Le temps des généraux : Pompée

Mithridate

Annexe : l'histoire de Mithridate racontée par Justin dans son "Abrégé" de Trogue Pompée

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Discours de Mithridate à ses troupes

JUSTIN : On place communément sous le règne des Antonins l'abréviateur Justin, nommé, dans  un ancien manuscrit de Florence, M. Junianus Justinus, et dans d'autres, M. Justinus Frontinus. On n'a cependant d'autre motif, pour lui assigner cette époque, que la dédicace de son ouvrage adressée à Marc Aurèle ; mais plusieurs critiques regardent la ligne qui, dans les manuscrits, exprime cette dédicace, comme ayant été ajoutée au texte par quelque copiste ignorant qui aurait confondu cet écrivain avec Justin le Martyr. On ne sait au reste rien sur Ia vie de Justin. II a fait un extrait du grand ouvrage historique de Trogue Pompée. Cet abrégé est intitulé : Historiarum Philippicarum et totius mundi originum, et terrae situs, ex Trogo Pompeio excerptarum libri XLIV a Nino ad Caesarem Augustum.

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Avant de commencer les hostilités, Mithridate harangue ses troupes

Optandum sibi fuisse ait, ut de eo liceret consulere, bellumne sit cum Romanis an pax habenda; quin vero sit resistendum inpugnantibus, ne eos quidem dubitare, qui spe victoriae careant; quippe adversus latronem, si nequeant pro salute, pro ultione tamen sua omnes ferrum stringere. Ceterum quia non id agitur, an liceat quiescere non tantum animo hostiliter, sed etiam proelio congressis, consulendum, qua ratione ac spe coepta bella sustineant. Esse autem sibi victoriae fiduciam, si sit illis animus; Romanosque vinci posse cognitum non sibi magis quam ipsis militibus, qui et in Bithynia Aquilium et Malthinum in Cappadocia fuderint. Ac si quem aliena magis exempla quam sua experimenta moveant, audire se a Pyrro, rege Epiri, non amplius quinque milibus Macedonum instructo fusos tribus proeliis Romanos. Audire Hannibalem sedecim annis Italiae victorem immoratum, et quin ipsam caperet urbem, non Romanorum illi vires restitisse sed domesticae aemulationis atque invidiae studium. Audire populos transalpinae Galliae Italiam ingressos maximis eam pluribusque urbibus possidere et latius aliquanto solum finium, quam in Asia, quae dicatur inbellis, idem Galli occupavissent. Nec victam solum dici sibi Romam a Gallis, sed etiam captam, ita ut unius illis montis tantum cacumen relinqueretur; nec bello hostem, sed pretio remotum. Gallorum autem nomen, quod semper Romanos terruit, in partem virium suarum ipse numeret. Nam hos, qui Asiam incolunt, Gallos ab illis, qui Italiam occupaverant, sedibus tantum distare, originem quidem ac virtutem genusque pugnae idem habere; tantoque his acriora esse quam illis ingenia, quod longiore ac difficiliore spatio per Illyricum Thraciamque prodierint, paene operosius transitis eorum finibus quam ubi consedere possessis. Iam ipsam Italiam audire se numquam, ut Roma condita sit, satis illi pacatam, sed adsidue per omnes annos pro libertate alios, quosdam etiam pro vice imperii bellis continuis perseverasse; et a multis civitatibus Italiae deletos Romanorum exercitus ferri, a quibusdam novo contumeliae more sub iugum missos. Ac ne veteribus immoremur exemplis, hoc ipso tempore universam Italiam bello Marsico consurrexisse, non iam libertatem, sed consortium imperii civitatisque poscentem; nec gravius vicino Italiae bello quam domesticis principum factionibus urbem premi, multoque periculosius esse Italico civile bellum. Simul et a Germania Cimbros, immensa milia ferorum atque immitium populorum, more procellae inundasse Italiam; quorum etsi singula bella sustinere Romani possent, universis tamen obruantur, ut ne vacaturos quidem bello suo putet.

Livre XXXVIII, IV

 vocabulaire

"Il eût été à désirer pour lui, disait Mithridate à ses soldats, de pouvoir délibérer et choisir ou la paix ou la guerre avec Rome ; mais qu'il faille résister à qui nous attaque, c'est ce qu'on ne met jamais en doute, alors même qu'on n'espère pas la victoire. Tout homme tire l'épée contre un brigand, sinon pour sauver sa vie, au moins pour venger sa mort. Il ne s'agit donc plus d'examiner si la paix est possible, quand aux haines déclarées ont déjà succédé les combats : il ne reste plus qu'à chercher quelles sont les espérances et les ressources pour soutenir la guerre commencée. Pour lui, il était sûr du succès, si le courage ne leur manquait pas. Ils savaient comme lui que les Romains n'étaient pas invincibles, eux qui avaient défait Aquilius en Bithynie, et Maléinus en Cappadoce . Que si quelqu'un d'entre eux était moins touché de sa propre expérience que des exemples étrangers, ne disait-on pas que Pyrrhus ; roi d'Épire, sans autres forces que cinq mille Macédoniens, avait battu les Romains dans trois rencontres ? Ne disait-on pas qu'Annibal était, pendant seize ans, resté vainqueur en Italie ; et que s'il n'avait pas pris Rome, c'était moins la puissance des Romains que des rivalités, des jalousies domestiques qui l'avaient arrêté ? Les peuples de la Gaule Transalpine étaient entrés en Italie et y possédaient de nombreuses et puissantes cités ; ils y avaient même envahi plus de terres que n'en occupaient ces mêmes Gaulois dans l'Asie, qu'on disait sans défense ; Rome, non seulement vaincue, mais prise par les Gaulois, n'avait conservé que le sommet d'une colline ; et elle avait écarté cet ennemi redoutable, par l'or et non par le fer. Ce nom des Gaulois, toujours la terreur des Romains, il l'avait pour lui dans cette guerre ; car les Gaulois habitons de l'Asie ne différaient des conquérants de l'Italie que par leur nouveau séjour, leur origine, leur bravoure, leur manière de combattre était la même ; mais cette marche longue et pénible à travers l'Illyrie et la Thrace, le passage de ces contrées, plus difficile peut-être que les conquêtes qui l'avaient suivi, attestait dans les Gaulois d'Asie encore plus d'audace et d'adresse. Il savait d'ailleurs que l'Italie elle-même, depuis la fondation de Rome, n'avait jamais été bien soumise ; et qu'on l'avait vue chaque année combattre sans repos et sans relâche, ou pour défendre sa liberté, ou même pour disputer l'empire ; que les nations de l'Italie avaient souvent massacré des armées romaines ; que plusieurs même, par un nouveau genre d'outrage, les avaient fait passer sous le joug. Sans s'arrêter à d'antiques exemples, on avait vu tout récemment dans la guerre des Marses, l'Italie se soulever tout entière, et réclamer des Romains, non plus son indépendance, mais les droits de cité et le partage de l'empire. Pressée par les armes de ses voisins, Rome était encore déchirée par les factions de ses chefs et par une guerre civile plus périlleuse que la guerre du dehors ; en même temps, du fond de la Germanie, les hordes innombrables et farouches des Cimbres s'étaient débordées comme un torrent sur l'Italie ; et si Rome était assez forte pour lutter contre chacun de ses ennemis, écrasée du moins par leur réunion, elle ne pourrait songer même à la guerre qu'il allait commencer.

Livre XXXVIII, IV

Traduction par Jules Pierrot et E. Boittard, 
C. L. F. PANCKOUCKE, 
M DCCC XXXIII.

 
a, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
ab
, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
ac
, conj. : et, et aussi
acrior, oris
: comparatif de acer, acris, acre : vif, aigu
adsidue
, adv. : assidûment, continuellement, sans interruption
adversus, a, um
: contraire (prép. + acc. = contre)
aemulatio, ionis
, f. : le désir de rivaliser, la rivalité, la jalousie
ago, is, ere, egi, actum
: 1. mettre en mouvement, pousser 2. faire, traiter, agir
ait
, vb. irr. : dit, dit-il
alienus, a, um
: 1. d'autrui, étranger 2. éloigné, déplacé, désavantageux
aliquanto
, adv. : assez longtemps, trop longtemps
alius, a, ud
: autre, un autre
amplius
, adv. : plus
an
, conj. : est-ce que, si (int. ind.), ou (int. double)
animus, i, m
. : le coeur, la sympathie, le courage, l'esprit
annus, i
, m. : l'année
Aquilius, i
, m. : Aquilius
Asia, ae
, f. : Asie
atque
, conj. : et, et aussi
audio, is, ire, ivi, itum
: 1. entendre (dire) 2. écouter 3. apprendre 4. bene, male audire : avoir bonne, mauvaise réputation
autem
, conj. : or, cependant, quant à -
bellum, i
, n. : la guerre
Bithynia, ae,
f. : la Bithynie (Asie Mineure)
cacumen, minis
, n. : l'extrême pointe, le sommet
capio, is, ere, cepi, captum
: prendre
Cappadocia, ae,
f. : la Cappadoce
careo, es, ere, ui, iturus
: manquer de, être débarrassé de
ceterum
, adv. : du reste
Cimber, bri
, m. : Cimber, le Cimbre
civilis, e
: civil
civitas, atis
, f. : la cité, l'état
coepio, is, ere, coepi, coeptum
: (plutôt avec rad. pf et supin) : commencer
cognosco, is, ere, novi, nitum
: 1. apprendre à connaître, étudier ; pf. : savoir 2. reconnaître 3. instruire (une affaire)
condo, is, ere, didi, ditum
: cacher, enfermer, enterrer (condere urbem : fonder une ville)
congredior, eris, i, essus sum
: 1. aller trouver quelqu'un, aborder qqn., avoir une entrevue 2. combattre, se mesurer avec
consido, is, ere, sedi, sessum
: s'asseoir, se fixer, s'installer
consortium, i
, n. : l'association
consulo, is, ere, sului, sultum
: 1. délibérer, prendre des mesures, avoir soin de, veiller à 2. consulter
consurgo, is, ere, surrexi, surrectum
: se lever brusquement
continuus, a, um
: continu (dans l'espace et dans le temps); ; fig. : qui ne s'interrompt pas
contumelia, ae
, f. : l'outrage, l'affront, la parole outrageante
cum
, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que
de
, prép. + abl. : au sujet de, du haut de, de
deleo, es, ere, evi, etum
: détruire
dico, is, ere, dixi, dictum
: 1 - dire, affirmer, prononcer, exprimer; débiter, réciter. - 2 - dire le nom, nommer, appeler. - 3 - haranguer, plaider. - 4 - célébrer, chanter, raconter, décrire, composer, prédire. - 5 - fixer, assigner, établir, régler. - 6 - avertir, faire savoir, notifier. - 7 - signifier, vouloir dire. - 8 - nommer, élire, proclamer, élever au rang de.
difficilior, oris
: comparatif de difficilis, e : difficile
disto, as, are
: être distant; distat : il y a une différence
domesticus, a, um
: privé, domestique
dubito, as, are
: douter, hésiter
eam
, 1. accusatif féminin singulier de is, ea, id = la (pronom), ce, cette 2. 1ère pers. sing. du subjonctif présent de eo, is, ire : aller
eo
, 1. ABL. M-N SING de is, ea, is : le, la, les, lui... ce,..; 2. 1ère pers. sing. de l'IND PR. de eo, ire 3. adv. là, à ce point 4. par cela, à cause de cela, d'autant (eo quod = parce que)
eorum
, génitif masculin ou neutre pluriel de is, ea, id = d'eux, leur, leurs
eos
, acc. m. pl. de is, ea, id : les, ceux-ci, ces
Epirus, i,
m. : l'Epire
et
, conj. : et. adv. aussi
etiam
, adv. : encore, en plus, aussi, même, bien plus
etsi
, conj. : même si
exemplum, i
, n. : l'exemple
exercitus, us
, m. : l'armée
experimentum, i
, n. : la preuve, l'essai, l'épreuve
factio, onis
, f. : 1. le pouvoir de faire, la conduite 2. la troupe, l'association, le parti, la faction
ferrum, i
, n. : le fer (outil ou arme de fer)
ferus, a, um
: sauvage, barbare
fiducia, ae
, f. : la confiance
finis, is
, f. : la limite, la fin ; pl., les frontière, le territoire
fundo, is, ere, fusi, fusum
: étendre, répandre, disperser
Gallia, ae
, f. : la Gaule
Gallus, i
, m. : Gaulois
genus, eris
, n. : la race, l'origine, l'espèce
Germania, ae
, f. : la Germanie
gravius
, nom. ou acc. neutre singulier de gravior : assez, trop, plus lourd
habeo, es, ere, bui, bitum
: avoir (en sa possession), tenir (se habere : se trouver, être), considérer comme
Hannibal, alis
, m. : Hannibal
hic, haec, hoc
: adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci
hos
, accusatif masculin pluriel de hic, haec, hoc : ceux-ci, ceux, ...
hostiliter
, adv. : en ennemi, hostilement
hostis, is
, m. : l'ennemi
iam
, adv. : déjà, à l'instant
id
, nominatif - accusatif neutre singulier de is, ea, is : il, elle, le, la, ce, ....
idem, eadem, idem
: le (la) même
ille, illa, illud
: adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ...
Illyricum, i
, n. : l'Illyrie
immensus, a, um
: immense
immitis, e
: qui n'est pas mûr; sauvage, rude, affreux, cruel
immoror, aris, ari
: rester sur, s'arrêter; s'appesantir, insister
imperium, ii
, n. : le pouvoir (absolu)
in
, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
inbellis, e
: inapte à la guerre, pacifique, paisible
incolo, is, ere, ui, cultum
: habiter
ingenium, ii
, n. : les qualités innées, le caractère, le talent, l'esprit, l'intelligence
ingredior, eris, i, gressus sum
: entrer
inpugno, as, are
: attaquer, assaillir
instruo, is, ere, struxi, structum
: assembler, bâtir, dresser, disposer, outiller, équiper, instruire.
invidia, ae
, f. : 1. la malveillance, l'hostilité, la haine, l'antipathie, l'impopularité 2. la jalousie, l'envie
inundo, as, are
: submerger, inonder
ipse, a, um
: (moi, toi, lui,...) même
ita
, adv. : ainsi, de cette manière ; ita... ut, ainsi que
Italia, ae
, f. : l'Italie
Italicus, a, um
: italien
iugum, i
, n. : 1. le joug, 2. l'attelage 3. les liens, 4. la cime, la hauteur
latius
, adv. : comparatif neutre ou adverbial de latus, a, um : large
latro, onis
, m. : le brigand
libertas, atis
, f. : la liberté
liceo
, v. impers. : il est permis ; conj. + subj. : bien que
longior, oris
: comparatif de longus, a, um : long
Macedo, onis
: Macedo (nom d'homme), Macédonien
magis
, adv. : plus
Malthinus, i,
m. : Malthinus ou Maltinus (nom d'homme)
Marsicus, a, um
: des Marses, marsique
maximus, a, um
: superlatif de magnus, a, um : grand
miles, itis
, m. : le soldat
mille
, n. pl. ia, ium : mille (milia : quand il s'agit de plusieurs milliers)
mitto, is, ere, misi, missum
: I. 1. envoyer 2. dédier 3. émettre 4. jeter, lancer II. laisser aller, congédier
mons, montis
, m. : le mont, la montagne
mos, moris
, m. : sing. : la coutume ; pl. : les moeurs
moveo, es, ere, movi, motum
: déplacer, émouvoir
multo
, adv. : beaucoup, de beaucoup
multus, a, um
: en grand nombre (surtout au pl. : nombreux)
nam
, conj. : de fait, voyons, car
ne
, 1. adv. : ... quidem : pas même, ne (défense) ; 2. conj. + subj. : que (verbes de crainte et d'empêchement), pour que ne pas, de ne pas (verbes de volonté) 3. adv. d'affirmation : assurément 4. interrogatif : est-ce que, si
nec
, adv. : et...ne...pas
nequeo, is, ire, ii, itum
: ne pouvoir pas, n'être pas en état de
nomen, inis
, n. : 1. le nom, la dénomination 2. le titre 3. le renom, la célébrité (nomine = par égard pour, à cause de, sous prétexte de)
non
, neg. : ne...pas
novus, a, um
: nouveau
numero, as, are
: compter
numquam
, inv. : ne... jamais
obruo, is, ere, obrui, obrutum
: écraser
occupo, as, are
: se saisir de, envahir, remplir, devancer, couper (la parole)
omnis, e
: tout
operosius
, comparatif neutre ou adverbial de operosus, a, um : laborieux, actif; difficile, pénible
opto, as, are
: souhaiter
origo, ginis
, f. : l'origine
pacatus, a, um
: paisible
paene
, adv. : presque
pars, partis
, f. : la partie, le côté
pax, pacis
, f. : la paix
per
, prép. : + Acc. : à travers, par
periculosius
, adv. : comparatif adverbial ou neutre de periculosus, a, um : dangereux
persevero, as, are
: rester, persister
plus, pluris,
n. : plus, plus cher
populus, i
, m. : le peuple
posco, is, ere, poposci
: réclamer, demander
possideo, es, ere, sedi, sessum
: 1 - posséder, avoir en sa possession, détenir; être propriétaire. - 2 - tenir, avoir, occuper. - 3 - envahir, s'emparer de.
possum, potes, posse, potui
: pouvoir
premo, is, ere, pressi, pressum
: presser, accabler, écraser
pretium, ii,
n. : le prix, la valeur, la récompense, le salaire
princeps, ipis
, n. m. et adj. : premier, chef, empereur
pro
, prép. : + Abl. : devant, pour, à la place de, en considération de
procella, ae
, f. : la tempête, la bourrasque, l'ouragan
prodeo, is, ire, prodii, proditum
: s'avancer, sortir; paraître en public
proelium, ii
, n. : le combat
pugna, ae
, f. : la bataille, le combat, le pugilat
puto, as, are
: 1. élaguer, émonder, apurer 2. supputer 3. estimer, penser, croire 4. supposer
Pyrrus, i
, m. : Pyrrhus
qua
, 1. ablatif féminin singulier du relatif. 2. Idem de l'interrogatif. 3. après si, nisi, ne, num = aliqua. 4. faux relatif = et ea 5. adv. = par où?, comment?
quae
, 4 possibilités : 1. nominatif féminin singulier, nominatif féminin pluriel, nominatif ou accusatif neutres pluriels du relatif = qui, que (ce que, ce qui) 2. idem de l'interrogatif : quel? qui? que? 3. faux relatif = et ea - et eae 4. après si, nisi, ne, num = aliquae
quam
, 1. accusatif féminin du pronom relatif = que 2. accusatif féminin sing de l'interrogatif = quel? qui? 3. après si, nisi, ne, num = aliquam 4. faux relatif = et eam 5. introduit le second terme de la comparaison = que 6. adv. = combien
quem
, 4 possibilités : 1. acc. mas. sing. du pronom relatif = que 2. faux relatif = et eum 3. après si, nisi, ne num = aliquem : quelque, quelqu'un 4. pronom ou adjectif interrogatif = qui?, que?, quel?
qui
, 1. nominatif masculin singulier ou nominatif masculin pluriel du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi
quia
, conj. : parce que
quidam, quaedam, quoddam/quiddam
: un certain, quelqu'un, quelque chose
quidem
, adv. : certes (ne-) ne pas même
quiesco, is, ere, quievi, quietum
: se reposer, dormir
quin
, inv. : pourquoi ne... pas ?, bien plus, construction des verbe de doute négatifs (non dubito quin)
quinque
, adj. inv. : cinq
quippe
, inv. : car, assurément (- cum + subj. : puisque)
quod
, 1. pronom relatif nom. ou acc. neutre singulier : qui, que 2. faux relatif = et id 3. conjonction : parce que, le fait que 4. après si, nisi, ne, num = aliquod = quelque chose 5. pronom interrogatif nom. ou acc. neutre sing. = quel?
quorum
, 1. GEN. MASC. ou N. PL. du relatif. 2. GEN. MASC. ou N. PL. de l'adjectif ou du pronom interrogatif. 3. Après si, nisi, ne, num = aliquorum. 4. Faux relatif = et eorum.
ratio, onis
, f. : l'évaluation d'une chose, sa nature, son espèce, sa manière d'être, ses modalités - le système, le procédé, la méthode, le plan
relinquo, is, ere, reliqui, relictum
: laisser, abandonner
removeo, es, ere, movi, motum
: écarter, éloigner
resisto, is, ere, stiti
: 1. demeurer, s'arrêter 2. résister, faire face, tenir tête
rex, regis
, m. : le roi
Roma, ae
, f. : Rome
Romanus, a, um
: Romain (Romanus, i, m. : le Romain)
salus, utis
, f. : 1. la santé 2. le salut, la conservation 3. l'action de saluer, les compliments
satis
, adv. : assez, suffisamment
se
, pron. réfl. : se, soi
sed
, conj. : mais
sedecim
, inv. : seize
sedes, is
, f. : le siège, la place
semper
, adv. : toujours
si
, conj. : si
simul
, inv. : adv. en même temps, conj : dès que
singuli, ae, a
: pl. chacun en particulier, chacun un
solum, i
, n. : le sol
solum
, adv. : seulement
solus, a, um
: seul
spatium, ii
, n. : la distance, l'espace (lieu ou temps)
spes, ei
, f. : l'espoir
stringo, is, ere, strinxi, strictum
: tirer, dégainer
studium, ii
, n. : 1. le zèle, l'ardeur 2. l'affection, l'attachement 3. l'intérêt, la passion, l'étude
sub
, prép. : + Abl. : sous
sum, es, esse, fui
: être
sustineo, es, ere, tinui, tentum
: soutenir, supporter
suus, a, um
: adj. : son; pronom : le sien, le leur
tamen
, adv. : cependant
tanto
, adv. : suivi d'un comparatif = autant, d'autant
tantum
, adv. : tant de, tellement ; seulement
tempus, oris
, n. : 1. le moment, l'instant, le temps 2. l'occasion 3. la circonstance, la situation - la tempe
terreo, es, ere, ui, itum
: 1. effrayer, épouvanter 2. mettre en fuite, chasser
Thracia, ae
, f. : Thrace
Transalpinus, a, um
: transalpin
transeo, is, ire, ii, itum
: passer, traverser
tres, ium
: trois
ubi
, adv. : où; conj. quand (ubi primum : dès que)
ultio, ionis
: la vengeance
universus, a, um
: tout entier
unus, a, um
: un seul, un
urbs, urbis
, f. : la ville
ut
, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que
vaco, as, are
: 1. être vide, libre, inoccupé, sans, exempt 2. être inoccupé, oisif 3. le temps ne manque pas
vero
, inv. : mais
vetus, eris
: vieux
vicinus, i
, m. : voisin
vicis
, gén, acc. vicem : le tour, le retour
victor, oris
, m. : le vainqueur
victoria, ae
, f. : la victoire
vinco, is, ere, vici, victum
: vaincre
vires, ium
, f. : les forces
virtus, utis
, f. : le courage, l'honnêteté
texte
texte
texte
texte