Le temps des Généraux : Marius |
88 : Sylla consul - Guerre contre Mithridate |
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88 Rivalité Sylla - Marius |
VELLEIUS PATERCULUS :
Velleius
Paterculus fut préfet de cavalerie de Tibère. Il écrivit une Histoire
Romaine allant du retour de Troie au règne de Tibère.
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Sylla s'empare de Stabies et réduit les derniers îlots de résistance du Samnium en 89 avant JC. Ce nouveau succès lui vaut d'être nommé consul l'année suivante et de recevoir du Sénat le soin de mener la guerre contre le roi du Pont, Mithridate IV, coupable d'avoir repris les hostilités et massacré des milliers de Romains et d'Italiens en Orient. Cette décision contrarie Marius (69 ans), représentant du parti populaire, qui comptait sur cette guerre pour redresser son prestige. Marius manigance avec un tribun de la plèbe, P. Sulpicius Rufus, un arrangement qui lui confie le commandement de la campagne du Pont. |
PLUTARQUE, Vie de Marius 35. Les peuples de l'Italie étant presque soumis, plusieurs généraux employaient le crédit des orateurs du peuple pour obtenir la conduite de la guerre contre Mithridate, lorsque tout à coup, au grand étonnement de tout le monde, le tribun Sulpicius, homme d'une audace singulière, mit en avant Marius, et le nomma pour aller combattre contre ce prince, avec le titre de proconsul. Le peuple se partagea : les uns approuvèrent le choix du tribun ; les autres, appelant Sylla à ce commandement, envoyaient Marius aux bains chauds de Baies, lui conseillant d'y soigner son corps affaibli, comme il le disait lui-même, par la vieillesse et les maladies. Marius avait près de Misène une superbe maison de campagne, où il menait une vie plus délicieuse et plus efféminée qu'il ne convenait à un homme qui, dans un si grand nombre d'expéditions, s'était signalé par tant d'exploits. Cornélie l'acheta, dit-on, soixante-quinze mille drachmes, et peu de temps après elle coûta à Lucullus cinq cent mille deux cents drachmes : tant le prix des biens-fonds avait promptement haussé à Rome ! tant le luxe y avait fait des progrès rapides ! Cependant Marius, par une ambition excusable tout au plus dans un jeune homme, forçant son âge et sa vieillesse, descendait tous les jours au champ de Mars, s'y exerçait avec la jeunesse romaine, montrait un corps souple et léger sous les armes, propre encore à tous les exercices du manège, quoique, devenu replet et pesant dans sa vieillesse, il conservât peu d'activité. Il plut par là à quelques personnes qui allaient exprès au champ de Mars pour assister à ses exercices, et être témoins des efforts qu'il faisait afin de surpasser les autres. Mais les gens sensés voyaient avec pitié cette avarice, ce désir insatiable de gloire, dans un homme qui, de l'état le plus obscur, parvenu au plus haut rang et à la plus grande opulence, ne savait pas se borner dans sa prospérité ; qui, pouvant jouir en repos de l'estime et de l'admiration publiques et des biens immenses qu'il possédait, voulait, comme s'il eût manqué de tout, s'en aller, après tant de triomphes et tant de gloire, traîner en Cappadoce et dans le Pont-Euxin les restes languissants de sa vieillesse, pour y combattre les satrapes de Mithridate, Archélaos et Néoptolème. II cherchait à se justifier, en disant qu'il voulait former lui-même son fils au métier des armes ; mais cette raison même paraissait frivole. PLUTARQUE, Vie de Sylla Guerre civile entre Marius et Sylla. VII. Sylla, qui ne voyait dans le consulat qu’une dignité commune, au prix de ses prétentions pour l’avenir, désirait ardemment d’être chargé de la guerre contre Mithridate. Il avait pour concurrent Marius, à qui l’ambition et la manie de la gloire, passions qui ne vieillissent jamais, faisaient oublier sa faiblesse et son grand âge. Obligé, par cette raison, de renoncer aux dernières expéditions d’Italie, il recherchait alors, au-delà des mers, des guerres étrangères ; et, profitant de l’absence de Sylla, qui était retourné à son camp pour y terminer un reste d’affaires, il trama dans Rome cette sédition funeste, qui causa plus de maux aux Romains que toutes les guerres qu’ils avaient eues jusque alors à soutenir. Les dieux l’annoncèrent par divers prodiges. Le feu prit spontanément au bois des piques qui soutenaient les enseignes, et l’on eut beaucoup de peine à l’éteindre. Trois corbeaux apportèrent dans la ville leurs petits ; et, après les avoir dévorés en présence de tout le monde, ils en remportèrent les restes dans leurs nids. Des souris ayant rongé de l’or consacré dans un temple, les gardiens de cet édifice sacré en prirent une dans une souricière, où elle fit cinq petits et en dévora trois. Mais le signe le plus frappant, c’est que dans un ciel serein et sans nuages on entendit une trompette qui rendait un son si aigu et si lugubre, que tout le monde en fut dans la frayeur et la consternation. Les devins toscans, consultés sur ce dernier prodige, répondirent qu’il annonçait un nouvel âge qui changerait la face du monde ; qu’il devait se succéder huit races d’hommes qui différeraient entre elles par leurs moeurs et leurs genres de vie ; que Dieu avait fixé pour chacune de ces races une durée de temps, limitée par la période de la grande année, que, lorsqu’une race finit et qu’il s’en élève une autre, le ciel ou la terre en donne le signal par quelque mouvement extraordinaire. Ceux qui se sont occupés de ces sortes d’études, ajoutaient-ils, et qui les ont approfondies, connaissent quand il est né sur la terre une espèce d’hommes qui ont d’autres moeurs, d’autres manières de vivre que ceux qui les ont précédés, et dont les dieux prennent plus ou moins de soin. lls font observer que dans ces renouvellements de races il arrive de grands changements ; qu’un des plus sensibles est l’accroissement d’estime et d’honneur qu’obtient, dans une race, la science de la divination, qui voit toutes ses prédictions se vérifier, les dieux faisant connaître aux devins, par les signes les plus clairs et les plus certains, tout ce qui doit arriver ; au lieu que, dans une autre race, cette science est généralement méprisée, parce que la plupart de ses prédictions se font précipitamment sur de simples conjectures, et que la divination n’a, pour connaître l’avenir, que des moyens obscurs et des traces presque effacées. Voilà les fables que débitaient les Toscans qui passaient pour les plus habiles et les plus instruits. Pendant que le sénat était assemblé dans le temple de Bellone, pour conférer avec les devins sur ces prodiges, on vit tout à-coup un passereau voler au milieu de l’assemblée, portant dans son bec une cigale qu’il partagea en deux ; il en laissa tomber une partie dans le temple, et s’envola avec l’autre. Les devins dirent que ce prodige leur faisait craindre une sédition entre le peuple des champs et celui de la ville : car celui-ci crie toujours comme la cigale, et l’autre vit tranquillement dans ses terres. VIII. Marius s’associa donc le tribun du peuple Sulpicius, qui, ne le cédant à personne en la plus profonde scélératesse, faisait chercher en lui, non qui il surpassait en méchanceté, mais en quel genre de méchanceté il se surpassait lui-même. II portait à un tel excès la cruauté, l’audace et l’avarice, qu’il commettait de sang-froid les actions les plus criminelles et les plus infâmes. Il vendait publiquement le droit de bourgeoisie aux affranchis et aux étrangers, et en recevait le prix sur une table qu’il avait dressée exprès sur la place publique. Il entretenait auprès de sa personne trois mille satellites toujours armés, et un grand nombre de jeunes cavaliers, prêts à exécuter tout ce qu’il leur commandait, et qu’il appelait l’anti-sénat. Il avait fait recevoir par le peuple une loi qui défendait à tout sénateur d’emprunter au-delà de deux mille drachmes ; et à sa mort il en devait trois millions. Ce scélérat, lâché par Marius sur le peuple, porta dans toutes les parties du gouvernement la confusion et le désordre ; il employa le fer et la violence pour faire passer plusieurs lois pernicieuses, et en particulier celle qui donnait à Marius le commandement de la guerre contre Mithridate. Les consuls, pour réprimer ces voies de fait, suspendirent l’exercice de tous les tribunaux et la poursuite de toutes les affaires. Un jour que ces magistrats tenaient une assemblée publique devant le temple de Castor et de Pollux, Sulpicius, amenant la troupe de ses satellites, tua plusieurs personnes sur la place même, entre autres le jeune Pompéius, fils du consul de ce nom, qui lui-même ne se déroba à la mort que par la fuite. Sylla, poursuivi jusque dans la maison de Marius, où il s’était réfugié, fut obligé d’en sortir pour aller lever la suspension de la justice qu’il avait ordonnée. Cette soumission fit que Sulpicius, qui avait ôté le consulat à Pompéius, en laissa jouir Sylla, et qu’il se contenta de transférer à Marius seul le commandement de la guerre contre Mithridate. Il envoya sur-le-champ des tribuns des soldats à Nole pour y prendre l’armée de Sylla et la mener à Marius; . IX. Mais Sylla l’avait prévenu, et il s’était sauvé dans son camp, où les soldats, instruits de ce qui s’était passé, lapidèrent les tribuns. Marius, de son côté, fit mourir à Rome les amis de Sylla, et livra leurs maisons au pillage. On ne voyait plus que des gens qui changeaient de séjour ; les uns fuyaient du camp à la ville, et les autres de la ville au camp. Le sénat, n’ayant plus aucun pouvoir, exécutait sans opposition les ordres de Marius et de Sulpicius. Lorsqu’on apprit que Sylla marchait vers Rome, les sénateurs lui envoyèrent deux préteurs, Brutus et Servilius, pour lui défendre de passer outre. Comme ils parlèrent à Sylla avec beaucoup de hauteur, les soldats voulurent les tuer ; mais ils se contentèrent de briser leurs faisceaux, de déchirer leurs robes de pourpre, et de les renvoyer, après leur avoir fait mille outrages. Quand on les vit revenir avec une tristesse morne, dépouillés des marques de leur dignité, leur vue seule annonça que la sédition allait éclater avec violence, et qu’elle était sans remède. Marius, de son côté, se prépara pour la défense ; et Sylla partit de Nole avec son collègue Pompéius, à la tête de six légions complètes, qui brûlaient d’impatience d’aller à Rome. Il s’arrêta cependant, et fut quelque temps en balance ; il ne savait quel parti prendre, et n’était pas sans crainte sur le péril auquel il s’exposait. Il fit d’abord un sacrifice ; et le devin Posthumius, après avoir examiné les présages, présenta ses deux mains à Sylla, le pria de les lui lier, et de le tenir prisonnier jusque après la bataille, s’offrant à endurer le dernier supplice si son entreprise n’était pas suivie d’un prompt succès. La nuit suivante, il crut, dit-on, voir en songe une déesse que les Romains adorent, et dont les Cappadociens leur ont enseigné le culte, soit la Lune, soit Minerve, ou Bellone, qui, placée au-dessus de sa tête, lui mettait la foudre en main, et lui ordonnait de la lancer sur ses ennemis, qu’elle lui nommait les uns après les autres. Tous ceux qui en étaient frappés tombaient et disparaissaient à l’instant. Encouragé par cette vision, qu’il raconta le lendemain à son collègue, il marcha vers Rome. Il était près de Picines, lorsqu’il reçut une nouvelle députation du sénat, pour le prier de ne pas tomber ainsi brusquement sur la ville, et l’assurer que le sénat était résolu de lui accorder tout ce qu’il demanderait de raisonnable. Il y consentit ; et, ayant promis de camper dans ce lieu-là même, il ordonna aux capitaines de marquer, selon l’usage, les quartiers du camp. Les députés s’en retournèrent pleins de confiance ; mais ils ne furent pas plus tôt partis, qu’il envoya Lucius Basillus et Caïus Muminius se saisir de la porte et des murailles qui étaient près du mont Esquilin ; il les suivit lui-même en toute diligence. Basillus s’empare de la porte et entre dans la ville. Les habitants, qui étaient sans armes, montent sur les toits des maisons, et font pleuvoir sur lui une grêle de tuiles et de pierres qui l’empêchent d’avancer, et le repoussent même jusqu’au pied des murailles. Sylla survient en ce moment, et, voyant ce qui se passe, il crie à ses soldats de mettre le feu aux maisons, et, lui-même prenant une torche allumée, il marche le premier, et ordonne à ses archers de lancer sur les toits leurs traits enflammés. C’est ainsi que, sourd à la raison, n’écoutant que sa passion et se laissant maîtriser par la colère, il ne voyait dans la ville que ses ennemis ; et, sans aucun égard pour ses amis, ses alliés et ses proches, sans aucune distinction de l’innocent et du coupable, il s’ouvrait un chemin dans Rome par le fer et par la flamme. Cependant Marius, qui avait été repoussé jusqu’au temple de la Terre, fit une proclamation pour appeler à la liberté tous les esclaves qui se joindraient à lui ; mais ses ennemis, étant survenus, le pressèrent si vivement, qu’il fut obligé de s’enfuir avec précipitation. X. Sylla assemble le sénat, et fait porter un décret de mort contre Marius et quelques autres, au nombre desquels était le tribun Sulpicius, qui, trahi par un de ses esclaves, fut tout de suite égorgé. Sylla donna la liberté à cet esclave, et le fit précipiter ensuite de la roche Tarpéienne. Il mit à prix la tête de Marius, acte d’ingratitude aussi contraire à l’humanité qu’à la politique : car, peu de jours auparavant, forcé de se livrer à lui, en cherchant un asyle dans sa maison, Marius l’avait laissé aller. Si, au lieu de le relâcher, il l’eût abandonné à Sulpicius, qui voulait le massacrer, Marius se rendait maître de Rome : il l’avait cependant renvoyé ; et Sylla, peu de jours après, ayant le même avantage sur Marius, n’use pas envers lui de la même générosité. Cette conduite blessa vivement le sénat, qui dissimula ses sentiments ; mais le peuple lui donna des marques sensibles de son mécontentement et de son indignation. Il rejeta avec des marques de mépris Nonius, neveu de Sylla, et Servius, un de ses amis, qui, s’appuyant sur sa protection, s’étaient présentés pour les premières charges ; et il nomma ceux dont il put croire que l’élection mortifierait le plus Sylla. Il fit semblant de l’approuver, et dit même qu’il était bien aise que le peuple lui dût la liberté de faire tout ce qu’il voulait. Pour adoucir la haine du peuple, il prit un consul dans la faction contraire : ce fut Lucius Cinna, dont il s’était assuré d’avance en lui faisant jurer, avec les plus fortes imprécations, qu’il soutiendrait ses intérêts. Cinna, étant monté au Capitole, en tenant une pierre dans sa main, fit, en présence de tout le monde, son serment, qu’il accompagna de cette imprécation, que, s’il ne gardait pas à Sylla l’affection qu’il lui promettait, il priait les dieux de le chasser de la ville comme il allait jeter cette pierre loin de sa main. En disant ces mots ; il laissa tomber la pierre. Mais il eut à peine pris possession de son consulat, qu’il entreprit de casser tout ce qui avait été fait. Il voulut même intenter procès à Sylla, et le fit accuser par le tribun du peuple Virginius. Sylla, laissant là et l’accusateur et les juges, partit pour aller faire la guerre à Mithridate. |
a,
prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par abrogo, as, are : enlever, supprimer acer, cris, cre : 1 - aigu, tranchant, perçant, vif, âcre, pénétrant, aigu, dur, violent. 2 - pénétrant, subtil, fin, vif. 3 - actif, brave, vaillant, énergique, ardent. 4 - irritable, irascible, fougueux, sévère, cruel, terrible. acerrimus, a, um : superlatif de acer, cris, cre : vif, aigu ad, prép. : + Acc. : vers, à, près de addico, is, ere, dixi, dictum : attribuer, adjuger, vendre, dévouer ; être favorable adversus, a, um : contraire (prép. + acc. = contre) aliquando, adv. : 1 - quelquefois. - 2 - autrefois, jadis, déjà. - 3 - un jour à venir, un jour. - 4 - une bonne fois, enfin. - si (forte) aliquando : si jamais. alius, a, ud : autre, un autre amicitia, ae, f. : 1 - l'amitié, la tendresse, la liaison, l'affection, l'affinité (des plantes). - 2 - le cercle d'amis; au plur. les amis. - 3 - l'amitié politique, l'alliance, la ligue, la confédération, la paix, la concorde. animus, i, m. : le coeur, la sympathie, le courage, l'esprit annus, i, m. : l'année antea, adv. : auparavant apud, prép. : + Acc. : près de, chez Aquilius, i, m. : Aquilius arma, orum, n. : les armes Asia, ae, f. : Asie atque, conj. : et, et aussi bellum, i, n. : la guerre bene, adv. : bien C, = Caius, ii, m. : abréviation. cedo, is, ere, cessi, cessum : 1. aller, marcher 2. s'en aller, se retirer 3. aller, arriver 4. céder, concéder celeberrimus, a, um : superlatif de celeber, bris, bre : très fréquenté, célèbre, très répandu circa, prép + acc. : autour de civis, is, m. : le citoyen civitas, atis, f. : 1 - la qualité de citoyen, la condition de citoyen, l'état de citoyen, le droit de cité. - 2 - la réunion de citoyens, la ville, la cité, la nation, l'Etat. concupisco, is, ere, cupivi, pitum : convoiter, souhaiter consilium, ii, n. :1. la délibération, la consultation 2. le conseil, l'assemblée 3. le projet, le plan 4. l'avis 5. la sagesse, la prudence consul, is, m. : le consul consultum, i, n. : le décret ; senatus - : le sénatus-consulte cum, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que cura, ae, f. : le soin, le souci decerno, is, ere, crevi, cretum : - intr. et tr. - 1 - juger, décider, décréter, voter, statuer, ordonner, prononcer un arrêt. - 2 - décerner, déférer, assigner. - 3 - terminer (une guerre); combattre, lutter (au pr. et au fig.). - 1 - résoudre, décider, penser, tenir pour certain, estimer, être d'avis. - 4 - résoudre de, être décidé à, se déterminer à. dico, is, ere, dixi, dictum : 1 - dire, affirmer, prononcer, exprimer; débiter, réciter. - 2 - dire le nom, nommer, appeler. - 3 - haranguer, plaider. - 4 - célébrer, chanter, raconter, décrire, composer, prédire. - 5 - fixer, assigner, établir, régler. - 6 - avertir, faire savoir, notifier. - 7 - signifier, vouloir dire. - 8 - nommer, élire, proclamer, élever au rang de. dies, ei, m. et f. : le jour dignitas, atis, f. : la dignité, la considération, l'estime, le prestige, l'honorabilité disertus, a, um : 1 - habile, expérimenté. - 2 - habile à parler, qui parle bien, qui s'exprime facilement, disert, éloquent. - 3 - bien dit, bien écrit (en parl. du langage, du style). dux, ducis, m. : le chef, le guide ea, 1. ablatif féminin singulier, nominatif ou accusatif neutres pluriels de is, ea, id (ce, cette, le, la...) 2. adv. : par cet endroit egredior, eris, i, egressus sum : 1 - intr. - sortir (de), s'écarter de; monter au-dessus, s’élever; qqf. venir de, émaner. - 2 - tr. - passer, surpasser, excéder, outrepasser, sortir de. ei, datif singulier ou nominatif masculin pluriel de is, ea, id : lui, à celui-ci, ce,... eius, génitif singulier de is, ea, id : ce, cette, son, sa, de lui, d'elle emissarius, i, m. : l'agent, l'émissaire, l'espion eo, is, ire, ivi, itum : aller et, conj. : et. adv. aussi etiam, adv. : encore, en plus, aussi, même, bien plus eum, ACC M SING. de is, ea, id : il, lui, elle, celui-ci... exercitus, us, m. : 1 - l'armée, le corps de troupes. - 2 - l'infanterie. - 3 - la foule, la troupe, la multitude, l'essaim (d'abeilles). - 4 - l'exercice. - 5 - la peine, le chagrin, le tourment, l'inquiétude. eximius, a, um : sortant de l'ordinaire, remarquable, rare exitiabilis, is, e : funeste, pernicieux, fatal factio, onis, f. : 1. le pouvoir de faire, la conduite 2. la troupe, l'association, le parti, la faction fero, fers, ferre, tuli, latum : porter, supporter, rapporter fides, ei, f. : 1. la foi, la confiance 2. le crédit 3. la loyauté 4. la promesse, la parole donnée 5. la protection (in fide : sous la protection) filius, ii, m. : le fils fortitudo, inis, f. : 1 - la force, la puissance, la solidité. - 2 - la force d'âme, le courage, la fermeté, la bravoure, la valeur, la hardiesse. fortuna, ae, f. : la fortune, la chance gener, eri, m. : le gendre, le beau-fils gratia, ae, f. : la grâce, la reconnaissance (gratias agere = remercier) Hannibal, alis, m. : Hannibal hic, haec, hoc : adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci hora, ae, f. : l'heure idem, eadem, idem : le (la) même illumino, as, are : tr. - 1 - illuminer, éclairer. - 2 - rendre éclatant, mettre en lumière, faire briller, orner, enrichir; illustrer, honorer. - 3 - révéler, faire connaître. immineo, es, ere : être imminent, menacer imperium, ii, n. : 1 - le commandement, l'ordre, l'injonction, l'autorité. - 2 - le droit de commander, l'autorité suprême, la puissance, la domination, la souveraineté, l'hégémonie, la suprématie, la prééminence. - 3 - le pouvoir dans l'Etat : le commandement militaire. - 4 - le pouvoir monarchique, la royauté, l'empire. - 5 - l'empire, l'Etat. - 6 - l'ordonnance (du médecin). in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre ingenium, ii, n. : les qualités innées, le caractère, le talent, l'esprit, l'intelligence ingens, entis : immense, énorme interficio, is, ere, feci, fectum : tuer interimo, is, ere, emi, emptum : supprimer, tuer Italia, ae, f. : l'Italie iubeo, es, ere, iussi, iussum : 1. inviter à, engager à 2. ordonner lex, legis, f. : la loi, la (les) condition(s) d'un traité liber, era, erum : libre libertas, atis, f. : la liberté littera, ae, f. : la lettre M, inv. : abréviation de Marcus male, adv. : mal, vilainement manus, us, f. : la main, la petite troupe Marius, i, m. : Marius maximus, a, um : superlatif de magnus, a, um : grand miles, itis, m. : le soldat Mithridas, atis, m. : Mithridate Mithridaticus, a, um : de Mithridate Mitylenaeus, a, um : de Mitylène (Mitylenaei, orum : les habitants de Mitylène) moror, aris, ari : s'attarder, demeurer (nihil - : ne pas se soucier de) neco, as, are : 1 - tuer, mettre à mort. - 2 - faire mourir (les plantes). - 3 - éteindre (le feu). - 4 - étouffer (le naturel). - 5 - assommer, assassiner (de questions, par ses discours). neque, adv. : et ne pas Nola, ae, f. : Nola (ville de Campanie) obsideo, es, ere, edi, essum : être assis; occuper un lieu, assiéger, bloquer, investir obvenio, is, ire, veni, ventum : intr. - 1 - venir au-devant de, se présenter à. - 2 - échoir, tomber en partage, être dévolu à. - 3 - survenir, se produire, arriver, se rencontrer. occupo, as, are : se saisir de, envahir, remplir, devancer, couper (la parole) odium, i, n. : 1 - la haine, l'aversion, l'antipathie, le ressentiment. - 2 - l'antipathie naturelle (entre les choses), la répugnance. - 3 - le désagrément, l'ennui. - 4 - l'objet de haine, l'objet d'aversion; l'homme haïssable. omnis, e : tout ops, opis, f. : sing., le pouvoir, l'aide ; pl., les richesses P, abréviation de Publius paeniteo, es, ere, ui : se repentir ; me paenitet + gén ou prop. inf. je me repens de... par, aris : semblable, pareil (par, paris, m. : le couple, la paire) per, prép. : + Acc. : à travers, par perfidia, ae, f. : la mauvaise foi, la perfidie, la déloyauté, la trahison. perniciosus, a, um : pernicieux, funeste, dangereux pertinacissimus, a, um : superlatif de petinax, acis : opiniâtre, obstiné, entêté piget, impersonnel : je suis chagriné (accusatif de la personne, gén. de la chose), + inf. = il en coûte plebs, plebis, f. : la plèbe pollicitatio, ionis, f. : la proposition, l'offre, la promesse, l'engagement Pompeius, i, m. : Pompée Ponticus, a, um : du Pont (-Euxin) populus, i, m. : 1. le peuple - 2. f. : le peuplier post, adv. : en arrière, derrière; après, ensuite; prép. : + Acc. : après postea, adv. : ensuite praeceps, cipitis : la tête en avant, précipité, penché, en déclivité, emporté (praeceps, ipitis, n. : l'abîme, le précipice - praeceps adv. au fond, dans l'abîme) praemium, ii, n. : 1. le gain, le profit; le butin (fait à la guerre); le capture (faite à la pêche ou à la chasse) 2. l'avantage, le bénéfice, la prérogative, le privilège, la faveur 3. la récompense, le prix, le salaire. praesto, as, are : l'emporter sur, être garant, fournir pravus, a, um : de travers, difforme, mauvais provincia, ae, f. : 1 - la province romaine, le pays réduit en province. - 2 - la charge de gouverneur, le gouvernement d'une province, l'administration d'une province; la conduite d'une guerre. - 3 - la charge, l'emploi, la fonction, la mission, la tâche, le soin. Punicus, a, um : punique, carthaginois Q, abr. pour Quintus qua, 1. ablatif féminin singulier du relatif. 2. Idem de l'interrogatif. 3. après si, nisi, ne, num = aliqua. 4. faux relatif = et ea 5. adv. = par où?, comment? quaero, is, ere, si(v)i, situm : - tr. - 1 - chercher, faire des recherches, se mettre en quête, désirer, vouloir. - 2 - obtenir en cherchant, procurer (à soi ou aux autres), amasser, acquérir, gagner. - 3 - chercher une chose qui manque, désirer. - 4 - avoir besoin de, demander, réclamer, exiger (avec suj. de ch.). - 5 - chercher à savoir (par la réflexion ou par la discussion), poser une question, traiter une question, se livrer à des recherches. - 6 - chercher à savoir (en interrogeant), s'enquérir, s'informer, demander, questionner. - 7 - faire une enquête, rechercher (judiciairement), instruire (une affaire); avoir recours à la question. quam, 1. accusatif féminin du pronom relatif = que 2. accusatif féminin sing de l'interrogatif = quel? qui? 3. après si, nisi, ne, num = aliquam 4. faux relatif = et eam 5. introduit le second terme de la comparaison = que 6. adv. = combien quasi, conj. : comme si; adv. : pour ainsi dire, environ qui, 1. nominatif masculin singulier ou nominatif masculin pluriel du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi quibus, 1. datif ou ablatif pluriel du relatif 2. Idem de l'interrogatif 3. faux relatif = et eis 4. après si, nisi, ne, num = aliquibus quidem, adv. : certes (ne-) ne pas même quin, inv. : pourquoi ne... pas ?, bien plus, construction des verbe de doute négatifs (non dubito quin) quippe, inv. : adv. : assurément, oui, bien sûr. conj. + ind. : en effet, c'est qu'en effet, car. quisquam, quaequam, quidquam (quic-) : quelque, quelqu'un, quelque chose quoque, adv. : aussi quos, 1. accusatif masculin pluriel du relatif. 2. Idem de l'interrogatif. 3. après si, nisi, ne, num = aliquos. 4. faux relatif = et eos rectissimus, a, um : superlatif de rectus,a,um : droit reddo, is, ere, ddidi, dditum : 1. rendre 2. payer, s'acquitter de rapporter 3. retourner, traduire 4. accorder restituo, is, ere, tui, tutum : remettre debout, reconstruire, restaurer; restituer, rendre retineo, es, ere, ui, tentum : tr. - 1 - retenir, arrêter, ne pas laisser aller, contenir, maintenir, tenir immobile, attacher, fixer. - 2 - retenir par devers soi, tenir en son pouvoir, posséder, conserver, garder. - 3 - garder intact, maintenir, sauvegarder. - 4 - tenir à, ne pas se départir de. rex, regis, m. : le roi (Rex, Regis : Rex) Rhodius, a, um : de Rhodes (Rhodii, orum : les Rhodiens) Romanus, a, um : Romain (Romanus, i, m. : le Romain) sanctissimus, a, um : superlatif de sanctus, a, um : sacré, inviolable, saint se, pron. réfl. : se, soi semper, adv. : toujours septuagesimus, a, um : 70ème sileo, es, ere , ui, - : se taire sine, prép. : + Abl. : sans sors, sortis, f. : la réponse d'un oracle, le sort, la destinée subito, inv. : subitement, soudain Sulla, ae, m. : Sylla Sulpicius, i, m. : Sulpicius (nom d'homme) sum, es, esse, fui : être suus, a, um : adj. : son; pronom : le sien, le leur tempus, oris, n. : 1. le moment, l'instant, le temps 2. l'occasion 3. la circonstance, la situation - la tempe terribilis, e : effrayant Theophanes, is, m. : Théophane de Mitylène (qui écrivit l'histoire de Pompée de son vivant) tolero, as, are : 1. porter, supporter 2. soutenir, maintenir 3. résister à trado, is, ere, didi, ditum : 1. transmettre, remettre 2. livrer 3. enseigner tribunus, i, m. : le tribun ; tribunus pl. : le tribun de la plèbe unus, a, um : un seul, un urbs, urbis, f. : la ville velut, inv. : comme video, es, ere, vidi, visum : voir (videor, eris, eri, visus sum : paraître, sembler) vigor, oris, m. : la vigueur, la force vitale vincio, is, ire, vinxi, vinctum : enchaîner vir, viri, m. : l'homme, le mari virtus, utis, f. : le courage, l'honnêteté voluntas, atis, f. : la volonté, le voeu, le désir, l'assentiment, le consentement, la sympathie, les bonnes dispositions, les sentiments |
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