Le temps des généraux : Pompée |
Guerre contre les pirates |
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Action Rapide |
CICERON :M. Tullius Cicero fut avocat, homme politique, écrivain. Durant les dernières années de sa vie, aigri par son divorce et par sa mise à l'écart de la vie politique, Cicéron va se consacrer à la rédaction d'ouvrages théoriques sur l'art oratoire et sur la philosophie. Au fil de ses lectures, Cicéron choisit son bien où il le trouve ; il est en philosophie, un représentant de l'éclectisme. |
En 67, Gabinius dépose un projet de loi relatif à la répression de la piraterie. |
La guerre des pirates J. Van Oooteghem (introduction au de imperio Cn. Pompei ad Quirites oratio
Avec des forces aussi écrasantes et une unité de commandement aussi puissamment assurée, l'issue de la guerre ne pouvait être douteuse. Pompée, d'ailleurs, témoigna dans la circonstance de réelles qualités d'organisateur. Il divisa toutes les côtes de la Méditerranée en treize secteurs, chacun sous la surveillance d'un de ses légats : lui-même, à la tête d'une escadre volante et de troupes de débarquement, balaya méthodiquement la Méditerranée de l'ouest à l'est. Chassés sur tous les points et trouvant toutes les côtes rigoureusement gardées, les pirates durent se replier sur l'Asie, surtout en Cilicie où se trouvaient leurs principaux repaires. Pompée les y relança, détruisit leurs forces lorsqu'ils tentèrent de sortir et les obligea à capituler. En trois mois, la guerre fut finie. Aussitôt les approvisionnements affluèrent à Rome et le prix de la vie baissa dans des proportions considérables. La popularité de Pompée s'en accrut d'autant
XXIII. La puissance des pirates, qui prit naissance en Cilicie, eut une origine d'autant plus dangereuse, qu'elle fut d'abord à peine connue. Les services qu'ils rendirent à Mithridate pendant sa guerre contre les Romains augmentèrent leurs forces et leur audace. Dans la suite, les Romains, qui, occupés par leurs guerres civiles, se livraient mutuellement des combats jusqu'aux portes de Rome, laissèrent la mer sans armée et sans défense. Attirés insensiblement par cet abandon, les pirates firent de tels progrès, que, non contents d'attaquer les vaisseaux, ils ravageaient les îles et les villes maritimes. Déjà même les hommes les plus riches, les plus distingués par leur naissance et par leur capacité, montaient sur des vaisseaux corsaires et se joignaient à eux; il semblait que la piraterie fût devenue un métier honorable et qui dût flatter l'ambition. Ils avaient en plusieurs endroits des arsenaux, des ports et des tours d'observation très bien fortifiées ; leurs flottes, remplies de bons rameurs et de pilotes habiles, fournies de vaisseaux légers, que leur vitesse rendait propres à toutes les manoeuvres, affligeaient encore plus par leur magnificence qu'elles n'effrayaient par leur appareil : leurs poupes étaient dorées ; ils avaient des tapis de pourpre et des rames argentées ; on eût dit qu'ils faisaient trophée de leur brigandage : on entendait partout on voyait des hommes plongés dans l'ivresse ; partout, à la honte de la puissance romaine, des officiers du premier ordre étaient jetés dans les fers et des villes captives se rachetaient à prix d'argent : on comptait plus de mille de ces vaisseaux corsaires qui infestaient les mers et qui déjà s'étaient emparés de plus de quatre cents villes. Les temples, jusqu'alors inviolables, étaient profanés et pillés ; tels que ceux des Claros, de Didyme, de Samothrace, ceux de Cérès à Hermione et d'Esculape à Epidaure ; ceux de Neptune dans l'isthme, à Ténare et à Calaurie, d'Apollon à Actium et à Leucade ; enfin, ceux de Junon à Samos, à Argos et à Lacinie. Ils faisaient aussi des sacrifices barbares qui étaient en usage à Olympe, et ils célébraient des mystères secrets, entre autres ceux de Mithrès, qui se sont conservé jusqu'à nos jours, et qu'ils avaient, les premier fait connaître. XXIV. Non contents d'insulter ainsi les Romains, ils osèrent encore descendre à terre, infester les chemins par leurs brigandages et ruiner même les maisons de plaisance qui avoisinaient la mer. Ils enlevèrent deux préteurs, Sextilius et Bellinus, vêtus de leurs robes de pourpre, et les emmenèrent avec leurs domestiques et les licteurs qui portaient les faisceaux devant eux. La fille d'Antonius, magistrat honoré du triomphe, fut aussi enlevée en allant à sa maison de campagne, et obligée, pour obtenir sa liberté, de payer une grosse rançon. Leur insolence, enfin, était venue à un tel point, que lorsqu'un prisonnier s'écriait qu'il était Romain et qu'il disait son nom, ils feignaient d'être étonnés et saisis de crainte ; ils se frappaient la cuisse, se jetaient à ses genoux et le priaient de leur pardonner. Leur humiliation, leur état de suppliants faisaient d'abord croire au prisonnier qu'ils agissaient de bonne foi ; car les uns lui mettaient des souliers, les autres une toge, afin, disaient-ils, qu'il ne fût plus méconnu. Après s'être ainsi longtemps joués de lui et avoir joui de son erreur, ils finissaient par descendre une échelle au milieu de la mer, lui ordonnaient de descendre et de s'en retourner paisiblement chez lui ; s'il refusait de le faire, ils le précipitaient eux-mêmes dans les flots et le noyaient XXV. Toute notre mer, infestée par ces pirates, était fermée à la navigation et au commerce. Ce motif, plus qu'aucun autre, détermina les Romains, qui, commençant à manquer de vivres, craignaient déjà la famine, à envoyer Pompée contre ces brigands, pour les ôter l'empire de la mer. Gabinius, un de ses amis, en proposa le décret, qui non seulement conférait à Pompée le commandement de toutes les monarchique et une puissance absolue sur toutes les personnes, sans avoir à en rendre compte ; il lui attribuait aussi l'empire sur toute la mer, jusqu'aux colonnes d'Hercule, et sur toutes les côtes à la distance de quatre cents stades. Cet espace renfermait la plus grande partie des terres de la domination romaine, les nations les plus considérables et les rois les plus puissants. Il était autorisé enfin à choisir dans le sénat quinze lieutenants, qui rempliraient sous lui les fonctions qu'il voudrait leur assigner ; à prendre chez les questeurs et les receveurs des deniers publics tout l'argent qu'il voudrait ; à équiper une flotte de deux cents voiles, à lever tous les gens de guerre, tous les rameurs et tous les matelots dont il aurait besoin. XXVI. Ce décret, lu publiquement, fut ratifié par le peuple avec l'empressement le plus vif. Mais les premiers et les plus puissants d'entre les sénateurs jugèrent que cette puissance absolue et illimitée, si elle pouvait être au-dessus de l'envie, était faite au moins pour inspirer de la crainte ; ils s'opposèrent donc au décret, à l'exception de César, qui l'approuva, moins pour favoriser Pompée que pour s'insinuer de bonne heure dans les bonnes grâces du peuple et se ménager à lui-même sa faveur. Tous les autres s'élevèrent avec force contre Pompée ; et l'un des consuls lui ayant dit qu'en voulant suivre les traces de Romulus, il aurait la même fin que lui, il fut sur le point d'être mis en pièces par le peuple, qui le respectait, l'écouta dans le plus grand silence. Il fit d'abord un grand éloge de Pompée, sans laisser voir aucun sentiment d'envie ; il conseilla au peuple de le ménager, de ne pas exposer sans cesse aux périls de tant de guerres un si grand personnage. "Car enfin, leur dit-il, si vous venez à le perdre, quel autre général aurez-vous pour le remplacer ? - Vous-même," s'écria-t-on tout d'une voix. Catulus, voyant qu'il ne pouvait rien gagner sur le peuple, se retira. Roscius se présenta ensuite ; et personne n'ayant voulu l'écouter, il fit signe des doigts qu'il ne fallait pas nommer Pompée seul, mais lui donner un second. Le peuple, impatienté par ces difficultés, jeta de si grands cris, qu'un corbeau qui volait dans ce moment au-dessus de l'assemblée en fut étourdi et tomba au milieu de la foule : ce qui prouve que ce n'est pas la rupture et la séparation de l'air agité qui fait quelquefois tomber des oiseaux à terre ; cela vient de ce qu'ils sont frappés par ces clameurs qui, poussées avec force, excitent dans l'air une secousse violente et un tourbillon rapide. L'assemblée se sépara sans rien conclure ; mais le jour qu'on devait donner les suffrages Pompée s'en alla secrètement à la campagne ; et dès qu'il sut que le décret avait été confirmé il rentra de nuit dans Rome, pour éviter l'envie qu'aurait excitée l'empressement du peuple à aller à sa rencontre. XXVII. Le lendemain, à la pointe du jour, il sortit pour sacrifier aux dieux ; et le peuple s'étant assemblé, il obtint presque le double de ce que le décret lui accordait pour ses préparatifs de guerre. Il était autorisé à équiper cinq cents galères, à mettre sur pied cent vingt mille hommes d'infanterie et cinq mille chevaux. On choisit pour ses lieutenants vingt-quatre sénateurs, qui tous avaient commandé des armées, et on y ajouta deux questeurs. Le prix des denrées ayant baissé tout à coup, le peuple satisfait en prit occasion de dire que le nom seul de Pompée avait déjà terminé cette guerre. Pompée divisa d'abord toute la mer Méditerranée en treize régions ; il assigna à chaque division une escadre avec un commandant ; et, étendant ainsi de tous côtés ses forces navales, il enveloppa, comme dans des filets, tous les vaisseaux des corsaires, leur donna la chasse, et les fit conduire dans ses ports. Ceux qui, l'ayant prévenu, s'étaient hâtés de lui échapper en se séparant, avaient cherché une retraite en divers endroits de la Cilicie, comme des essaims d'abeilles dans leurs ruches : il se disposa à les poursuivre avec soixante de ses meilleurs vaisseaux ; mais il ne voulut partir qu'après avoir purgé la mer de Toscane et celles d'Afrique, de Sardaigne, de Corse et de Sicile, des brigands qui lui infestaient ; il le fit en quarante jours : il est vrai qu'il lui en coûta des peines infinies, et que ses lieutenants le secondèrent avec la plus grande ardeur. XXVIII. Cependant à Rome le consul Pison, transporté de colère et d'envie, cherchait à ruiner les préparatifs de Pompée, et déjà il avait congédié les rameurs. Pompée, qui en fut instruit, envoya toutes ses flottes à Brunduse, et se rendit lui-même à Rome par la Toscane. Dès qu'on y fut informé de son arrivée, le peuple sortit en foule au-devant de lui, comme s'il y eût eu longtemps qu'il l'avait conduit hors de la ville à son départ. Ce qui causait la joie de la multitude, c'est que, par un changement aussi prompt qu'inespéré, les vivres arrivaient avec la plus grande abondance. Aussi Pison risqua-t-il d'être déposé du consulat : Gabinius en avait déjà dressé le décret ; mais Pompée empêcha qu'il ne fût proposé. Après avoir terminé les affaires avec beaucoup de douceur et avoir pourvu à tous ses besoins, il se rendit à Brunduse, où il s'embarqua. Comme il était pressé par le temps, il n'entra dans aucune des villes qui se trouvaient sur son passage ; il s'arrêta seulement à Athènes, et, après y avoir fait des sacrifices aux dieux et salué le peuple, il s'en retourna. En sortant, il vit des inscriptions qu'on avait faites à sa louange, et qui n'avaient chacune qu'un seul vers, l'une était au dedans de la porte, et disait : Plus tu te montres homme, et plus tu parais dieu ; L'autre, placée en dehors, était conçue en ces termes : Athènes t’attendait : elle te voit, t’honore. XXIX. Quelques-uns de ces pirates qui, réunis ensemble, écumaient encore les mers, ayant eu recours aux prières, il les avait traités avec beaucoup de douceur : maître de leurs vaisseaux et de leurs personnes, il ne leur avait fait aucun mal. Cet exemple ayant donné à un grand nombre d'autres d'heureuses espérances, ils évitèrent les lieutenants de Pompée et allèrent se rendre à lui avec leurs enfants et leurs femmes. Il leur fit grâce à tous et se servit d'eu pour suivre à la piste ceux qui, se sentant coupables de trop grands crimes pour en espérer le pardon, se cachaient avec soin ; il en prit plusieurs. Le plus grand nombre (c'étaient aussi des plus puissants) ayant mis en sûreté leurs familles, leurs richesses, et la multitude inutile, dans des châteaux et des forteresses du mont Taurus, montèrent sur leurs vaisseaux devant la ville de Coracésium en Cilicie, et attendirent Pompée, qui venait les attaquer. Après un grand combat, dans lequel ils furent battus, ils se renfermèrent dans la ville, où Pompée les assiégea ; mais bientôt, ayant demandé à être reçus à composition, ils se rendirent, livrèrent les villes et les îles qu'ils occupaient et qu'ils avaient si bien fortifiées, qu'elles étaient non seulement difficiles à forcer, mais presque inaccessibles. Leur soumission termina la guerre. Pompée n'avait pas mis plus de trois mois à purger les mers de tous ces pirates. Il prit un très grand nombre de vaisseaux, entre autres quatre-vingt-dix galères armées d'éperons d'airain, et fit vingt mille prisonniers. Il ne voulut pas les faire mourir ; mais il ne crut pas sûr de renvoyer tant de gens pauvres et aguerris, ni de leur laisser la liberté de s'écarter ou de se rassembler de nouveau. Réfléchissant que l'homme n'est pas, de sa nature, un animal farouche et indomptable ; qu'il ne le devient qu'en se livrant au vice contre son naturel ; qu'il s'apprivoise en changeant d'habitation et de genre de vie, que les bêtes sauvages elles-mêmes, quand on les accoutume à une vie plus douce, dépouillent leur férocité, il résolut d'éloigner ces pirates de la mer, de les transporter dans les terres et de leur inspirer le goût d'une vie paisible, en les occupant à travailler dans les villes ou à cultiver les champs. Il plaça les uns dans les petites villes de la Cilicie les moins peuplées, qui les reçurent avec plaisir, parce qu'il leur donna des terres pour leur entretien. Il en mit un grand nombre dans la ville de Soles, que Tigrane avait depuis peu détruite et dépeuplée, et qu'il fit rebâtir. Enfin, il envoya les autres à Dyme, ville d'Achaïe, qui manquait d'habitants, et dont le territoire était aussi étendu que fertile. XXX. Cette conduite fut blâmée par ses envieux ; mais ses procédés en Crète à l'égard de Métellus affligèrent ses meilleurs amis mêmes. Ce Métellus, parent de celui que Pompée avait eu pour collègue en Espagne, était allé commander en Crète avec que Pompée fût nommé pour faire la guerre aux corsaires. Après la Cilicie, l'île de Crète était une seconde pépinière de pirates ; Métellus, en ayant pris un grand nombre, les avait fait punir de mort. Ceux qui restaient, étant assiégés par ce général, envoyèrent des députés à Pompée pour le supplier de venir dans leur île, qui faisait partie de son gouvernement et se trouvait renfermée de tous côtés dans l'étendue de mer soumise à son autorité. Pompée accueillit leur demande et écrivit à Métellus pour lui défendre de continuer la guerre. Il manda aussi aux villes de ne plus recevoir les ordres de Métellus, et envoya son lieutenant Lucius Octavius pour commander à sa place. Octavius étant entré dans les villes assiégées, y combattit pour la défense des pirates et rendit Pompée non moins ridicule qu'odieux, de prêter ainsi son nom à des scélérats, à des impies, et par suite de sa rivalité, de sa jalousie contre Métellus, de les couvrir de sa réputation comme d'une sauvegarde : car, disait-on, Achille même dans Homère se conduit non en homme sensé, mais comme un jeune étourdi qu'emporte un vain amour de gloire, lorsqu'il fait signe aux autres Grecs de ne pas tirer sur Hector, Pour qu'on laisse à lui seul l'honneur de la victoire Que penser donc de Pompée combattant pour sauver les ennemis communs du genre humain, fin de priver des honneurs du triomphe un général qui avait pris tant de peine à les détruire ? Métellus ne céda point à l'autorité de Pompée ; il prit d'assaut ces corsaires, les fit punir de mort ; et après avoir accablé de reproches Octavius au milieu même du camp, il le renvoya couvert de mépris. |
a,
prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par ab, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par ac, conj. : et, et aussi Achaia, ae, f. l'Achaïe ad, prép. : + Acc. : vers, à, près de adeo, is, ire, ii, itum : aller à, vers adfero, fers, ferre, attuli, allatum : apporter adimo, is, ere, emi, emptum : ôter, enlever adiungo, is, ere, iunxi, iunctum : 1. joindre à, s'adjoindre 2. appliquer, appuyer, associer 3. ajouter adorno, as, are : orner, embellir aestas, tatis, f. : l'été Africa, ae, f. : l'Afrique alius, a, ud : autre, un autre an, conj. : est-ce que, si (int. ind.), ou (int. double) annus, i, m. : l'année ante, prép. : +acc., devant, avant ; adv. avant antea, adv. : auparavant apparo, as, are : préparer, s’apprêter à atque, conj. : et, et aussi audio, is, ire, ivi, itum : 1. entendre (dire) 2. écouter 3. apprendre 4. bene, male audire : avoir bonne, mauvaise réputation aut, conj. : ou, ou bien autem, conj. : or, cependant, quant à - bello, as, are : faire la guerre, lutter, combattre bellum, i, n. : la guerre brevis, e : court (espace ou temps) Brundisium, ii, n. : Brundisium (ville de Calabre) Caieta, ae, f. : Caiète 1. nourrice d'Enée 2. ville et port du Latium capio, is, ere, cepi, captum : prendre celeberrimus, a, um : superlatif de celeber, bris, bre : très fréquenté, célèbre, très répandu celeritas, atis, f. : la célérité, la rapidité celeriter, inv. : rapidement Cilicia, ae, f. : la Cilicie classis, is, f. : la classe, la flotte claudo, (cludo) is, ere, clausi, clausum : enfermer, fermer Cn, inv. : abréviation de Cnaeus Cnidus, i, f. : Cnide (ville de Carie où Venus avait un temple) Colophon, onis, f. : Colophon (ville d'Ionie) commemoro, as, are : remettre en mémoire, évoquer conficio, is, ere, feci, fectum : 1. faire (intégralement) 2. réaliser 3. réduire 4. venir à bout de 5. accabler, épuiser confirmo, as, are : affermir, confirmer, assurer consequor, eris, i, cutus sum : 1. venir après, suivre 2. poursuivre, rechercher 3. atteindre, obtenir, acquérir consul, is, m. : le consul Cretensis, e : de Crète (Cretenses, ium : les Crétois) cui, 4 possibilités : 1. datif singulier du pronom relatif : à qui, pour qui 2. datif singulier de l'interrogatif : à qui? à quel? 3. faux relatif = et ei 4. après si, nisi, ne num = alicui cum, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que cursus, us, m. : la course, le parcours, le trajet deditio, onis, f. : la reddition, la soumission dedo, is, ere, dedidi, deditum : livrer, remettre defendo, is, ere, fendi, fensum : défendre, soutenir deprecator, oris, m. : 1. celui qui par ses prières détourne un malheur 2. l'intercesseur, le protecteur deus, i, m. : le dieu dico, is, ere, dixi, dictum : 1 - dire, affirmer, prononcer, exprimer; débiter, réciter. - 2 - dire le nom, nommer, appeler. - 3 - haranguer, plaider. - 4 - célébrer, chanter, raconter, décrire, composer, prédire. - 5 - fixer, assigner, établir, régler. - 6 - avertir, faire savoir, notifier. - 7 - signifier, vouloir dire. - 8 - nommer, élire, proclamer, élever au rang de. dies, ei, m. et f. : le jour diripio, is, ere, ripui, reptum : piller dispergo, is, ere, spersi, spersum : répandre çà et là divinus, a, um : divin diuturnus, a, um : durable, long (dans le temps) domus, us, f. : la maison duco, is, ere, duxi, ductum : I. tirer 1. tirer hors de 2. attirer 3. faire rentrer 4. compter, estimer II. conduire, emmener, épouser duo, ae, o : deux duodecim, inv. : douze dux, ducis, m. : le chef, le guide ea, 1. ablatif féminin singulier, nominatif ou accusatif neutres pluriels de is, ea, id (ce, cette, le, la...) 2. adv. : par cet endroit ego, mei : je ei, datif singulier ou nominatif masculin pluriel de is, ea, id : lui, à celui-ci, ce,... eius, génitif singulier de is, ea, id : ce, cette, son, sa, de lui, d'elle enim, conj. : car, en effet eos, acc. m. pl. de is, ea, id : les, ceux-ci, ces et, conj. : et. adv. aussi eum, ACC M SING. de is, ea, id : il, lui, elle, celui-ci... ex, prép. : + Abl. : hors de, de exercitus, us, m. : l'armée exploro, a, are : observer, examiner, explorer exterus, a, um : extérieur, externe, du dehors extremus, a, um : 1. le plus à l'extérieur, extrême 2. dernier 3. le plus bas fero, fers, ferre, tuli, latum : porter, supporter, rapporter firmissimus, a, um :superlatif de firmus, a, um : ferme, énergique fortuna, ae, f. : la fortune, la chance frumentarius, a, um : qui concerne le blé Gallia, ae, f. : la Gaule gens, gentis, f. : la tribu, la famille, le peuple gero, is, ere, gessi, gestum : 1. porter 2. exécuter, faire Graecia, ae, f. : Grèce hic, haec, hoc : adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci hiems, hiemis, m. : l'hiver Hispanus, a, um : espagnol, de l'Hispanie (Hispani, orum = les Hispaniens) homo, minis, m. : l'homme, l'humain hos, accusatif masculin pluriel de hic, haec, hoc : ceux-ci, ceux, ... hostis, is, m. : l'ennemi ibi, adv. : là idem, eadem, idem : le (la) même ignominia, ae, f. : le déshonneur, la honte ignoro, as, are : ignorer ille, illa, illud : adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ... Illyricum, i, n. : l'Illyrie immortalis, e : immortel imperium, ii, n. : le pouvoir (absolu) impero, as, are : commander impetus, us, m. : le mouvement en avant, l'élan, l'assaut in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre incommodus, a, um : désagréable, désavantageux incredibilis, e : incroyable inde, adv. : de là, donc ineo, is, ire, ii, itum : entrer dans, se mettre à innumerabilis, e : innombrable inspecto, as, are : regarder dans interficio, is, ere, feci, fectum : tuer intra, prép. : + acc. : à l'intérieur de ipse, a, um : (moi, toi, lui,...) même ita, adv. : ainsi, de cette manière ; ita... ut, ainsi que Italia, ae, f. : l'Italie item, inv. : de même labes, is, f. : la chute, l'éboulement; l'effondrement, la ruine; la tache, la souillure late, adv. : largement legatus, i, m. : le légat, l'envoyé, l'ambassadeur liberi, orum, m. pl. : les enfants (fils et filles) locus, i, m. : le lieu, l'endroit; la place, le rang; la situation longe, inv. : longuement, au loin longinquus, a, um : distant, éloigné lux, lucis, f. : la lumière, le jour mare, is, n. : la mer maximus, a, um : superlatif de magnus, a, um : grand medius, a, um : qui est au milieu, en son milieu (medium, i, n. : le milieu) mercator, oris, m. : le marchand Misenum, i, n. : Misène mitto, is, ere, misi, missum : I. 1. envoyer 2. dédier 3. émettre 4. jeter, lancer II. laisser aller, congédier modo, adv. : seulement ; naguère, il y a peu (modo... modo... tantôt... tantôt...) munio, is, ire, ivi, itum : fortifier, construire, abriter, protéger (munitus, a, um : défendu, fortifié, protégé) nam, conj. : de fait, voyons, car natio, onis, f. : la nation, la nationalité navigo, as, are : naviguer navis, is, f. : le navire negotium, ii, n. : l'affaire, la mission nisi, conj. : si... ne... pas ; excepté nobilissimus, a, um : superlatif de nobilis, e : noble non, neg. : ne...pas nondum, adv. : pas encore noster, tra, trum : adj. notre, nos pronom : le nôtre, les nôtres nullus, a, um : aucun numquam, inv. : ne... jamais nunc, adv. : maintenant obeo, is, ire, ii, itum : 1. mourir 2. visiter, se charger de obses, idis, m. : l'otage Oceanus, i, m. : l'Océan omnis, e : tout opprimo, is, ere, pressi, pressum : opprimer, accabler ora, ae, f. : le bord, la limite, la lisière, la côte Ostiensis, e : d'Ostie ostium, ii, n. : la porte, l'entrée Pamphylia, ae, f. : la Pamphylie partim, adv. : en partie per, prép. : + Acc. : à travers, par pervenio, is, ire, veni, ventum : parvenir plenissimus, a, um : superlatif de plenus, a, um : plein Pompeius, i, m. : Pompée populus, i, m. : le peuple portus, us, m. : le port possum, potes, posse, potui : pouvoir potestas, atis, f. : 1. la puissance, le pouvoir 2. le pouvoir d'un magistrat 3. la faculté, l'occasion de faire qqch. praedo, onis, m. : le brigand, le bandit praepono, is, ere, posui, positum : mettre à la tête de + dat., préférer praesidium, ii, n. : la garde praetereo, is, ire, ii, itum : passer devant, omettre (non me praeterit : il ne m'échappe pas, je sais bien) praetor, oris, m. : le préteur premo, is, ere, pressi, pressum : presser, accabler, écraser pro, prép. : + Abl. : devant, pour, à la place de, en considération de proficiscor, eris, i, fectus sum : partir prope, adv. près, presque ; prép + acc. : près de proprius, a, um : propre, particulier propugnaculum, i, n. : 1. l'ouvrage de défense, le retranchement 2. tout moyen de défense publicus, a, um : public qua, 1. ablatif féminin singulier du relatif. 2. Idem de l'interrogatif. 3. après si, nisi, ne, num = aliqua. 4. faux relatif = et ea 5. adv. = par où?, comment? quaestus, us, m. : 1 - le gain, le profit, le bénéfice. - 2 - l'avantage, l'utilité. - 3 - le moyen de gagner, la profession, le métier. - 4 - le trafic honteux, le métier de courtisane quam, 1. accusatif féminin du pronom relatif = que 2. accusatif féminin sing de l'interrogatif = quel? qui? 3. après si, nisi, ne, num = aliquam 4. faux relatif = et eam 5. introduit le second terme de la comparaison = que 6. adv. = combien quamquam, + indicatif : quoique, bien que; + subj. potentiel : quoiqu'ils puissent; + subj. de concession : à quelque degré que queror, eris, i, questus sum : se plaindre qui, 1. nominatif masculin singulier ou nominatif masculin pluriel du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi quibus, 1. datif ou ablatif pluriel du relatif 2. Idem de l'interrogatif 3. faux relatif = et eis 4. après si, nisi, ne, num = aliquibus quid, 1. Interrogatif neutre de quis : quelle chose?, que?, quoi?. 2. eh quoi! 3. pourquoi? 4. après si, nisi, ne num = aliquid quis, 1. pronom interrogatif N. M. S. 2. pronom indéfini = quelqu'un 3. après si, nisi, ne, num = aliquis 4. = quibus quo, 1. Abl. M. ou N. du pronom relatif. 2. Abl. M. ou N. du pronom ou de l'adjectif interrogatif. 3. Faux relatif = et eo. 4. Après si, nisi, ne, num = aliquo. 5. Adv. =où ? (avec changement de lieu) 6. suivi d'un comparatif = d'autant 7. conj. : pour que par là quondam, adv. : jadis, un jour recipio, is, ere, cepi, ceptum : 1. retirer, ramener 2. reprendre 3. recevoir, accepter, admettre 4. se charger de redimo, is, ere, emi, emptum : racheter res, rei, f. : la chose, l'événement, la circonstance, l'affaire judiciaire; les biens Romanus, a, um : Romain (Romanus, i, m. : le Romain) Samus, i, f. : Samos Sardinia, ae, f. : Sardaigne scio, is, ire, scivi, scitum : savoir se, pron. réfl. : se, soi securis, is, f. : la hache Sicilia, ae, f. : Sicile socius, a, um : associé, en commun, allié (socius, ii : l'associé, l'allié) spes, ei, f. : l'espoir spiritus, us, m. : 1. l'air 2. le souffle 3. la vie 4. l'inspiration 5. la suffisance, l'arrogance, l'orgueil studium, ii, n. : 1. le zèle, l'ardeur 2. l'affection, l'attachement 3. l'intérêt, la passion, l'étude subsidium, ii, n. : la troupe de réserve, l'aide, le secours sum, es, esse, fui : être summus, a, um : superlatif de magnus. très grand, extrême suscipio, is, ere, cepi, ceptum : 1. prendre par-dessous, soutenir, soulever, engendrer, accueillir 2. prendre sur soi, assumer, subir suus, a, um : adj. : son; pronom : le sien, le leur tam, adv. : si, autant tamen, adv. : cependant tantus, a, um : si grand ; -... ut : si grand... que tectum, i, n. : le toit, la maison tempestiuus, a, um : qui vient en son temps, opportun, favorable tempus, oris, n. : 1. le moment, l'instant, le temps 2. l'occasion 3. la circonstance, la situation - la tempe Tiberinus, i, m. : le Tibre tollo, is, tollere, sustuli, sublatum : 1. soulever, élever, porter, élever 2. lever, enlever, supprimer tot, adv. : tant, si nombreux totus, a, um : tout entier Transalpinus, a, um : transalpin transmitto, is, ere, misi, missum : transporter, passer; confier, omettre tres, ium : trois tutus, a, um : en sécurité, sûr ubique, adv. : partout umquam, inv. : une seule fois ; avec une négation : jamais undequinquagesimus, a, um : quarante-neuvième unus, a, um : un seul, un urbs, urbis, f. : la ville usque, prép. : usque ad, jusqu'à ut, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que venio, is, ire, veni, ventum : venir ver, eris, n. : le printemps vero, inv. : mais vester, tra, trum : votre video, es, ere, vidi, visum : voir (videor, eris, eri, visus sum : paraître, sembler) virtus, utis, f. : le courage, l'honnêteté vita, ae, f. : la vie vos, vestrum : vous |
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