Elégies de Tibulle

 

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TIBULLE : On sait peu de choses sur la vie d'Albius TIBULLUS : il appartenait à une famille riche qui fut dépouillée d'une partie de ses biens après Philippes ; il fit deux voyages, l'un en Aquitaine (avec MESSALA CORVINUS chez qui il connut Horace et Ovide), l'autre en Orient.
Tibulle chante surtout l'amour avec ses joies, ses espoirs, ses déceptions, ses souffrances ; il exprime aussi son dégoût pour la vie turbulente, son désir de tranquillité, son goût pour la campagne, sa tristesse face à la mort qui le ravit fort jeune.
Son oeuvre comprend 4 livres d'élégies (le Corpus Tibullianum), mais tout n'est pas de lui : le troisième livre est attribué à un certain Lygdamus et le quatrième contient six billets de Sulpicia, la nièce de Messala.
Son originalité : l'union de l'amour et de la nature (thème qu'on retrouvera chez J.-J. ROUSSEAU), la sérénité de la vie campagnarde, remède à la maladie d'amour.

 Élégie II (1ère partie)

La quatrième en date des élégies déliennes. Messalla est en Orient (cf. v. 67 : ille licet Cilicium uictas agat ante cateruas) il combat dans la région d'Antioche (immédiatement au Sud de la Cilicie). Tibulle est revenu à Rome, mais Délie n'a pas été fidèle, et le rêve qui terminait le poème 3 ne s'est pas réalisé : Délie est "sous clef", sous la garde d'un "protecteur" jaloux (v. 5). Mais elle n'a pas pour autant changé de demeure (v. 13 : il s'agit de la même porte). Il ne s'agit pas d'un mariage contracté pendant l'absence de Tibulle, mais d'une liaison, qui a fait passer cette maison en la possession d'un "maître" (dominus, v. 7). Ce maître est appelé coniunx (v. 41), mais le mot s'applique aussi à une maîtresse (PROP., II, 8, 29), à une fiancée (VIRG., En., IX, 138).
Une reprise d'un thème de l'élégie 3 (v. 79 et suiv. : num Veneris magnae uiolaui numina uerbo / et mea nunc poenas impie lingua luit, etc.); rapprocher de 3, 51 : timidum non me periura terrent, non dicta in sanctos impia uerba deos; et 81 : illic sit cuicumque meos uiolauit amores) indique que l'élégie 2 a été écrite après la pièce 3 (confirmation de notre chronologie). L'idée est la suivante :dans la pièce 3, le poète redoute un malheur possible, sa mort, et il affirme qu'il n'a rien à craindre des dieux; cette pensée lui rend confiance (note optimiste de la fin). Dans la pièce 2, le malheur est arrivé, non pas sa mort, mais la fin de son rêve, la trahison de Delia. Il s'interroge, n'étant plus aussi sûr de lui-même. Il serait moins naturel d'interpréter le rapport des deux textes en sens inverse : d' abord le doute sur sa pureté morale, ensuite l'affirmation qu'il n'est pas "impur". Au contraire, le second malheur après le premier devrait le faire plus que jamais douter de lui.
Le thème principal de cette pièce (au moins comme point de départ) est celui du "paraklausithyron", que l'on trouve traité aussi PROP., I, 16 et OV., Am., 1, 6. Mais ce n'est pas toute la pièce, seulement un point de départ. Properce, lui, traite le thème pour lui-même. L'image de l'amant devant la porte est symbolique (déjà employée dans la pièce 1, de façon fugitive) d'une attitude de l'amoureux : selon que la porte s'ouvre ou ne s'ouvre pas. La porte est conçue comme "porte triomphale" (PROP., ibid., v. 2 : (ego) cuius inaurati celebrarunt limina currus / captarum lacrimis umida supplicibus...); on adresse des sacrifices à ses "postes", à ses "dieux liminaires", comme dans la procession du triomphe (ici, v. 14 : cum posti florida serta darem). C'est là un élément sans doute romain. On y trouve une liste des "paraklausithyra" connus dans ENK., Comment. à PROP., cit. (p. 135. Leyde, 1946). Le texte nommant le genre est PLUT., Amator., 8. v. aussi LUCR., IV, 1177 et suiv. 

IIAdde merum vinoque novos conpesce dolores,
Occupet ut fessi lumina victa sopor,
Neu quisquam multo percussum tempora baccho
Excitet, infelix dum requiescit amor.
Nam posita est nostrae custodia saeva puellae, 5
Clauditur et dura ianua firma sera.
Ianua difficilis domini, te verberet imber,
Te Iovis imperio fulmina missa petant.
Ianua, iam pateas uni mihi, victa querelis,
Neu furtim verso cardine aperta sones. 10
Et mala siqua tibi dixit dementia nostra,
Ignoscas: capiti sint precor illa meo.
Te meminisse decet, quae plurima voce peregi
Supplice, cum posti florida serta darem.
Tu quoque ne timide custodes, Delia, falle, 15
Audendum est: fortes adiuvat ipsa Venus.
Illa favet, seu quis iuvenis nova limina temptat,
Seu reserat fixo dente puella fores;
Illa docet molli furtim derepere lecto,
Illa pedem nullo ponere posse sono, 20
Illa viro coram nutus conferre loquaces
Blandaque conpositis abdere verba notis.
Nec docet hoc omnes, sed quos nec inertia tardat
Nec vetat obscura surgere nocte timor.
En ego cum tenebris tota vagor anxius urbe, 25
* * *
Nec sinit occurrat quisquam, qui corpora ferro
Volneret aut rapta praemia veste petat.
Quisquis amore tenetur, eat tutusque sacerque
Qualibet: insidias non timuisse decet. 30
Non mihi pigra nocent hibernae frigora noctis,
Non mihi, cum multa decidit imber aqua.
Non labor hic laedit, reseret modo Delia postes
Et vocet ad digiti me taciturna sonum.
Parcite luminibus, seu vir seu femina fiat 35
Obvia: celari volt sua furta Venus.
Neu strepitu terrete pedum neu quaerite nomen
Neu prope fulgenti lumina ferte face.
Siquis et inprudens adspexerit, occulat ille
Perque deos omnes se meminisse neget: 40
Nam fuerit quicumque loquax, is sanguine natam,
Is Venerem e rapido sentiet esse mari.
Nec tamen huic credet coniunx tuus, ut mihi verax
Pollicita est magico saga ministerio.
 

   vocabulaire

[1,2,1] Verse encore! dans le vin apaise mes douleurs neuves, pour que mes yeux vaincus enfin par la fatigue s'abandonnent au sommeil, et, quand Bacchus aura largement envahi mes tempes, que nul ne me réveille, dans le repos 5 de mon triste amour! On monte une garde farouche auprès de notre amie, et un dur verrou clôt solidement sa porte. Porte d'un maître peu commode, sois battue par la pluie, sois frappée par la foudre lancée sur l'ordre de Jupiter! Porte, allons, ouvre-toi, ouvre-toi pour moi seul [1,2,10] et vaincue par mes plaintes, sans faire de bruit, furtive, en tournant sur tes gonds! Et si, dans ma démence, je t'ai maudite, pardon! Je souhaite que mes injures me retombent sur la tête. Il te convient plutôt de penser aux prières sans nombre que je t'ai adressées d'une voix suppliante, en comblant tes soutiens de mes guirlandes de fleurs. 15 Toi non plus, Délie, n'aie pas peur de tromper tes gardiens: il faut de l'audace. Le courage est favorisé par Vénus elle-même. C'est elle qui favorise le jeune homme qui tente un nouveau seuil, ou l'amie qui, en mettant la clef, lui ouvre la porte. C'est elle qui apprend [1,2,20] descendre furtivement d'un lit voluptueux et à poser le pied sans bruit; c'est elle qui montre à échanger, en présence du mari, des gestes qui parlent, et à cacher des mots caressants sous des signes convenus. Et ces secrets, elle ne les enseigne pas à tout le monde; mais à ceux que la paresse ne retarde pas et que la peur n'empêche pas 25 de se lever dans l'obscurité de la nuit. Ainsi moi quand, parmi les ténèbres, je rôde, anxieux, à travers toute la ville, Vénus... ne permet point que je rencontre un assassin, qui me blesse d'un coup de poignard, ou un voleur qui s'enrichisse du prix de mes vêtements enlevés. Celui que l'amour possède peut aller partout sans crainte, il est sacré: il ne doit pas redouter les injures. Je ne souffre, [1,2,30] moi, ni du froid paralysant d'une nuit d'hiver, ni de la pluie qui tombe à flots. Ce sont des peines qui n'ont pas prise sur moi, pourvu que Délie m'ouvre sa porte et m'appelle sans parler d'un claquement de ses doigts. Détournez vos regards, vous, homme ou femme, qui vous trouvez sur ma route; Vénus veut que ses larcins 35 soient cachés. Ne me faites pas peur par le bruit de vos pas, ne cherchez pas mon nom, n'approchez pas l'éclatante lumière de votre torche. Et même si quelqu'un m'aperçoit sans le vouloir, qu'il se taise et atteste tous les dieux qu'il ne s'en souvient plus. Car le bavard, quel [1,2,40] qu'il soit, sentira que Vénus est née du sang mêlé aux ondes de la mer en furie. D'ailleurs ton mari ne l'en croira pas, ainsi que me l'a promis une sorcière véridique à l'aide de la magie.
Adde : terme technique : c'est ce que dit le convive au "page" qui le sert.

Fessi (hominis - mei).v. 3 et 4 : recommandation reprenant un vieux conseil, déjà THEOGN., 469-470 : "n'éveille pas, Simonide, le dormeur qui, parmi nous, a été dompté par le vin et que le doux sommeil a pris".

percussum...tempora : acc. avec l'adjec. en -to- : "moi qui me suis étourdi les tempes...". Ci-dessus, p. 47.

multo...baccho : "avec beaucoup de vin" (le nom de Bacchus pris comme nom commun; usage assez fréquent.

Nam posita est nostrae custodia saeua puellae : énoncé du fait (nouveau), important dans le "roman de Délie et Tibulle" Ce n'est plus, comme dans l'élégie I, le moment de l'amour heureux : la porte ne s'ouvre plus. Mais, ici, ce n'est pas Délie qui interdit l'entrée au poète; c'est un "coniunx". Pas de doute, en ce point, sur les sentiments de l'aimée.

et dura ianua firma sera. On opposera OV., Ars Am., 2, 243 : si tibi per tutum planumque negabitur ire, / atque erit opposita ianua fuite sera, / at tu per praeceps tecto delabere aperto, / det quoque furtivas alta fenestra uias. Au sentiment "sérieux" de Tibulle, s'oppose le plaisanterie du "galant" Ovide.

domini : le nouveau "maître" chez Délie.

Iouis impero : doctrine "romaine" (d'origine étrusque) sur le jet de la foudre. Les douze Dii Consentes assistent le dieu de leurs conseils, mais c'est lui qui prend la responsabilité. Un endroit frappé de la foudre est maudit. Entouré d' une margelle (puteal), il ne peut plus être foulé aux pieds par un humain.

Jam pateas : subjonctif du souhait, assez rare à la 2ème personne (le plus souvent l'impératif), sauf si cette 2ème personne e la valeur d'un indéfini . A partir de ce vers, "mouvement" dans les monologue, indiqué par le changement de ton. Rien, dans les mots, n'exprime ce retournement. Procédé de monologue théâtral (cf. les monologues de Plaute, etc.).

uerso cardine : "lorsque tourne ton pivot". Cardo désigne chacun des pivots verticaux sur lesquels est montée la porte. L'un des pivots se trouve engagé dans une cuvette ménagée dans le seuil, l'autre dans une cuvette. semblable du linteau (cf. procédé en usage pour les portes modernes faites d'une plaque de verre; utilisé aussi encore dans certaines régions pour les portes de grange, et, partout, pour les portes d'armoires...). Le pivot a tendance à grincer; pour éviter cet inconvénient, on met une goutte d'huile, ou même d'eau (PLAUTE, Curc., 160). Cf .TIB., I, 6, 12; I, 8, 60.

dementia nostra = ego demens. Usage fréquent surtout chez PROP.,mais se rencontre aussi chez TIB. (I, 8, 55 : poterat custodia uinci = custodes..., etc.).

capiti sint meo : formule d'imprécation universelle. On cite ARISTOPHANE, Paix, 1063, etc.

cum posti florida serta darem : offrande aux "dieux" de la Porte (ci-dessus). Thème fréquent des scènes de "cômos" (cortège de banquet). OV., passim; PROP., I, 16, 7.

ne + impératif (ne... falle) : langue des comiques, et poésie.

Fortes adiuuat ipsa Venus : Vénus mise ici à la place de Fortune qui figure dans la locution ordinaire (TER., Phormion, 203); OV. A repris cette innovation de Tibulle (Her.,19, 159). Noter la dévotion de Tibulle à Vénus (cf. pièce 3).

fixo dente : "en introduisant la clef" (pour ouvrir la porte fermée et sortir).

Illa docet... Illa pedem.... etc. : évocation oratoire (anaphore) des différentes phases de la séduction. Thème d'origine comique. Cf. le tableau, classique, de la Tarentilla de Naevius : (meretrix) quasi in choro ludens datatim dat se et communem facit. Alii adnutat, alii adnictat, alium amat, alium tenet. Alibi manus est occupata, alii percellit pedem, anulum dat alii spectandum, a labris alium inuocat, cum alio cantat, at tamen alii suo dat digito litteras... Le tableau de Naevius est chargé, celui de TIB. plus délicat, et ne sort pas des limites du vraisemblable, ou du moins du "faisable", alors que le couplet de Naevius est d' une virtuosité théâtrale (farce).

molli lecto : le couche "amoureuse" du mari.

nullo sono : abl. d'accompagnement (subst. déterminé).

uiro coram...: sur cette télégraphie amoureuse, cf. les variations d'Ovide, . Ars am., I, 569 et suiv.; Amor., I, 4, 23.

tenebris : sans in, complément de temps (cf. hoc tempore). Au sens de lieu, avec in (I, 10, 50).
Le pentamètre, v. 26, manque. Sans doute bas de page détérioré dans l'archétype, c. dans la pièce 10, où la lacune se produit eu même v. 25. Un pentamètre "de secours" a été suppléé, notamment par le humaniste Aurispa : "securum in tenebris me facit Venus", mais il y a peu de chance pour que cela représente le vers perdu.

nec sinit occurat : sinere + subj. seul fréquent à l'impératif; plus rare à l'indicatif. Rome, la nuit, n'était pas sûre. Auguste s'employa à établir une police efficace : les Vigiles, chargés aussi de la protection contre les incendies. Mais il subsista toujours des agressions nocturnes (cf. les exploits nocturnes de Néron), au moins dans certains quartiers. Pour les vols de vêtements (fréquente dans tous les pays où le vêtement n'est pas ajusté, et peut s'adapter aisément à plusieurs personnes), v. PÉTRONE, Sat., 14. Cf. Eleg. in Maecen., I, 29 : "nocte sub obscura quis te spoliauit amantem ?", qui peut se souvenir de ce passage de TIB.

Sacer : "protégé par la religion" (un être sacer est "intouchable" , ce qui entraîne souvent sa mise à mort; ici le mot est pris dans son sens propre). La protection dont jouit l'amoureux est celle du "possédé"; elle est semblable à celle dont jouit le poète (cf. TIB., II, 5, 113-114). Comme "possédé" par un démon qui le rend hors de lui, l'amoureux est "intouchable", car il est "contagieux". Vénus est ici conçue comme un numen du délire, ce qu'elle paraît avoir été primitivement.

Non me pigra nocent...: comme tous les êtres "possédés" d'un dieu, l’amoureux ne sent pas les intempéries. Ici, ce thème traditionnel est "humanisé": Tib. suggère seulement qu'il perdra le souvenir de toutes ces fatigues si seulement Délie lui est favorable.

pigra : "qui rendent lents" (qui paralysent).

aqua : abl. d'instrument. Cf. I, 1, 1.

ad digiti sonum : sur ces pratiques et ces signaux, cf. I, 5, 74.

parcite luminibus : "ne regardez pas". L'expression se trouve chez VIRG., Aen., I, 257; Géorg., II, 339, etc. Luminibus est au datif; cf. CIC., Pro Planc., 86 : illi auxilio peperci : "je me suis abstenu de cette aide" (''je n'en ai pas voulu"). Parco : "s'abstenir de".
obuia : accord avec femina seul.

furta : cf. les "larcins de Vénus". On rapprochera l'histoire du secret imposé à Anchise.

neu strepitu... face : tableau de la vie nocturne de la rue. Les "torches" font allusion aux esclaves qui éclairent le retour des dîneurs attardés. Spectacle romain, mais aussi "cômos" grec.

et imprudens : "même sans le vouloir".

Aspexerit (nos : Delia et moi).

Occulat (ob + celo) : "qu'il n'en dise rien".

loquax : v. ci-dessus, au v. 34 (furta).

Sanguine natam : allusion à la légende de la déesse orientale, Aphrodite Ouranienne, née de la mutilation d'Ouranos par Cronos. C'est le sang d'Ouranos, tombant dans la mer qui aurait donné naissance à Aphrodite. Née de la violence, du sang répandu, et de la mer violente, Vénus ne peut qu'être elle-même cruelle.

huic : renvoie à is (le bavard) du vers 39. du v. 41 au v. 64 : thème de la sorcière, traditionnel dans la poésie amoureuse (cf. Théocrite, les magiciennes, et VIRG., Buc., 8). Faut-il croire que Tibulle a, réellement, consulté une sorcière ? Rien ne permet ni de l'affirmer ni de le nier. Mais le développement poétique est trop naturel pour qu'il soit nécessaire de penser à un épisode réel.

pollicita est magico saga ministerio : "une sorcière me l'a promis grâce à son art magique" (c'est l'art qui doit rendre la promesse accomplie).

abdo, is, ere, didi, ditum : placer loin de, écarter, cacher (abditus, a, um : caché, secret)
ad, prép. : + Acc. : vers, à, près de
addo, is, ere, didi, ditum : 1 - approcher de, placer à côté de, attacher à, mettre dans. 2 - au fig. : apporter, donner. 3 - ajouter à (ad + acc., ou dat.), adjoindre, joindre, donner (en surplus).
adiuuo, as, are, iuui, iutum : aider, seconder
adspicio, is, ere, spexi, spectum : regarder, examiner, considérer, voir
amor, oris, m. : l'amour, la tendresse, l'affection; la passion, ke désir. ( Amor, oris, m. : l'Amour (Cupidon, fils de Vénus).
anxius, a, um :1.anxieux, inquiet, tourmenté 2. vigilant 3. pénible
aperio, is, ire, ui, apertum : ouvrir, mettre au grand jour (apertus, a, um : 1 - découvert, ouvert; dégagé, libre. - 2 - qui se fait ouvertement, manifeste, évident; qui s'expose. - 3 - clair, intelligible. - 4 - franc, ouvert, sincère, candide; impudent.)
aqua, ae, f. : l'eau
audeo, es, ere, ausus sum : - tr. et intr. - 1 - avoir envie, désirer. - 2 - oser, risquer, entreprendre, tenter, aller de l’avant, se hasarder, avoir de l'audace.
aut, conj. : ou, ou bien
Bacchus, i, m. : Bacchus
blandus, a, um : 1. caressant, câlin, flatteur 2. attrayant, séduisant
caput, itis, n. :1. la tête 2. l'extrémité 3. la personne 4. la vie, l'existence 5. la capitale
cardo, inis, f ou m. : - a - le pivot d'une machine, le gond (d'une porte). - b - l'extrémité d'une poutre formant un joint. - c - le point extrême, le point vertical, le point cardinal, le pôle, le climat; le point d'arrêt, le point de départ, le centre, la limite. - d - le pivot d'une affaire, le point important, le moment critique. - e - le sentier qui traverse un champ du nord au sud.
celo, as, are : cacher
claudo, (cludo) is, ere, clausi, clausum : enfermer, fermer
compesco, is, ere, pescui : - 1 - retenir, contenir, réprimer, arrêter. - 2 - écraser, broyer.
compono, is, ere, posui, positum : mettre ensemble, disposer, enterrer (compositus, a, um : disposé, préparé; en bon ordre)
confero, fers, ferre, tuli, latum : 1. apporter, amasser 2. rapprocher, 3. faire porter sur; me - : se réfugier
coniunx, iugis, f. : l'épouse
coram, prép et adv. : devant, publiquement
corpus, oris, n. : le corps
credo, is, ere, didi, ditum : I. 1. confier en prêt 2. tenir pour vrai 3. croire II. avoir confiance, se fier
cum, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que
custodia, ae, f. : la prison, la garde, les sentinelles
custos, odis, m. : le garde, le gardien
decet, imp. : il convient, il est convenable que
decido, is, ere, cidi, cisum : tomber
Delia, ae, f. : Délie
dementia, ae, f. : la démence, la folie
dens, dentis, f. : la dent
derepo, is, ere, repsi : - 1 - intr. - descendre en rampant, descendre le long de. - 2 - tr. - descendre.
deus, i, m. : le dieu
dico, is, ere, dixi, dictum : 1 - dire, affirmer, prononcer, exprimer; débiter, réciter. - 2 - dire le nom, nommer, appeler. - 3 - haranguer, plaider. - 4 - célébrer, chanter, raconter, décrire, composer, prédire. - 5 - fixer, assigner, établir, régler. - 6 - avertir, faire savoir, notifier. - 7 - signifier, vouloir dire. - 8 - nommer, élire, proclamer, élever au rang de.
difficilis, e : difficile
digitus, i, m. : le doigt (de pied), l'orteil (ad digitum : jusqu'à l'abandon)
do, das, dare, dedi, datum : donner
doceo, es, ere, cui, ctum : tr. - enseigner, instruire, montrer, faire voir.
dolor, oris, m. : 1 - la douleur (physique), la souffrance. - 2 - la douleur morale, la peine, le tourment, le chagrin, l'affliction;la colère, le ressentiment. - 3 - l'émotion, la sensibilité (de l'orateur).
dominus, i, m. : le maître
dum, conj. : 1. + ind. = pendant que, jusqu'à ce que 2. + subj. : pourvu que, le temps suffisant pour que
durus, a, um : dur
e, prép. : + Abl. : hors de, de
ego, mei : je
en, suivi du nom. ou de l'acc. : voici
eo, is, ire, iui, itum : aller
et, conj. : et. adv. aussi
excito, as, are : 1 - appeler hors de, faire sortir. - 2 - éveiller, réveiller. - 3 - faire lever, faire quitter une place, chasser. - 4 - faire paraître, produire. - 5 - élever, bâtir, construire, ériger, faire pousser. - 6 - relever, remettre sur pied. - 7 - allumer (le feu). - 8 - au fig. allumer, enflammer, exciter, ranimer; provoquer, soulever.
fallo, is, ere, fefelli, falsum : tromper, tendre un piège (falsus, a, um : faux) me fallit : il ne m'échappe pas, je sais bien
faueo, es, ere, faui, fautum : favoriser, être favorable, être propice; s'intéresser à, favoriser, seconder; approuver, aimer.
fax, facis, f. : la torche, le flambeau, le brandon
femina, ae, f. : la femme
fero, fers, ferre, tuli, latum : porter, supporter, rapporter
ferrum, i, n. : le fer (outil ou arme de fer)
fessus, a, um : fatigué
figo, is, ere, fixi, fixum : planter, transpercer, arrêter, fixer (fixus, a, um : fixé, enfoncé)
fio, is, fieri, factus sum : devenir
firmus, a, um : 1 - ferme, solide, stable. - 2 - solide, assuré, durable, constant, persévérant, invariable, intrépide, inflexible. - 3 - fidèle, sûr. - 4 - fort, robuste, vigoureux, bien portant. - 5 - puissant, fort (en t. de guerre)
floridus, a,um : 1 - fleuri, en fleur, couvert de fleurs. - 2 - brillant. - 3 - fleuri (style).
foris, is, f. : la porte (rare au sing.)
fortis, e : fort, vigoureux, courageux,
frigus, oris, n. : le froid, la froidure
fulgeo, es, ere, fulsi : briller, resplendir
fulmen, inis, n. : - 1 - la foudre, le feu du ciel, le tonnerre. - 2 - l'éclair, la vive lueur. - 3 - la foudre (au fig.); la violence, l'impétuosité. - 4 - le coup de foudre, le malheur inattendu, la catastrophe.
furtim, adv. : en cachette, comme un voleur
furtum, i, n. : le vol, la dissimulation
hibernus, a, um : d'hivers, hivernal
hic, haec, hoc : adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci
hic, adv. : ici
iam, adv. : déjà, à l'instant
ianua, ae, f. : la porte (d'une maison)
ignosco, is, ere, noui, notum : - tr. et intr. avec dat. - ne pas connaître, fermer les yeux sur (une faute), pardonner, excuser.
ille, illa, illud : adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ...
imber, bris, m. : 1 - la pluie violente, l'averse, la pluie. - 2 - le nuage, l'orage. - 3 - l'eau de pluie, l'eau. - 4 - les larmes. - 5 - tout corps qui tombe en pluie : la grêle (de traits).
imperium, ii, n. : 1 - le commandement, l'ordre, l'injonction, l'autorité. - 2 - le droit de commander, l'autorité suprême, la puissance, la domination, la souveraineté, l'hégémonie, la suprématie, la prééminence. - 3 - le pouvoir dans l'Etat : le commandement militaire. - 4 - le pouvoir monarchique, la royauté, l'empire. - 5 - l'empire, l'Etat. - 6 - l'ordonnance (du médecin).
inertia, ae, f. : l'incapacité, l'inaction, l'indolence
infelix, icis : - 1 - improductif, infécond, stérile. - 2 - qui essuie des échecs, malheureux, infortuné. - 3 - qui rend malheureux, déplorable, misérable, triste. - 4 - qui porte malheur, de mauvais augure, sinistre, fatal, funeste.
inprudens, entis : imprudent
insidiae, arum : l'embuscade, le guet-apens, les embûches, la surprise, le piège, la trahison, la tromperie.
ipse, a, um : (moi, toi, lui,...) même
is, nominatif masculin singulier de is, ea, id : ce, cette, celui-ci, il, 2ème personne sing. de eo, is, ire : aller
Iuppiter, Iouis, m. : Jupiter
iuuenis, is, m. : le jeune homme
labor, oris, m. : la peine, la souffrance, le travail pénible
laedo, is, ere, si, sum : 1. blesser, endommager 2. outrager, offenser , nuire à
lectus, i, m. : le lit
limen, inis, n. : le seuil, l'entrée
loquax, acis : bavard, loquace, verbeux
lumen, inis, n. : 1. la lumière 2. le flambeau, la lampe 3. le jour 4. l'éclat, le rayon 5. les yeux
magicus, a, um : magique, de la magie
malus, a, um : mauvais, malheureux, méchant (malum, i, n. : le mal, le malheur, les mauvais traitements)
mare, is, n. : la mer
memini, isse, impér. memento : se souvenir
merus, a, um : pur, sans mélange (merum, i, n. : le vin pur)
meus, mea, meum : mon
ministerium, i, n. : la fonction (de serviteu)r, le personnel, le service
mitto, is, ere, misi, missum : I. 1. envoyer 2. dédier 3. émettre 4. jeter, lancer II. laisser aller, congédier
modo, adv. : seulement ; naguère, il y a peu (modo... modo... tantôt... tantôt...)
mollis, e : mou, fluide, souple, flexible
multus, a, um : en grand nombre (surtout au pl. : nombreux)
nam, conj. : de fait, voyons, car
nascor, eris, i, natus sum : 1. naître 2. prendre son origine, provenir
natus, a, um : formé par la naissance, né pour, âgé de (natus, i, m. : le fils)
ne, 1. adv. : ... quidem : pas même, ne (défense) ; 2. conj. + subj. : que (verbes de crainte et d'empêchement), pour que ne pas, de ne pas (verbes de volonté) 3. adv. d'affirmation : assurément 4. interrogatif : est-ce que, si
nec, adv. : et...ne...pas
nego, as, are : dire non, nier, refuser, ne pas vouloir.
neu, conj. : et que ne pas
noceo, es, ere : nuire
nomen, inis, n. : 1. le nom, la dénomination 2. le titre 3. le renom, la célébrité (nomine = par égard pour, à cause de, sous prétexte de)
non, neg. : ne...pas
noster, tra, trum : adj. notre, nos pronom : le nôtre, les nôtres
nota, ae, f. : le signe, le signe secret, l'affront
nouus, a, um : nouveau
nox, noctis, f. : la nuit
nullus, a, um : aucun
nutus, us, m. : le signe de tête
obscurus, a, um : 1 - obscur, sombre, ténébreux, noir. - 2 - qui est dans l'obscurité, caché dans l'ombre, invisible. - 3 - qui n'est pas clair, peu clair, difficile à comprendre, obscur, incertain, équivoque, confus, mystérieux, compliqué. - 4 - caché, dissimulé, couvert, impénétrable (en parl. du caractère). - 5 - obscur, peu connu, de naissance obscure. -
obuius, a, um : qui se trouve sur le passage de qqn., banal
occulo, is, ere, cului, cultum : cacher (occultus, a, um : caché, secret)
occupo, as, are : se saisir de, envahir, remplir, devancer, couper (la parole)
occurro, is, ere, curi, cursum : 1. courir au devant, aller à la rencontre de, se présenter 2. aller contre, s'opposer
omnis, e : tout
parco, is, ere, peperci, parsum : 1.épargner 2. préserver 3. cesser, s'abstenir de
pateo, es, ere, patui : être ouvert (+ dat., à qqn), s'étendre largement (en parlant de l'étendue d'un pays) ; être à la disposition de (+ dat.). - patet + prop inf : il est évident que
per, prép. : + Acc. : à travers, par
perago, is, ere, egi, actum : accomplir, achever
percutio, is, ere, cussi, cussum : - tr. - 1 - traverser en frappant, percer, creuser, transpercer, ouvrir (une veine). - 2 - frapper, battre violemment (un être animé); blesser, tuer. - 3 - frapper, heurter (une chose), battre (la monnaie), toucher (un instrument à cordes). - 4 - frapper (de ses rayons). - 5 - frapper fortement (les sens ou l'esprit), faire impression sur, affecter vivement, atteindre, émouvoir. - 6 - conclure (un traité). - 7 - berner, tromper.
pes, pedis, m. : le pied
peto, is, ere, i(u)i, itum : 1. chercher à atteindre, attaquer, 2. chercher à obtenir, rechercher, briguer, demander
piger, gra, grum : paresseux, grimaçant
plurimi, ae, a : pl. superlatif de multi - très nombreux
polliceor, eris, eri, pollicitus sum : 1 - proposer, offrir. - 2 - promettre. - 3 - annoncer, prédire.
pono, is, ere, posui, situm : 1. poser 2. déposer 3. placer, disposer 4. installer 5. présenter, établir
possum, potes, posse, potui : pouvoir
postis, is, m. : le montant (de porte)
praemium, ii, n. : 1. le gain, le profit; le butin (fait à la guerre); le capture (faite à la pêche ou à la chasse) 2. l'avantage, le bénéfice, la prérogative, le privilège, la faveur 3. la récompense, le prix, le salaire.
precor, aris, atus sum : prier, supplier
prope, adv. près, presque ; prép + acc. : près de
puella, ae, f. : la fille, la jeune fille
qua, 1. ablatif féminin singulier du relatif. 2. Idem de l'interrogatif. 3. après si, nisi, ne, num = aliqua. 4. faux relatif = et ea 5. adv. = par où?, comment?
quae, 4 possibilités : 1. nominatif féminin singulier, nominatif féminin pluriel, nominatif ou accusatif neutres pluriels du relatif = qui, que (ce que, ce qui) 2. idem de l'interrogatif : quel? qui? que? 3. faux relatif = et ea - et eae 4. après si, nisi, ne, num = aliquae
quaero, is, ere, si(u)i, situm : - tr. - 1 - chercher, faire des recherches, se mettre en quête, désirer, vouloir. - 2 - obtenir en cherchant, procurer (à soi ou aux autres), amasser, acquérir, gagner. - 3 - chercher une chose qui manque, désirer. - 4 - avoir besoin de, demander, réclamer, exiger (avec suj. de ch.). - 5 - chercher à savoir (par la réflexion ou par la discussion), poser une question, traiter une question, se livrer à des recherches. - 6 - chercher à savoir (en interrogeant), s'enquérir, s'informer, demander, questionner. - 7 - faire une enquête, rechercher (judiciairement), instruire (une affaire); avoir recours à la question.
qualibet, abl. fem. sing de quilibet : n'importe lequel, quelconque
querela, ae, f. : - 1 - la plainte, le grief, le mécontentement, le reproche. - 2 - la lamentation, le chant plaintif, le son plaintif, la complainte; le cri plaintif (de certains animaux). - 3 - la maladie, le mal dont on se plaint. - 4 - la querelle, la plainte.
qui, 1. nominatif masculin singulier ou nominatif masculin pluriel du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi
quicumque, quae-, quod- (-cun-) : qui que ce soit, quoi que ce soit
quis, 1. pronom interrogatif N. M. S. 2. pronom indéfini = quelqu'un 3. après si, nisi, ne, num = aliquis 4. = quibus
quisquam, quaequam, quidquam (quic-) : quelque, quelqu'un, quelque chose
quisquis, quidquid ou quicquid : quiconque
quoque, adv. : aussi
quos, 1. accusatif masculin pluriel du relatif. 2. Idem de l'interrogatif. 3. après si, nisi, ne, num = aliquos. 4. faux relatif = et eos
rapidus, a, um : rapide
rapio, is, ere, rapui, raptum : 1. emporter 2. ravir, voler, piller 3. se saisir vivement de
requiesco, is, ere, quieui, quietum : intr. - 1 - se reposer, prendre du repos. - 2 - se divertir, se récréer, s'égayer. - 3 - reposer (dans la tombe). - 4 - s'apaiser, se calmer, cesser. - 5 - se reposer sur, s'appuyer sur. - 6 - tr. - laisser en paix, suspendre, arrêter.
resero, as, are : ouvrir
sacer, cra, crum : - a - sacré, consacré à, voué à. - b - saint, religieux, vénérable, auguste. - c - voué aux dieux vengeurs, maudit, exécrable, abominable.
saeuus, a, um : - 1 - emporté, féroce, furieux, qui est en fureur, cruel, inhumain, barbare, inflexible, redoutable. - 2 - terrible à la guerre, belliqueux, vaillant. - 3 - violent, terrible (en parl. des choses).
saga, ae, f. : la magicienne
sanguis, inis, m. : le sang, la vigueur
se, pron. réfl. : se, soi
sed, conj. : mais
sentio, is, ire, sensi, sensum : 1 - sentir physiquement, recevoir une impression par le moyen des sens, percevoir, être affecté. 2 - sentir moralement, ressentir (une jouissance ou une peine), éprouver (une passion, un sentiment). 3 - sentir intellectuellement, connaître instinctivement, s'apercevoir par la réflexion, reconnaître par expérience, comprendre, savoir. 4 - avoir un sentiment, avoir une opinion, juger, penser. 5 - émettre son opinion, voter.
sera, ae, f. : la barre, le verrou
sertus, a, um : participe de sero, is, rui, sertum : entrelacé
seu, conj. : répété : soit... soit...
si, conj. : si
sino, is, ere, siui, situm : permettre
siquis, = si aliquis = si quelqu'un
sono, as, are, sonui, sonitum : sonner, résonner, faire du bruit
sonus, i, m. : le son, la parole
sopor, oris, m. : le sommeil, la torpeur, narcotique, le breuvage soporifique
strepitus, us, m. : le bruit, le vacarme, le tumulte
sum, es, esse, fui : être
supplex, plicis : suppliant
surgo, is, ere, surrexi, surrectum : tr. et intr. - 1 - lever, élever. - 2 - se lever, s'élever, se dresser, surgir. - 3 - grandir, croître. - 4 - se produire (en parl. des pers. et des choses), naître, paraître, commencer.
suus, a, um : adj. : son; pronom : le sien, le leur
taciturnus, taciturne, silencieux
tamen, adv. : cependant
tardo, as, are : 1 - tr. - ralentir, entraver, empêcher, retarder (dans sa marche). - 2 - intr. - être en retard, tarder.
tempto, as, are : chercher à saisir, éprouver, essayer, attaquer
tempus, oris, n. : 1. le moment, l'instant, le temps 2. l'occasion 3. la circonstance, la situation - la tempe
tenebrae, arum, f. : les ténèbres
teneo, es, ere, ui, tentum : 1. tenir, diriger, atteindre 2. tenir, occuper 3. tenir, garder 4. maintenir, soutenir, retenir 5. lier 6. retenir, retarder, empêcher
terreo, es, ere, ui, itum : 1. effrayer, épouvanter 2. mettre en fuite, chasser
timeo, es, ere, timui : craindre, avoir peur, redouter, appréhender, ne pas oser, être dans la crainte.
timidus, a, um : craintif
timor, oris, m. : la peur, la crainte, l'appréhension, l'effroi.
totus, a, um : tout entier
tu, tui : tu, te, toi
tutus, a, um : en sécurité, sûr
tuus, a, um : ton
uagor, aris, ari : aller à l'aventure, errer, se répandre en tous sens
uerax, acis : véridique, sincère, sûr.
uerbero, as, are : - tr. - frapper, battre, fouetter, maltraiter (en paroles), rabrouer
uerbum, i, n. 1. le mot, le terme, l'expression 2. la parole 3. les mots, la forme
uerto, is, ere, uerti, uersum : 1 - tr. - a - tourner (dans un sens différent), retourner; détourner. - b - remuer (la terre), labourer. - c - faire tourner (à sa honte). - d - détourner (à son profit). - e - faire passer à, attribuer, imputer. - f - tourner, changer, convertir, transformer; traduire. - g - renverser, détruire, abattre. - h - au passif : s'occuper de; être (dans tel ou tel état); reposer (sur), être en question. 2 - intr. - a - se tourner, se diriger; tomber sur; retomber sur. - b - se changer, se tourner en, avoir telle issue, tourner (bien, mal...). - c - courir, s'écouler (en parl. du temps).
uestis, is, f. : le vêtement
ueto, as, are, ui, itum : interdire, défendre, empêcher
uinco, is, ere, uici, uictum : vaincre
uinum, i, n. : le vin
uir, uiri, m. : l'homme, le mari
unus, a, um : un seul, un
uoco, as, are : tr. - appeler (pour faire venir), convoquer, provoquer; invoquer (qqn), implorer (qqch); amener, réduire à.
uolnero, as, are : blesser
uolo, uis, uelle : vouloir
uox, uocis, f. : 1. la voix 2. le son de la voix 3. l'accent 4. le son 5. , la parole, le mot
urbs, urbis, f. : la ville
ut, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que
Venus, neris, f. : Vénus