Le temps des généraux : Marius

Les Cimbres et les Teutons

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Résumé de la guerre

PERIOCHAE : Tite-Live écrivit une Histoire Romaine en 142 livres. Nous ne possédons plus que les livres I-X et XXI-XLV. Pour les autres, nous avons des résumés ou Periochae. Ces résumés sont très inégaux de développement et de précision.

Autres textes des Periochae  Retour à la table des matières  

Il n’existe pas chez les grands historiens latins de relation de la guerre de Marius contre les Cimbres et les Teutons. Les livres LXVII et LXVIII de Tite-Live sont perdus. Nous avons conservé le résumé de ces deux livres : les Periochae.

Periocha LXVII

M. Aurelius Scaurus, legatus consulis, a Cimbris fuso exercitu captus est, et cum in consilium ab his advocatus deterreret eos ne Alpes transirent Italiam petituri, eo quod diceret Romanos vinci non posse, a Boiorige, feroci iuvene, occisus est. Ab isdem hostibus Cn. Manlius cos. et Q. Servilius Caepio procos. victi proelio castris quoque binis exuti sunt, militum milia LXXX occisa, calonum et lixarum XL (secundum Antiatem) apud Arausionem. Caepionis, cuius temeritate clades accepta erat, damnati bona publicata sunt, primi post regem Tarquinium imperiumque ei abrogatum. In triumpho C. Mari ductus ante currum eius Iugurtha cum duobus filiis et in carcere necatus est.
Marius triumphali veste in senatum venit, quod nemo ante eum fecerat, eique propter metum Cimbrici belli continuatus per complures annos est consulatus. Secundo et tertio absens consul creatus quartum consulatum dissimulanter captans consecutus est.
Cn. Domitius pont. max. populi suffragio creatus est.
Cimbri vastatis omnibus quae inter Rhodanum et Pyrenaeum sunt, per saltum in Hispaniam transgressi ibique multa loca populati a Celtiberis fugati sunt, reversique in Galliam in Veliocassis se Teutonis coniunxerunt.

Periocha LXVIII

M. Antonius praetor in Ciliciam maritimos praedones -id est piratas - persecutus est.
C. Marius cos. summa vi oppugnata a Teutonis et Ambronibus castra defendit.
Duobus deinde proeliis circa Aquas Sextias eosdem hostes delevit, in quibus caesa traduntur hostium CC milia, capta XC.
Marius absens quinto cos. creatus est. Triumphum oblatum, donec et Cimbros vinceret, distulit.
Cimbri cum repulso ab Alpibus fugatoque Q. Catulo procos., qui fauces Alpium obsidebat, (ad flumen Athesim cohortem quae castellum editum insederat, reliquerat, quae tamen virtute sua explicata fugientem procos. exercitumque consecuta est) in Italiam traiecissent, iunctis eiusdem Catuli et C. Mari exercitibus, proelio victi sunt ; in quo caesa traduntur hostium milia CXL, capta LX.
Marius totius civitatis consensu exceptus pro duobus triumphis qui offerebantur, uno contentus fuit. Primores civitatis, qui ei aliquamdiu ut novo homini ad tantos honores evecto inviderant, conservatam ab eo rem p. fatebantur.
Publicius Marcellus matre occisa primus in culleo insutus in mare praecipitatus est.
Ancilia cum strepitu mota esse, antequam Cimbricum bellum consummaretur, refertur.

   vocabulaire

Periocha LXVII

M. Aurelius Scaurus, légat du consul, fut capturé par les Cimbres après la mise en déroute de l'armée. Il fut convoqué devant une assemblée et essaya de les empêcher de traverser les Alpes pour attaquer l'Italie en leur disant que l'armée romaine ne pouvait être vaincue. Il fut tué par Boiorix, un farouche jeune homme. Le consul Cneius Manlius et le proconsul Quintus Servilius Caepion furent vaincus au combat et perdirent aussi leurs deux camps. 80.000 soldats et 40.000 valets et vivandiers furent tués (selon Antias) près d'Orange. Les biens de Caepio, cause du désastre par sa témérité, furent confisqués après sa condamnation. Pour la première fois depuis Tarquin, son titre de commandant en chef lui fut supprimé. Lors du triomphe de Marius, Jugurtha et ses deux fils furent amenés devant son char et Jugurtha fut tué en prison. Marius vint au Sénat vêtu de son habit de triomphe, ce qui n'était jamais arrivé auparavant. Son consulat fut prorogé pendant plusieurs années à cause de la crainte provoquée par la guerre contre les Cimbres. Il fut nommé consul pour la seconde et la troisième fois en son absence. Il obtint le quatrième consulat par des moyens détournés.
Cn. Domitius fut élu Grand Pontife par les suffrages du peuple.
Les Cimbres dévastèrent tout ce qui se trouvait entre les Alpes et les Pyrénées et entrèrent en Espagne par les défilés. Ils dévastèrent beaucoup de régions mais furent mis en fuite par les Celtibères. Ils rentrèrent en Gaule et se joignirent aux Teutons près de Rouen.

Periocha LXVIII

Le préteur M. Antonius poursuivit les brigands de la mer - cad les pirates - en Cilicie.
Le consul Marius défendit de toutes ses forces son camp assiégé par les Teutons et les Ambrons. Ensuite lors de deux combats près d'Aix-en-Provence il détruisit ces mêmes ennemis : on raconte qu'il en tua 200.000 et en captura 90.000.
En son absence Marius fut nommé consul pour la cinquième fois. Il refusa le triomphe qui lui était offert jusqu'au moment où il aurait vaincu les Cimbres. Q. Catulus qui occupait les défilés des Alpes fut repoussé des Alpes et mis en fuite (il avait laissé une cohorte près de l'Athésis pour installer un retranchement : cette cohorte, déployant un immense courage, rejoignit le consul qui fuyait ainsi que son armée). Les Cimbres entrèrent en Italie. Les armées du même Catulus et de Marius se réunirent : ils remportèrent la victoire. On raconte que lors de cette bataille 140.000 ennemis furent tués et 60.000 capturés.
L'ensemble de la population accepta que Marius obtienne deux triomphes : il s'en contenta d'un seul.
Les nobles qui pendant longtemps avaient mal pris qu'un homme nouveau soit élevé à de tels honneurs avouaient maintenant qu'il avait sauvé la république.
Pour avoir tué sa mère Publicius Marcellus fut le premier à être cousu dans un sac de cuir et précipité à la mer.
On rapporte que les boucliers sacrés résonnèrent avant que la guerre contre les Cimbres ne soit achevée.

 

Plutarque, vie de Marius

9

11. Mais cette envie et cette haine, ces invectives contre Marius, furent bientôt assoupies et dissipées par le danger qui, du côté du couchant, vint menacer tout à coup l'Italie. Rome n'eut pas plutôt senti le besoin qu'elle avait d'un général habile, et cherché des yeux quel était le pilote qui pouvait la sauver dans une guerre qui s'élevait sur elle comme une affreuse tempête, que voyant les citoyens des maisons les plus nobles et les plus riches refuser de se mettre sur les rangs pour demander le consulat, Marius, quoique absent, y fut nommé tout d'une voix[7]. À peine on savait à Rome la prise de Jugurtha, qu'on y porta la nouvelle de l'invasion des Teutons et des Cimbres. Tout ce qu'on rapportait du nombre et de la force de leurs armées parut d'abord incroyable ; mais ce qu'on disait se trouva bientôt au-dessous de la vérité. Ils étaient trois cent mille combattants, tous bien armés, et ils traînaient à leur suite une multitude beaucoup plus nombreuse de femmes et d'enfants, pour qui ils cherchaient des terres capables de nourrir cette multitude immense, et des villes où ils pussent s'établir ; car ils savaient qu'avant eux les Celtes avaient conquis sur les Toscans la contrée la plus fertile de l'Italie. Comme ces Barbares avaient peu de commerce avec les autres peuples, et qu'ils habitaient des pays très éloignés, on ignorait à quelles nations ils appartenaient, et de quelles contrées ils étaient partis, pour venir, comme une nuée orageuse, fondre sur les Gaules et sur l'Italie. Leur grande taille, leurs yeux noirs, et le nom de Cimbres, que les Germains donnent aux brigands, faisaient seulement conjecturer qu'ils étaient de ces peuples de la Germanie qui habitent sur les bords de l'océan Septentrional ; d'autres disent que la Celtique, contrée vaste et profonde, s'étend depuis la mer extérieure et les climats septentrionaux, situés à l'est, jusqu'aux Palus Méotides, et touche à la Scythie Pontique ; que ces deux nations voisines, s'étant unies ensemble, sortirent de leur pays, non en même temps et par une seule émigration ; mais que chaque année, au printemps, elles se mettaient en campagne, et attaquaient les peuples qui se trouvaient sur leur passage. Bientôt, par des conquêtes successives, elles s'étendirent dans tout le continent ; et quoique chaque peuple eût un nom différent, on donnait à toute leur armée celui de Celto-Scythes. Selon d'autres enfin, une portion de ces Cimmériens, qui furent les premiers connus des anciens Grecs, portion peu considérable eu égard à la nation entière, prit la fuite, ou fut chassée de son pays par les Scythes, à la suite de quelque sédition, et passa des Palus-Méotides dans l'Asie, sous la conduite de Lygdamis. Les autres, qui formaient la partie la plus nombreuse et la plus belliqueuse de la nation, habitaient aux extrémités de la terre, près de l'océan Hyperboréen, dans un pays couvert partout de bois et d'ombres épaisses, presque inaccessible aux rayons du soleil, qui ne peuvent pénétrer dans ces forêts, si vastes et si profondes qu'elles vont se joindre à la forêt Hercynie. Ils étaient placés sous cette partie du ciel où l'inclinaison des cercles parallèles donne au pôle une telle élévation, qu'il est presque le zénith de ces peuples, et que les jours étant, dans leur plus, longue comme dans leur plus courte durée, toujours en égalité avec les nuits, y partagent l'année en deux portions égales : ce qui a fourni à Homère l'idée de sa fable des enfers.

12. Voilà d'où partirent pour se rendre en Italie ces Barbares appelés d'abord Cimmériens, d'où leur vint ensuite vraisemblablement le nom de Cimbres. Au reste, ces faits sont plus fondés sur des conjectures que sur des preuves historiques ; mais la plupart des auteurs conviennent que leur nombre, loin d'être au-dessous de ce que nous avons dit, était encore beaucoup plus considérable. Leur courage et leur audace, leur force et leur vivacité dans les combats, étaient comparables à la violence et à l'impétuosité de la foudre ; rien ne pouvait leur résister, ni s'opposer à leur marche : tous les peuples, sur leur passage, étaient entraînés comme une proie facile. Plusieurs généraux romains, envoyés avec des armées puissantes pour commander dans la Gaule Cisalpine, avaient été honteusement enlevés ; et ce fut la lâcheté que ces chefs montrèrent contre les premières attaques de ces Barbares qui les enhardit à marcher vers Rome, encouragés par la facilité de leurs victoires sur tous les généraux qu'ils avaient eu à combattre, et par les richesses immenses qu'ils avaient amassées. Ils résolurent de ne s'établir nulle part, qu'ils n'eussent détruit Rome et ravagé toute l'Italie. Les Romains, à qui la nouvelle de cette résolution venait de toutes parts, appelèrent Marius à la conduite de cette guerre, et le nommèrent consul pour la seconde fois, quoiqu'il fût défendu d'élire quelqu'un qui serait absent, et qui n'aurait pas mis entre les deux consulats l'intervalle prescrit par la loi. Ceux qui voulurent s'opposer à son élection, en alléguant cette défense, furent repoussés par le peuple. « Ce n'était pas, disait-on, la première fois que la loi cédait à l'utilité publique, et le motif qui y faisait déroger en cette circonstance n'était pas moins pressant que celui qui avait déterminé leurs ancêtres à nommer, contre les lois, Scipion consul ; et lorsqu'ils l'avaient élu, ils n'avaient pas à craindre la ruine de leur ville ; ils ne voulaient que détruire Carthage. » Le peuple donc passa outre, et confirma sa nomination.

13. Marius, ayant ramené son armée d'Afrique, prit possession du consulat le premier jour de janvier, jour où commence l'année romaine ; il entra dans Rome en triomphe, et fit voir aux Romains un spectacle qu'ils avaient peine à croire : c'était Jugurtha captif. Personne n'aurait osé se flatter de voir finir cette guerre du vivant de ce prince, tant il savait se plier avec souplesse à toutes les variations de la fortune ! tant son courage était secondé par sa finesse ! On dit que pendant la marche du triomphe il perdit le sens, et que, la pompe finie, il fut conduit dans une prison où les licteurs, pressés d'avoir sa dépouille, déchirèrent sa robe, et lui arrachèrent les deux bouts des oreilles pour avoir les anneaux d'or qu'il y portait. Jeté nu dans un cachot, ayant l'esprit aliéné, il dit en souriant : « par Hercule, que vos étuves sont froides ! » Après avoir lutté six jours entiers contre la faim, en conservant toujours le désir et l'espérance de vivre, il trouva enfin, dans une mort misérable, la juste punition de ses forfaits. On porta, dit-on, dans ce triomphe, trois mille sept livres pesant d'or, cinq mille sept cent soixante-quinze d'argent, et dix-sept mille vingt-huit drachmes d'espèces monnayées.

14. Marius, après son triomphe, assembla le sénat ; et, soit distraction, soit abus insolent de sa fortune, il entra dans la salle avec sa robe de triomphateur ; mais, s'étant aperçu sur-le-champ de l'indignation de tout le sénat, il sortit ; et ayant remis sa robe prétexte, il revint prendre sa place. Quand il partit pour son expédition, il exerça ses troupes jusque dans leur marche ; il les accoutuma à faire toutes sortes de courses, et des traites fort longues ; il les obligea de porter leur bagage, et de préparer eux-mêmes leur nourriture : aussi, longtemps après, les soldats qui aimaient le travail, et exécutaient paisiblement et en silence tout ce qu'on leur ordonnait, étaient-ils appelés les mulets de Marius. D'autres, il est vrai, donnent une origine différente à ce proverbe ; ils disent qu'au siège de Numance, Scipion ayant voulu visiter non seulement les armes et les chevaux de ses soldats, mais encore leurs chariots et leurs mulets, pour voir si chacun les tenait en bon état et toujours prêts à servir, Marius amena son cheval qu'il pansait lui-même, et qui était très bien tenu, ainsi que son mulet, qui par son embonpoint, sa force et sa douceur, effaçait tous les autres mulets de l'armée. Le général, charmé de l'état où il voyait les bêtes de service de Marius et en ayant depuis souvent parlé, il passa en proverbe de dire, pour louer avec raillerie un homme laborieux, assidu et patient au travail, que c'était un mulet de Marius.

15. Il semble que dans cette occasion ce fut pour Marius une grande faveur de la fortune que les Barbares, par une sorte de reflux, aillent d'abord inonder l'Espagne : ce retard lui donna le temps d'exercer ses soldats, de leur inspirer du courage et de l'audace : et, ce qui était encore plus important, de leur apprendre à connaître leur général. Sa dureté dans le commandement, sa rigueur inflexible dans les punitions, une fois qu'ils eurent pris l'habitude d'obéir et de ne plus manquer à leur devoir, leur parurent également justes et salutaires. Quand ils eurent vécu quelque temps avec lui, ils virent que sa colère et ses emportements, l'âpreté de sa voix, l'air farouche de son visage, n'étaient plus redoutables pour eux, et ne le seraient que pour les ennemis. Mais rien ne les charmait tant que sa droiture dans les jugements.  suite

Chronologie de l'arrivée des Cimbres et des Teutons

115  
Les Cimbres (sud du Danemark) arrivent dans la Ruhr.

113  
Les Cimbres repoussent l'armée romaine de Q. Papirius Carbo.

109  
Les Romains refusent d'accorder des terres aux Cimbres, qui alliés aux Teutons battent le consul Silanus.

105  
Les Cimbres, les Teutons, les Ambrons et les Helvètes remportent la victoire face aux armées romaines.
 Les Cimbres et les Teutons attaquent l'Espagne et les Ambrons et les Helvètes le nord de la Gaule.

102  
L'armée de vétérans de Marius détruit les armées Cimbres et Teutonnes près d’Aix-en-Provence.

101 
janvier 
L'armée romaine de Catulus recule devant l'armée cimbre.
13 juillet 
Naissance de Jules César.
30 juillet 
Défaite des Cimbres près de Verceuil (Italie du Nord) face aux armées de Marius et de Catulus.

Consuls de 105 à 101

105 Cn. Mallius Maximus et P. Rutilius Rufus

104 C. Flavius Fimbria et C. Marius

103 L. Aurelius Orestes et C. Marius

102 Q. Lutatius Catulus et C. Marius

101 M' Aquilius et C. Marius

 

a, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
abnuo, is, ere, abnui
: faire signe que non, refuser
accio, is, ire, acciui, accitum
: faire venir, mander (accitus, a, um : importé, d'origine étrangère)
adversus, a, um : contraire (prép. + acc. = contre)
advoco, as, are : convoquer, appeler
alius, a, ud : autre, un autre
ambio, is, ire, ii, itum : aller à l'entour, entourer, solliciter
amitto, is, ere, misi, missum : perdre
animus, i, m. : le coeur, la sympathie, le courage, l'esprit
antea, adv. : auparavant
arcesso, is, ere, ivi, itum : faire venir, mander (arcessitus, a, um : cherché, peu naturel)
arrigo, is, ere, arrexi, arrectum : 1. dresser, hérisser 2. relever, exciter
at, conj. : mais
atque, conj. : et, et aussi
audeo, es, ere, ausus sum : oser
aut, conj. : ou, ou bien
auxilium, ii, n. : l'aide, le secours (auxilia, orum : les troupes de secours)
bellum, i, n. : la guerre
capio, is, ere, cepi, captum : prendre
causa, ae, f. : la cause, le motif; l'affaire judiciaire, le procès; + Gén. : pour
ceterum, adv. : du reste
cognosco, is, ere, novi, nitum : 1. apprendre à connaître, étudier ; pf. : savoir 2. reconnaître 3. instruire (une affaire)
cogo, is, ere, egi, actum : 1. assembler, réunir, rassembler, 2. concentrer, condenser 3. pousser de force, forcer
consuesco, is, ere, suevi, suetum : s'habituer
consul, is, m. : le consul
consulatus, us, m. : le consulat
contio, onis, f. : la tribune, l'assemblée
cum, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que
cupientissimus, a, um : superlatif de cupiens, entis : désireux de, avide de
de, prép. + abl. : au sujet de, du haut de, de
decerno, is, ere, crevi, cretum : décréter, décider
deinde, adv. : ensuite
dico, is, ere, dixi, dictum : dire, appeler
dictito, as, are
: répéter
dissero, is, ere, servi, sertum : exposer, disserter, raisonner
dolens, dolentis : qui cause de la douleur
domus, us, f. : la maison
ea, 1. ABL. FEM. SING - NOM-ACC. N. PL. de is, ea, id (ce, cette, le, la...) 2. adv. : par cet endroit
ei, DAT. SING ou NOM. M. PL. de is,ea,id : lui, à celui-ci, ce,...
emereo, es, ere, ui, itum : 1. mériter, gagner 2. achever de remplir son service militaire
eo, is, ire, ivi, itum
: aller
eos, acc. m. pl. de is,ea,id : les, ceux-ci, ces
et, conj. : et. adv. aussi
etiam, adv. : encore, en plus, aussi, même, bien plus
ex, prép. : + Abl. : hors de, de
exagito, as, are : agiter, critiquer, harceler, inquiéter
facio, is, ere, feci, factum : faire
fama, ae, f. : la nouvelle, la rumeur, la réputation
ferox, ocis : sauvage, féroce
fore, infinitif futur de esse
fortissimus, a, um
: superlatif de fortis : courageux, fort
frustra, adv. : en vain
habeo, es, ere, bui, bitum : avoir (en sa possession), tenir (se habere : se trouver, être), considérer comme
hic, haec, hoc
: adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci
homo, minis, m. : l'homme, l'humain
hortor, aris, ari : exhorter, engager à
huiusce, = huius (génitif de hic, haec, hoc)
iam, adv. : déjà, à l'instant
ille, illa, illud : adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ...
infestus, a, um : ennemi, hostile (+dat.)
insto, as, are, stiti, staturus
: 1. se tenir sur 2. presser, insister 3. être sur le point de, être imminent 4. s'appliquer sans relâche à qqch.
interim, adv. : pendant ce temps, entre-temps
invado, is, ere, vasi, vasum : 1. faire invasion, se jeter sur 2. assaillir, attaquer 3. saisir
iubeo, es, ere, iussi, iussum : 1. inviter à, engager à 2. ordonner
laedo, is, ere, si, sum : 1. blesser, endommager 2. Outrager, offenser , nuire à
laetus, a, um : 1. joyeux 2. agréable 3. favorable 4. plaisant 5. riche, abondant
Latium, ii, n. : le Latium
legio, onis, f. : la légion
libido, dinis
, f. : le désir, l'envie, la débauche
locuples, etis : riche
magnificus, a, um : 1. qui fait de grandes dépenses, fastueux 2. somptueux, grandiose 3. sublime , pompeux (style)
Marius, i, m. : Marius
miles, itis, m. : le soldat
militia, ae,
f. : l'armée, le service militaire
modo, adv. : seulement ; naguère, il y a peu (modo... modo... tantôt... tantôt...)
modus, i, m. : la mesure, la limite, la manière
multus, a, um : en grand nombre (surtout au pl. : nombreux) : ici acharné
(Gaffiot)
nam, conj. : de fait, voyons, car
negotium, ii, n. : l'affaire, la mission
neque, adv. : et ne pas
nobilitas, atis, f. : la réputation, la noblesse
non, neg. : ne...pas
Numidia, ae, f. : la Numidie
omnis, e
: tout
opus, operis, n. : le travail (opus est mihi = j'ai besoin)
oratio, onis, f. : le langage, la parole, l'exposé, le discours
pauci, ae, a : pl. peu de
paulum, adv. : un peu
plebs, plebis, f. : la plèbe
plerique, aeque, aque : la plupart
populus, i, m. : le peuple
postquam, conj. : après que
postulo, as, are : demander, réclamer
praeda, ae, f. : le butin, les dépouilles, la proie
praeterea, inv. : en outre
primus, a, um
: premier
pro, prép. : + Abl. : devant, pour, à la place de, en considération de
proficiscor, eris, i, fectus sum : partir
provincia, ae, f. : la province
puto, as, are : 1. élaguer, émonder, apurer 2. supputer 3. estimer, penser, croire 4. supposer
quae, 4 possibilités : 1. N.F.S. N.F.PL. N.N.PL., ACC. N. PL. du relatif = qui, que (ce que, ce qui) 2. idem de l'interrogatif : quel? qui? que? 3. faux relatif = et ea - et eae 4. après si, nisi, ne, num = aliquae
quamquam, quanquam + ind. : bien que
quia, conj. : parce que
quisque, quaeque, quidque : chaque, chacun, chaque chose
redeo, is, ire, ii, itum : revenir
res, rei, f. : la chose, l'événement, la circonstance, l'affaire judiciaire; les biens
rex, regis, m. : le roi
scribo, is, ere, scripsi, scriptum : 1. tracer, écrire 2. mettre par écrit 3. rédiger 4. inscrire, enrôler
se, pron. réfl. : se, soi
secum, = cum se
: avec soi
sed, conj. : mais
senatus, us, m. : le sénat
sese, pron. : = se
simul, inv. : adv. en même temps, conj : dès que
singuli, ae, a : pl. chacun en particulier, chacun un
socius, a, um : associé, en commun, allié (socius, ii : l'associé, l'allié)
spero, as, are : espérer
spolium, i, n. : la dépouille, le butin
stipendium, ii, n. : 1. l'impôt 2. la solde militaire 3. (au pl.) le service militaire
studium, ii, n. : 1. le zèle, l'ardeur 2. l'affection, l'attachement 3. l'intérêt, la passion, l'étude
sum, es, esse, fui : être
supplementum, i, n. : le supplément, le complément
supra, adv : au dessus ; prép. + acc. : au dessus de, au delà de
suus, a, um
: adj. : son; pronom : le sien, le leur
tantus, a, um
: si grand ; -... ut : si grand... que
traho, is, ere, traxi, tractum
: 1. tirer 2. solliciter, attirer 3. traîner 4. extraire 5. allonger, prolonger 6. différer, retarder
tum, adv. : alors
ullus, a, um : un seul ; remplace nullus dans une tournure négative
universus, a, um : tout entier
usus, us, m. : l'usage, l'utilité
ut, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que
uti, = ut
vero, inv. : mais
victor, oris, m. : le vainqueur
vinco, is, ere, vici, victum : vaincre
volo, vis, velle : vouloir
vulgus, i, n. : la foule, le commun des hommes (in vulgus : dans la foule, dans le public)
texte
texte
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