Le temps des généraux : Pompée |
Guerre contre César |
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Devant le Rubicon : posopopée de la patrie |
LUCAIN
:
M.
Annaeus Lucanus est le fils de M. Annaeus Méla, le frère cadet de
Sénèque. Né à Cordoue en 39, il vint à Rome avec sa famille dès 40.
Parmi ses maîtres on trouve le philosophe stoïcien Cornutus. Parmi ses
condisciples figurait le poète Perse, un peu plus âge que lui. Son milieu social et sa précocité littéraire aidant, Lucain devint vite un protégé de Néron qui lui accorder la questure avant l'âge légal ainsi que l'augurat. Lors de sa première apparition en public, le poète obtint le premier prix aux Neronia de 60, en présentant un éloge de l'empereur. Mais la disgrâce n'allait pas tarder, provoquée par la jalousie de Néron, qui se croyait des talents littéraires, ou peut-être par des raisons politiques, puisqu'on assiste alors à la mise à l'écart de Sénèque et de tout le clan des Annaei. Impliqué dans la conjuration de Pison en 65, Lucain fut contraint au suicide : il avait 26 ans. Son oeuvre se confond pour nous avec une épopée dont il nous reste dix livres (le dixième est incomplet ou inachevé) : la Pharsale. Ce titre est incorrect et résulte d'une mauvaise interprétation du vers 9,985, où figure l'expression Pharsalia nostra ; Lucain avait intitulé son poème Bellum civile. Mais nous continuons, par habitude, à l'appeler la Pharsale. |
Le RUBICON est un petit fleuve côtier qui au nord d'ARIMINUM (RIMINI)sépare la Province de l'ITALIE.Les ROMAINS l'ont investi d'une importance presque sacrée car il représente plus qu'une frontière ; c'est la limite qu'aucun général ROMAIN n'a le droit de franchir à la tête de ses troupes sans y être expressément invité,faute de quoi le général en question est déclaré rebelle et ennemi de la Patrie. La loi ROMAINE assimile cet acte au crime suprême et la punition en est la peine de mort. A l'aube du 12 janvier (17 déc 50) CESAR accomplit le pas décisif et, en traversant le RUBICON, il occupe avec la XIII ème légion ARIMINIUM sans résistance.Il avait dit auparavant en entendant un homme de belle taille qui jouait du chalumeau sur l'autre rive "Allons où nous appellent le langage des dieux et l'injustice de nos ennemis, les dés sont jetés" |
Iam
gelidas Caesar cursu superaverat Alpes ingentesque animo motus bellumque futurum ceperat. Ut ventum est parvi Rubiconis ad undas, ingens visa duci patriae trepidantis imago clara per obscuram voltu maestissima noctem turrigero canos effundens vertice crines caesarie lacera nudisque adstare lacertis et gemitu permixta loqui: «Quo tenditis ultra? Quo fertis mea signa, viri? Si iure venitis, si cives, huc usque licet.» Tum perculit horror membra ducis, riguere comae gressumque coercens languor in extrema tenuit vestigia ripa. Mox ait: «O magnae qui moenia prospicis urbis Tarpeia de rupe, Tonans, Phrygiique penates gentis Iuleae et rapti secreta Quirini et residens celsa Latiaris Iuppiter Alba Vestalesque foci summique o numinis instar Roma, fave coeptis. Non te furialibus armis persequor. en adsum victor terraque marique Caesar, ubique tuus - liceat modo, nunc quoque - miles. Ille erit ille nocens, qui me tibi fecerit hostem.» Inde moras solvit belli tumidumque per amnem signa tulit propere: sicut squalentibus arvis aestiferae Libyes viso leo comminus hoste subsedit dubius, totam dum colligit iram: mox, ubi se saevae stimulavit verbere caudae erexitque iubam et vasto grave murmur hiatu infremuit, tum torta levis si lancea Mauri haereat aut latum subeant venabula pectus, per ferrum tanti securus volneris exit. LUCAIN, Pharsale, I, 183 - 212 |
Dans sa course, César avait déjà
vaincu les glaces des Alpes. En lui-même il projetait d’immenses
changements et une guerre future. Quand il atteignit les flots du petit
Rubicon, le général crut voir l’apparition immense de la patrie
tremblante. Elle brillait dans la nuit obscure. Le visage décomposé,
elle répandait ses cheveux blancs autour de sa tête recouverte de tours.
Elle s’arrachait la chevelure et se dressait les bras nus. Elle prit la
parole tout en gémissant :"Soldats, où allez-vous trop loin? Où
portez-vous mes étendards? Si vous venez dans le respect de la loi, si
vous êtes de bons citoyens, la frontière se trouve ici." Alors un sentiment d’horreur s’empara des membres du général. Sa chevelure se hérissa. Une soudaine faiblesse arrêta sa marche et retint ses pas au bord du Rubicon. Alors César dit : "O toi qui contemples les remparts de la grande ville du haut de la roche tarpéienne, toi Jupiter Tonnant et vous pénates phrygiennes de la gens Iulia, vous mystères de l’enlèvement de Quirinus, toi Jupiter Latial qui réside sur les hauteurs d’Albe, vous foyers des Vestales et toi Rome, l’égale de la plus grande divinité, favorisez mes projets. Je ne t’attaque pas avec les armes des Furies. Je suis là, vainqueur sur terre et sur mer, moi César, ton soldat en tout lieu quand on me le permet et maintenant encore. Celui-là sera coupable, celui qui fera de moi ton ennemi." Alors il rejeta tout retard et porta aussitôt ses enseignes dans le fleuve bouillonnant. C’est ainsi que dans les rudes plaine de la brûlante Libye, le lion, à la vue de sa proie, reste un moment sur place, comme s’il hésitait, pour rassembler toute sa colère. Bientôt il s’excite en donnant de sauvages coups de queue, sa crinière se hérisse et il pousse un rugissement énorme de sa vaste gueule. Alors si la lance tournoyante du Maure agile l’atteint et si l’épieu entre dans son large flanc, sans se soucier d’une telle blessure, il s’en va malgré le fer. LUCAIN, Pharsale, I, 183 - 212
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Pénates phrygiennes César naquit dans une vieille famille patricienne, la gens Iulia, qui prétendait descendre de Iule, fils d'Énée et par là de Vénus elle-même. Albe et César Selon la vulgate, Énée aurait fondé la ville de Lavinium; son fils, Ascagne appelé aussi Iule (d'où prétendait descendre la gens Iulia, on le verra plus loin), aurait fondé plus tard la ville d'Albe-la-Longue, sur laquelle auraient régné pendant plusieurs siècles une dynastie de rois albains jusqu'à Numitor, le dernier roi légitime d'Albe dont la fille, Rhéa Silvia, donnera naissance à Romulus et Rémus. Ces derniers seront les fondateurs de Rome. PROSOPOPÉE, rhétorique http://www.ulb.ac.be/philo/prosopopee/proso4.html Terme qui désigne l'un des procédés de la rhétorique, et que recense déjà Philodème le Philosophe dans son traité Sur les poèmes . Le terme est forgé sur prosôpon , «ce qui se tourne vers, se présente à (pros ) la vue (ôps )», donc la face, le front, le visage, puis la personne, et même le masque, et sur poieïn , «faire». La prosopopée fait parler, donc donne visage, à un mort par exemple, tel Fabricius dans le Discours sur les sciences et les arts de Rousseau, ou à une allégorie, comme la Patrie, par la bouche de qui Cicéron adjure l'ennemi public dans la première Catilinaire . Les premières prosopopées furent sans doute celles, grecques, où parlèrent les dieux et les muses : ainsi, dans le Poème de Parménide, les routes sont dites par la déesse qui se tourne vers le jeune homme (fragment 1, v. 22 sq.). La poésie grecque étant «enthousiaste», bien des poèmes peuvent, comme L'Iliade ou la Théogonie d'Hésiode, être considérés comme une longue prosopopée, où poète et muse n'ont qu'un visage et chantent par la bouche l'un de l'autre. Aussi réserve-t-on alors souvent le terme aux passages où le poète présente précisément les muses : «Les Muses héliconiennes, commençons par les chanter, elles qui tiennent la grande et toute divine montagne d'Hélicon» (début de la Théogonie ). Suétone XXXI. Il s'avance la nuit jusqu'au Rubicon (1) Donc, quand il apprit qu'on n'avait tenu aucun compte de l'opposition des tribuns, et qu'eux-mêmes étaient sortis de Rome, il fit prendre aussitôt les devants à quelques cohortes, et dans le plus grand secret, pour n'éveiller aucun soupçon. Puis, pour donner le change, il assista à un spectacle public, examina le plan d'une école de gladiateurs qu'il voulait faire construire, et se livra, comme de coutume, à la joie d'un grand festin. (2) Mais, après le coucher du soleil, il fit atteler à un chariot les mulets d'une boulangerie voisine et, suivi de fort peu de monde, il prit les chemins les plus détournés. Les flambeaux s'éteignirent; il se trompa de route et erra longtemps au hasard. Enfin, au point du jour, ayant trouvé un guide, il suivit à pied des sentiers étroits (3) jusqu'au Rubicon, limite de sa province, et où l'attendaient ses cohortes. Il s'y arrêta quelques instants, et, réfléchissant aux conséquences de son entreprise: "Il est encore temps de retourner sur nos pas, dit-il à ceux qui l'entouraient; une fois ce petit pont franchi, c'est le fer qui décidera tout." XXXII. Un prodige le détermine à passer ce fleuve (1) Il hésitait; un prodige le détermina. (2) Un homme d'une taille et d'une beauté remarquables apparut tout à coup, assis à peu de distance et jouant du chalumeau. Des bergers et de très nombreux soldats des postes voisins, parmi lesquels il y avait des trompettes, accoururent pour l'entendre. Il saisit l'instrument d'un de ces derniers, s'élança vers le fleuve, et, tirant d'énergiques accents de cette trompette guerrière, il se dirigea vers l'autre rive. (3) "Allons, dit alors César, allons où nous appellent les signes des dieux et l'injustice de nos ennemis: le sort en est jeté!" XXXIII. Sa harangue et ses promesses à ses soldats (1) Quand l'armée eut ainsi passé le fleuve, César fit paraître les tribuns du peuple, qui, chassés de Rome, étaient venus dans son camp: alors il harangua ses troupes assemblées et invoqua leur fidélité, en pleurant et en déchirant ses vêtements sur sa poitrine. (2) On crut aussi qu'il avait promis à chaque soldat le cens de l'ordre équestre. Mais ce qui donna lieu à cette erreur, (3) c'est que, dans la chaleur du discours, il montra souvent le doigt annulaire de sa main gauche, protestant qu'il était prêt à donner tout, jusqu'à son anneau, pour ceux qui défendraient sa dignité; en sorte que les derniers rangs, plus à portée de voir que d'entendre, prêtèrent à ce geste une signification qu'il n'avait point; et le bruit ne tarda pas à se répandre que César avait promis à ses soldats le droit de porter un anneau et les revenus des chevaliers, c'est-à-dire quatre cent mille sesterces. Plutarque : XXXVI. César n'avait auprès de lui que cinq mille hommes de pied et trois cent chevaux. Il avait laissé au delà des Alpes le reste de son armée, que ses lieutenants devaient bientôt lui amener. Il vit que le commencement de son entreprise et la première attaque qu'il projetait n'avaient pas besoin d'un grand nombre de troupes ; qu'il devait plutôt étonner ses ennemis par sa hardiesse et sa célérité, et qu'ils les effrayerait plus facilement en tombant sur, eux lorsqu'ils s'y attendraient le moins, qu'il ne les forcerait en venant avec de grands préparatifs. Il ordonna donc à ses capitaines et ses chefs de bande de ne prendre que leurs épées, sans aucune autre arme ; de s'emparer d'Ariminium, ville considérable de la Gaule, mais d'y causer le moins de tumulte et d'y verser le moins de sang qu'ils pourraient. Après avoir remis à Hortensius la conduite de son armée, il passa le jour en public à voir combattre des gladiateurs ; et un peu avant la nuit il prit un bain, entra ensuite dans la salle à manger, et resta quelque temps avec ceux qu'il avait invités à souper. Dès que la nuit fut venue, il se leva de table, engagea ses convives à faire bonne chère, et les pria de l'attendre, en les assurant qu'il reviendrait bientôt. Il avait prévenu quelques-uns de ses amis de le suivre, non pas tous ensemble, mais chacun par un chemin différent ; et, montant lui-même dans un chariot de louage, il prit d'abord une autre route que celle qu'il voulait tenir, et tourna bientôt vers Ariminium. XXXVII. Lorsqu'il fut sur les bords du Rubicon, fleuve qui sépare la Gaule cisalpine du reste de l'Italie, frappé tout à coup des réflexions que lui inspirait l'approche du danger, et qui lui montrèrent de plus près la grandeur et l'audace de son entreprise, il s'arrêta ; et, fixé longtemps à la même place, il pesa, dans un profond silence, les différentes résolutions qui s'offraient à son esprit, balança tour à tour les partis contraires, et changea plusieurs fois d'avis. Il en conféra longtemps avec ceux de ses amis qui l'accompagnaient, parmi lesquels était Asinius Pollion. Il se représenta tous les maux dont le passage de ce fleuve allait être suivi, et tous les jugements qu'on porterait de lui dans la postérité. Enfin, n'écoutant plus que sa passion, et rejetant tous les conseils de la raison, pour se précipiter aveuglément dans l'avenir, il prononça ce mot si ordinaire à ceux qui se livrent à des aventures difficiles et hasardeuses : « Le sort en est jeté ! » et, passant le Rubicon, il marcha avec tant de diligence qu'il arriva le lendemain à Ariminium avant le jour et s'empara de la ville. La nuit qui précéda le passage de ce fleuve, il eut, dit-on, un songe affreux : il lui sembla qu'il avait avec sa mère un commerce incestueux. César, la guerre civile Il ne parle pas du passage du Rubicon : VIII Ayant pris connaissance de la volonté de ses soldats, César part pour Arminium avec cette légion et il vient à la rencontre des tribuns de la plèbe qui avaient fui chez lui. Il rappelle le reste des légions des quartiers d’hivers et ordonne qu’elles le rejoignent. http://services.worldnet.fr/~larane/histoire01110.htm#Marius 11 janvier de l'an 49 avant JC Jules César franchit le Rubicon Jules César traverse le Rubicon le
11 janvier de l'an 49 avant JC. Une réforme impossible Quand Jules César
traverse le Rubicon, la République romaine agonise depuis déjà
plusieurs décennies. Coup d'État Pompée, qui a obtenu
le titre de consul, bénéficie du soutien des sénateurs (parmi lesquels
l'orateur Cicéron). Il se fait couramment appeler «princeps», ce qui
signifie le premier des citoyens (d'où nous vient le mot prince). Mais il
n'ose pas intervenir avec ses troupes à l'intérieur de Rome pour imposer
ses volontés au Sénat et mettre fin aux luttes de factions. |
ad,
prép. : + Acc. : vers, à, près de adsto, as, are, stiti, stitum : se tenir auprès de, (en poésie : atterrir) adsum, es, esse, adfui : être présent, assister, aider aestifer, era, erum : brûlant ait, vb. irr. : dit, dit-il Alba, ae, f. : Albe Alpes, ium, f. :les Alpes amnis, is, m. : la rivière, le fleuve animus, i, m. : le coeur, la sympathie, le courage, l'esprit arma, orum, n. : les armes arvum, i, n. : la terre, le champ, la plaine aut, conj. : ou, ou bien bellum, i, n. : la guerre Caesar, aris, m. : César caesaries, ei, f. : la chevelure canus, a, um : blanc (en parlant des cheveux ou de la barbe) capio, is, ere, cepi, captum : prendre cauda, ae, f. : la queue celsus, a, um : haut, élevé, grand civis, is, m. : le citoyen clarus, a, um : célèbre coepio, is, ere, coepi, coeptum : (plutôt avec rad. pf et supin) : commencer coerceo, es, ere, cui, citum : enfermer, contenir, maintenir colligo, is, ere, legi, lectum : ramasser coma, ae, f. : la chevelure, les cheveux comminus, adv. : de près crinis, is, m. : le cheveu, la chevelure cursus, us, m. : la course, le parcours, le trajet de, prép. + abl. : au sujet de, du haut de, de dubius, a, um : douteux dum, conj. : 1. + ind. = pendant que, jusqu'à ce que 2. + subj. : pourvu que, le temps suffisant pour que dux, ducis, m. : le chef, le guide effundo, is, ere, fudi, fusum : répandre, disperser ego, mei : je en, suivi du nom. ou de l'acc. : voici erigo, is, ere, rexi, rectum : dresser, élever (erectus, a, um : élevé, dressé, droit, fier, attentif) et, conj. : et. adv. aussi exeo, is,ire, ii, itum : 1. sortir de, aller hors de 2. partir extremus, a, um : dernier facio, is, ere, feci, factum : faire faveo, es, ere, favi, fautum : être favorable à, s'intéresser à fero, fers, ferre, tuli, latum : porter, supporter, rapporter ferrum, i, n. : le fer (outil ou arme de fer) focus, i, m. : le foyer, l'âtre, la maison, l'autel furialis, e : qui concerne les Furies, atroce futurus, a, um, part. fut. de sum : devant être gelidus, a, um : gelé, glacé gemitus, us, m. : le gémissement, la plainte gens, gentis, f. : la tribu, la famille, le peuple gravis, e : sérieux, triste, lourd, alourdi gressus, us, m. : marche, démarche, allure haereo, es, ere, haesi, haesum : être attaché hiatus, us, m. : 1. l'action d'ouvrir 2. l'ouverture, la fente 3. l'action de désirer avidement horror, oris, m. : l'horreur hostis, is, m. : l'ennemi huc, adv. : ici (question quo) iam, adv. : déjà, à l'instant lle, illa, illud : adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ... imago, inis, f. : l'imitation, l'image in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre inde, adv. : de là, donc infremo, is, ere, ui, - : frémir, gronder ingens, entis : immense, énorme instar, prép. : + Gén. = à la manière de ira, ae, f. : la colère iuba, ae, f. : la crête, la crinière, la chevelure Iuleus, a, um : Julien, de la gens Iulia Iuppiter, Iovis, m. : Jupiter iure, inv. : à bon droit lacer, era, erum : mutilé, déchiré, mis en pièce lacertus, i, m. : le muscle, le bras lancea, ae, f. : la lance languor, oris, m. : l'épuisement, la faiblesse, l'abattement Latiaris, e : (Latialis) : Latial (surnom de Jupiter, fêté chaque année par les Latins) latus, a, um : large leo, onis, m. : le lion levis, e : léger Libya, ae, f. : la Libye liceo, v. impers. : il est permis ; conj. + subj. : bien que loquor, eris, i, locutus sum : parler maestissimus, a, um : superlatif de maestus, a, um : triste magnus, a, um : grand mare, is, n. : la mer Mauri, orum, m. : les Maures (habitants de la Mauritanie) membrum, i, n. (généralement au plur) : le membre, l'organe meus, mea, meum : mon miles, itis, m. : le soldat modo, adv. : seulement ; naguère, il y a peu (modo... modo... tantôt... tantôt...) moenia, ium, n. : les murs, les murailles mora, ae, f. : le délai, le retard, l'obstacle motus, us, m. : le mouvement mox, adv. : bientôt murmur, uris, n. : le murmure, le grondement nocens, entis : nuisible, coupable non, neg. : ne...pas nox, noctis, f. : la nuit nudus, a, um : nu numen, inis, n. : l' assentiment, la volonté ; la volonté des dieux, la puissance divine; un dieu, une divinité nunc, adv. : maintenant o, inv. : ô, oh (exclamation) obscurus, a, um : obscur parvus, a, um : petit patria, ae, f. : la patrie pectus, oris, n. : la poitrine, le coeur, l'intelligence penates, ium, m. pl. : les pénates per, prép. : + Acc. : à travers, par percello, is, ere, culi, culsum : renverser, culbuter permisceo, es, ere, miscui, mixtum : mêler, mélanger persequor, eris, i, persecutus sum : 1. suivre jusqu'au bout, poursuivre 2. s'attacher à Phrygii, orum : les Troyens, les Phrygiens propere, adv. : à la hâte, vite prospicio, is, ere, spexi, spectum : regarder au loin, avoir vue sur, prévoir qui, 1. n N.M.S ou N.M.PL. du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. Faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi Quirinus, i, m. : Quirinus (Romulus) quo, 1. Abl. M. ou N. du pronom relatif. 2. Abl. M. ou N. du pronom ou de l'adjectif interrogatif. 3. Faux relatif = et eo. 4. Après si, nisi, ne, num = aliquo. 5. Adv. =où ? (avec changement de lieu) 6. suivi d'un comparatif = d'autant 7. conj. : pour que par là quoque, adv. : aussi rapio, is, ere, rapui, raptum : 1. emporter 2. ravir, voler, piller 3. se saisir vivement de resido, is, ere, sedi, sessum : s'asseoir rigesco, is, ere, ui, - : se raidir, se durcir, se hérisser (les cheveux) ripa, ae, f. : la rive Roma, ae, f. : Rome Rubico, onis, m. : le Rubicon rupes, is, f. : la paroi de rocher, l'antre, la caverne saevus, a, um : cruel se, pron. réfl. : se, soi secretum, i, n. : le secret, la retraite, la solitude securus, a, um : tranquille, sûr si, conj. : si sicut, inv. : comme signum, i, m : le signe, l'enseigne, l'oeuvre d'art solvo, is, ere, ui, utum : détacher, payer, dénouer (- navem = lever l'ancre) squaleo, es, ere : être hérissé, sale, négligé stimulo, as, are : aiguillonner, tourmenter, stimuler, exciter subeo, is, ire, ii, itum : aller sous, se présenter à, entrer dans subsido, is, ere, sedi, sessum : 1. se baisser, s'accroupir 2. s'arrêter, faire halte 3. tendre des embûches à sum, es, esse, fui : être summus, a, um : superlatif de magnus. très grand, extrême supero, as, are : vaincre tantus, a, um : si grand ; -... ut : si grand... que Tarpeia, ae, f. : Tarpeia tendo, is, ere, tetendi, tensum : tendre teneo, es, ere, ui, tentum : 1. tenir, diriger, atteindre 2. tenir, occuper 3. tenir, garder 4. maintenir, soutenir, retenir 5. lier 6. retenir, retarder, empêcher terra, ae, f. : la terre Tonans, antis : tonnant (surnom de Jupiter) tortus, a, um : tordu, sinueux totus, a, um : tout entier trepido, as, are : trembler, s'agiter, de démener tu, tui : tu, te, toi tum, adv. : alors tumidus, , a, um : gonflé, enflé turriger, era, erum : porteur de tours, garni de tours tuus, a, um : ton ubi, adv. : où; conj. quand ubique, adv. : partout ultra, adv. : au delà, plus loin ; prép. + acc. : plus loin que, plus que unda, ae, f. : l'onde, l'eau, le flot urbs, urbis, f. : la ville usque, prép. : usque ad, jusqu'à ut, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que vastus, a, um : vide, désert, désolé, vaste venabulum, i, n. : l'épieu venio, is, ire, veni, ventum : venir verbera, um, n. : les coups (parfois au singulier : verber, eris) vertex, icis, f. : 1. le tourbillon 2. le sommet, la tête 3. le plus haut degré vestalis, e : de Vesta ; n. : vestale vestigium, ii, n. : la trace de pas, la trace victor, oris, m. : le vainqueur video, es, ere, vidi, visum : voir (videor, eris, eri, visus sum : paraître, sembler) vir, viri, m. : l'homme, le mari voltus, us, m. : = vultus, us, m. : regard vulnus, eris, n. : la blessure |
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