Le temps des généraux : Pompée

Mithridate

Annexe : l'histoire de Mithridate racontée par Justin dans son "Abrégé" de Trogue Pompée

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Années 90

Tigrane + Mithridate

JUSTIN : On place communément sous le règne des Antonins l'abréviateur Justin, nommé, dans  un ancien manuscrit de Florence, M. Junianus Justinus, et dans d'autres, M. Justinus Frontinus. On n'a cependant d'autre motif, pour lui assigner cette époque, que la dédicace de son ouvrage adressée à Marc Aurèle ; mais plusieurs critiques regardent la ligne qui, dans les manuscrits, exprime cette dédicace, comme ayant été ajoutée au texte par quelque copiste ignorant qui aurait confondu cet écrivain avec Justin le Martyr. On ne sait au reste rien sur Ia vie de Justin. II a fait un extrait du grand ouvrage historique de Trogue Pompée. Cet abrégé est intitulé : Historiarum Philippicarum et totius mundi originum, et terrae situs, ex Trogo Pompeio excerptarum libri XLIV a Nino ad Caesarem Augustum.

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Mithridate se rend compte qu'il ne pourra tenir tête à Rome que s'il dispose de puissants alliés.  Il se tourne ves Tigrane, roi d'Arménie.

Erat eo tempore Tigranes rex Armeniae, obses Parthis ante multum temporis datus, nec olim ab eisdem in regnum paternum remissus. Hunc Mithridates mire ad societatem Romani belli, quod olim meditabatur, perlicere cupiebat. Nihil igitur de offensa Romanorum sentientem per Gordium inpellit, ut Ariobarzani, segni admodum, bellum inferat, et ne quis dolus subesse videatur, filiam suam ei Cleopatram in matrimonium tradit. Primo igitur adventu Tigranis Ariobarzanes sublatis rebus suis Romam contendit, atque ita per Tigranen rursus Cappadocia iuris esse Mithridatis coepit. Eodem tempore mortuo Nicomede etiam filius eius, et ipse Nicomedes, regno a Mithridate pellitur, qui cum supplex Romam venisset, decernitur in senatu, ut uterque in regnum restituantur; in quod tum missi M. Aquilius et Mallius + Malthinus legati. His cognitis Mithridates societatem cum Tigrane bellum adversus Romanos gesturus iungit, pactique inter se sunt, ut urbes agrique Mithridati, homines vero et quaecumque auferri possent, Tigrani cederent. Post haec Mithridates intellecto quantum bellum suscitaret, legatos ad Cimbros, alios ad Gallograecos et Sarmatas Bastarnasque auxilium petitum mittit. Nam omnes has gentes Romanum meditabundus bellum variis beneficiorum muneribus iam ante inlexerat. Ab Schythia quoque exercitum venire iubet omnemque Orientem adversus Romanos armat. Non magno igitur labore Aquilium et | Malthinum Asiano exercitu instructos vincit, quibus simul cum Nicomede pulsis ingenti favore civitatium excipitur. Multum ibi auri argentique studio veterum regum magnumque belli apparatum invenit, quibus instructus debita civitatibus publica privataque remittit et vacationem quinquennii concedit. Tunc ad contionem milites vocat eosque variis exhortationibus ad Romana bella sive Asiana incitat. Quam orationem dignam duxi, cuius exemplum brevitati huius operis insererem; quam obliquam Pompeius Trogus exposuit, quoniam in Livio et in Sallustio reprehendit, quod contiones directas pro sua oratione operi suo inserendo historiae modum excesserint.

Livre XXXVIII, III

 vocabulaire

Tigrane régnait alors en Arménie. Donné autrefois en otage aux Parthes, ce prince avait depuis été renvoyé par eux dans le royaume de ses pères. Mithridate voulait s'en faire un allié dans la guerre contre Rome, qu'il méditait depuis longtemps. Mais Tigrane n'ayant contre les Romains nul sujet de plainte, Mithridate, à l'aide de Gordius, lui conseille d'attaquer Ariobarzane, prince indolent et faible ; et, pour déguiser son artifice, il lui donne en mariage sa fille Cléopâtre. Dès l'arrivée de Tigrane, Ariobarzane fuit à Rome emportant ses trésors ; et Mithridate se voit ainsi redevenu, par Tigrane, maître de la Cappadoce. Dans le même temps, Nicomède étant mort, son fils, nommé aussi Nicomède, détrôné par Mithridate, vient à Rome en suppliant, et le sénat se décide à rétablir ces deux rois sur leur trône. On envoie pour cette expédition Aquilius et Manlius Maltinus. A cette nouvelle, Mithridate s'allie avec Tigrane pour combattre les Romains, et ils conviennent entre eux que les villes et les terres conquises resteront à Mithridate, les prisonniers et le butin à Tigrane. Mithridate, sentant bien les dangers de la guerre qu'il suscitait, envoie des députés aux Cimbres, aux Gallo-Grecs, aux Sarmates et aux Bastarnes, pour demander leur appui. Car, dans ses projets de guerre contre Rome, il avait dès longtemps gagné par des bienfaits l'affection de ces peuples. Il lève encore une armée dans la Scythie, et arme l'Orient contre Rome. Il triomphe aisément d'Aquilius, de Maltinus, qui n'avaient que des soldats d'Asie, les chasse avec Nicomède, et se voit accueilli avec transport dans chaque cité. Il y trouve beaucoup d'or et d'argent, et de grands préparatifs de guerre disposés par les anciens rois. Maître de ces ressources, il remet à toutes les villes leurs dettes privées ou publiques, et les exempte d'impôts pour cinq années. Puis, ayant réuni ses soldats, il les harangue, et n'oublie rien pour les exciter à chasser les Romains de l'Asie. Cette harangue m'a paru digne de trouver place dans mon abrégé ; Trogue Pompée l'écrivit en style indirect ; il blâmait Tite-Live et Salluste d'avoir, pour faire briller leur talent, inséré dans leurs oeuvres des discours directs, et violé par là les règles de l'histoire.

Livre XXXVIII, III

Traduction par Jules Pierrot et E. Boittard, 
C. L. F. PANCKOUCKE, 
M DCCC XXXIII.


http://www.acam-france.org/armenie/histoire-ancienne/

Vers le 9e siècle avant JC, une confédération de tribus locales s'est épanouie comme l'état unifié d'Urartu. Elle devint un des plus puissants royaumes du Proche Orient et se posa en rivale d'importance face à l'Assyrie pour le suprématie dans la région. Les Urartiens produisaient et exportaient des objets en céramique, en pierre et métal, tout en construisant des forteresses, des temples, des palais et d'autres ouvrages de travaux publics. Un de leurs canaux d'irrigation est encore utilisé aujourd'hui à Erevan, capitale de l'Arménie, située sur le site ancien de la forteresse d'Erebouni. Au 6ème siècle l'Urartu est tombé à mains des Mèdes, mais peu de temps après, la conquête persane des Mèdes, conduite par le Grand Cyrus, les obligea à se déplacer. La Perse a régné sur l'Arménie du 6ème au 4e sicle avant JC. Sa culture et sa religion Zoroastrienne a considérablement influencé la vie spirituelle du peuple arménien, qui intégra des caractères du Zoroastrisme dans ses croyances indigènes polythéistes et animistes.

En tant qu'élément de l'empire perse, l'Arménie était divisée en provinces appelées les satrapies, chacune ayant à sa tête un satrape gouverneur local (vice-roi), supervisé par un Perse. Les Arméniens payaient de lourds tributs aux Perses, qui réquisitionnait argent, couvertures, chevaux et approvisionnements pour les militaires. Les satrapes issu de la famille royale arménienne des Orontides ont gouverné le pays pendant environ 200 ans, pendant que l'Asie prenait connaissance des invasions des Grecs par l'ouest. A la chute de l'empire perse face à Alexandre le Grand venu de Macédoine en 331avant JC, les Grecs nommèrent un nouveau satrape, un Orontide du nom de Mithrinès, pour gouverner l'Arménie.

L'empire grec, qui s'étendait sur l'Asie et l'Europe, était un état dans lequel les villes se développaient rapidement, élargissant le champs de l'architecture, la religion et les philosophies hellénistiques. La culture arménienne sut absorber les influences grecques. Situées au carrefour des itinéraires commerciaux reliant la Chine, l'Inde et l'Asie centrale à la Méditerranée, les villes arméniennes prospérèrent grâce aux échanges économiques. Les Grecs ont également instillé des particularités de leurs croyances religieuses dans la version arménienne du Zoroastrisme. Après la mort soudaine d'Alexandre en 323 avant JC, la division de son empire et les guerres entre ses généraux conduisirent à l'apparition de trois royaumes grecs. En dépit de la pression de la monarchie des Séleucides, un des royaumes grecs, l'Orontide, continua de garder le contrôle du plus grand des trois royaumes issus de la division de l'Arménie: l'Arménie majeure, l'Arménie mineure et le Sophene.

L'influence des Séleucides sur l'Arménie disparut finalement quand, au deuxième siècle avant JC, un général autochtone appelé Artaxias (Ardachès) se déclara roi de l'Arménie majeure et fonda une nouvelle dynastie vers 189 avant JC. Artaxias augmenta son territoire en définissant les frontières de son pays et en faisant l'unification des Arméniens.

La " Renaissance de l'Arménie " s'accomplit pendant le règne de Tigrane le Grand (99-95 avant JC), qui se proclama " roi des rois. " Sous Tigrane II, l'Arménie devint une puissance militaire et acquit une grande influence politique. Selon Plutarque, le Général romain Lucullus dit de ce roi, " en Arménie, Tigrane s'est entouré de cette puissance qui lui a permis de défaire l'Asie des Parthes, renvoyer les colonies grecques en Médie, soumettre la Syrie et la Palestine et dissoudre les Séleucides. " Et Cicéron, l'orateur et homme politique romain, d'ajouter, " il a fait trembler la République de Rome devant la puissance de ses armées. "

Les frontières de l'Arménie s'étendaient de la mer Caspienne à la Méditerranée. Les victoires de Tigrane, cependant, ne firent qu'accélérer sa chute, qui se produisit en 66 avant JC. Son fils, le Roi Artavazd II, régna sur l' Arménie majeure pendant une vingtaine d'années jusqu'à Antoine et Cléopâtre l'amènent chargé de chaînes en Egypte. Artavazd refusa d'accepter Cléopâtre comme souveraine et fut exécuté. En 64, la nouvelle dynastie des Arsacides, un rameau des Arsacides Parthes, parvint au pouvoir, et le pays tout entier devint une zone-tampon où Romains et Parthes s'affrontaient.

les rois d'Arménie

Orontes I Orontid, satrape d'Arménie (? - -344) épousa Rhodogune de Perse (-400 - ?)
Orontes II Orontid, satrape d'Arménie (vers -380 - -331)
Mithranes I Orontid, Roi d'Arménie (vers -365 - -317)
Orontes III Orontid, Roi d'Arménie (vers -330 - -260)
Samos I Orontid, Roi d'Arménie (vers -300 - -260)
Arsames I Orontid, Roi d'Arménie (vers -270 - -223)
Xerxes I Orontid, Roi d'Arménie (vers -240 - ?) épousa Antiochis Seleucid
Zariades Orontid, stratège de Sophène (vers -220 - ?)
Artaxiades Artaxiad, stratège d'Arménie (vers -200 - -161)
Tigrane Ier Artaxiad, Roi d'Arménie (vers -165 - ?)
Tigrane II le Grand Artaxiad, Roi d'Arménie (vers -124 - -56) épousa : 1) ??  2) Cléopâtre du Pont-Euxin (vers -95 - ?)

a, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
ab
, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
ad
, prép. : + Acc. : vers, à, près de
admodum
, adv. : tout-à-fait, pleinement
adventus, us
, m. : l'arrivée, la venue
adversus, a, um
: contraire (prép. + acc. = contre)
ager, agri
, m. : la terre, le territoire, le champ
alius, a, ud
: autre, un autre
ante
, prép. : +acc., devant, avant ; adv. avant
apparatus, us
, m. : les préparatifs, le luxe, la recherche, le matériel, les instruments, l'appareil
Aquilius, i
, m. : Aquilius
argentum, i
, n. : l'argent
Ariobarzanes, is
, m. : Ariobarzane (roi de Cappadoce)
Armenia, ae
, f. : l'Arménie
armo, as, are
: armer, munir
Asianus, a, um
: d'Asie
atque
, conj. : et, et aussi
aufero, fers, ferre, abstuli, ablatum
: emporter
aurum, i
, n. : l'or
auxilium, ii
, n. : l'aide, le secours (auxilia, orum : les troupes de secours)
Bastarnae, arum
: les Bastarnes (peuple de la Dacie)
bellum, i
, n. : la guerre
beneficium, ii
, n. : 1. le service, le bienfait, la faveur 2. la distinction, les faveurs
brevitas, atis
, f. : la brièveté
Cappadocia, ae
, f. : la Cappadoce
cedo, is, ere, cessi, cessum
: 1. aller, marcher 2. s'en aller, se retirer 3. aller, arriver 4. céder, concéder
Cimber, bri
, m. : Cimber, le Cimbre
civitas, atis
, f. : la cité, l'état
Cleopatra, ae
, f. : Cléopâtre
coepio, is, ere, coepi, coeptum
: (plutôt avec rad. pf et supin) : commencer
cognosco, is, ere, novi, nitum
: 1. apprendre à connaître, étudier ; pf. : savoir 2. reconnaître 3. instruire (une affaire)
concedo, is, ere, cessi, cessum
: 1. s'en aller, se retirer 2. abandonner, concéder, admettre, renoncer à, pardonner
contendo, is, ere, tendi, tentum
: 1. tendre, aller vers 2. chercher à obtenir 3. affirmer 4. comparer 5. faire effort 6. lutter, rivaliser
contio, onis
, f. : la tribune, l'assemblée du peuple convoquée par un magistrat (on n'y vote pas), le discours devant une assemblée (surtout politique)
cuius
, 1. GEN. SING. du pronom relatif 2. idem de l'interrogatif 3. faux relatif = et eius 4. après si, nisi, ne, num = et alicuius
cum
, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que
cupio, is, ere, i(v)i, itum
: désirer
de
, prép. + abl. : au sujet de, du haut de, de
debeo, es, ere, ui, itum
: devoir
decerno, is, ere, crevi, cretum
: décréter, décider
dignus, a, um
: digne
dirigo, is, ere, direxi, directum
: mettre en ligne droite, aligner, ranger, diriger (directus, a, um : droit)
do, das, dare, dedi, datum
: donner
dolus, i
, m. : l'adresse, la ruse
duco, is, ere, duxi, ductum
: I. tirer 1. tirer hors de 2. attirer 3. faire rentrer 4. compter, estimer II. conduire, emmener, épouser
ei
, datif singulier ou nominatif masculin pluriel de is, ea, id : lui, à celui-ci, ce,...
eisdem
, D.PL ou ABL. PL. de idem, eadem, idem : le même
eius
, génitif singulier de is, ea, id : ce, cette, son, sa, de lui, d'elle
eo
, 1. ABL. M-N SING de is, ea, is : le, la, les, lui... ce,..; 2. 1ère pers. sing. de l'IND PR. de eo, ire 3. adv. là, à ce point 4. par cela, à cause de cela, d'autant (eo quod = parce que)
eos
, acc. m. pl. de is, ea, id : les, ceux-ci, ces
et
, conj. : et. adv. aussi
etiam
, adv. : encore, en plus, aussi, même, bien plus
excedo, is, ere, cessi, cessum
: dépasser, se retirer, quitter
excipio, is, ere, cepi, ceptum
: 1. retirer de, excepter, stipuler expressément 2. accueillir, recevoir (une nouvelle)
exemplum, i
, n. : l'exemple
exercitus, us
, m. : l'armée
exhortatio, ionis
, f. : l'exhortation, l'encouragement
expono, is, ere, posui, positum
: mettre dehors, exposer, montrer
favor, oris
, f. : la faveur, la sympathie
filia, ae
, f. : la fille
filius, ii
, m. : le fils
Gallograecus, i
, m. : le Gallogrec, le Galate
gens, gentis
, f. : la tribu, la famille, le peuple
gero, is, ere, gessi, gestum
: 1. porter 2. exécuter, faire
Gordius, i
, m. : Gordius
hic, haec, hoc
: adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci
historia, ae
, f. : l'histoire, le conte, le bavardage
homo, minis
, m. : l'homme, l'humain
iam
, adv. : déjà, à l'instant
ibi
, adv. : là
idem, eadem, idem
: le (la) même
igitur
, conj. : donc
in
, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
incito, as, are
: inciter
infero, es, ferre, tuli, illatum
: porter dans, servir
ingens, entis
: immense, énorme
inlicio, is, ere, lexi, lectum
: engager, entraîner à
inpello, is, ere, puli, pulsum
: heurter contre, ébranler, pousser qqch.
insero, is, ere, serui, sertum
: insérer, introduire, mêler, intercaler - is, ere, sevi, situm : semer, planter - implanter, inculquer
instruo, is, ere, struxi, structum
: assembler, bâtir, dresser, disposer, outiller, équiper, instruire.
intelligo, is, ere, egi, ectum
: comprendre
inter
, prép. : + Acc. : parmi, entre
invenio, is, ire, veni, ventum
: trouver
ipse, a, um
: (moi, toi, lui,...) même
ita
, adv. : ainsi, de cette manière ; ita... ut, ainsi que
iubeo, es, ere, iussi, iussum
: 1. inviter à, engager à 2. ordonner
iungo, is, ere, iunxi, iunctum
: joindre
ius, iuris
, n. : le droit, la justice
labor, oris
, m. : la peine, la souffrance, le travail pénible
legatus, i
, m. : le légat, l'envoyé, l'ambassadeur
Livius, i
, m. : Live
M
, inv. : abréviation de Marcus
magnus, a, um
: grand
Mallius, i,
m. : Mallius
Malthinus, i
, m. : Malthinus ou Maltinus (nom d'homme)
matrimonium, ii
, n. : le mariage ; in - conlocare : marier
meditabundus, a, um
: qui médite
meditor, aris, ari
: méditer, penser à, réfléchir à
miles, itis,
m. : le soldat
mire
, adv. : étonnamment, prodigieusement
Mithridas, atis (Mithridates)
, m. : Mithridate
mitto, is, ere, misi, missum
: I. 1. envoyer 2. dédier 3. émettre 4. jeter, lancer II. laisser aller, congédier
modus, i
, m. : 1 - la mesure, la dimension, la proportion; l'étendue, l'extension; la quantité; la hauteur, la longueur; le contour, le tour, la circonférence. - 2 - la mesure (objet qui sert à évaluer les quantités). - 3 - la mesure, le rythme, la cadence (musicale, oratoire), la mélodie, le chant, le mode musical, la musique. - 4 - la mesure, la règle, la loi, la prescription; la juste mesure, la modération. - 5 - les bornes, les limites, la fin, le terme. - 6 - la manière, la façon, le procédé, la méthode, le genre, la sorte, le mode. - 7 - le mode, la forme (t. de gram.).
morior, eris, i, mortuus sum
: mourir
multum
, adv. : beaucoup
munus, eris,
n. :1. l'office, la fonction 2. l'obligation, la charge 3. le produit 4. le service rendu 5. le don, le présent 6. le spectacle public, les combats de gladiateurs
nam
, conj. : de fait, voyons, car
ne
, 1. adv. : ... quidem : pas même, ne (défense) ; 2. conj. + subj. : que (verbes de crainte et d'empêchement), pour que ne pas, de ne pas (verbes de volonté) 3. adv. d'affirmation : assurément 4. interrogatif : est-ce que, si
nec
, adv. : et...ne...pas
Nicomedes, is
, m. : Nicomède (roi de Bithynie)
nihil
, indéfini : rien
non
, neg. : ne...pas
obliquus, a, um
: oblique, allant de côté (el style indirect)
obses, idis
, m. : l'otage
offensa, ae
, f. : le heurt, le choc, le malaise, le mécontentement, l'offense, la dispute
olim
, adv. : autrefois
omnis, e
: tout
opus, operis
, n. : le travail (opus est mihi = j'ai besoin)
oratio, onis
, f. : le langage, la parole, l'exposé, le discours
oriens, entis
: le soleil levant, l'orient, le levant, l'est
pango, is, ere, pepigi, pactum
: fixer, conclure
Parthus, i
, m. : Parthe
paternus, a, um
: du père, des aïeux
pellicio, is, ere, lexi, lectum
: séduire, attirer
pello, is, ere, pepuli, pulsum
: chasser
per
, prép. : + Acc. : à travers, par
peto, is, ere, i(v)i, itum
: 1. chercher à atteindre, attaquer, 2. chercher à obtenir, rechercher, briguer, demander
Pompeius, i
, m. : Pompée
possum, potes, posse, potui
: pouvoir
post
, adv. : en arrière, derrière; après, ensuite; prép. : + Acc. : après
primus, a, um
: premier
privo, as, are
: priver de + abl. (privatus, a, um : particulier) (privatus, i, m. : le simple particulier)
pro
, prép. : + Abl. : devant, pour, à la place de, en considération de
publicus, a, um
: public
quam
, 1. accusatif féminin du pronom relatif = que 2. accusatif féminin sing de l'interrogatif = quel? qui? 3. après si, nisi, ne, num = aliquam 4. faux relatif = et eam 5. introduit le second terme de la comparaison = que 6. adv. = combien
quantus, a, um
, pr. excl et interr : quel (en parlant de grandeur)
qui
, 1. nominatif masculin singulier ou nominatif masculin pluriel du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi
quibus
, 1. datif ou ablatif pluriel du relatif 2. Idem de l'interrogatif 3. faux relatif = et eis 4. après si, nisi, ne, num = aliquibus
quicumque, quae-, quod- (-cun-)
: qui que ce soit, quoi que ce soit
quinquennium, i
, n. : l'espace de cinq ans
quis
, 1. pronom interrogatif N. M. S. 2. pronom indéfini = quelqu'un 3. après si, nisi, ne, num = aliquis 4. = quibus
quod
, 1. pronom relatif nom. ou acc. neutre singulier : qui, que 2. faux relatif = et id 3. conjonction : parce que, le fait que 4. après si, nisi, ne, num = aliquod = quelque chose 5. pronom interrogatif nom. ou acc. neutre sing. = quel?
quoniam
, conj. : puisque
quoque
, adv. : aussi
regnum, i
, n. : le pouvoir royal, le trône, le royaume
remitto, is, ere, misi, missum
: renvoyer, abandonner
reprehendo, is, ere, di, sum
: mettre la main sur, prendre, susciter, créer des dangers à quelqu'un
res, rei,
f. : la chose, l'événement, la circonstance, l'affaire judiciaire; les biens
restituo, is, ere, tui, tutum
: remettre debout, reconstruire, restaurer; restituer, rendre
rex, regis
, m. : le roi
Roma, ae
, f. : Rome
Romanus, a, um
: Romain (Romanus, i, m. : le Romain)
rursus
, inv. : de nouveau, au contraire
Sallustius, ii
, m. : Salluste
Sarmata, ae
, m. : le Sarmate (Pologne, Moscovie)
Schythia, ae
, f. : la Schythie
se
, pron. réfl. : se, soi
segnis, e
: lent, indolent, inactif, paresseux
senatus, us
, m. : le sénat
sentio, is, ire, sensi, sensum
: percevoir, s'apercevoir
simul
, inv. : adv. en même temps, conj : dès que
sive, (seu)
inv. : sive... sive : soit... soit
societas, atis
, f. : l'alliance
studium, ii,
n. : 1. le zèle, l'ardeur 2. l'affection, l'attachement 3. l'intérêt, la passion, l'étude
subsum, es, esse, fui
, : être dessous, être dans le voisinage
sum, es, esse, fui
: être
supplex, plicis
: suppliant
suscito, as, are
: élever, réveiller
suus, a, um
: adj. : son; pronom : le sien, le leur
tempus, oris
, n. : 1. le moment, l'instant, le temps 2. l'occasion 3. la circonstance, la situation - la tempe
Tigranes, is
, m. : Tigrane (roi d'Arménie)
tollo, is, tollere, sustuli, sublatum
: 1. soulever, élever, porter, élever 2. lever, enlever, supprimer
trado, is, ere, didi, ditum
: 1. transmettre, remettre 2. livrer 3. enseigner
Trogus, i
, m. : Trogue (nom d'homme)
tum
, adv. : alors
tunc
, adv. : alors
urbs, urbis
, f. : la ville
ut
, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que
uterque, utraque, utrumque
: chacun des deux
vacatio, ionis
, f. : l'exemption, la dispense
varius, a, um
: varié, divers
venio, is, ire, veni, ventum
: venir
vero
, inv. : mais
vetus, eris
: vieux
video, es, ere, vidi, visum
: voir (videor, eris, eri, visus sum : paraître, sembler)
vinco, is, ere, vici, victum
: vaincre
voco, as, are
: appeler
texte
texte
texte
texte