Le temps des généraux : Marius |
Les Cimbres et les Teutons |
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104 - 103 Les
invasions germaniques |
FLORUS : On ne sait rien de Florus. Il écrit une Histoire romaine (-753 - +9). Son oeuvre est publiée à la fin du règne d’Hadrien. |
105
voit la fin de la guerre en Afrique : le 1er janvier 104,
Marius célèbre son triomphe. Il en retire un immense prestige ; sa
popularité est à ce moment considérable. C'est pourquoi en 105 il est élu consul pour l'année 104, in absentia, c'est son second consulat. C'est illégal ! En fait, cela durera cinq années contre tous les usages grâce au soutien de la plèbe et de l'armée gavée de butin. Q. Servilius Caepio a été écrasé près d'Orange le 6 août 105. La panique s'est installée à Rome à la suite de l'annonce de cette défaite : les romains ont peur de revoir l'épisode de Brennus. Voilà pourquoi Marius, consul en 104, va être envoyé en Gaule. Il remet en état l'armée, et attend l'ennemi qui faisait un tour en Espagne ! Il est réélu en 104 pour l'année 103 in absentia. En Gaule, toujours attendant les ennemis, il occupe les troupes en faisant creuser un canal joignant la mer au Rhône, les fossae marianae. Puis fait un tour à Rome pour se faire élire en 103 pour l'année 102. C'est alors son quatrième consulat. |
16. Ce jugement, connu à Rome, ne contribua pas peu à faire obtenir à Marius un troisième consulat ; d'ailleurs, comme on s'attendait à voir les Barbares se diriger sur l'Italie au printemps prochain, et comme les soldats ne voulaient pas s'exposer à combattre contre eux sous un autre général que Marius, on le porta pour la troisième fois au consulat ; mais ce consulat expira avant qu'ils fussent arrivés. Quand le temps des comices approcha, la mort de l'autre consul obligea Marius de laisser le commandement de l'armée à Manius Acilius, et de se rendre à Rome. Plusieurs Romains des plus distingués s'étaient mis sur les rangs ; mais Lucius Saturninus, celui des tribuns qui avait le plus de pouvoir sur le peuple, gagné par Marius, haranguait dans toutes les assemblées, pour persuader les citoyens de continuer Marius dans le consulat ; et comme celui-ci faisait semblant de le refuser, qu'il affectait même de ne pas s'en soucier, Saturninus l'accusait de trahir sa patrie, en ne voulant pas, dans un danger si pressant, accepter le commandement de l'armée. On voyait bien que ce n'était qu'une feinte, dans laquelle Saturninus jouait assez adroitement son rôle ; mais le peuple, qui sentait que dans cette conjoncture on avait besoin de la capacité et de la fortune de Marius, lui décerna ce quatrième consulat, et lui donna pour collègue Catulus Lutatius, homme estimé des nobles, et qui n'était pas désagréable au peuple. Marius, informé que les ennemis approchaient, se hâta de repasser les Alpes ; et ayant placé son camp sur le bord du Rhône, il le fortifia, et le fournit d'une telle abondance de provisions de bouche que jamais la disette des vivres ne pouvait le forcer à combattre quand il n'y trouverait pas son avantage. Mais comme il fallait faire venir par mer toutes les provisions avec beaucoup de temps et de dépense, il trouva le moyen d'en rendre le transport prompt et facile. Les marées avaient rempli de vase et de gravier les embouchures du Rhône ; sa rive était couverte d'une bourbe profonde que les flots y déposaient, et qui en rendait l'entrée aussi difficile que dangereuse aux vaisseaux de charge. Marius, pour occuper son armée pendant ce temps de loisir, fit creuser un large fossé, dans lequel il détourna une grande partie du fleuve, et qu'il conduisit jusqu'à un endroit du rivage sûr et commode. Le fossé avait assez de profondeur pour contenir de grands vaisseaux, et son embouchure dans la mer était unie, et à l'abri du choc des vagues. Ce fossé s'appelle encore aujourd'hui la fosse Mariane. 17. Les Barbares s'étant séparés en deux armées, les Cimbres gagnèrent la haute Germanie, pour aller par la Norique forcer les passages que gardait Catulus; les Teutons avec les Ambrons vinrent par la Ligurie, en côtoyant la mer, et marchèrent contre Marius. Les Cimbres retardèrent assez longtemps leur départ ; mais les Teutons et les Ambrons étant partis sans différer, et ayant bientôt franchi l'espace qui les séparait des Romains, parurent devant Marius. C'était un nombre infini de Barbares hideux à voir, et dont la voix et les cris ne ressemblaient pas à ceux des autres hommes. Ils embrassèrent dans l'assiette de leur camp une étendue immense ; et dès qu'il fut établi, ils provoquèrent Marius au combat. Ce général, qui s'inquiétait peu de leurs défis, retint ses soldats dans le camp, et fit de sévères réprimandes à ceux qui, témoignant une fierté déplacée, et n'écoutant que leur colère, voulaient aller combattre. Il les appelait traîtres à la patrie, et leur représentait que l'objet de leur ambition devait être, non d'obtenir des triomphes et d'élever des trophées, mais de dissiper cette nuée foudroyante qui les menaçait, et de sauver l'Italie. C'était le langage qu'il tenait en particulier aux capitaines et aux principaux officiers ; pour les soldats, il les plaçait les uns après les autres sur les remparts du camp, d'où ils pouvaient voir les ennemis, afin de les accoutumer à leur figure, au ton rude et sauvage de leur voix, à leur armure et à leurs mouvements extraordinaires. Il leur rendit ainsi familier, par l'habitude, ce qui d'abord leur avait paru si effrayant ; car il savait que la nouveauté fait souvent illusion et exagère les choses que l'on craint, au lieu que l'habitude ôte même à celles qui sont redoutables une grande partie de l'effroi qu'elles inspirent. Cette vue continuelle des ennemis diminua peu à peu l'étonnement dont ils avaient été d'abord frappés ; et bientôt leur colère, ranimée par les menaces et les bravades insupportables de ces Barbares, échauffa et enflamma leur courage. Car les ennemis, non contents de piller et de ravager tous les environs, venaient les insulter, jusque dans leur camp, avec une audace et une insolence si révoltantes, qu'indignés de leur inaction, ils se livrèrent à des plaintes qui parvinrent enfin jusqu'à Marius. « Quelle lâcheté, disaient-ils, Marius a-t-il donc reconnue en nous, pour nous empêcher de combattre ; pour nous tenir, comme des femmes, sous des clefs et des geôliers ? Osons lui faire voir que nous sommes des hommes libres, allons lui demander s'il attend d'autres soldats qui combattent pour la liberté, et s'il compte ne jamais nous employer que comme de simples travailleurs, pour creuser des fossés, nettoyer des bourbiers, ou détourner des rivières. C'est sans doute pour ces glorieux ouvrages qu'il nous a exercés à tant de travaux ; ce sont là les exploits de ses deux consulats qu'il se propose de présenter à ses concitoyens. Craint-il le sort de Carbon et de Cépion, que les ennemis ont vaincus ? Mais ces généraux étaient bien au-dessous de Marius en réputation et en courage, et leurs armées moins fortes que la sienne. Encore vaudrait-il mieux essuyer quelque perte en combattant, que de rester, dans l'inaction, spectateurs des dégâts que souffrent nos alliés. » 18. Marius, charmé de ces plaintes, s'étudiait cependant à les calmer, en les assurant qu'il était bien éloigné de se défier d'eux ; mais que, pour obéir à certains oracles, il attendait le temps et le lieu qui devaient lui donner la victoire. Il menait partout avec lui une femme de Syrie, nommée Marthe, qui passait pour avoir l'esprit prophétique. Il la faisait porter dans une litière, avec de grands témoignages de respect, et il n'offrait jamais de sacrifices que par son ordre. Elle avait d'abord voulu faire connaître ses prophéties au sénat, qui refusa de l'écouter ; s'étant donc tournée du côté des femmes, elle leur donna quelques preuves de sa connaissance de l'avenir ; elle persuada surtout la femme de Marius, un jour qu'étant assise à ses pieds à un combat de gladiateurs, elle lui annonça fort heureusement quel serait le vainqueur. La femme de Marius l'envoya tout de suite à son mari, qui en fut dans l'admiration, et, comme je viens de le dire, la mena toujours à sa suite dans une litière. Quand elle allait aux sacrifices, elle était vêtue d'une robe de la plus belle pourpre, attachée avec des agrafes, tenant à la main une pique entourée de bandelettes et de guirlandes de fleurs. Cette comédie fit douter à bien des gens si Marius, en produisant ainsi cette femme, était véritablement persuadé de sa science prophétique, ou s'il faisait seulement semblant d'y croire pour tirer parti de sa fourberie. Mais Alexandre le Myndien raconte une histoire de vautours vraiment admirable. Il dit que deux de ces oiseaux se montraient régulièrement dans le camp de Marius lorsqu'il devait gagner une bataille, et qu'ils suivaient constamment son armée. On les reconnaissait à des colliers d'airain que leur avaient mis des soldats qui les avaient pris et lâchés ensuite. Depuis ce jour-là ils reconnurent ces soldats, et semblaient les saluer de leurs cris : les soldats, de leur côté, étaient charmés de les voir, parce qu'ils étaient pour eux l'augure d'un heureux succès. II y eut alors plusieurs signes, dont la plupart n'avaient rien d'extraordinaire. Mais on apprit d'Améric et de Tuderte, deux villes d'Italie, qu'il avait paru la nuit, dans le ciel, des lances de feu et des boucliers, qui, d'abord séparés, s'étaient mêlés ensuite, et avaient figuré les dispositions et les mouvements de deux armées qui combattent ; que les uns ayant cédé, et les autres s'étant mis à leur poursuite, ils avaient tous pris leur direction vers le couchant. Dans le même temps on vit arriver de Pessinonte, Batabacès, grand prêtre de la mère des dieux, qui déclara que la déesse lui avait annoncé, du fond de son sanctuaire, que la victoire et l'honneur de cette guerre demeureraient aux Romains. Le sénat, ayant ajouté foi à ce rapport, ordonna qu'on bâtît un temple à la déesse qui leur promettait la victoire. Batabacès voulut se présenter au peuple, pour lui répéter la même promesse, mais le tribun Aulus Pompéius l'en empêcha, le traita d'imposteur, et le chassa ignominieusement de la tribune. Ce fut surtout cette violence qui fit croire à la prédiction du grand prêtre ; car, au sortir de l'assemblée, le tribun, à peine rentré chez lui, fut saisi d'une fièvre violente, dont il mourut le septième jour ; événement qui fut su et constaté dans toute la ville.(suivant) Les Romains en Gaule transalpine
Durant les guerres puniques, les Romains ont vu l'importance stratégique
de la partie méridionale de la Gaule transalpine (passage de leurs
troupes d'Italie vers l'Espagne). Les Cimbres et les Teutons.
Les Cimbres : tribu germanique provenant du nord du Jutland (Danemark
actuel). Vers la fin du 2ème siècle avant Jésus-Christ, ils
émigrèrent, soit à cause des inondations, soit par surpopulation. Ils
étaient accompagnés des Ambrons et des Teutons. Le port antique de Fos
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ab,
prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par ad, prép. : + Acc. : vers, à, près de agmen, inis, n. : l'armée en marche, la colonne de marche ago, is, ere, egi, actum : 1. mettre en mouvement, pousser 2. faire, traiter, agir agrarius, a, um : agraire aliquis, a, id : quelqu'un, quelque chose Alpes, ium, f. : les Alpes arma, orum, n. : les armes atque, conj. : et, et aussi audeo, es, ere, ausus sum : oser barbarus, a, um : barbare Caepio, ionis, m. :Quintus Servilius Caepio (vaincu en 105) capio, is, ere, cepi, captum : prendre castra, orum, n. pl. : le camp militaire ceterum, adv. : du reste Cimbri, orum, m. : les Cimbres claustra, orum, n. : la fermeture, les barres, les verrous, les barrières coepio, is, ere, coepi, coeptum : (plutôt avec rad. pf et supin) : commencer congredior, eris, i, essus sum : 1. aller trouver quelqu'un, aborder qqn., avoir une entrevue 2. combattre, se mesurer avec consenesco, is, ere, nui, - : vieillir, languir consulo, is, ere, sului, sultum : 1. délibérer, prendre des mesures, avoir soin de, veiller à 2. consulter contingo, is, ere, tigi, tactum : toucher, atteindre, arriver cum, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que demigro, as, are : déloger, changer de séjour, aller s'établir dimico, as, are : combattre do, das, dare, dedi, datum : donner donec, conj. : jusqu'à ce que eorum, G. M et N. PL. de is,ea,id = d'eux, leur, leurs et, conj. : et. adv. aussi excludo, is, ere, clusi, clusum : ne pas laisser entrer, chasser extremus, a, um : 1. le plus à l'extérieur, extrême 2. dernier 3. le plus bas exuo, is, ere, exui, exutum : dégager, se dégager de, se débarrasser de, dépouiller fero, fers, ferre, tuli, latum : porter, supporter, rapporter fiducia, ae, f. : la confiance fugo, as, are : mettre en fuite Gallia, ae, f. : la Gaule habeo, es, ere, bui, bitum : avoir (en sa possession), tenir (se habere : se trouver, être), considérer comme Hispania, ae, f. : l'Espagne id, NOM-ACC N. SING. de is, ea, is : il, elle, le, la, .... igitur, conj. : donc ille, illa, illud : adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ... impetus, us, m. : le mouvement en avant, l'élan, l'assaut in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre increpo, is, ere, crepui, crepitum : faire du bruit, blâmer inde, adv. : de là, donc inter, prép. : + Acc. : parmi, entre invictus, a, um : invincible inundo, as, are : submerger, inonder Italia, ae, f. : l'Italie legatus, i, m. : le légat, l'envoyé, l'ambassadeur lex, legis, f. : la loi, la (les) condition(s) d'un traité Mallius, i, m. : Cneius Mallius Maximus (vaincu à Orange en 105) mando, as, are : confier manus, us, f. : la main, la petite troupe Marius, i, m. : Marius Martius, a, um : de Mars, guerrier miles, itis, m. : le soldat minor, aris, ari : menacer mitto, is, ere, misi, missum : I. 1. envoyer 2. dédier 3. émettre 4. jeter, lancer II. laisser aller, congédier nec, adv. : et...ne...pas nequeo, is, ire, ii, itum : ne pouvoir pas, n'être pas en état de nisi, conj. : si... ne... pas ; excepté non, neg. : ne...pas Oceanus, i, m. : l'Océan omnis, e : tout orbis, is, m. : le cercle, le globe. - terrarum : le monde per, prép. : + Acc. : à travers, par peto, is, ere, i(v)i, itum : 1. chercher à atteindre, attaquer, 2. chercher à obtenir, rechercher, briguer, demander populus, i, m. : le peuple possum, potes, posse, potui : pouvoir preces, um, f. pl. : les prières primum, adv. : d'abord, pour la première fois pro, prép. : + Abl. : devant, pour, à la place de, en considération de profugus, a, um : fugitif, chassé, errant, vagabond quaero, is, ere, sivi, situm : chercher, demander quam, 1. accusatif féminin du pronom relatif = que 2. accusatif féminin sing de l'interrogatif = quel? qui? 3. après si, nisi, ne, num = aliquam 4. faux relatif = et eam 5. introduit le second terme de la comparaison = que 6. adv. = combien quas, 1. ACC. FEM. PL. de pronom relatif. 2. ACC. FEM. PL. de l'adjectif ou du pronom interrogatif. 3. Après si, nisi, ne, num = aliquas 4. Faux relatif = et eas. quasi, conj. : comme si; adv. : pour ainsi dire, environ quem, 4 possibilités : 1. acc. mas. sing. du pronom relatif = que 2. faux relatif = et eum 3. après si, nisi, ne num = aliquem : quelque, quelqu'un 4. pronom ou adjectif interrogatif = qui?, que?, quel? quid, 1. Interrogatif neutre de quis : quelle chose?, que?, quoi?. 2. eh quoi! 3. pourquoi? 4. après si, nisi, ne num = aliquid quod, 1. pronom relatif nom. ou acc. neutre singulier : qui, que 2. faux relatif = et id 3. conjonction : parce que, le fait que 4. après si, nisi, ne, num = aliquod = quelque chose 5. pronom interrogatif nom. ou acc. neutre sing. = quel? quoque, adv. : aussi rabies, em : la rage recedo, is, ere, cessi, cessum : repartir, s'en aller, se retirer repello, is, ere, reppuli, repulsum : repousser Romanus, a, um : Romain (Romanus, i, m. : le Romain) saeculum, i, n. :1. la génération, l'âge 2. durée d'une génération humaine (33 ans 4 mois) 3. l'époque, l'âge 4. le siècle se, pron. réfl. : se, soi secundus, a, um : second, favorable sed, conj. : mais sedeo, es, ere, sedi, sessum : 1. être assis 2. siéger 3. séjourner, demeurer sedes, is, f. : le siège, la place segnius, adv. : comparatif de segniter : avec lenteur, avec indolence senatus, us, m. : le sénat si, conj. : si Silanus, i, m. :Marcus Iunius Silanus (vaincu en 110 à Lyon) statim, adv. : aussitôt stipendium, ii, n. : 1. l'impôt 2. la solde militaire 3. (au pl.) le service militaire sum, es, esse, fui : être sustineo, es, ere, tinui, tentum : soutenir, supporter suus, a, um : adj. : son; pronom : le sien, le leur tantus, a, um : si grand ; -... ut : si grand... que teneo, es, ere, ui, tentum : 1. tenir, diriger, atteindre 2. tenir, occuper 3. tenir, garder 4. maintenir, soutenir, retenir 5. lier 6. retenir, retarder, empêcher terra, ae, f. : la terre tertius, a, um : troisième Teutoni, orum, m. : les Teutons Tigurini, orum, m. : les Tigurins totus, a, um : tout entier tripartitus, a, um : divisé en trois urbs, urbis, f. : la ville ut, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que utor, eris, i, usus sum : utiliser uxor, oris, f. : l'épouse, la femme virtus, utis, f. : le courage, l'honnêteté volo, vis, velle : vouloir |
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