Le temps des généraux : Pompée

Spartacus

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73 - 71

La révolte

FLORUS : On ne sait rien de Florus. Il écrivit une histoire romaine (-753 - +9). Son oeuvre est publiée à la fin du règne d'Hadrien.

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Voici le texte latin le plus fourni sur Spartacus
XXI. -- BELLUM SPARTACIUM

Enimvero et servilium armorum dedecus feras; nam etsi per fortunam in omnia obnoxii, tamen quasi secundum hominum genus sunt, et in bona libertatis nostrae adoptantur. Bellum Spartaco duce concitatum quo nomine appellem, nescio; quippe cum servi militaverint, gladiatores imperaverint, illi infimae sortis homines, hi pessimae, auxere ludibriis calamitatem Romanam.
Spartacus, Crixus, Oenomaus, effracto Lentuli ludo, cum XXX haud amplius eiusdem fortunae viris eruperunt Capua servisque ad vexillum vocatis cum statim X amplius millia coissent, homines non modo effugisse contenti, iam et vindicari volebant. Prima sedes velut rabidis belluis mons Vesuvius placuit. Ibi cum obsiderentur a Clodio Glabro, per fauces cavi montis vitigineis delapsi vinculis, ad imas eius descendere radices, et exitu invio, nihil tale opinantis ducis subito impetu castra rapuerunt; inde Vareniana, deinceps Thorani; totamque pervagantur Campaniam, nec villarum atque vicorum vastatione contenti, Nolam atque Nuceriam, Thurios atque Metapontum terribili strage populantur.
Affluentibus in diem copiis, cum iam esset iustus exercitus, e viminibus pecudumque tegumentis inconditos sibi clipeos, et ferro ergastulorum recocto gladios ac tela fecerunt. Ac ne quod decus iusto deesset exercitui, domitis obviis etiam gregibus paratur equitatus; captaque de praetoribus insignia et fasces ad ducem detulere. Nec abnuit ille de stipendiario Thrace miles, de milite desertor, inde latro, deinde in honorem virium gladiator. Qui defunctorum quoque proelio ducum funera imperatoriis celebravit exsequiis, captivosque circa rogum iussit armis depugnare, quasi plane expiaturus omne praeteritum dedecus, si de gladiatore munerarius fuisset. Inde iam consulares quoque exercitus aggressus, in Apennino Lentuli exercitum percecidit, apud Mutinam Caii Cassii castra delevit. Quibus elatus victoriis, de invadenda urbe romana, quod satis est turpitudini nostrae, deliberavit.
Tandem etiam totis imperii viribus contra mirmillonem consurgitur, pudoremque romanum Licinius Crassus asseruit, a quo pulsi fugatique, pudet dicere, hostes in extrema Italiae refugerunt. Ibi circa Bruttium angulum clusi, cum fugam in Siciliam pararent, neque navigia suppeterent, ratesque ex trabibus, et dolia connexa virgultis rapidissimo freto frustra experirentur, tandem eruptione facta, dignam viris obiere mortem, et, quod sub gladiatore duce oportuit, sine missione pugnatum est. Spartacus ipse in primo agmine fortissime dimicans, quasi imperator, occisus est.

FLORUS, III

  vocabulaire

XXI. -- GUERRE CONTRE SPARTACUS

On supporterait peut-être encore la honte d'une guerre contre des esclaves. S'ils sont, par leur condition, exposés à toutes les servitudes, ils n'en sont pas moins comme une seconde espèce d'hommes, et nous les associons aux avantages de notre liberté. Mais quel nom donner à la guerre provoquée par Spartacus ? Je ne sais ; car des esclaves y servirent, des gladiateurs y commandèrent. Les premiers étaient de la plus basse condition, les seconds de la pire des conditions, et de tels adversaires accrurent les malheurs de Rome par la honte dont ils les couvrirent.
Spartacus, Crixus, Oeomaus, après avoir brisé les portes de l'école de Lentulus, s'enfuirent de Capoue avec trente hommes au plus de leur espèce. Ils appelèrent les esclaves sous leurs drapeaux et réunirent tout de suite plus de dix mille hommes. Non contents de s'être évadés, ils aspiraient maintenant à la vengeance. Telles des bêtes sauvages, ils s'installèrent d'abord sur le Vésuve. Assiégés là par Clodius Glaber, ils se glissèrent le long des gorges caverneuses de la montagne à l'aide de liens de sarments et descendirent jusqu'au pied ; puis s'élançant par une issue invisible, ils s'emparèrent tout à coup du camp de notre général qui ne s'attendait pas à une pareille attaque. Ce fut ensuite le tour du camp de Varénus, puis de celui de Thoranius. Ils parcoururent toute la Campanie, et non contents de piller les fermes et les villages, ils commirent d'effroyables massacres à Nole et à Nucérie, à Thurium et à Métaponte.
Leurs troupes grossissaient chaque jour, et ils formaient déjà une véritable armée. Avec de l'osier et des peaux de bêtes, ils se fabriquèrent de grossiers boucliers ; et le fer de leurs chaînes, refondu, leur servit à forger des épées et des traits. Pour qu'il ne leur manquât rien de ce qui convenait à une armée régulière, ils se saisirent aussi des troupeaux de chevaux qu'ils rencontrèrent, se constituèrent une cavalerie, et ils offrirent à leur chef les insignes et les faisceaux pris à nos préteurs. Spartacus ne les refusa point, Spartacus, un ancien Thrace tributaire devenu soldat, de soldat déserteur, ensuite brigand, puis, en considération de sa force, gladiateur. Il célébra les funérailles de ses officiers morts en combattant avec la pompe réservée aux généraux, et il força des prisonniers à combattre, les armes à la main, autour de leur bûcher. Cet ancien gladiateur espérait effacer ainsi l'infamie de tout son passé en donnant à son tour des jeux de gladiateurs. Puis il osa attaquer des armées consulaires ; il écrasa celle de Lentulus dans l'Apennin, et près de Modène il détruisit le camp de Caïus Crassus. Enorgueilli par ces victoires, il songea à marcher sur Rome, et cette seule pensée suffit à nous couvrir de honte.
Enfin, toutes les forces de l'empire se dressèrent contre un vil gladiateur, et Licinius Crassus vengea l'honneur romain. Repoussés et mis en fuite, les ennemis, - je rougis de leur donner ce nom - se réfugièrent à l'extrémité de l'Italie. Enfermés dans les environs de la pointe du Bruttium, ils se disposaient à fuir en Sicile. N'ayant pas de navires, ils construisirent des radeaux avec des poutres et attachèrent ensemble des tonneaux avec de l'osier ; mais l'extrême violence du courant fit échouer leur tentative. Enfin, ils se jetèrent sur les Romains et moururent en braves. Comme il convenait aux soldats d'un gladiateur, ils ne demandèrent pas de quartier. Spartacus lui-même combattit vaillamment et mourut au premier rang, comme un vrai général.

FLORUS, III, traduction de Pierre HAINSSELIN et Henri WATELET, Garnier.

Spartacus

traduction du site canadien http://www.ualberta.ca/~csmackay/CLASS_366/70s.html

Au troisième siècle avant Jésus Christ, les Romains prennent la désagréable habitude d’exhibitions de gladiateurs; cela leur vient probablement des Samnites (mais peut-être des Etrusques). Les gladiateurs sont des prisonniers qui doivent combattre jusqu’à la mort comme offrande funéraire. Sous la République les jeux de gladiateurs ne sont jamais organisés officiellement par des magistrats, mais ceux-ci offrent ces jeux en privé pour gagner de la popularité. Bientôt le nombre de gladiateurs s’accroît rapidement et des écoles (ludi) se créent pour former des esclaves (souvent des prisonniers de guerre) comme gladiateurs. La Campanie était l’endroit renommé pour de telles écoles et en 73 une révolte éclate dans une de ces écoles. Elle débute par 74 prisonniers dans un ludus de Capoue et est menée par deux Gaulois et un Thrace appelé Spartacus. Les rebelles se répandent dans la campagne et un grand nombre d'esclaves ruraux (les troupes d’ouvriers dans les grands domaines logent dans des casernes appelées ergastula) se joignent à eux, augmentant leur nombre à des dizaines de milliers. Ils occupent le Vésuve et un préteur est envoyé contre eux. Il les assiège mais les révoltés le mettent en fuite et s’emparent de son camp. Alors ils entrent dans l'Italie du sud, où leur nombre augmente et ils y passent l’hiver.
En 72, l'armée servile est assez nombreuse pour se diviser en deux parties : l’une sous les ordres du Gaulois Crixus, l’autre commandée par Spartacus. Spartacus se rend compte que la défaite est inévitable en Italie et souhaite s'échapper à travers les Alpes. Crixus, lui, refuse stupidement de renoncer au pillage de l'Italie du sud. Les Romains réagissent énergiquement, mais pas toujours avec compétence. Le propréteur Q. Arrius, qui est censé prendre fonction en Sicile, détruit les troupes de Crixus. Les choses ne sont pas aussi faciles avec Spartacus, qui se déplace vers le nord. D'abord, il bat le consul Cn. Cornelius Lentulus Clodianus. Ensuite il défait l'autre consul, L. Gellius, et Q. Arrius le vainqueur de Crixus. À ce moment il est dans l’extrême nord, où il bat le proconsul de la Gaule Cisalpine (C. Cassius Longinus, consul en 73) et un autre préteur (Cn. Mallius). A ce moment, alors que l’armée servile est sur le point de quitter l’Italie, elle revient stupidement vers le sud. Certains prétendent que Spartacus marche sur Rome (difficile à croire). Il a comme intention de descendre vers l’extrême sud et tente sans succès d'obtenir des pirates Ciliciens de le faire passer en Sicile.
Après la défaite des consuls, le sénat leur enlève le commandement de la guerre et le donne à M. Licinius Crassus, qui a été préteur l'année précédente (73) (peut-être par une élection spéciale). Après avoir subi une défaite mineure de la part d’un de ses subalternes, il fait décimer une cohorte (il fait exécuter un homme sur dix). Ainsi renforcée, son armée creuse un fossé à travers toute la botte de l’Italie (37 milles) pour y enfermer Spartacus, mais c’est un échec et Spartacus entre dans les campagnes de l’Italie du sud. Il essaye de s'échapper par mer à Brunidisium mais une armée romaine rentrant de Macédoine lui coupe la retraite de sorte qu’il doit remonter de nouveau vers le nord. De nouveau les forces rebelles se divisent en deux : le contingent des Germains et des Gaulois est taillé en pièces par Crassus. Spartacus souhaite la retraite mais son armée le force au combat et elle a est anéantie. Spartacus meurt au combat. Il ne reste que des fugitifs. Pompée, qui rentre justement d'Espagne, aide Crassus dans sa tâche, et au mécontentement énorme de Crassus, il prétend que c’est lui qui a mis définitivement fin à la guerre servile. Crassus termine la guerre en six mois (fin 72 - début 71). Pour marquer sa victoire, il fait crucifier 6000 esclaves sur la via Appia entre Rome et Capoue.
Spartacus est souvent repris comme symbole de la révolte contre l'oppression (par exemple, les Spartakistes en Allemagne). Mais il n'était pas contre l'esclavage en tant qu'institution. Il voulait simplement ne pas être lui-même esclave.

a, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
abnuo, is, ere, abnui
: faire signe que non, refuser
ac
, conj. : et, et aussi
ad
, prép. : + Acc. : vers, à, près de
adopto, as, are
: adopter
affluo, is, ere, fluxi, fluxum
: couler vers, affluer, arriver en abondance
aggredior, eris, i, agressus sum
: aller vers, s'approcher, attaquer
agmen, inis
, n. : l'armée en marche, la colonne de marche
amplius
, adv. : plus
angulus, i,
m. : l'angle, le coin
Apenninus, i
: l'Apennin
appello, as, are
: appeler
apud
, prép. : + Acc. : près de, chez
arma, orum
, n. : les armes
assero, is, ere, serui, sertum
: soutenir, affirmer
atque
, conj. : et, et aussi
augeo, es, ere, auxi, auctum
: augmenter, accroître, enrichir
bellua, ae
, f. : la bête
bellum, i,
n. : la guerre
bonus, a, um
: bon (bonus, i : l'homme de bien - bona, orum : les biens)
Bruttius, a, um
: du Bruttium (Bruttii, orum : les habitants de Bruttium)
Caius, i,
m. : Caius
calamitas, atis
, f. : 1 - la perte des récoltes à cause de la grêle, la maladie des tiges de blé. - 2 - le fléau, la calamité, le malheur, la perte, le désastre, la défaite, le revers, la ruine.
Campania, ae
, f. : la Campanie
capio, is, ere, cepi, captum
: prendre
captivus, a, um
: prisonnier
Capua, ae,
f. : Capoue
Cassius, i
, m. : Cassius
castra, orum
, n. pl. : le camp militaire
cavus, a, um
: creux
celebro, as, are
: visiter en foule, pratiquer (arts), célébrer, fêter
circa
, prép + acc. : autour de
claudo, (cludo) is, ere, clausi, clausum
: enfermer, fermer
clipeus, i
, m. : le bouclier
Clodius, i
, m. : Clodius
coeo, is, ire, ii, itum
: 1. aller ensemble, se réunir, en venir aux mains, combattre 2. contracter (une alliance)
concito, as, are
: pousser vivement, exciter, soulever, enflammer
connecto, is, ere, nexui, nexum
: attacher ensemble
consularis, e
: consulaire
consurgo, is, ere, surrexi, surrectum
: se lever brusquement
contentus, a, um :
content de, satisfait de
contineo, es, ere, tinui, tentum
: contenir, maintenir
contra
, adv : au contraire, en face ; prép+acc : contre
copia, ae
, f. : l'abondance, la possibilité, la faculté (pl. les richesses, les troupes)
crassus, a, um
: épais, grossier (Crassus, i, m. : Crassus)
Crixus, i,
m. : Crixus
cum
, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que
de
, prép. + abl. : au sujet de, du haut de, de
decus, oris
, n. : la gloire, l'honneur
dedecus, oris
, n. : le déshonneur, la honte, l'ignominie, l'infamie
defero, fers, ferre, tuli, latum
: 1. porter d'un lieu élevé dans un lieu plus bas, emporter 2. présenter, accorder 3. révéler 4. dénoncer
defungor, eris, i, functus sum
: s'acquitter de, mourir (defunctus,a, um : délivré de, mort)
deinceps
, adv. : l'un après l'autre, successivement
deinde
, adv. : ensuite
delabor, beris, bi, lapsus sum
: tomber de; descendre vers
deleo, es, ere, evi, etum
: détruire
delibero, as, are
: délibérer, discuter
depugno, as, are
: combattre avec acharnement
descendo, is, ere, di, sum
: descendre
desertor, oris
, m. : celui qui abandonne, le déserteur
desum, es, esse, defui
: manquer
dico, is, ere, dixi, dictum
: 1 - dire, affirmer, prononcer, exprimer; débiter, réciter. - 2 - dire le nom, nommer, appeler. - 3 - haranguer, plaider. - 4 - célébrer, chanter, raconter, décrire, composer, prédire. - 5 - fixer, assigner, établir, régler. - 6 - avertir, faire savoir, notifier. - 7 - signifier, vouloir dire. - 8 - nommer, élire, proclamer, élever au rang de.
dies, ei
, m. et f. : le jour
dignus, a, um
: digne
dimico, as, are
: combattre, lutter, débattre
dolium, ii
, n. : la jarre, le tonneau
domo, as, are, ui, itum
: dompter
dux, ducis,
m. : le chef, le guide
e
, prép. : + Abl. : hors de, de
effero, fers, ferre, extuli, elatum
: porter dehors, emporter, enterrer, divulguer, élever. se - : se produire au-dehors, se montrer, s’enorgueillir. pass : être jeté hors de soi
effringo, is, ere, fregi, fractum
: briser, saccager, enlever en brisant, faire sauter, forcer
effugio, is, ere, fugi, fugiturus
: intr. - s'éloigner en fuyant, s’enfuir, sortir, s'échapper. - tr. - échapper à, se soustraire à, éviter.
eius
, génitif singulier de is, ea, id : ce, cette, son, sa, de lui, d'elle
enimvero
, adv. : c'est un fait, bien sûr
equitatus, us
, m. : la cavalerie
ergastulum, i
, n. : l'ergastule (atelier d'esclaves ou bâtiment où on les enfermait; on y enfermait aussi certains condamnés) (pluriel = les esclaves, les détenus)
erumpo, is, ere, rupi, ruptum
: 1 - sortir avec impétuosité, s'élancer; faire une sortie, se précipiter à travers. - 2 - se produire subitement, se montrer tout à coup, paraître, se dévoiler, se découvrir. - 3 - au fig. éclater, se montrer, paraître; éclater (en paroles). - tr. - 4 - pousser hors de, faire sortir violemment, précipiter hors de, jeter, lancer. - 5 - percer, briser.
eruptio, ionis
, f. : la sortie brusque
et
, conj. : et. adv. aussi
etiam
, adv. : encore, en plus, aussi, même, bien plus
etsi
, conj. : même si
ex
, prép. : + Abl. : hors de, de
exercitus, us
, m. : l'armée
exitus, us
, m. : la sortie, l'issue, le résultat, l'aboutissement, la mort, la fin, la conclusion
experior, iris, iri, expertus sum
: éprouver, essayer (expertus, a, um : éprouvé, qui a fait ses preuves)
expio, as, are
: purifier par des expiations, expier, réparer
exsequiae, arum
, f. : les obsèques, les funérailles
extremus, a, um
: 1. le plus à l'extérieur, extrême 2. dernier 3. le plus bas
facio, is, ere, feci, factum
: faire
fascis, is
, m. : le paquet ; pl. : les faisceaux
fauces, ium
: la gorge, le défilé
fero, fers, ferre, tuli, latum
: porter, supporter, rapporter
ferrum, i
, n. : le fer (outil ou arme de fer)
fortissime
, adv. : très courageusement
fortuna, ae
, f. : la fortune, la chance
fretum, i
, n. : le détroit, la mer, les flots
frustra
, adv. : en vain
fuga, ae
, f. : la fuite
fugo, as, are
: mettre en fuite
funus, eris
, n. : les funérailles, l'ensevelissement ; la mort, la ruine
genus, eris,
n. : la race, l'origine, l'espèce
Glaber, ri
, m. : Glaber
gladiator, oris
, m. : le gladiateur
gladius, i,
m. : le glaive, l'épée
grex, gregis,
m. : 1 - le troupeau (de menu bétail). - 2 - le troupeau, la troupe (d'animaux). - 3 - la troupe (d'hommes), la bande, la réunion. - 4 - la troupe (d'acteurs). - 5 - le choeur (des Muses). - 6 - le troupeau (des fidèles), les ouailles. - 7 - la foule, le vulgaire.
haud
, inv. : vraiment pas, pas du tout
hic, haec, hoc
: adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci
homo, minis
, m. : l'homme, l'humain
honos, oris
, m. : l'honneur, l'hommage, la charge, la magistrature, les honoraires
hostis, is
, m. : l'ennemi
iam
, adv. : déjà, à l'instant
ibi
, adv. : là
idem, eadem, idem
: le (la) même
ille, illa, illud
: adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ...
imperator, oris
, m. : le général, l'empereur
imperatorius, a, um
: impérial
imperium, ii
, n. : le pouvoir (absolu)
impero, as, are
: commander, ordonner, enjoindre
impetus, us
, m. : le mouvement en avant, l'élan, l'assaut
imus, a, um
: le plus profond de, le fond de
in
, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
inconditus, a, um
: 1 - non enseveli, sans sépulture, non enfoui. - 2 - confus, en désordre, grossier, informe.
inde
, adv. : de là, donc
infimus, a, um
: le plus bas, le dernier
insignis, e
: remarquable, extraordinaire (insigne, is, n. : la marque, le signe, l'insigne, la décoration)
invado, is, ere, vasi, vasum
: 1. faire invasion, se jeter sur 2. assaillir, attaquer 3. saisir
invius, a, um
: où il n'y a pas de route, inaccessible
ipse, a, um
: (moi, toi, lui,...) même
Italia, ae
, f. : l'Italie
iubeo, es, ere, iussi, iussum
: 1. inviter à, engager à 2. ordonner
iustus, a, um
: juste, équitable, raisonnable
latro, onis
, m. : le brigand
Lentulus, i,
. : Lentulus (nom d'homme)
libertas, atis
, f. : la liberté
Licinius, a, um
: de Licinius (lex Licinia) ; Licinius, i, m. : Licinius Licinia, ae, f. : Licinia
ludibrium, i
, n. : le jeu, la plaisanterie, la moquerie, l'outrage
ludus, i,
m. : le jeu, l'école, la troupe de gladiateurs
Metapontum, i
, n. : Métaponte
miles, itis
, m. : le soldat
milito, as, are
: faire son service militaire, être soldat
mille
, n. pl. ia, ium : mille (milia : quand il s'agit de plusieurs milliers)
mirmillo, onis
, m. : le mirmillon
missio, ionis
, f. : le renvoi, la grâce accordée à un gladiateur, le congé d'un soldat
modo
, adv. : seulement ; naguère, il y a peu (modo... modo... tantôt... tantôt...)
mons, montis
, m. : le mont, la montagne
mors, mortis
, f. : la mort
munerarius, a, um
: relatif aux présents, relatif aux combats de gladiateurs. (munerarius, ii, m. : qui fait des présents, le donateur; qui donne un spectacle de gladiateurs.)
Mutina, ae
, f. : Modène
nam
, conj. : de fait, voyons, car
navigium, i
, n. :la barque, le navire
ne
, 1. adv. : ... quidem : pas même, ne (défense) ; 2. conj. + subj. : que (verbes de crainte et d'empêchement), pour que ne pas, de ne pas (verbes de volonté) 3. adv. d'affirmation : assurément 4. interrogatif : est-ce que, si
nec
, adv. : et...ne...pas
neque
, adv. : et ne pas
nescio, is, ire, ivi, itum
: ignorer
nihil
, indéfini : rien
Nola, ae,
f. : Nola (ville de Campanie)
nomen, inis,
n. : 1. le nom, la dénomination 2. le titre 3. le renom, la célébrité (nomine = par égard pour, à cause de, sous prétexte de)
non
, neg. : ne...pas
noster, tra, trum
: adj. notre, nos pronom : le nôtre, les nôtres
Nuceria, ae
, f. : Nucérie (ville de Campanie)
obeo, is, ire, ii, itum
: 1. mourir 2. visiter, se charger de
obnoxius, a, um
: 1 - exposé à une peine légale; coupable, responsable. - 2 - exposé, sujet à, en butte à; exposé à un mal, à un danger, livré au péril; qui risque de. - 3 - obligé envers, redevable de, tenu de, soumis, obéissant, dévoué. - 4 - qui cède, soumis, dépendant de. - 5 - qui n'a pas de volonté, craintif, servile, humble, vil, bas. - 6 - exposé à, tourné vers (en parl. d'un lieu). - 7 - nuisible. - 8 - qqf. dangereux.
obsideo, es, ere, edi, essum
: être assis; occuper un lieu, assiéger, bloquer, investir
obvius, a, um
: qui se trouve sur le passage de qqn., banal
occido, is, ere, occidi, occisum
: I. 1. tomber à terre 2. succomber, périr 3. se coucher II. couper, mettre en morceaux, tuer
Oenomaus, i
, m. : Oenomaus
omnis, e
: tout
opinor, aris, ari, atus sum
: penser
oportet
, imp. : il faut
paro, as, are
: préparer, procurer (paratus, a, um : prêt, préparé à, bien préparé, bien fourni)
pecus, udis
, f. : bête domestique (de troupeau)
pello, is, ere, pepuli, pulsum
: chasser
per
, prép. : + Acc. : à travers, par
percido, o, is, ere, cidi (cecidi), cisum
: 1 - percer de part en part. - 2 - mettre en pièces, mettre en déroute.
pervagor, aris, ari
: errer, parcourir en tous sens; envahir ('lesprit)
pessimus, a, um
: très mauvais, le pire
placeo, es, ere, cui, citum
: 1.plaire, être agréable (placitus, a, um : qui plaît, agréable) 2. paraître bon, agréer
plane
, adv. : vraiment, complètement, clairement
populor, aris, atus sum
: ravager, dévaster, détruire
praeteritus, a, um
: écoulé, passé
praetor, oris
, m. : le préteur
primus, a, um
: premier
proelium, ii
, n. : le combat
pudeo, es, ere, ui, itum
: avoir honte ; surtout impers. : me pudet + gén. : j'ai honte de...
pudor, oris
, m. : 1 - la honte honnête, la pudeur, le sentiment de honte, la réserve, la modestie, la timidité. - 2 - le sentiment du devoir, la conscience, l'honneur, le point d'honneur, la dignité, la probité, la vertu. - 3 - la pudicité, la chasteté. - 4 - les égards, la considération. - 5 - la considération dont on jouit, la bonne renommée. - 6 - le déshonneur, l'infamie, l'ignominie, la chose honteuse, l'objet de honte, la honte. - 7 - la rougeur de la honte.
pugno, as, are
: combattre
quasi
, conj. : comme si; adv. : pour ainsi dire, environ
qui
, 1. nominatif masculin singulier ou nominatif masculin pluriel du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi
quippe
, inv. : car, assurément (- cum + subj. : puisque)
quo
, 1. Abl. M. ou N. du pronom relatif. 2. Abl. M. ou N. du pronom ou de l'adjectif interrogatif. 3. Faux relatif = et eo. 4. Après si, nisi, ne, num = aliquo. 5. Adv. =où ? (avec changement de lieu) 6. suivi d'un comparatif = d'autant 7. conj. : pour que par là
quod
, 1. pronom relatif nom. ou acc. neutre singulier : qui, que 2. faux relatif = et id 3. conjonction : parce que, le fait que 4. après si, nisi, ne, num = aliquod = quelque chose 5. pronom interrogatif nom. ou acc. neutre sing. = quel?
quoque
, adv. : aussi
rabidus, a, um
: furieux, enragé
radix, icis
, f. : la racine, la base
rapidissimus, a, um
: superlatif de rapidus, a, um : rapide
rapio, is, ere, rapui, raptum
: 1. emporter 2. ravir, voler, piller 3. se saisir vivement de
ratis, is
, f. : le radeau, le navire
recoquo, is, ere, coxi, coctum
: 1 - faire recuire, reforger, retremper. - 2 - rajeunir
refugio, is, ere, fugi
: s'enfuir
rogus, i,
m. : le bûcher
Romanus, a, um
: Romain (Romanus, i, m. : le Romain)
satis
, adv. : assez, suffisamment
se
, pron. réfl. : se, soi
secundus, a, um
: second, favorable
sedes, is
, f. : 1 - le siège (pour s'asseoir). - 2 - la demeure, la résidence, l'habitation, le gite, l'asile. - 3 - la place occupée par un objet, l'emplacement, la position, l'assiette, le fondement. - 4 - le siège, le fondement, l'anus.
servilis, e
: d'esclave
servus, i,
m. : l'esclave
si
, conj. : si
Sicilia, ae
, f. : Sicile
sine
, prép. : + Abl. : sans
sors, sortis
, f. : la réponse d'un oracle, le sort, la destinée
Spartacus, i
, m. : Spartacus
statim
, adv. : aussitôt
stipendiarius, a, um
: soumis à un tribut, tributaire
strages, is,
f. : l'écroulement, le tas, le monceau; le désastre
sub
, prép. : + Abl. : sous
subitus, a, um
: soudain, subit
sum, es, esse, fui
: être
suppeto, is, ere, ivi, itum
: être sous la main, être en quantité suffisante
talis, e
: tel ; ... qualis : tel.. que
tamen
, adv. : cependant
tandem
, adv. : enfin
tegumentum, i
, n. : l'enveloppe, le vêtement
telum, i
, n. : le trait (javelot ou flèche)
terribilis, e
: effrayant
Thoranius, i
, m. : Thoranius
Thrax, acis
, m. : le Thrace
Thurii, orum,
m. : Thurium (ville de la Crande-Grèce)
totus, a, um
: tout entier
trabs, trabis
, f. : la poutre, l'arbre
turpitudo, inis
, f. : la laideur, la honte, le déshonneur
urbs, urbis
, f. : la ville
Varenianus, a, um
: de Varénus
vastatio, ionis,
f. : le dévastation, le destruction
velut
, inv. : comme
Vesuvius, i,
m. : le Vésuve
vexillum, i,
n. : l'étendard, le drapeau, l'étendard de cavalerie, le corps de troupe, l'escadron
victoria, ae
, f. : la victoire
vicus, i,
m. : le quartier, le village
villa, ae
, f. : la maison de campagne, le domaine
vimen, inis
, n. : l'osier, le panier
vinculum, i,
n. : le lien, la chaîne
vindico, as, are :
réclamer en justice, revendiquer ; délivrer, affranchir de (ab et abl.; + in et acc., en menant à), défendre, protéger contre (ab et abl.) ; punir, venger.
vir, viri
, m. : l'homme, le mari
vires, ium
, f. : les forces
virgulta, orum
: les petites branches, les broussailles, les ronces
vitigeneus, a, um
: de vigne
voco, as, are
: tr. - appeler (pour faire venir), convoquer, provoquer; invoquer (qqn), implorer (qqch); amener, réduire à.
volo, vis, velle
: vouloir
X
, inv. : 10
XXX
, 30
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