Le temps des généraux : Pompée |
Conjuration de Catilina |
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CICERON
: M. Tullius Cicero fut avocat, homme politique, écrivain. Durant les
dernières années de sa vie, aigri par son divorce et par sa mise à l'écart
de la vie politique, Cicéron va se consacrer à la rédaction d'ouvrages
théoriques sur l'art oratoire et sur la philosophie. Au fil de ses
lectures, Cicéron choisit son bien où il le trouve ; il est en
philosophie, un représentant de l'éclectisme.
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III.
Quid ego nunc dicam petere eum tecum consulatum qui hominem carissimum
populo Romano, M. Marium, inspectante populo Romano vitibus per totam
urbem ceciderit, ad bustum egerit, ibi omni cruciatu lacerarit, vivo
stanti collum gladio sua dextera secuerit, cum sinistra capillum eius a
vertice teneret, caput sua manu tulerit, cum inter digitos eius rivi
sanguinis fluerent; qui postea cum histrionibus et cum gladiatoribus ita
vixit ut alteros libidinis, alteros facinoris adiutores haberet; qui
nullum in locum tam sanctum ac tam religiosum accessit in quo non, etiam
si in aliis culpa non esset, tamen ex sua nequitia dedecoris suspicionem
relinqueret; qui ex curia Curios et Annios, ab atriis Sapalas et
Caruilios, ex equestri ordine Pompilios et Vettios sibi amicissimos
comparavit; qui tantum habet audaciae, tantum nequitiae, tantum denique in
libidine artis et efficacitatis, ut prope in parentum gremiis praetextatos
liberos constuprarit? Quid ego nunc tibi de Africa, quid de testium dictis
scribam? Nota sunt, et ea tu saepius legito; sed tamen hoc mihi non
praetermittendum videtur, quod primum ex eo iudicio tam egens discessit
quam quidam iudices eius ante illud iudicium fuerunt, deinde tam
inuidiosus ut aliud in eum iudicium cottidie flagitetur. Hic se sic habet
ut magis timeant, etiam si quierit, quam ut contemnant, si quid
commoverit. Quanto melior tibi fortuna petitionis data est quam nuper
homini novo, C. Coelio! ille cum duobus hominibus ita nobilissimis petebat
ut tamen in iis omnia pluris essent quam ipsa nobilitas, summa ingenia,
summus pudor, plurima beneficia, summa ratio ac diligentia petendi; ac
tamen eorum alterum Coelius, cum multo inferior esset genere, superior
nulla re paene, superavit. Qua re tibi, si facies ea quae natura et studia
quibus semper usus es largiuntur, quae temporis tui ratio desiderat, quae
potes, quae debes, non erit difficile certamen cum iis competitoribus qui
nequaquam sunt tam genere insignes quam vitiis nobiles; quis enim reperiri
potest tam improbus civis qui velit uno suffragio duas in rem publicam
sicas destringere?
de petitione consulatus, III |
III. Pourquoi devrais-je parler de lui
comme un candidat pour le consulat : cet homme qui frappa à coups de ceps
de vignes, sous les yeux du peuple romain, à travers toute la ville, M.
Marius,l'homme le plus aimé du peuple romain, le poussa devant lui
jusqu'à son bûcher, le déchiqueta dans les pires tortures et alors
qu'il vivait encore, lui coupa de la main droite la tête d'un coup
d'épée, alors que de la gauche il le tenait par les cheveux et il porta
la tête de sa main alors que des ruisseaux de sang lui dégoulinaient sur
les doigts. C'est cet homme qui ensuite vécut avec des acteurs et des
gladiateurs de façon à avoir les uns comme compagnons de sa débauche,
les autres comme ceux de ses crimes. Lui qui jamais n'approcha d'un
endroit si sacré ou saint sans, même si on ne commettait aucun crime,
laisser cependant par ses dérèglements le soupçon du déshonneur. Lui
qui recruta ses meilleurs amis, au sénat les Curii et les Annii, dans les
salles de vente les Sapalae et les Carvilii, dans l'ordre équestre les
Pompilii et les Vetii. Cet homme qui eut tant d'audace, tant de débauche,
tant d'art et d'efficacité dans le vice qu'il a violé de jeunes
adolescents presque dans les bras de leurs parents. Pourquoi encore te
faire mention de l'Afrique ou des paroles des témoins? C'est bien connu
et lis les à plusieurs reprises. Néanmoins, je pense que je ne dois pas
passer sous silence le fait qu'il est parti de son procès aussi pauvre
que l'étaient les juges avant ce procès et qu'ensuite il fut tellement
haï qu'une autre poursuite fut entamée contre lui tous les jours. Il
se comporte de telle façon qu'on le craint plus quand il ne fait rien
qu'on le méprise quand il bouge. Tu as plus de chance dans ta candidature
que récemment un homme nouveau, C. Caelius. Celui-ci posait sa
candidature avec deux hommes d'une noblesse telle que chez eux tout valait
plus que cette noblesse elle-même : de très grandes qualités, un
sentiment élevé du devoir, un sens de l'Etat élevé, une méthode et un
soin scrupuleux lors de la campagne électorale. Mais Cælius, cependant
bien que fort inférieur par sa naissance et à peine supérieur dans le
reste, l'emporta. C'est pourquoi, si tu fais ce que te donnent largement
tes capacités et les études que tu as toujours poursuivies, ce que les
exigences de ta position actuelle réclament, ce que tu es capable de
faire et ce que tu dois, la lutte ne sera pas difficile contre des
concurrents qui ne sont nullement aussi remarquables par leur naissance
que connus pour leurs vices. Quel citoyen pourrait-on trouver si stupide
pour souhaiter par un seul suffrage dégainer deux poignards contre l'Etat
?
[1] Cælius, consul en 94 avec Cn. Domitius Ahenobarbus. de petitione consulatus, III |
CHAPITRE II LE CONSULAT DE CICÉRON III. C'était une grande victoire pour Cicéron. Il était nommé le premier, aux acclamations de tout le peuple. Il obtenait la plus haute magistrature de la république, deux ans après avoir été préteur, c'est-à-dire aussitôt que la loi lui permettait d'y prétendre, tandis que son compatriote Diarius, un si grand homme de guerre, avait mis sept ans pour arriver de la préture au consulat. Quand on connaît sa sensibilité délicate et le penchant q'il a`ait à se complaire en lui-même, on comprend qu'il en ait éprouvé une joie débordante. Quoiq'il ait eu dans sa vie quelques beaux ours de triomphe, il n'a peut-être jamais été plus heureux que lorsque, au Champ de Mars, dans la villa publica, où se tenait lecandidat pendant l'élection, cette cohorte de jeunes gens, qui s'était mise à son service, vint lui annoncer le résultat de la lutte. Mais, s'il fut d'abord enivré par son succès, ce qui était bien naturel, on peut être sûr, quand on le connaît, que l'ivresse ne dura pas. Il état trop perspicace, il avait trop l'habitude de voir les mauvais côtés des choses pour ne pas distinguer clairement, dès les premiers jours, ce que la situation avait de grave, et les dangers qu'il allait courir. De tous ces dangers, le plus rapproché, le plus menaçant, celui qu'il fallait écarter d'abord, lui venait du collègue que le suffrage de ses concitoyens lui avait donné . Il y avait quelques semaines à peine qu'il l'avait accablé d'injures devant le Sénat, le traitant de voleur et d'assassin, et l'élection venait d'en faire son associé, l'homme qui allait gouverner Rome avec lui. Ils devaient à tout moment se concerter, s'entendre, prendre des mesures en commun, et l'on savait qu'ils avaient des opinions contraires et ne s'accordaient en rien. Que pouvait-il résulter de cette alliance mal assortie? et comment l'État allait-il marcher, avec des conducteurs qui le tireraient en sens inverse? Les vieux Romains, pour se délivrer à tout jamais des inconvénients de la royauté, avaient imaginé d'en limiter la durée à un an, et d'en investir deux personnes au lieu d'une, c'est-à-dire de la remplacer par le consulat, et il faut bien croire que le moyen était bon, puisque la royauté, pendant des siècles, n'a pas reparu. Mais il présentait aussi des dangers. Le plus grave état celui dont Cicéron allait avoir à souffrir et qui provenait de la diversité d'humeurs et de sentiments entre les deux collègues. Ce danger était d'autant plus à craindre qu'en instituant la magistrature nouvelle, on avait voulu lui conserver la grandeur et le prestige de l'ancienne. Afin de ne pas paraître en diminuer la majesté en la partageant, et pour que chacun eût l'air de la posséder tout entière (Cum unum magistratum administrent, unius hominis vicern sustinent. Mommsen a donné une excellente explication de ce passage d’Ulpien et il a fait d'une manière définitive la théorie de la dualité du consulat dans son Droit public (1, p . 33, de la traduction française), on avait évité de faire des séparations trop précises d'attributions entre les deux collègues, ce qui devait rendre, à ce qu'il semble, les conflits presque inévitables. La merveille, c'est qu'ils aient été si rares, et qu'une machine aussi délicate ait marché sans encombre pendant tant de siècles. Rien ne nous fait plus admirer le patriotisme des magistrats de ces époques primitives que de songer aux concessions réciproques, aux sacrifices d'amour-propre, d'opinions, d'intérêt qu'ils durent, se faire l'un à l'autre, pour rester d'accord entre eux. Il y eut cependant des inimitiés, des luttes, qu'on accommoda d'abord comme on put, mais qui éclatèrent avec violence, quand les moeurs publiques commencèrent à s'altérer. Quelques années avant le consulat de Cicéron, la querelle entre Octavius et Cinna, deux collègues qui avaient promis de vivre en bonne amitié, finit par une guerre civile. Plus tard, César et Bibulus, deux mortels ennemis, furent nommés consuls ensemble. On s'attendait à des luttes passionnées ; mais César, qui savait bien qu'il avait affaire à un collègue entêté et médiocre dont il n'aurait jamais raison, prit le parti de se passer entièrement de lui. Il le laissa s'enfermer dans sa maison, protester solennellement contre tout ce qui se faisait en son absence, et s'occupa tout seul des affaires publiques. Cette année-là, il n'y eut vraiment qu'un consul (Pour dater ce consulat, au lieu de mettre le non des deux consuls, comme c'était l'ordinaire, les malins disaient : Caio et Julio Caesare consulibus). Cicéron arriva au même résultat par un autre moyen. Il savait qu'il lui serait possible de s'accommoder avec son collègue en y mettant le prix. Antoine était tout à fait ruiné et comptait se refaire dans la province que, selon l'usage, il aurait à gouverner après son consulat. Les deux provinces qu'on avait réservées d'avance pour les consuls, quand ils sortiraient de charge, étaient la Macédoine et la Gaule cisalpïne ; ils devaient tirer au sort entre eux celle qui leur serait attribuée. La Macédoine était de beaucoup la plus avantageuse, et Antoine la convoitait ; Cicéron la lui céda, avant que le sort eût décidé (On a dit que la générosité de Cicéron ne fut pas tout à fait désintéressée et qu'en cédant à Antoine cette riche province il avait stipulé qu'il partagerait les bénéfices : Antoine le laissait entendre, sans doute dans l’espoir que la province supporterait mieux ses rapines, si elle savait qu’il état obligé de piller pour deux. Cicéron en fut indigné quand il le sut (Ad Att., I 12) et déclara qu’il ne chercherait pas à faire maintenir Antoine dans son gouvernement, ce qui aurait été son intérêt, s'il en avait partagé les profits avec lui . Il n'y a de sûr qu'une chose, c'est qu'Antoine était son débiteur, ce qui n'est pas surprenant, puisqu'il empruntait à tout le monde, et que comme à son ordinaire, il ne payait pas ses créanciers. La lettre que lui écrivit plus tard Cicéron, quand il lut un peu radouci (Fam., V, 5) me semble bien prouver qu’il n’y eut jamais entre eux aucune transaction malhonnête). Il n'y avait pas grand mérite, car il était résolu à n'accepter ni l'une ni l'autre des deux provinces et ne voulait quitter Rome sous aucun prétexte. Cependant Antoine lui sut gré de cette complaisance, et c'est à elle qu'on attribue que, tant que dura ce ménage mal assorti, il n'y eut d'éclat public d'aucun côté ; mais il n'y eut pas non plus de confiance réciproque. On n'obtint jamais d'Antoine qu'il s'engageât formellement à soutenir la politique de son collègue. Il conserva ses rapports intimes avec Catilina, qui ne cessa pas de compter sur son appui, et il est probable qu'il tenait au courant son ancien associé de ce qu'il avait intérêt à savoir. Malgré tout, Cicéron, qui ne l'ignorait pas, continuait à le traiter avec les plus grands égards et cherchait à le désarrner par ses prévenances. Mais en même temps il tenait l'ceil ouvert sur toutes ses démarches. Comme il avait la chance d'être en très bons rapports avec P. Sextius, le questeur d'Antoine, il s'en servit fort adroitement pour diriger son collègue, et au besoin pour le surveiller. Ce n'en était pas moins une grande gêne d'avoir auprès de soi, dans les mêmes conseils, quelqu'un devant lequel on n'osait pas parler librement, dont on savait qu'il vous trahissait, et qu'en cas de lutte indécise, il se mettrait sans doute de l'autre côté et autoriserait par sa présence les projets de l'ennemi. Rien ne montre mieux tout ce qu'avait Cicéron de souplesse et d'habileté que de voir comment il a su éviter les périls de ce voisinage incommode. Il est vrai qu'il y fut aidé par la parfaite incapacité de son collègue, qui égalait sa profonde scélératesse. Il parvint si bien à l'annihiler, pendant tout son consulat, qu'on a pu dire comme pour César, que, cette année-là, il n'y eut qu'un consul. LA CONJURATION DE CATILINA PAR GASTON BOISSIER de l'Académie française, PARIS, LIBRAIRIE HACHETTE ET Cie, 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 1905. |
a,
prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par ab, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par ac, conj. : et, et aussi accedo, is, ere, cessi, cessum : 1. aller vers, s'approcher de, marcher sur 2. venir s'ajouter, s'ajouter ad, prép. : + Acc. : vers, à, près de adiutor, oris, m. : l'aide, l'assistant, l'adjoint Africa, ae, f. : l'Afrique ago, is, ere, egi, actum : 1 - chasser devant soi, faire marcher, conduire, pousser, amener (en parlant des êtres animés ou personnifiés) 2. faire, traiter, agir alius, a, ud : autre, un autre alter, era, erum : autre de deux amicissimus, a, um : superlatif de amicus, a, um : ami Annius, i, m. : Annius (nom d'homme) ante, prép. : +acc., devant, avant ; adv. avant ars, artis, f. : 1. le talent, l'habileté 2. le métier, la profession 3. la connaissance technique, l'art atrium, i, n. : grande salle (à l’entrée de la maison romaine), salle d’entrée (des monuments publics). audacia, ae, f. : l'audace beneficium, ii, n. : 1. le service, le bienfait, la faveur 2. la distinction, les faveurs bustum, i, n. : - 1 - le lieu où l'on brûlait les morts, le bûcher. - 2 - le tombeau, le sépulcre, le monument funèbre. - 3 - les cendres. - 4 - les ruines d'une ville. C, = Caius, ii, m. : abréviation. caedo, is, ere, cecidi, caesum : frapper capillus, i, m. : le cheveu caput, itis, n. :1. la tête 2. l'extrémité 3. la personne 4. la vie, l'existence 5. la capitale carissimus, a, um : très cher (superlatif de carus, a, um) Carvilius, i, m. : Carvilius (nom d'homme) certamen, inis, n. : le combat, la lutte, le conflit civis, is, m. : le citoyen Coelius, i, m. : Caelius collum, i, n. : le cou commoveo, es, ere, movi, motum : 1. pousser, déplacer 2. agiter 3. émouvoir (commotus, a, um : en mouvement, ému, agité) comparo, as, are : 1. accoupler, apparier, comparer 2. procurer, recruter, disposer, régler competitor, oris, m. : le concurrent constupro, as, are : déshonorer, débaucher, violer consulatus, us, m. : le consulat contemno, is, ere, tempsi, temptum : mépriser cottidie, adv. : chaque jour, tous les jours cruciatus, us, m. : la torture, le supplice, la souffrance culpa, ae, f. : la faute cum, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que curia, ae, f. : la curie Curius, i, m. : Curius de, prép. + abl. : au sujet de, du haut de, de debeo, es, ere, ui, itum : devoir dedecus, oris, n. : le déshonneur, la honte, l'ignominie, l'infamie deinde, adv. : ensuite denique, adv. : enfin desidero, as, are : désirer, réclamer, regretter (déplorer) la perte de, porter manquant destringo, is, ere, strinxi, strictum : 1. enlever en serrant, couper, cueillir 2. dégainer l'épée 3. nettoyer 4. effleurer, raser dextera, ae, f. : la main droite dico, is, ere, dixi, dictum : 1 - dire, affirmer, prononcer, exprimer; débiter, réciter. - 2 - dire le nom, nommer, appeler. - 3 - haranguer, plaider. - 4 - célébrer, chanter, raconter, décrire, composer, prédire. - 5 - fixer, assigner, établir, régler. - 6 - avertir, faire savoir, notifier. - 7 - signifier, vouloir dire. - 8 - nommer, élire, proclamer, élever au rang de. difficilis, e : difficile digitus, i, m. : le doigt (de pied), l'orteil (ad digitum : jusqu'à l'abandon) diligentia, ae, f. : l'empressement, le zèle, le soin scrupuleux discedo, is, ere, cessi, cessum : se séparer, s'éloigner do, das, dare, dedi, datum : donner duo, ae, o : deux ea, 1. ablatif féminin singulier, nominatif ou accusatif neutres pluriels de is, ea, id (ce, cette, le, la...) 2. adv. : par cet endroit efficacitas, atis, . : la force, la vertu, l'efficacité egens, entis : pauvre, dépourvu de (+ Gén.) ego, mei : je eius, génitif singulier de is, ea, id : ce, cette, son, sa, de lui, d'elle enim, conj. : car, en effet eo, 1. ABL. M-N SING de is, ea, is : le, la, les, lui... ce,..; 2. 1ère pers. sing. de l'IND PR. de eo, ire 3. adv. là, à ce point 4. par cela, à cause de cela, d'autant (eo quod = parce que) eorum, génitif masculin ou neutre pluriel de is, ea, id = d'eux, leur, leurs equester, tris, tre : équestre et, conj. : et. adv. aussi etiam, adv. : encore, en plus, aussi, même, bien plus eum, ACC M SING. de is, ea, id : il, lui, elle, celui-ci... ex, prép. : + Abl. : hors de, de facinus, oris, n. : 1. l'action, l'acte 2. le forfait, le crime facio, is, ere, feci, factum : faire fero, fers, ferre, tuli, latum : porter, supporter, rapporter flagito, as, are : demander avec instance, réclamer d'une manière pressante fluo, is, ere, fluxi, fluxum : couler, s'écouler fortuna, ae, f. : la fortune, la chance genus, eris, n. : la race, l'origine, l'espèce gladiator, oris, m. : le gladiateur gladius, i, m. : le glaive, l'épée gremium, ii, n. : le sein maternel habeo, es, ere, bui, bitum : avoir (en sa possession), tenir (se habere : se trouver, être), considérer comme hic, haec, hoc : adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci hic, adv. : ici histrio, onis, m. : le comédien homo, minis, m. : l'homme, l'humain ibi, adv. : là iis, datif ou ablatif pluriels de is, ea, id : le, la, les, lui... ce,.. ille, illa, illud : adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ... improbus, a, um : de mauvais aloi, mauvais - méchant, malhonnête - démesuré, extravagant in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre inferior, oris : inférieur, plus bas ingenium, ii, n. : les qualités innées, le caractère, le talent, l'esprit, l'intelligence insignis, e : remarquable, extraordinaire (insigne, is, n. : la marque, le signe, l'insigne, la décoration) inspecto, as, are : regarder dans inter, prép. : + Acc. : parmi, entre invidiosus, a, um : 1 - envieux, jaloux, haineux. - 2 - qui est jalousé, qui est envié. - 3 - qui est haï, qui rend odieux, odieux, impopulaire, révoltant. ipse, a, um : (moi, toi, lui,...) même ita, adv. : ainsi, de cette manière ; ita... ut, ainsi que iudex, icis, m. : le juge iudicium, ii, n. : le jugement, la décision, le procès (devant un tribunal) lacero, as, are : 1. mettre en morceaux, déchirer 2. railler 3. faire mal, faire souffrir largior, iris, iri, largitus sum : accorder généreusement, donner largement lego, is, ere, legi, lectum : cueillir, choisir, lire (lectus, a, um : choisi, d'élite) liberi, orum, m. pl. : les enfants (fils et filles) libido, dinis, f. : le désir, l'envie, la débauche locus, i, m. : le lieu, l'endroit; la place, le rang; la situation M, inv. : abréviation de Marcus magis, adv. : plus manus, us, f. : la main, la petite troupe Marius, i, m. : Marius melior, oris : comp. de bonus : meilleur multo, adv. : beaucoup, de beaucoup natura, ae, f. : la nature nequaquam, adv. : nullement nequitia, ae, f. : la mauvaise qualité de caractère, le dérèglement, la débauche nobilis, e : connu, noble nobilissimus, a, um : superlatif de nobilis, e : noble nobilitas, atis, f. : la réputation, la noblesse non, neg. : ne...pas nosco, is, ere, novi, notum : apprendre ; pf. savoir nullus, a, um : aucun nunc, adv. : maintenant nuper, adv. : naguère, récemment omnis, e : tout ordo, inis, m. : le rang, l'ordre, la file (de soldats), la centurie paene, adv. : presque parens, entis, m. : le père ou la mère, le parent, le grand-père per, prép. : + Acc. : à travers, par petitio, ionis, f. : la candidature, la campagne électorale peto, is, ere, i(v)i, itum : 1. chercher à atteindre, attaquer, 2. chercher à obtenir, rechercher, briguer, demander plurimi, ae, a : pl. superlatif de multi - très nombreux plus, pluris, n. : plus, plus cher Pompilius, i, m. : Pompilius populus, i, m. : le peuple possum, potes, posse, potui : pouvoir postea, adv. : ensuite praetermitto, is, ere, misi, missum : omettre, laisser passer praetextatus, a, um : vêtu de la toge prétexte, enfant, adolescent primum, adv. : d'abord, pour la première fois prope, adv. près, presque ; prép + acc. : près de publicus, a, um : public pudor, oris, m. : 1 - la honte honnête, la pudeur, le sentiment de honte, la réserve, la modestie, la timidité. - 2 - le sentiment du devoir, la conscience, l'honneur, le point d'honneur, la dignité, la probité, la vertu. - 3 - la pudicité, la chasteté. - 4 - les égards, la considération. - 5 - la considération dont on jouit, la bonne renommée. - 6 - le déshonneur, l'infamie, l'ignominie, la chose honteuse, l'objet de honte, la honte. - 7 - la rougeur de la honte. quae, 4 possibilités : 1. nominatif féminin singulier, nominatif féminin pluriel, nominatif ou accusatif neutres pluriels du relatif = qui, que (ce que, ce qui) 2. idem de l'interrogatif : quel? qui? que? 3. faux relatif = et ea - et eae 4. après si, nisi, ne, num = aliquae quam, 1. accusatif féminin du pronom relatif = que 2. accusatif féminin sing de l'interrogatif = quel? qui? 3. après si, nisi, ne, num = aliquam 4. faux relatif = et eam 5. introduit le second terme de la comparaison = que 6. adv. = combien quanto, adv. : combien ?, avec tanto = autant que qui, 1. nominatif masculin singulier ou nominatif masculin pluriel du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi quibus, 1. datif ou ablatif pluriel du relatif 2. Idem de l'interrogatif 3. faux relatif = et eis 4. après si, nisi, ne, num = aliquibus quid, 1. Interrogatif neutre de quis : quelle chose?, que?, quoi?. 2. eh quoi! 3. pourquoi? 4. après si, nisi, ne num = aliquid quidam, quaedam, quoddam/quiddam : un certain, quelqu'un, quelque chose quiesco, is, ere, quievi, quietum : se reposer, dormir quis, 1. pronom interrogatif N. M. S. 2. pronom indéfini = quelqu'un 3. après si, nisi, ne, num = aliquis 4. = quibus quo, 1. Abl. M. ou N. du pronom relatif. 2. Abl. M. ou N. du pronom ou de l'adjectif interrogatif. 3. Faux relatif = et eo. 4. Après si, nisi, ne, num = aliquo. 5. Adv. =où ? (avec changement de lieu) 6. suivi d'un comparatif = d'autant 7. conj. : pour que par là quod, 1. pronom relatif nom. ou acc. neutre singulier : qui, que 2. faux relatif = et id 3. conjonction : parce que, le fait que 4. après si, nisi, ne, num = aliquod = quelque chose 5. pronom interrogatif nom. ou acc. neutre sing. = quel? ratio, onis, f. : l'évaluation d'une chose, sa nature, son espèce, sa manière d'être, ses modalités - le système, le procédé, la méthode, le plan religiosus, a, um : religieux, vénérable, respecté relinquo, is, ere, reliqui, relictum : laisser, abandonner reperio, is, ire, repperi, repertum : 1. retrouver 2. trouver (après recherche) 3. trouver du nouveau, imaginer res, rei, f. : la chose, l'événement, la circonstance, l'affaire judiciaire; les biens rivus, i, m. : le ruisseau, le canal Romanus, a, um : Romain (Romanus, i, m. : le Romain) saepius, comp. de saepe : plus souvent sanctus, a, um : 1. sacré, inviolable 2. saint, vénérable, certueux sanguis, inis, m. : le sang, la vigueur Sapala, ae, m. : Sapala (nom d'homme) scribo, is, ere, scripsi, scriptum : 1. tracer, écrire 2. mettre par écrit 3. rédiger 4. inscrire, enrôler se, pron. réfl. : se, soi seco, as, are, secui, sectum : couper sed, conj. : mais semper, adv. : toujours si, conj. : si sic, adv. : ainsi ; sic... ut : ainsi... que sica, ae, f. : le poignard sinistra, ae, f. : la main gauche sto, as, are, steti, statum : se tenir debout studium, ii, n. : 1. le zèle, l'ardeur 2. l'affection, l'attachement 3. l'intérêt, la passion, l'étude suffragium, i, n. : le suffrage, le vote sum, es, esse, fui : être summus, a, um : superlatif de magnus. très grand, extrême superior, oris : plus élevé, supérieur, précédent supero, as, are : 1. s'élever au-dessus 2. être supérieur, l'emporter 3. aller au-delà, dépasser, surpasser, vaincre suspicio, ionis, f. : le soupçon suus, a, um : adj. : son; pronom : le sien, le leur tam, adv. : si, autant tamen, adv. : cependant tantum, adv. : tant de, tellement ; seulement tecum, = cum te : avec toi tempus, oris, n. : 1. le moment, l'instant, le temps 2. l'occasion 3. la circonstance, la situation - la tempe teneo, es, ere, ui, tentum : 1. tenir, diriger, atteindre 2. tenir, occuper 3. tenir, garder 4. maintenir, soutenir, retenir 5. lier 6. retenir, retarder, empêcher testis, is, m. : le témoin timeo, es, ere, timui : craindre totus, a, um : tout entier tu, tui : tu, te, toi tuus, a, um : ton unus, a, um : un seul, un urbs, urbis, f. : la ville ut, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que utor, eris, i, usus sum : utiliser vertex, icis, f. : 1. le tourbillon 2. le sommet, la tête 3. le plus haut degré Vettius, ii, m. : Vettius video, es, ere, vidi, visum : voir (videor, eris, eri, visus sum : paraître, sembler) vitis, is, f. : la vigne, le cep, le sarment, la baguette du centurion vitium, ii, n. : le vice, le défaut vivo, is, ere, vixi, victum : vivre vivus, a, um : vivant volo, vis, velle : vouloir |
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