Le temps des généraux : Pompée |
Guerre contre César |
Discours de César à ses troupes |
LUCAIN
:
M.
Annaeus Lucanus est le fils de M. Annaeus Méla, le frère cadet de
Sénèque. Né à Cordoue en 39, il vint à Rome avec sa famille dès 40.
Parmi ses maîtres on trouve le philosophe stoïcien Cornutus. Parmi ses
condisciples figurait le poète Perse, un peu plus âge que lui. Son milieu social et sa précocité littéraire aidant, Lucain devint vite un protégé de Néron qui lui accorder la questure avant l'âge légal ainsi que l'augurat. Lors de sa première apparition en public, le poète obtint le premier prix aux Neronia de 60, en présentant un éloge de l'empereur. Mais la disgrâce n'allait pas tarder, provoquée par la jalousie de Néron, qui se croyait des talents littéraires, ou peut-être par des raisons politiques, puisqu'on assiste alors à la mise à l'écart de Sénèque et de tout le clan des Annaei. Impliqué dans la conjuration de Pison en 65, Lucain fut contraint au suicide : il avait 26 ans. Son oeuvre se confond pour nous avec une épopée dont il nous reste dix livres (le dixième est incomplet ou inachevé) : la Pharsale. Ce titre est incorrect et résulte d'une mauvaise interprétation du vers 9,985, où figure l'expression Pharsalia nostra ; Lucain avait intitulé son poème Bellum civile. Mais nous continuons, par habitude, à l'appeler la Pharsale. |
César est à Arminium. |
«Bellorum
o socii, qui mille pericula Martis mecum» ait «experti decimo iam vincitis anno, hoc cruor Arctois meruit diffusus in arvis volneraque et mortes hiemesque sub Alpibus actae? Non secus ingenti bellorum Roma tumultu concutitur, quam si Poenus transcenderit Alpes Hannibal: implentur validae tirone cohortes, in classem cadit omne nemus, terraque marique iussus Caesar agi. Quid, si mihi signa iacerent Marte sub adverso ruerentque in terga feroces Gallorum populi? Nunc, cum fortuna secundis mecum rebus agat superique ad summa vocantes, temptamur. Veniat longa dux pace solutus milite cum subito partesque in bella togatae Marcellusque loquax et nomina vana Catones. Scilicet extremi Pompeium emptique clientes continuo per tot satiabunt tempora regno? Ille reget currus nondum patientibus annis, ille semel raptos numquam dimittet honores? Quid iam rura querar totum suppressa per orbem ac iussam servire famem? Quis castra timenti nescit mixta foro, gladii cum triste micantes iudicium insolita trepidum cinxere corona atque auso medias perrumpere milite leges Pompeiana reum clauserunt signa Milonem? Nunc quoque, ne lassum teneat privata senectus, bella nefanda parat suetus civilibus armis et docilis Sullam scelerum vicisse magistrum utque ferae tigres numquam posuere furorem, quas, nemore Hyrcano, matrum dum lustra secuntur, altus caesorum pavit cruor armentorum, sic et Sullanum solito tibi lambere ferrum durat, Magne, sitis: nullus semel ore receptus pollutas patitur sanguis mansuescere fauces. Quem tamen inveniet tam longa potentia finem? Quis scelerum modus est? Ex hoc iam te, improbe, regno ille tuus saltem doceat descendere Sulla. Post Cilicasne vagos et lassi Pontica regis proelia barbarico vix consummata veneno ultima Pompeio dabitur provincia Caesar, quod non victrices aquilas deponere iussus paruerim? Mihi si merces erepta laborum est, his saltem longi non cum duce praemia belli reddantur: miles sub quolibet iste triumphet. Conferet exsanguis quo se post bella senectus? Quae sedes erit emeritis, quae rura dabuntur quae noster veteranus aret, quae moenia fessis? an melius fient piratae, Magne, coloni? Tollite iam pridem victricia tollite signa. Viribus utendum est, quas fecimus: arma tenenti omnia dat, qui iusta negat. nec numina derunt; nam neque praeda meis neque regnum quaeritur armis: detrahimus dominos urbi servire paratae.» LUCAIN, I, 299 - 351 |
Compagnons de combat, vous qui ces dix dernières années avez éprouvé avec moi mille dangers durant la guerre, vous qui avez finalement vaincu, le sang répandu dans les plaines du nord, les blessures, la mort, les hivers passés aux pieds des Alpes n’ont-ils eu que ce résultat? Rome est frappée par l'immense fracas des guerres comme si le Carthaginois Hannibal traversait les Alpes. De jeunes recrues complètent de robustes cohortes, toutes les forêts tombent pour construire une flotte. Sur terre et sur mer le mot d'ordre est la chasse à César. Que se serait-il passé si j'avais été battu, si mes étendards étaient brisés, si des peuples féroces de la Gaule nous attaquaient dans le dos? Maintenant c'est au moment où la chance nous sourit et où les dieux nous appellent vers la gloire que nous sommes attaqués! Que vienne ce chef ramolli par une longue paix avec ses soldats de fortune, que vienne pour faire la guerre ce parti en toge, que vienne ce bavard de Marcellus et ces Catons au nom inutile. Bien entendu les derniers clients que Pompée a acheté le rassasieront d'un règne ininterrompu pendant tant d'années. Il dirigera des chars alors qu'il n'en a pas encore l'âge. Il ne renoncera jamais aux honneurs une fois qu'il les a pris de force. Pourquoi plaindrai-je les campagnes étouffées dans le monde entier et la faim provoquée pour devenir esclave? Qui ne connaît pas ces troupes placées au milieu d'un forum craintif lorsque des glaives scintillants encerclèrent le tribunal tremblant devant ces badauds insolites, quand le soldat osa transgresser les lois et que les étendards de Pompée enfermèrent l'accusé Milon? Maintenant encore, de peur que, devenu simple particulier, la vieillesse ne le fatigue, il prépare des guerres criminelles, habitué qu'il est aux guerres civiles et il s'entraîne à surpasser Sylla, son maître dans le crime. Il est comme les tigres sauvages qui jamais ne déposent leur fureur et qui dans les forêts de l'Hyrcanie reviennent dans la tanière de leurs mères, repus du sang épais des troupeaux égorgés. Tu t'es habitué à lécher le fer de Sylla, Pompée, et ta soif perdure. Nul sang, quand tu ne le reçois qu'une seule fois dans la bouche, ne permet d'apaiser ton gosier souillé. Quelle fin donc trouvera ce trop long pouvoir? Quelle limite à tes crimes? Malhonnête, que ce Sylla t'apprenne du moins à abandonner ton pouvoir. Après les nomades Ciliciens, après les combats de Pont contre un roi fatigué et achevés avec peine par un poison barbare, donnera-t-on César à Pompée comme dernière province parce que je n'ai pas obéi aux ordres de déposer mes aigles vainqueurs? Si on m'enlève le salaire de mes peines, du moins qu'on rende à celles-ci les récompenses d'une longue guerre sans leur chef. Que le soldat triomphe avec n'importe qui. Où se réfugiera après la guerre leur vieillesse exsangue? Quelle maison pour ceux qui ont terminé leur service? Quels champs donnera-t-on à labourer à nos vétérans? Quelle muraille pour ces hommes fatigués? Serait-il préférable, Pompée que ce soient des pirates qui deviennent les colons? Levez, levez donc ces étendard victorieux. Il faut utiliser les forces que nous avons créées. Pour celui qui tient les armes, celui qui lui refuse la justice lui donne tous les droits. Les divinités ne nous laisseront pas tomber. Ce n'est pas du butin ni un royaume que je recherche les armes à la main, nous enlevons les maîtres à une ville prête à devenir esclave. LUCAIN, I, 299 - 351 |
http://www.chez.com/clio/rome/bio/pompee.htm
Rappel de la vie de Pompée POMPÉE (Cneius Pompeius), dit le
Grand, homme d'Etat romain, né en 107 av. J.-C., d'une famille équestre,
mort en 48. Il fit ses premières armes sous son père, P. Strabo, puis,
de son chef, leva pour Sylla trois légions, qu'il lui amena à travers
trois corps ennemis. Sylla le salua du titre d'imperator et, depuis, lui
donna le surnom de Grand. Il se l'attacha ainsi. Jusqu'alors soutien de l'aristocratie, il se tourna vers les chevaliers et la plèbe. Reconnaissant, le peuple lui donna le commandement de la guerre contre les pirates, et cette facile expédition, qui assurait l'approvisionnement régulier de Rome, doubla sa popularité. Lucullus avait épuisé Mithridate. Pompée fut désigné pour l'achever. Celui-ci mourut à propos, et la campagne de Pompée fut une promenade militaire. Mais, au retour, le Sénat refusa de ratifier les actes de son proconsulat; il se ligua alors avec César et Crassus : c'est le premier triumvirat (61). Ils se partagèrent le monde.
Pompée épousa Julie, fille de César ; il eut l'Afrique et l'Espagne,
mais ne quitta pas Rome ; César choisit la Gaule, et, pendant que ses
rivaux s'usaient en intrigues, acquit richesse et prestige du vrai génie.
Crassus mourut. Pompée et César furent seuls en présence. Pompée vaincu demanda asile à Ptolémée, roi d'Egypte, qui le fit tuer et envoya sa tête à César. Celui-ci, dit-on, pleura sur le sort de son gendre et ancien allié. Pompée fut un génie médiocre, que les événements portèrent à une situation au-dessus de son mérite. Vainqueur, il eût été un maître aussi absolu mais moins généreux et moins habile, que César. |
ac,
conj. : et, et aussi ad, prép. : + Acc. : vers, à, près de adversus, a, um : contraire (prép. + acc. = contre) ago, is, ere, egi, actum : 1. mettre en mouvement, pousser 2. faire, traiter, agir ait, vb. irr. : dit, dit-il Alpes, ium, f. : les Alpes altus, a, um : haut, profond, grand (métaph.) an, conj. : est-ce que, si (int. ind.), ou (int. double) annus, i, m. : l'année aquila, ae, f. : l'aigle arctous, a, um : du nord arma, orum, n. : les armes armentum, i, n. : le troupeau de gros bétail aro, as, arre : labourer, cultiver arvum, i, n. : la terre, le champ, la plaine atque, conj. : et, et aussi audeo, es, ere, ausus sum : oser barbaricus, a, um : barbare bellum, i, n. : la guerre cado, is, ere, cecidi, casum : tomber caedo, is, ere, cecidi, caesum : abattre, tuer Caesar, aris, m. : César, empereur castra, orum, n. pl. : le camp militaire Cato, onis, m. : Caton Cilices, um, m. : les Ciliciens cingo, is, ere, cinxi, cinctum : ceindre, entourer civilis, e : civil classis, is, f. : la classe, la flotte claudo, (cludo) is, ere, clausi, clausum : enfermer, fermer cliens, entis, m. : le client cohors, ortis, f. : la cohorte colonus, i, m : le paysan, l'agriculteur, le fermier, l'habitant d'une colonie concutio, is, ere, cussi, cussum : agiter, secouer, ébranler confero, fers, ferre, tuli, latum : 1. apporter, amasser 2. rapprocher, 3. faire porter sur; me - : se réfugier consummo, as, are : 1. additionner 2. accomplir, achever continuus, a, um : ininterrompu corona, ae, f. : la couronne, les badauds cruor, oris, m. : le sang cum, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que currus, us, m. : le char decimus, a, um : dixième depono, is, ere, posui, positum : déposer, abandonner descendo, is, ere, di, sum : descendre desum, es, esse, defui : manquer detraho, is, ere, traxi, tractum : tirer, enlever diffundo, is, ere, fudi, fusum : verser, répandre, épanouir dimitto, is, ere, misi, missum : 1. envoyer dans tous les sens 2. disperser 3. renvoyer, laisser partir 4. renoncer à, abandonner do, das, dare, dedi, datum : donner doceo, es, ere, cui, ctum : enseigner (+ 2 acc.) docilis, e : disposé à s'instruire, qui apprend aisément, docile dominus, i, m. : le maître dum, conj. : 1. + ind. = pendant que, jusqu'à ce que 2. + subj. : pourvu que, le temps suffisant pour que duro, as, are : durcir, endurcir, rendre dur dux, ducis, m. : le chef, le guide ego, mei : je emereo, es, ere, ui, itum : 1. mériter, gagner 2. achever de remplir son service militaire emo, is, ere, emi, emptum : acheter eripio, is, ere, ere, ripui, reptum : arracher, enlever et, conj. : et. adv. aussi ex, prép. : + Abl. : hors de, de experior, iris, iri, expertus sum : éprouver, essayer exsanguis, e : qui n'a pas de sang, blême extremus, a, um : dernier facio, is, ere, feci, factum : faire fames, is, f. : la faim fauces, ium : la gorge, le défilé ferox, ocis : sauvage, féroce ferrum, i, n. : le fer (outil ou arme de fer) ferus, a, um : sauvage, barbare fessus, a, um : fatigué finis, is, f. : la limite, la fin ; pl., les frontière, le territoire fio, is, fieri, factus sum : devenir fortuna, ae, f. : la fortune, la chance forum, i, n. :le marché, le forum furor, oris, m. : la fureur, la folie furieuse Gallus, i, m. : Gaulois gladius, i, m. : le glaive, l'épée Hannibal, alis, m. : Hannibal hic, haec, hoc : adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci hiems, hiemis, m. : l'hiver honos, oris, m. : l'honneur, l'hommage, la charge, la magistrature, les honoraires Hyrcanus, i, m. : l'Hyrcanie iaceo, es, ere, cui, citurus : être étendu, s'étendre iam, adv. : déjà, à l'instant ille, illa, illud : adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ... impleo, es, ere, evi, etum : emplir ( - fidem) = donner l'apparence de improbus, a, um : malhonnête in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre ingens, entis : immense, énorme insolitus, a, um : inaccoutumé à ( avec ad ou gén ou inf) ; inusité, insolite invenio, is, ire, veni, ventum : trouver iste, a, um : ce, celui-ci (péjoratif) iubeo, es, ere, iussi, iussum : 1. inviter à, engager à 2. ordonner iudicium, ii, n. : le jugement, la décision iustus, a, um : juste, équitable, raisonnable labor, oris, m. : la peine, la souffrance, le travail pénible lambo, is, ere : lécher lassus, a, um : épuisé lex, legis, f. : la loi, la (les) condition(s) d'un traité longus, a, um : long loquax, acis : bavard, loquace, verbeux lustrum, i, n. : I. le sacrifice expiatoire II. le bouge, la tanière III la pérode de cinq ans, le lustre magister, tri, m. : le maître (d'école) magnus, a, um : grand Magnus, i, m. : Pompée mansuesco, is, ere, suevi, suetum : 1. apprivoiser, adoucir 2. s'apprivoiser Marcellus, i, m. : Marcellus mare, is, n. : la mer Mars, Martis, m. : Mars mater, tris, f. : la mère mecum, conj.+pron. : avec moi medius, a, um : qui est au milieu, en son milieu melius, adv. : mieux merces, edis, f. : le salaire, la récompense, le prix mereo, es, ere, rui, ritum (mereri, eor, itus sum) : mériter, gagner; merere ou mereri (stipendia) : toucher la solde militaire meus, mea, meum : mon mico, as, are, cui, - 1. s'agiter, tressaillir 2. pétiller, scintiller miles, itis, m. : le soldat mille, n. pl. ia, ium : mille (milia : quand il s'agit de plusieurs milliers) Milo, onis, m. : Milon misceo, es, ere, ui, mixtum : mélanger modus, i, m. : la mesure, la limite, la manière moenia, ium, n. : les murs, les murailles mors, mortis, f. : la mort nam, conj. : de fait, voyons, car ne, adv. : ... quidem : pas même, ne (défense) ; conj. + subj. : que (verbes de crainte et d'empêchement), pour que ne pas, de ne pas (verbes de volonté) nec, adv. : et...ne...pas nefandus, a, um : impie, criminel nego, as, are : nier nemus, oris, n. : la forêt, le bois neque, adv. : et ne pas nescio, is, ire, ivi, itum : ignorer nomen, inis, n. : 1. le nom, la dénomination 2. le titre 3. le renom, la célébrité (nomine = par égard pour, à cause de, sous prétexte de) non, neg. : ne...pas nondum, adv. : pas encore noster, tra, trum : adj. notre, nos pronom : le nôtre, les nôtres nullus, a, um : aucun numen, inis, n. : l' assentiment, la volonté ; la volonté des dieux, la puissance divine; un dieu, une divinité numquam, inv. : ne... jamais nunc, adv. : maintenant o, inv. : ô, oh (exclamation) omnis, e : tout orbis, is, m. : le cercle, le globe. - terrarum : le monde os, oris, n. : le visage, la bouche, l'entrée, l'ouverture pareo, es, ere, ui, itum : paraître, apparaître, se montrer; obéir paro, as, are : préparer, procurer (paratus, a, um : prêt, préparé à, bien préparé, bien fourni) pars, partis, f. : la partie, le côté patiens, entis : + gén., accoutumé à endurer, endurci à ; indulgent, flegmatique patior, eris, i, passus sum : supporter, souffrir, être victime de, être agressé par paveo, es, ere, pavi : être troublé, craindre, redouter pax, pacis, f. : la paix per, prép. : + Acc. : à travers, par periculum, i, n. : 1. l'essai, l'expérience 2. le danger, le préril perrumpo, is, ere, rupi, ruptum : fracasser; passer de force à travers pirata, ae, m. : pirate Poenus, i, m. : Carthaginois polluo, is, ere, pollui, pollutum : souiller Pompeianus, a, um : de Pompée Pompeius, i, m. : Pompée pono, is, ere, posui, situm : 1. poser 2. déposer 3. placer, disposer 4. installer 5. présenter, établir Ponticus, a, um : du Pont (-Euxin) populus, i, m. : le peuple possum, potes, posse, potui : pouvoir post, adv. : en arrière, derrière; après, ensuite; prép. : + Acc. : après potentia, ae, f. : 1. la force 2. la puissance, le pouvoir, l'autorité, l'influence praeda, ae, f. : le butin, les dépouilles, la proie praemium, ii, n. : la récompense pridem, adv. : depuis longtemps privo, as, are : priver de + abl. (privatus, a, um : particulier) (privatus, i, m. : le simple particulier) proelium, ii, n. : le combat provincia, ae, f. : la province quae, 4 possibilités : 1. N.F.S. N.F.PL. N.N.PL., ACC. N. PL. du relatif = qui, que (ce que, ce qui) 2. idem de l'interrogatif : quel? qui? que? 3. faux relatif = et ea - et eae 4. après si, nisi, ne, num = aliquae quaero, is, ere, sivi, situm : chercher, demander quam, 1. accusatif féminin du pronom relatif = que 2. accusatif féminin sing de l'interrogatif = quel? qui? 3. après si, nisi, ne, num = aliquam 4. faux relatif = et eam 5. introduit le second terme de la comparaison = que 6. adv. = combien quas, 1. ACC. FEM. PL. de pronom relatif. 2. ACC. FEM. PL. de l'adjectif ou du pronom interrogatif. 3. Après si, nisi, ne, num = aliquas 4. Faux relatif = et eas. quem, 4 possibilités : 1. acc. mas. sing. du pronom relatif = que 2. faux relatif = et eum 3. après si, nis, ne num = aliquem : quelque, quelqu'un 4. pronom ou adjectif interrogatif = qui?, que?, quel? queror, eris, i, questus sum : se plaindre qui, 1. n N.M.S ou N.M.PL. du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. Faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi quid, 1. Interrogatif neutre de quis : quelle chose?, que?, quoi?. 2. eh quoi! 3. pourquoi? 4. après si, nisi, ne num = aliquid quilibet, quaelibet, quodlibet : n'importe qui (quoi), le premier venu quis, 1. pronom interrogatif N. M. S. 2. pronom indéfini = quelqu'un 3. après si, nisi, ne, num = aliquis 4. = quibus quo, 1. Abl. M. ou N. du pronom relatif. 2. Abl. M. ou N. du pronom ou de l'adjectif interrogatif. 3. Faux relatif = et eo. 4. Après si, nisi, ne, num = aliquo. 5. Adv. =où ? (avec changement de lieu) 6. suivi d'un comparatif = d'autant 7. conj. : pour que par là quod, 1. pronom relatif nom. ou acc. neutre singulier : qui, que 2. faux relatif = et id 3. conjonction : parce que, le fait que 4. après si, nisi, ne, num = aliquod = quelque chose 5. pronom interrogatif nom. ou acc. neutre sing. = quel? quoque, adv. : aussi rapio, is, ere, rapui, raptum : 1. emporter 2. ravir, voler, piller 3. se saisir vivement de recipio, is, ere, cepi, ceptum : 1. retirer, ramener 2. reprendre 3. recevoir, accepter, admettre 4. se charger de reddo, is, ere, ddidi, dditum : 1. rendre 2. payer, s'acquitter de rapporter 3. retourner, traduire 4. accorder regnum, i, n. : le pouvoir royal, le trône, le royaume rego, is, ere, rexi, rectum : commander, diriger res, rei, f. : la chose, l'événement, la circonstance, l'affaire judiciaire; les biens reus, i, m. : l'accusé rex, regis, m. : le roi Roma, ae, f. : Rome ruo, is, ere, rui, rutum : se précipiter, se ruer; tomber, s'écrouler rus, ruris, n. : la campagne saltem, inv. : au moins, du moins sanguis, inis, m. : le sang, la vigueur satio, as, are : 1. rassasier, satisfaire 2. fatiguer, lasser, dégoûter scelus, eris, n. : le crime scilicet, adv. : il va de soi, bien entendu se, pron. réfl. : se, soi secundus, a, um : second, favorable secus, adv. : 1. autrement, mal 2. prép : le long de 3. = sexus : le sexe sedes, is, f. : le siège, la place semel, adv. : une (seule) fois senectus, utis, f. : la vieillesse sequor, eris, i, secutus sum : 1. suivre 2. poursuivre 3. venir après 4. tomber en partage servio, is, ire, ii ou ivi, itum : être esclave, (jur.) avoir une servitude si, conj. : si sic, adv. : ainsi ; sic... ut : ainsi... que signum, i, m : le signe, l'enseigne, l'oeuvre d'art sitis, is, f. : la soif socius, a, um : associé, en commun, allié (socius, ii : l'associé, l'allié) soleo, es, ere, solitus sum : avoir l'habitude de (solitus, a, um : habituel, ordinaire) solutus, a, um : évanoui, dégagé, libre, relâché, négligent sub, prép. : + Abl. : sous subito, inv. : subitement, soudain subitus, a, um : soudain, subit suesco, is, ere, suevi suetum : s'habituer, habituer Sulla, ae, m. : Sylla Sullanus, a, um : de Sylla sum, es, esse, fui : être summus, a, um : superlatif de magnus. très grand, extrême superus, a, um : qui est au dessus ; Superi : les dieux supprimo, is, ere, pressi, pressum : 1. faire enfoncer, couler 2. contenir, arrêter 3. retenir, détourner, étouffer, supprimer tam, adv. : si, autant tamen, adv. : cependant tempto, as, are : chercher à saisir, éprouver, essayer, attaquer tempus, oris, n. : 1. le moment, l'instant, le temps 2. l'occasion 3. la circonstance, la situation teneo, es, ere, ui, tentum : 1. tenir, diriger, atteindre 2. tenir, occuper 3. tenir, garder 4. maintenir, soutenir, retenir 5. lier 6. retenir, retarder, empêcher tergum, i, n. : le dos terra, ae, f. : la terre tigris, is, m. : tigre timeo, es, ere, timui : craindre tiro, onis, m. : le jeune soldat, le débutant, l'apprenti togatus, a, um : vêtu de la toge, donc : citoyen romain tollo, is, tollere, sustuli, sublatum : 1. soulever, élever, porter, élever 2. lever, enlever, supprimer tot, adv. : tant, si nombreux totus, a, um : tout entier transcendo, is, ere, endi, ensum : dépasser trepidus, a, um : tremblant, frémissant tristis, e : 1. triste, affligé 2. sombre, sévère, morose triumpho, as, are : 1. obtenir les honneurs du triomphe 2. triompher, remporter un triomphe tu, tui : tu, te, toi tumultus, us, m. : le tumulte, le bruit tuus, a, um : ton ultimus, a, um : dernier urbs, urbis, f. : la ville ut, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que utor, eris, i, usus sum : utiliser vagus, a, um : vagabond, errant, nomade, incertain, indéfini, déréglé validus, a, um : bien portant, fort, solide ; agissant, efficace, puissant vanus, a, um : vide, creux, vain, sans consistance venenum, i, n. : le poison, le venin venio, is, ire, veni, ventum : venir veteranus, a, um : vieux, ancien (veteranus, i, m. : le vétéran) victrix, icis : victorieuse vinco, is, ere, vici, victum : vaincre vires, ium, f. : les forces vix, adv. : à peine voco, as, are : appeler vulnus, eris, n. : la blessure |
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