Le temps des Généraux : Marius

91 - 88 : Guerre sociale

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origine lointaine

186
l'affaire des Bacchanales (6)
les révélations d'Hispala Faecenia

TITE-LIVE : : Tite-Live écrivit une Histoire Romaine en 142 livres. Nous ne possédons plus que les livres I-X et XXI-XLV. Pour les autres, nous avons des résumés ou Periochae. Ces résumés sont très inégaux de développement et de précision

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Les fêtes d’automne, consacrées à Bacchus, étaient appelées Bacchanales ; elles duraient depuis le 23 jusqu’au 29 octobre. On y voyait à peu près toutes les cérémonies pratiquées par les Grecs dans leurs Dionysiaques.

[13] Mulier haud dubie, id quod erat, Aebutium indicem arcani rata esse, ad pedes Sulpiciae procidit, et eam primo orare coepit, ne mulieris libertinae cum amatore sermonem in rem non seriam modo sed capitalem etiam verti vellet: se terrendi eius causa, non quod sciret quicquam, ea locutam esse. hic Postumius accensus ira tum quoque ait eam cum Aebutio se amatore cavillari credere, non in domo gravissimae feminae et cum consule loqui. et Sulpicia attollere paventem, simul illam adhortari, simul iram generi lenire. tandem confirmata, multum incusata perfidia Aebutii, qui optime de ipso meritae talem gratiam rettulisset, magnum sibi metum deorum, quorum occulta initia enuntiaret, maiorem multo dixit hominum esse, qui se indicem manibus suis discerpturi essent. Itaque hoc se Sulpiciam, hoc consulem orare, ut se extra Italiam aliquo ablegarent, ubi reliquum vitae degere tuto posset. Bono animo esse iubere eam consul, et sibi curae fore dicere, ut Romae tuto habitaret. Tum Hispala originem sacrorum expromit. Primo sacrarium id feminarum fuisse, nec quemquam eo virum admitti solitum. Tres in anno statos dies habuisse, quibus interdiu Bacchis initiarentur; sacerdotes in vicem matronas creari solitas. Pacullam Anniam Campanam sacerdotem omnia, tamquam deum monitu, immutasse: nam et viros eam primam filios suos initiasse, Minium et Herennium Cerrinios; et nocturnum sacrum ex diurno, et pro tribus in anno diebus quinos singulis mensibus dies initiorum fecisse. Ex quo in promiscuo sacra sint et permixti viri feminis, et noctis licentia accesserit, nihil ibi facinoris, nihil flagitii praetermissum. plura virorum inter sese quam feminarum esse stupra. Si qui minus patientes dedecoris sint et pigriores ad facinus, pro victimis immolari. Nihil nefas ducere, hanc summam inter eos religionem esse. Viros, velut mente capta, cum iactatione fanatica corporis vaticinari; matronas Baccharum habitu crinibus sparsis cum ardentibus facibus decurrere ad Tiberim, demissasque in aquam faces, quia vivum sulpur cum calce insit, integra flamma efferre. Raptos a diis homines dici, quos machinae illigatos ex conspectu in abditos specus abripiant: eos esse, qui aut coniurare aut sociari facinoribus aut stuprum pati noluerint. Multitudinem ingentem, alterum iam prope populum esse; in his nobiles quosdam viros feminasque. Biennio proximo institutum esse, ne quis maior viginti annis initiaretur: captari aetates et erroris et stupri patientes.

TITE-LIVE, XXIX, 13

 vocabulaire            vocabulaire de la débauche

Convaincue (et c'était vrai) qu'Aebutius avait dévoilé l'affaire la jeune femme se jeta aux pieds de Sulpicia et commença par la supplier qu'une conversation entre une affranchie et son amant ne se transforme pas non seulement en une chose sérieuse mais encore en une chose mortelle : ce qu'elle avait raconté avait été imaginé pour effrayer Aebutius - cela ne se basait pas sur des faits concrets. A ce moment-là Postumius, rouge de colère, lui dit qu'elle s'imaginait plaisanter avec son amant Aebutius alors qu'elle parlait dans la maison d'une dame de très bonne réputation et en présence du consul. Sulpicia fit relever la jeune femme terrifiée et essaya de la calmer, tout en essayant d'adoucir la colère de son beau-fils. Hispala se ressaisissant se plaignit amèrement de la trahison d'Aebutius après tout ce qu'elle avait fait pour lui. Elle déclara qu'elle avait excessivement peur de la colère des dieux dont elle allait dévoiler les rites secrets mais encore plus de la vengeance des hommes qui la déchireraient membre par membre de leurs propres mains si elle les dénonçait. C'est pourquoi elle demanda à Sulpicia et au consul de l'envoyer quelque part en exil en dehors des frontières de l'Italie, là où elle pourrait passer le reste de sa vie en sûreté. Le consul lui répondit de ne pas s'en faire et l'assura qu'il veillerait à ce qu'elle puisse vivre en toute sécurité à Rome. Hispala alors expliqua l'origine des cérémonies. Elles étaient confinées aux femmes et la règle voulait qu'aucun homme n'y soit admis. Il y avait trois jours fixés par an durant lesquels il y avait les initiations bachiques durant la journée. L'usage voulait que ce soient des matrones qui soient choisies comme prêtresses chacune leur tour. Mais quand la Campanienne Paculla Annia devint prêtresse, elle bouleversa tout soit disant conformément à l'avis des dieux Elle fut la première à admettre des hommes et elle initia ses propres fils Minius et Herennius Cerrinius. Elle exécuta les cérémonies la nuit au lieu du jour et au lieu de trois jours par an elle organisa cinq jours d'initiation chaque mois. Dès qu'il y eut promiscuité dans les cérémonies, les hommes et les femmes mélangés ensemble et quand on y ajouta la permissivité nocturne, tous les crimes et toutes les immoralités devinrent possible. Il y avait plus d'obscénités pratiquées entre hommes qu'entre hommes et femmes. Celui qui refusait de soumettre au déshonneur ou qui était peu disposé à commettre des crimes était sacrifié comme victime expiatoire. Considérer que rien n'était interdit était chez eux le sommet de l'accomplissement religieux. Les hommes, comme saisis de folie, faisaient des prophéties au milieu de convulsions frénétiques. Les matrones, habillées comme des Bacchantes, avec leurs cheveux hirsutes et portant des torches allumées, courraient vers le Tibre, plongeaient leurs torches dans l'eau et les ressortaient encore allumées car elle étaient faites d'un mélange de soufre et de chaux.. On prétend que les hommes sont enlevés par les dieux - parce qu'ils étaient attachés à une machine et qu'ils disparaissent dans des cavernes cachées. Il y avait des gens qui avaient refusé de participer à cette conspiration, de s'associer à ces crimes et de se soumettre à ces relations illicites. Mais, dit-elle, le nombre des initiés était énorme et ils formaient presque une seconde Rome. Il y avait parmi eux des hommes et femmes de haut rang. Elle ajouta que durant les deux dernières années on avait décidé qu'une personne de plus de vingt ans ne puisse plus être initiée. On recherchait les jeunes d'un âge apte à la tromperie et aux relations illicites.

TITE-LIVE, XXIX, 13

 

L'homosexualité à Rome

http://loubyphoto.free.fr/cadres/dossier/dossier/homorome.htm

Prendre du plaisir virilement ou en donner servilement: c'est là la seule distinction qui importe à Rome, sans souci du sexe du partenaire. D'où une cartographie des plaisirs et des infamies fort étrange.

L'homophilie active est partout présente dans les textes romains. Catulle se vante de ses prouesses et Cicéron a chanté les baisers qu'il cueillait sur les lèvres de son esclave secrétaire. Selon ses goûts, chacun optait pour les femmes, les garçons, ou les unes et les autres. Virgile avait le goût exclusif des garçons; l'empereur Claude, celui des femmes; Horace répète qu'il adore les deux sexes. Et Antinoos, mignon de l'empereur Hadrien, reçut souvent un culte officiel après sa mort précoce.

L'amour qu'on dit grec pourrait donc être dit aussi légitimement romain. A Rome, l'éphèbe de naissance libre, objet de l'amour des Grecs, était remplacé par l'esclave qui servait de mignon. L'important demeurait de respecter les femmes mariées, les vierges et les adolescents de naissance libre. La loi Scantinia, qui date de 149 avant notre ère, confirmée par la législation augustéenne, protège contre le viol l'adolescent libre au même titre que la vierge de naissance libre.

En ce monde, on ne classait pas les conduites d'après le sexe, amour des femmes ou des garçons, mais en activité ou passivité : être actif, c'est être un mâle, quel que soit le sexe du partenaire dit passif. Prendre du plaisir virilement ou en donner servilement, tout est là.

La femme est passive par définition, à moins d'être un monstre. Les enfants ne comptent pas davantage, à la condi-tion que l'adulte ne se mette pas à leur service pour leur donner du plaisir et qu'il se borne à en prendre. Un mépris colossal accablait en revanche l'adulte mâle et libre qui était homophile passif ou, comme on disait, impudicus (tel est le sens méconnu de ce mot).

 

a, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
abdo, is, ere, didi, ditum
: placer loin de, écarter, cacher (abditus, a, um : caché, secret)
ablego, as, are
: renvoyer, tenir éloigné
abripio, is, ere, ripui, reptum
: arracher, enlever
accedo, is, ere, cessi, cessum
: 1. aller vers, s'approcher de, marcher sur 2. venir s'ajouter, s'ajouter
accendo, is, ere, di, sum
: embraser, allumer, exciter, attiser
ad
, prép. : + Acc. : vers, à, près de
adhortor, aris, ari
: exhorter, inciter, encourager
admitto, is, ere, misi, missum :
1. laisser aller 2. laisser venir, admettre, permettre
Aebutius, i,
m. : Ebutius (nom d'homme)
aetas, atis,
f. : 1. le temps de la vie, la vie 2. l'âge 3. la jeunesse 4. te temps, l'époque (in aetatem : pendant longtemps)
ait
, vb. irr. : dit, dit-il
aliquo
, adv. : quelque part (vec mouvement)
alter, era, erum
: l'autre (de deux)
amator, oris,
m. : l'amoureux, le débauché
animus, i
, m. : le coeur, la sympathie, le courage, l'esprit
Annia, ae
, f. : Annia
annus, i
, m. : l'année
aqua, ae,
f. : l'eau
arcanum, i
, n. : le secret
ardeo, es, ere, arsi, arsurus
: brûler
attollo, is, ere
: élever, hausser
aut
, conj. : ou, ou bien
Baccha, ae
, f. : la Bacchante
biennium, i,
n. : l'espace de deux ans
bonus, a, um
: bon (bonus, i : l'homme de bien - bona, orum : les biens)
calx, calcis
, f. : le talon, la chaux
Campanus, a, um
: Campanien, de Campanie
capio, is, ere, cepi, captum
: prendre
capitalis, e
: capital, qui entraîne la mort
capto, as, are
: chercher à prendre
cavillor, aris, ari
: plaisanter, se moquer de; user de sophismes
causa, ae
, f. : la cause, le motif; l'affaire judiciaire, le procès; + Gén. : pour
Cerrinius, ii,
m. : Cerrinius
coepio, is, ere, coepi, coeptum
: (plutôt avec rad. pf et supin) : commencer
confirmo, as, are
: affermir, confirmer, assurer
coniuro, as, are
: conjurer, comploter
conspectus, us
, m. : la vue, le regard
consul, is
, m. : le consul
corpus, oris,
n. : le corps
credo, is, ere, didi, ditum
: I. 1. confier en prêt 2. tenir pour vrai 3. croire II. avoir confiance, se fier
creo, as, are
: 1. créer, engendrer, produire 2. nommer un magistrat
crinis, is,
m. : le cheveu, la chevelure
cum
, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que
cura, ae,
f. : le soin, le souci
de
, prép. + abl. : au sujet de, du haut de, de
decurro, is, ere, cucurri, cursum
: descendre en courant, se précipiter
dedecus, oris
, n. : le déshonneur, la honte, l'ignominie, l'infamie
dego, is, ere
: passer le temps
demitto, is, ere, misi, missum
: faire tomber, laisser tomber
deus, i,
m. : le dieu
dico, is, ere, dixi, dictum
: dire, appeler
dies, ei,
m. et f. : le jour
discerpo, is, ere, cerpsi, cerptum
: déchirer, mettre en pièces; dissiper
diurnus, a, um
: journalier
domus, us
, f. : la maison
dubie
, inv. : de manière douteuse ; non - : certainement
duco, is, ere, duxi, ductum
: I. tirer 1. tirer hors de 2. attirer 3. faire rentrer 4. compter, estimer II. conduire, emmener, épouser
ea
, 1. ABL. FEM. SING - NOM-ACC. N. PL. de is, ea, id (ce, cette, le, la...) 2. adv. : par cet endroit
eam
, 1. Acc. fem. sig. de IS-EA-ID = la (pronom), ce, cette 2. 1ère pers. sing. du Subj. Présent de IRE : aller
effero
, porter dehors, emporter, enterrer, divulguer, élever. se - : se produire au-dehors, se montrer, s’enorgueillir. pass : être jeté hors de soi
eius
, Gén. Sing. de is, ea, id : ce, cette, son, sa, de lui, d'elle
enuntio, as, are
: dire haut et clair, annoncer, révéler
eo
, 1. ABL. M-N SING de is, ea, is : le, la, les, lui... ce,..; 2. 1ère pers. sing. de l'IND PR. de eo, ire 3. adv. là, à ce point 4. par cela, à cause de cela, d'autant (eo quod = parce que)
eos
, acc. m. pl. de is,ea,id : les, ceux-ci, ces
error, oris
, m. : l'erreur, la tromperie
et
, conj. : et. adv. aussi
etiam
, adv. : encore, en plus, aussi, même, bien plus
ex
, prép. : + Abl. : hors de, de
expromo, is, ere, prompsi, promptum
: faire sortir
extra
, prép. + acc. : en dehors de, à l'exception de adv. : au dehors, à l'extérieur (extra quam : excepté que, à moins que)
facinus, oris
, n. : 1. l'action, l'acte 2. le forfait, le crime
facio, is, ere, feci, factum
: faire
fanaticus, a, um
: inspiré, rempli d'enthousiasme, exalté, frénétique
fax, facis
, f. : la torche, le flambeau, le brandon
femina, ae
, f. : la femme
filius, ii
, m. : le fils
flagitium, ii
, n. : l'action honteuse et scandaleuse, le scandale
flamma, ae
, f. : la flamme
fore
, infinitif futur de esse
gener, eri, m. : le gendre, le beau-fils
gratia, ae
, f. : la grâce, la reconnaissance (gratias agere = remercier)
gravissimus, a, um
: superlatif de gravis, e : lourd
habeo, es, ere, bui, bitum
: avoir (en sa possession), tenir (se habere : se trouver, être), considérer comme
habito, as, are
: habiter
habitus, us
, m. : la manière d'être, l'apparence, l'habit
haud
, inv. : vraiment pas, pas du tout
Herennius, i
, m. : Herennius
hic, haec, hoc
: adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci
hic
, adv. : ici
Hispala, ae,
f. : Hispala (nom d'affranchie)
homo, minis
, m. : l'homme, l'humain
iactatio, ionis
, f. : l'action de jeter, l'agitation; l'ostentation, la vantardise
iam
, adv. : déjà, à l'instant
ibi
, adv. : là
id
, NOM-ACC N. SING. de is, ea, is : il, elle, le, la, ....
ille, illa, illud
: adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ...
illigo, as, are
: lier
immolo, as, are
: sacrifier
immuto, as, are
: changer, modifier
in
, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
incuso, as, are
: accuser, reprocher
index, icis
, m : l'indicateur, le dénonciateur; l'index, l'indication; l'index, le catalogue
ingens, entis
: immense, énorme
initio, as, are
: initier aux mystères
initium, ii
, n. : le début, le commencement, l’initiation aux mystères
instituo, is, ere, tui, tutum
: organiser, entreprendre
insum, es, esse
: être dans
integer, gra, grum
: non touché, sain et sauf ; de integro : de nouveau; ex integro : de fonds en comble; integrum est mihi : j'ai les mains libres
inter
, prép. : + Acc. : parmi, entre
interdiu
, inv. : le jour, pendant le jour
ipse, a, um
: (moi, toi, lui,...) même
ira, ae
, f. : la colère
Italia, ae
, f. : l'Italie
itaque
, conj. : c'est pourquoi, aussi, par conséquent
iubeo, es, ere, iussi, iussum
: 1. inviter à, engager à 2. ordonner
lenio, is, ire, ivi, itum
: rendre doux, adoucir, alléger
libertinus, a, um
: d'affranchi
licentia, ae
, f. : la liberté, le pouvoir, la licence
loquor, eris, i, locutus sum
: parler
machina, ae
, f. : l'engin, la machine
magnus, a, um
: grand
maior, oris
: comparatif de magnus. plus grand. maiores, um : les ancêtres)
manus, us
, f. : la main, la petite troupe
matrona, ae
, f. : la matrone, l'épouse, la mère de famille
mens, mentis
, f. : l'esprit
mensis, is
, m. : le mois
mereo, es, ere, rui, ritum (mereri, eor, itus sum)
: mériter, gagner; merere ou mereri (stipendia) : toucher la solde militaire, faire son service militaire
metus, us,
m. : la peur, la crainte
Minius, i,
m. : Minius
minus
, adv. : moins
modo
, adv. : seulement ; naguère, il y a peu (modo... modo... tantôt... tantôt...)
monitus, us
, m. : l'avertissement
mulier, is
, f. : la femme
multitudo, dinis
, f. : la foule, le grand nombre
multo
, adv. : beaucoup, de beaucoup
multum
, adv. : beaucoup
nam
, conj. : de fait, voyons, car
ne
, 1. adv. : ... quidem : pas même, ne (défense) ; 2. conj. + subj. : que (verbes de crainte et d'empêchement), pour que ne pas, de ne pas (verbes de volonté) 3. adv. d'affirmation : assurément 4. interrogatif : est-ce que, si
nec
, adv. : et...ne...pas
nefas
, inv. : criminel, sacrilège
nihil
, indéfini : rien
nobilis, e
: connu, noble
nocturnus, a, um
: nocturne
nolo, non vis, nolle, nolui
: ne pas vouloir, refuser
non
, neg. : ne...pas
nox, noctis
, f. : la nuit
occulo, is, ere, cului, cultum
: cacher (occultus, a, um : caché, secret)
omnis, e
: tout
optimus, a, um
: très bon, le meilleur. superlatif de bonus
origo, ginis,
f. : l'origine
oro, as, are
: prier
Paculla, ae
, f. : Paculla
patior, eris, i, passus sum
: supporter, souffrir, être victime de, être agressé par
paveo, es, ere, pavi :
être troublé, craindre, redouter
perfidia, ae,
f. : la mauvaise foi, la perfidie
permisceo, es, ere, miscui, mixtum
: mêler, mélanger
pes, pedis
, m. : le pied
pigrior, oris
: comparatif de piger, gra, grum : paresseux, indolent
plus, pluris
, n. : plus, plus cher
populus, i,
m. : le peuple
possum, potes, posse, potui
: pouvoir
Postumius, i
, m. : Postumius
praetermitto, is, ere, misi, missum
: omettre, laisser passer
primo
, adv. : d'abord, en premier lieu
primus, a, um
: premier
pro
, prép. : + Abl. : devant, pour, à la place de, en considération de
procido, is, ere, di, -
: s'écrouler, tomber en avant
promiscuus, a, um
: commun, indistinct
prope
, adv. près, presque ; prép + acc. : près de
proximus, a, um
: proche
quam
, 1. accusatif féminin du pronom relatif = que 2. accusatif féminin sing de l'interrogatif = quel? qui? 3. après si, nisi, ne, num = aliquam 4. faux relatif = et eam 5. introduit le second terme de la comparaison = que 6. adv. = combien
qui
, 1. n N.M.S ou N.M.PL. du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. Faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi
quia
, conj. : parce que
quibus
, 1. DAT. ou ABL. PL. du relatif. 2. Idem de l'interrogatif 3. faux relatif = et eis 4. après si, nisi, ne, num = aliquibus
quidam, quaedam, quoddam/quiddam : un certain, quelqu'un, quelque chose
quini, ae, a
: cinq, chaque fois cinq
quis
, 1. pronom interrogatif N. M. S. 2. pronom indéfini = quelqu'un 3. après si, nisi, ne, num = aliquis 4. = quibus
quisquam, quaequam, quidquam (quic-) : quelque, quelqu'un, quelque chose
quo
, 1. Abl. M. ou N. du pronom relatif. 2. Abl. M. ou N. du pronom ou de l'adjectif interrogatif. 3. Faux relatif = et eo. 4. Après si, nisi, ne, num = aliquo. 5. Adv. =où ? (avec changement de lieu) 6. suivi d'un comparatif = d'autant 7. conj. : pour que par là
quod
, 1. pronom relatif nom. ou acc. neutre singulier : qui, que 2. faux relatif = et id 3. conjonction : parce que, le fait que 4. après si, nisi, ne, num = aliquod = quelque chose 5. pronom interrogatif nom. ou acc. neutre sing. = quel?
quoque
, adv. : aussi
quorum
, 1. GEN. MASC. ou N. PL. du relatif. 2. GEN. MASC. ou N. PL. de l'adjectif ou du pronom interrogatif. 3. Après si, nisi, ne, num = aliquorum. 4. Faux relatif = et eorum.
quos
, 1. ACC. MASC. PL. du relatif. 2. Idem de l'interrogatif. 3. après si, nisi, ne, num = aliquos. 4. faux relatif = et eos
rapio, is, ere, rapui, raptum : 1. emporter 2. ravir, voler, piller 3. se saisir vivement de
refero, fers, ferre, tuli, latum
: 1. reporter 2. porter en retour, rapporter (refert : il importe)
religio, onis
, f. : le scrupule religieux, la religion
reliquus, a, um
: restant (in reliquum : pour l'avenir)
reor, reris, reri, ratus sum
: croire
res, rei,
f. : la chose, l'événement, la circonstance, l'affaire judiciaire; les biens
Roma, ae
, f. : Rome
sacerdos, dotis
, m. : le prêtre
sacrarium, ii,
n. :le sanctuaire, le trésor (lieu où l'on garde les objets sacrés)
sacrum, i
, n. : la cérémonie, le sacrifice, le temple
scio, is, ire, scivi, scitum
: savoir
se
, pron. réfl. : se, soi
sed
, conj. : mais
serius, a, um
: sérieux
sermo, onis
, m. : 1. l'entretien, la conversation 2. le dialogue, la discussion 4. le discours 5. la langue
sese
, pron. : = se
si
, conj. : si
simul
, inv. : adv. en même temps, conj : dès que
singuli, ae, a
: pl. chacun en particulier, chacun un
sino, is, ere, sivi, situm
: permettre
socio, as, are
: faire partager, mettre en commun, unir
soleo, es, ere, solitus sum
: avoir l'habitude de (solitus, a, um : habituel, ordinaire)
spargo, is, ere, sparsi, sum
: 1. jeter çà et là, répandre 2. disperser, disséminer 3. parsemer, joncher
specus, us
, m. : la grotte, la caverne, l'antre
sto, as, are, steti, statum
: se tenir debout
stuprum, i
, n. : le déshonneur, l'opprobre, les relations coupables
Sulpicia, ae,
f. : Sulpicia
sulpur, uris
, n. : le souffre
sum, es, esse, fui
: être
summus, a, um
: superlatif de magnus. très grand, extrême
suus, a, um
: adj. : son; pronom : le sien, le leur
talis, e
: tel ; ... qualis : tel.. que
tamquam
, adv. : comme, de même que, pour ainsi dire; tamquam si : comme si
tandem
, adv. : enfin
terreo, es, ere, ui, itum
: 1. effrayer, épouvanter 2. mettre en fuite, chasser
Tiberis, is
, m. : le Tibre
tres, ium
: trois
tum
, adv. : alors
tuto
, inv. : sans risque, en sécurité
ubi
, adv. : où; conj. quand
ut
, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que
vaticinor, aris, ari
: prophétiser, extravaguer
velut
, inv. : comme
verto, is, ere, verti, versum
: tourner, changer, traduire
vicis
, gén, acc. vicem : le tour, le retour
victima, ae
, f. : la victime
viginti
, adj. num. : vingt
vir, viri
, m. : l'homme, le mari
vita, ae,
f. : la vie
vivus, a, um :
vivant
volo, vis, velle
: vouloir
texte
texte
texte
texte