e, prép. : + Abl. : hors de, de
edo, edis , edidi, editum : I. mettre à jour, faire connaître, produire (editus, a, um : élevé, haut) II. edo, edis, edi, edum : manger
efficio, is, ere, effeci, effectum : 1.achever, produire, réaliser 2. - ut : faire en sorte que
ego, mei : je
et, conj. : et. adv. aussi
euenio, is, ire, ueni, uentum : survenir, arriver
excreo, as, are : - intr. - cracher. - tr. - cracher, expectorer.
exitium, ii, n. : 1 - la sortie, l'issue, le résultat. - 2 - la ruine, la perte, la destruction, la chute, le renversement. - 3 - la disgrâce, l'infortune. - 4 - la mort; le meurtre. - 5 - celui ou celle qui tue, le fléau.
facies, ei, f. : 1. la forme extérieure, l'aspect l'apparence, la beauté 2. la figure 3. le genre, l'espèce
facio, is, ere, feci, factum : faire
fames, is, f. : la faim
fatum, i, n. : 1 - la prédiction, l'oracle, la prophétie. - 2 - le destin, la destinée, la fatalité, la volonté des dieux. - 3 - le sort, la condition, la fortune. - 4 - la durée de la vie. - 5 - l'accident, le malheur, la calamité, la disgrâce. - 6 - la ruine, la destruction, la perte, le fléau, la peste. - 7 - la mort naturelle, la mort.
fel, fellis, n. : - 1 - le fiel, la bile. - 2 - le poison, le venin. - 3 - le fiel, l'amertume. - 4 - la colère.
femina, ae, f. : la femme, la femelle
fidus, a, um : sûr, fidèle
figo, is, ere, fixi, fixum : planter, transpercer, arrêter, fixer (fixus, a, um : fixé, enfoncé)
flauus, a, um : jaune, blond
foris, is, f. : la porte (rare au sing.)
fors, fortis, f. : le hasard, le sort, la fortune
freno, as, are : - tr. - 1 - mettre un frein, mettre un mors, brider. - 2 - refréner, arrêter, retenir, contenir, modérer. (frenatus,a,um : qui porte un frein)
frustra, adv. : en vain
furo, is, ere : 1 - être hors de soi, être en délire, insensé. - 2 - être inspiré. - 3 - être en furie, être furieux, être irrité; être violent, impétueux, se déchaîner. - 4 - qqf. désirer ardemment.
furtim, adv. : en cachette, comme un voleur
furtiuus, a, um : 1 - volé, dérobé. - 2 - furtif, secret, caché, clandestin, discret.
gaudium, ii, n. : le contentement, la satisfaction, la joie, la volupté
Haemonius, a, um : de l'Hémonie, de Thessalie (Haemonia, ae, f. : l'Hémonie, la Thessalie)
herba, ae, f. : - 1 - l'herbe, le gazon, l'herbage. - 2 - la plante; la plante médicinale. - 3 - au fig. la palme, la victoire.
heu, interj. : hélas !
hic, adv. : ici
hic, haec, hoc : adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci
iam, adv. : déjà, à l'instant
ianua, ae, f. : la porte (d'une maison)
ille, illa, illud : adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ...
in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
inguen, inis, n. : le bas-ventre, l'aine, le sexe (masculin ou féminin)
iniustus, a, um : injuste
ipse, a, um : (moi, toi, lui,...) même
lacertus, i, m. : le muscle, le bras
lacrima, ae, f. : la larme
latus, eris, n. : 1 - le flanc, le côté. - 2 - les poumons, les reins; la force, physique. - 3 - le côté (des choses), le flanc; le bord, la partie latérale; la direction oblique, le biais. - 4 - le flanc (d'une armée). - 5 - celui qui est au côté de qqn, le compagnon, l'ami inséparable, l'acolyte. - 6 - la ligne collatérale, le côté, la parenté, la famille.
lena, ae, f. : l'entremetteuse
leuis, e : 1 - léger, peu pesant. - 2 - léger, alerte, rapide. - 3 - léger, faible, de peu d’importance, peu important. - 4 - doux, facile à supporter. - 5 - léger, frivole, futile, inconstant, sans poids, sans valeur, sans autorité.
lex, legis, f. : la loi, la (les) condition(s) d'un traité
liceo, v. impers. : il est permis ; conj. + subj. : bien que
limen, inis, n. : le seuil, l'entrée
linter, lintris, m. : la barque
liquidus, a, um : liquide, fluide, coulant, clair, limpide
lupus, i, m. : le loup
manus, us, f. : la main, la petite troupe
merus, a, um : pur, sans mélange (merum, i, n. : le vin pur)
meus, mea, meum : mon
mox, adv. : bientôt
multo, adv. : beaucoup, de beaucoup
multus, a, um : en grand nombre (surtout au pl. : nombreux)
nam, conj. : de fait, voyons, car
narro, as, are : conter, raconter
nec, adv. : et...ne...pas
nefandus, a, um : abominable, impie, honteux, infâme.
Nereus, i, m. : Nérée (dieu de la mer)
nescio, is, ire, iui, itum : ignorer
niueus, a, um : de neige
no, as, are : nager
noceo, es, ere, nocui, nocitum : - intr. avec dat. - 1 - nuire, faire du mal, causer du tort, être funeste, être malfaisant. - 2 - qqf. tr. commettre (une mauvaise action).
non, neg. : ne...pas
noster, tra, trum : adj. notre, nos pronom : le nôtre, les nôtres
nudus, a, um : 1 - nu, sans vêtement; qui est sans toge. - 2 - découvert, mis à découvert. - 3 - nu, désarmé, sans défense. - 4 - dépouillé, dégarni, privé de; nu, stérile, vide. - 5 - abandonné, délaissé. - 6 - nu, pauvre, misérable. - 7 - simple, sans art, naturel. - 8 - seul, isolé.
numen, inis, n. : l' assentiment, la volonté ; la volonté des dieux, la puissance divine; un dieu, une divinité
nunc, adv. : maintenant
occulo, is, ere, cului, cultum : cacher (occultus, a, um : caché, secret)
omnis, e : tout
orbis, is, m. : le cercle, le globe. - terrarum : le monde
os, ossis, n. : l'os
os, oris, n. : le visage, la bouche, l'entrée, l'ouverture
paro, as, are : préparer, procurer (paratus, a, um : prêt, préparé à, bien préparé, bien fourni)
patesco, is, ere : s'ouvrir, s'étendre
pauper, eris : - 1 - pauvre, qui possède peu, qui a juste le nécessaire, indigent. - 2 - en parl. des ch. mesquin, chétif, petit, stérile.
Peleus, i, m. : Pélée
per, prép. : + Acc. : à travers, par
percutio, is, ere, cussi, cussum : - tr. - 1 - traverser en frappant, percer, creuser, transpercer, ouvrir (une veine). - 2 - frapper, battre violemment (un être animé); blesser, tuer. - 3 - frapper, heurter (une chose), battre (la monnaie), toucher (un instrument à cordes). - 4 - frapper (de ses rayons). - 5 - frapper fortement (les sens ou l'esprit), faire impression sur, affecter vivement, atteindre, émouvoir. - 6 - conclure (un traité). - 7 - berner, tromper.
persto, as, are, stiti, staturus : rester debout, sur place, persister
pes, pedis, m. : le pied
piscis, is, m. : le poisson
plenus, a, um : 1. plein 2. rassasié, entier, complet, abondamment pourvu
poculum, i, n. : 1 - le vase à boire, la coupe. - 2 - l'action de boire, la boisson, le breuvage. - 3 - le breuvage empoisonné, le poison
post, adv. : en arrière, derrière; après, ensuite; prép. : + Acc. : après
potior, oris : meilleur, préférable; de plus de prix, supérieur
praeceptum, i, n. : le précepte, la règle, la leçon
praesto, adv. : (avec esse) sous la main, à disposition
primum, adv. : d'abord, pour la première fois
primus, a, um : premier
pudeo, es, ere, ui, itum : avoir honte ; surtout impers. : me pudet + gén. : j'ai honte de...
puella, ae, f. : la fille, la jeune fille
quaero, is, ere, si(u)i, situm : - tr. - 1 - chercher, faire des recherches, se mettre en quête, désirer, vouloir. - 2 - obtenir en cherchant, procurer (à soi ou aux autres), amasser, acquérir, gagner. - 3 - chercher une chose qui manque, désirer. - 4 - avoir besoin de, demander, réclamer, exiger (avec suj. de ch.). - 5 - chercher à savoir (par la réflexion ou par la discussion), poser une question, traiter une question, se livrer à des recherches. - 6 - chercher à savoir (en interrogeant), s'enquérir, s'informer, demander, questionner. - 7 - faire une enquête, rechercher (judiciairement), instruire (une affaire); avoir recours à la question.
quaeso, inv. : s'il te plaît, je te prie
quam, 1. accusatif féminin du pronom relatif = que 2. accusatif féminin sing de l'interrogatif = quel? qui? 3. après si, nisi, ne, num = aliquam 4. faux relatif = et eam 5. introduit le second terme de la comparaison = que 6. adv. = combien
queror, eris, i, questus sum : - tr. - se plaindre de, déplorer, pleurer sur, gémir sur (qqch, aliquid, de aliqua re), faire entendre des plaintes, se plaindre en justice
qui, 1. nominatif masculin singulier ou nominatif masculin pluriel du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi
quid, 1. Interrogatif neutre de quis : quelle chose?, que?, quoi?. 2. eh quoi! 3. pourquoi? 4. après si, nisi, ne num = aliquid
quidam, quaedam, quoddam/quiddam
: un certain, quelqu'un, quelque chose
quod, 1. pronom relatif nom. ou acc. neutre singulier : qui, que 2. faux relatif = et id 3. conjonction : parce que, le fait que 4. après si, nisi, ne, num = aliquod = quelque chose 5. pronom interrogatif nom. ou acc. neutre sing. = quel?
quondam, adv. : jadis, un jour
rapax, acis : pillard, voleur
recurro, is, ere, curri, cursum : revenir en courant, revenir vite
refugio, is, ere, fugi : - intr. - 1 - fuir en rebroussant chemin, reculer, lâcher pied, chercher un refuge, se réfugier, s'enfuir. - 2 - s'écarter de, se tenir à l'écart, s'éloigner de. - 3 - s'abstenir de, répugner à. - 4 - tr. - fuir, éviter; récuser (un juge).
relinquo, is, ere, reliqui, relictum : laisser, abandonner
rota, ae, f. : la roue, le char, le disque du soleil
saepe : adv : souvent
saeuio, is, ire, ii, itum : être en fureur, se déchaîner
saeuus, a, um : - 1 - emporté, féroce, furieux, qui est en fureur, cruel, inhumain, barbare, inflexible, redoutable. - 2 - terrible à la guerre, belliqueux, vaillant. - 3 - violent, terrible (en parl. des choses).
saga, ae, f. : la magicienne
sanguineus, a, um : sanglant
scio, is, ire, sciui, scitum : savoir
sed, conj. : mais
sedulus, a, um : diligent, zélé, appliqué
semper, adv. : toujours
sepulcrum, i, n. : - 1 - le tombeau, le sépulcre. - 2 - le bûcher. - 3 - le monument funéraire (avec épitaphe); l'épitaphe. - 4 - les restes, les dépouilles. - 5 - au plur. Cat. Ov. les morts, les âmes des morts.
signum, i, m : 1 - la marque, le signe, l'empreinte. - 2 - le sceau, le cachet. - 3 - la marque (qui fait reconnaître), le signe, l'indice, la preuve. - 4 - le signe, le présage, le pronostic; le symptôme. - 5 - le signe, le geste. - 6 - le signal (militaire), le signe de ralliement, le point de repère. - 7 - le mot d'ordre, la consigne, l'ordre. - 8 - l'enseigne, l'étendard, le drapeau. - 9 - la statue. - 10 - le signe (du zodiaque), la constellation.
simulo, as, are : 1. rendre semblable 2. simuler, feindre, faire semblant
solus, a, um : seul
stimulo, as, are : aiguillonner, tourmenter, stimuler, exciter
strix, is, f. : 1 : l'effraie, le hibou, une strige (oiseau de nuit qui, selon les anciens, suçaient le sang des jeunes enfants); le vampire, la sorcière. 2 - : le sillon, la raie, la rainure, la cannelure.
subicio, is, ere, ieci, iectum : 1. placer sous 2. soumettre 3. jeter de bas en haut 4. mettre à la place de
sum, es, esse, fui : être
suus, a, um : adj. : son; pronom : le sien, le leur
talis, e : tel ; ... qualis : tel.. que
tectum, i, n. : le toit, la maison
tempto, as, are : chercher à saisir, éprouver, essayer, attaquer
teneo, es, ere, ui, tentum : 1. tenir, diriger, atteindre 2. tenir, occuper 3. tenir, garder 4. maintenir, soutenir, retenir 5. lier 6. retenir, retarder, empêcher
tener, era, erum : tendre
Thetis, is, f. : Thétis
timeo, es, ere, timui : craindre, avoir peur, redouter, appréhender, ne pas oser, être dans la crainte.
transeo, is, ire, ii, itum : passer, traverser
tristis, e : 1. triste, affligé 2. sombre, sévère, morose
triuium, i, n. : le carrefour, le lieu fréquenté, la place publique
tu, tui : tu, te, toi
tunc, adv. : alors
turba, ae, f. : la foule, le désordre, le trouble, l'émoi
ueho, is, ere, uexi, uectum : - tr. - 1 - porter, transporter, rouler, charrier, traîner, tirer, voiturer. - 2 - rouler, charrier (dans son cours). - 3 - intr. - (au gérondif et au part. prés.) être transporté.
uenio, is, ire, ueni, uentum : venir
uerbum, i, n. 1. le mot, le terme, l'expression 2. la parole 3. les mots, la forme
uersor, aris, ari, atus sum : 1. se trouver habituellement, vivre 2. s'occuper de, s'appliquer à
uerto, is, ere, uerti, uersum : 1 - tr. - a - tourner (dans un sens différent), retourner; détourner. - b - remuer (la terre), labourer. - c - faire tourner (à sa honte). - d - détourner (à son profit). - e - faire passer à, attribuer, imputer. - f - tourner, changer, convertir, transformer; traduire. - g - renverser, détruire, abattre. - h - au passif : s'occuper de; être (dans tel ou tel état); reposer (sur), être en question. 2 - intr. - a - se tourner, se diriger; tomber sur; retomber sur. - b - se changer, se tourner en, avoir telle issue, tourner (bien, mal...). - c - courir, s'écouler (en parl. du temps).
uia, ae, f. : la route, le chemin, le voyage
uinclum, i, n. : le lien, l'attache
uinco, is, ere, uici, uictum : vaincre
uinum, i, n. : le vin
uiolentus, a, um : violent, fougueux, emporté
ululo, as, are : intr. - 1 - hurler (en parl. des animaux). - 2 - pousser des cris de douleurs, vociférer. - 3 - retentir de cris perçants, de hurlements. - 4 - tr. - appeler par des hurlements; faire retentir de hurlements.
uolito, as, are : voltiger, voleter, courir çà et là
urbs, urbis, f. : la ville
usque, prép. : usque ad, jusqu'à
utor, eris, i, usus sum : 1 - se servir de, jouir de, profiter de, recourir à. - 2 - emprunter, avoir l'usufruit de. - 3 - être en rapport avec, être en contact avec. - 4 - pratiquer, faire preuve de.
Venus, neris, f. : Vénus